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La coloration automnale des feuilles


dann17

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En fait, la température est bel et bien l'élément principal expliquant le jaunissement (ou rougeoiment) des feuilles des forêts caducifoliées.

Selon les espèces, le seuil de température sera plus ou moins bas, mais on admet qu'il se situe généralement aux alentours de +5°C.

Mais l'intensité et la durée de la luminosité influent aussi, en effet, sur la dégradation de l'activité chlorophylienne, mais de façon un peu moindre que la température.

Bien entendu, comme Yannis l'a dit, chaque individu (même au sein d'une même espèce et dans un endroit identique) va réagir différemment en fonction de son état (ancienneté, maladie, fragilisations diverses).

 

Il est vrai que, à la fin de cette période estivale, les arbres ont commencé à jaunir (ou rougir) un peu plus précocément que d'habitude, et, en effet, cela était principalement dû à la très faible luminosité du début du mois d'août.

Mais ces jours-ci, comme on le constate, la coloration (donc rouge/orange/jaune) s'est pas mal ralentie, et ceci correspond tout à fait avec le faible nombre de journées dont la temp. etait < à 5°C. Mais les températures plus fraîches que l'on connait maintenant, et surtout celles à venir (dès demain) vont de nouveau accélérer fortement le processus.

 

Une autre preuve : prenez par exemple le cas de la France... pour un ensoleillement quasi-identique en septembre/octobre, on constate très nettement que les arbres jaunissent bcp plus précocément dans l'est de la France (vers le 15 octobre) que dans l'ouest (vers le 15 novembre).

Et les années où le gel s'est fait plus précoce correspondent toujours avec une coloration plus précoce.

 

Voici un lien officiel de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique en France) : http://www.inra.fr/la_science_et_vous/appr...te_des_feuilles

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merci pour ces explications!

 

J'en profite pour savoir si des gens du Saguenay pouvaient me dire l'état des arbres là bas en ce moment? J'aimerais bien y aller bientôt, mais c'est mieux quand c'est rouge!!

Attend encore au moins une bonne semaine, c'est débuté, mais il y a beaucoup de vert encore :)

 

salut

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D'accord avec toi, c'est un facteur. Sauf que la diminution de la luminosité est la cause prépondérante. Le froid contribue à la diminution de la chlorophyle.

 

On a eu plusieurs nuits à températures basses récemment, même plusieurs fois au mois d'août et le processus n'est pas plus rapide que si le temps froid était arrivé plus tard. Le arbres sont sensiblement au même niveau que d'habitude et après les dernières nuits assez froide aucuns changements accélérés dans le phénomène. Le chêne chez mon père commence à changer de couleur vers le début octobre année après année et ce automne chaud ou froid. Même après quelques semaines de temps froid il est encore très vert. C'est vraiment une question de luminosité.

 

Et quand tu dis que les arbres ont changées de couleur plus vite que d'habitude, il ne faut pas oublier que ça ne fait pas longtemps que tu vis au Québec donc tu n'as pas de comparatif sur le long terme. Quant à l'accélération, elle n'est pas plutôt due au fait qu'on avance dans le temps et que les jours deviennent de plus en plus courts ce qui précipite le phénomène?

 

En France les essences sont-elles les mêmes dans l'est que dans l'ouest et avec la même dominance? D'autres facteurs autres que le gel peuvent-ils aussi entrer en ligne de compte?

 

On pourrait en ajouter longtemps là-dessus. Même pour les chercheurs ce phénomène recel encore des secrets.

Modifié par Yannis30
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Pour ce qui est du plus rapide/moins rapide pour le changement de couleur... Tel que mentionné dans un autre sujet précédemment , nous sommes dans la norme habituelle où les premiers signes du changement de couleurs ont été notables entre le 15 et le 21 août .

 

Si vous recherchez dans les sujets des années précédentes, vous trouverez des sujets qui parlent du changement de couleur qui commence à ces dates là, année après année.

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Salut

 

Je ne veux pas contredire tout le monde mais travaillant avec des biologistes en écologie végétale, ces personnes m'ont toujours expliqué la même chose, c'est le nombre d'heure d'ensoleillement (donc la lumière) qui fait changer la couleur des feuilles. Voici un lien et une citation sur internet.

 

Daniel

 

... En fait, la température na rien à voir avec lapparition des couleurs quétalent les feuilles à lautomne. La cause principale de cette coloration est plutôt la diminution de la lumière résultant des journées plus courtes. Au fur et à mesure que progresse la saison automnale, le liège bloque petit à petit les canaux qui véhiculent les aliments vers la feuille. Quand lalimentation cesse, la feuille survit un moment , en digérant ses propres réserves, puis

se décompose et s'assèche...

 

http://www.agrireseau.qc.ca/erable/Documents/coloration.pdf

http://www.plantyfolia.com/dossiers/200211...desfeuilles.php

http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/in...coloris_aut.htm

http://detoursante.com/phyto/flavonoides.htm

 

Et bien d'autres....

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Gael tu as tors quand tu dis que le froid est le principal facteur, il est bien établi que l'accumulation de certains types de phytochromes (molécules photosensibles) dans le feuillage lancent la dégradation de la chlorophylle et autres processus reliés à l'aoutement des plantes et arbres. Lorsque les jours racourcissent, un type de phytochrome prend le dessus au détriment d'un autre type, ce qui agit comme élément déclancheur. Les feuilles des érables vont tomber même si on avait un automne très chaud.

 

Ceci dit tu as raison dans le sens où la différence de température entre des régions du Québec compte plus que la durée du jour. Ce n'est pas la différence en luminosité qui explique les 3 semaines de différences dans la chute des arbres en Montréal et les Laurentides.

 

PO

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De ce que j'en sais vous avez partiellement raison et tort tous les deux parce que vos affirmations sont incomplètes ou mal situées - ou - vous avez le bon phénomène mais pas le bon élément déclencheur.

 

L'affirmation ''la dégradation de l'activité chlorophylienne est causé par la baisse de luminosité et/ou la température...'' est partiellement vrai et fausse, parce que mal exprimée. C'est vrai que l'activité diminue, mais cette diminution est causé par un autre mécanisme - et c'est cet autre mécanisme qui est causé par la diminution de la luminosité et accéléré par les basses températures.

 

La photosynthèse (pour faire une parenthèse), nourrie l'arbre - la plante. La photosynthèse ne produit pas la couleur verte - c'est la chlorophyle qui produit cette couleur et qui est l'agent qui utilise la lumière, l'eau, le dioxide de carbone pour générer des glucides qui alimenteront l'arbre/la plante.

 

La chlorophyle demeure présente dans l'arbre en tout temps - et est présente en plus ou moins grande quantité selon la période de croissance de l'arbre. À la fin de la saison, les canaux (nervures - pétioles) lui permettant de se rendre aux feuilles s'obstruent - donc il y a diminution de l'activité chlorophylienne car il y a moins de chloropylle qui peut se rendre dans la feuille - jusqu'à un blocage complet. Duquel provoquera la mort de la feuille et elle tombera à l'endroit du blocage du pétiole.

 

Le blocage des canaux et pétioles est un phénomène irréversible qui est déclanché graduellement par la perte en luminosité et les baisses de températures. L'élément déclencheur de cette mécanique est la baisse de luminosité et est notable à partir du mois d'août, mais l'élément accélérateur est la température ambiante. Ainsi pour une même latitude, un endroit plus frais aura un changement de couleur plus rapide et/ou prononcé qu'un autre.

 

En ayant moins de chlorophyle qui se rend dans la feuille, la pigmentation verte diminue pour laisser place aux ''vrais'' couleurs des feuilles - vrais dans le sens que la chlorophyle masque les autres couleurs durant l'été.

 

J'ai l'air bien intelligent avec mes grandes explications , mais ça me vient directement du jardin botanique - une amie botaniste.

Modifié par Regg001
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Je suis tout à fait d'accord avec l'explication de Regg (donc celle de son amie botaniste). Par contre Steph (Yannis), je pense que tu sous-estimes grandement l'influence nette de la température : Steph, entre nous, je suis au courant (et je me suis documenté et renseigné auprès de plusieurs québécois bien d'ici...) du fait que les arbres changent de couleur plus vite ici qu'en France. Par ailleurs, si j'ai fait des comparaisons entre l'est et l'ouest de la France, c'est bien entendu en prenant en compte plusieurs espèces identiques (notamment peupliers, chênes, bouleaux, etc...).

Et franchement, le simple fait de voir que dans une même région (que ce soit ici vers Québec ou même vers Montréal), selon qu'on se trouve dans une place plus ou moins froide (comme Montréal centre-ville vs Mont-Royal comme a fait mention Christian, ou plus haut vers Ste Jovite), il est clair que la luminosité moyenne est très semblable, alors que les températures, elles, sont bien différentes. C'est justement ça (les températures différentes) qui explique la nette différence de début du rougeoiment entre Montréal et Ste Jovite par exemple.

 

Donc oui la baisse de luminosité est un facteur primordial, mais les températures froides sont peut-être plus déterminantes encore, ou en tout cas aussi importantes. (C'est logique, et c'est ce qui est expliqué par des professionnels de l'INRA, qui n'est pas n'importe quel organisme non plus...)

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Bien malin celui qui a la réponse :)

 

cpweather,: au centre ville il y a plus de luminosité :P

 

En fait il ne faut pas cibler UN facteur, c'est multifactoriel.

 

La nature dans sa sagesse a probablement imbriqué dans la molécule ADN des végétaux ( et selon l'espèce ) divers mécanismes qui s'enclenchent les uns autres.

 

Température et lumière mais aussi des processus de sénescence, le rappel des sucres vers la souche au moment opportun, l'altitude, l'horloge biologique réglée par adaptation au climat fréquenté par cette plante et pourquoi pas l'angle du soleil?

 

Je maintien que par observation on peux trouver et décrire quelques facteurs mais même le plus fin des biologiste ne le sait pas de façon approfondie. Il sait ce qui est inscrit dans les livres, mais c'est pas la plante qui a écrit ce livre B)

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Le type de sol et l'apport en eau est aussi extrêmement important...

 

On le voit bien lors des années où y avait eu des sécheresses en août + septembre, les arbres prennent leurs couleurs rapidement, et les feuilles tombent rapidement également dans ces cas-là.

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Le type de sol et l'apport en eau est aussi extrêmement important...

 

On le voit bien lors des années où y avait eu des sécheresses en août + septembre, les arbres prennent leurs couleurs rapidement, et les feuilles tombent rapidement également dans ces cas-là.

Et c'est possiblement ce qui arrive au Mont-Royal. Je ne pense pas que la différence de température dans ce cas précis soit suffisante. Je crois d'avantage que la pente ne favorise pas la rétention d'eau et les plantes subissant un plus grand stress réagissent vite au variation de luminosité et aussi en partie de la baisse de la température.

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La baisse de luminosité = déclancheur comme disait Regg plus haut. Les variations de températures en particulier jour/nuit va (avec d'autres facteurs) jouer beaucoup sur la coloration (due à la baisse de chlorophyle). Donc oui la température est un facteur et je ne le sous-estime pas. Le déclancheur reste la baisse de luminosité. Ce que je dis depuis le début va dans le sens de ce que Regg rapporte. La différence c'est que je me suis contenté du pourquoi et Regg à approfondie avec l'explication du comment.

 

Si le froid était le facteur prioritaire dans la vitesse du processus et donc par extension de la chute des feuilles il y a des années où à mi-septembre il ne resterais plus rien dans les arbres et d'autre années on en aurait encore en octobre. Or le changement de couleur et la chute s'effectue pas mal aux même date années après années. Je regarde des photos de chez moi pris à la fin de la construction vers la fin du mois de septembre 2005 et je regarde les même arbres chez moi ce soir et il n'y a pas vraiment de différence significative entre les deux années. Pourtant en 2005 le gel est arrivé plus tardivement que cette année (selon les stats et ma mémoire aussi).

 

Donc ne me relance pas sur le fait que je sous-estime la température elle contribue au phénomène mais je continue avec la luminosité comme premier déclancheur.

 

Aussi, Dann j'aimerais avoir de l'info au sujet des différences des temps de coloration entre l'est et l'ouest de la France. As-tu un site ou de la documentation là-dessus? J'ai toujours été intéressé par les arbres en général. Merci

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On est bien tous d'accord que cela est multifactoriel.

Mais regardez, prenez comme exemple le 50ème parallèle nord en Europe et en Russie d'Asie... si vous comparez l'ensoleillement moyen en septembre par exemple entre Cherbourg (en France, Normandie) et Irkutsk (Sibérie occidentale), il est même plus important dans la ville sibérienne que dans la ville normande... alors que bien évidemment, les températures de septembre sont déjà nettement plus basses à Irkutsk qu'à Cherbourg... et tout logiquement, la végétation jaunit dès la fin du mois d'août à Irkutsk, alors qu'elle ne le fait que vers le début du mois de novembre à Cherbourg... cherchez l'erreur...

La température est donc bien évidemment largement responsable.

Y a t-il encore des sceptiques ? B) :)

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Y a t-il encore des sceptiques ? B) :)

Il est facile de tout mélanger quand on parle de façon générique du ''changement des couleurs des feuilles'' . C'est pour ça que plusieurs personnes remettent en question ce que tu dis Dann.

 

Faut bien comprendre qu'il y a plusieurs aspects à ces changements. Une partie est influencée par l'aspect luminosité, une autre par l'aspect température. Quand tu généralises l'ensemble du processus pour l'attribuer à un de ces aspects plutôt qu'à un autre, c'est certain que tu vas avoir quelqu'un qui va te dire le contraire.

 

Il y a aussi les autres facteurs qui donneront plus ou moins d'éclat, de colorie, de nuance à ces changements. Pour ramener l'argumentation de Christian indirectement, si le sol est très sec, ça va influencer sur la durée (le maintien) des feuilles colorées sur les arbres.

 

Également au moment où les feuilles sont colorées, leur point d'attache (pétiole) est d'autant plus fragile. En ce sens le passage d'un restant d'ouragan comme Ike en fin de semaine dernière ou simplement d'une bonne dépression avec du vent et de la pluie, va faire tomber une importante quantité de feuilles des arbres qui autrement auraient pu rester en place une semaine ou deux, voir même trois de plus.

 

Juste un petit rappel, année après année que l'été soit chaud, sec, frais, mouillé, le changement des couleurs débute au même moment bon an , mal an. La période colorée sera plus ou moins longue selon la météo qu'il fera dans les semaines suivantes. À titre d'exemple, est-ce que le gel que nous aurons probablement la nuit prochaine affectera la saison ? surement.. Comment, peux le savent car c'est vraiment très rare qu'il y ait de la gelée à ce temps ci de l'année.

 

L'effet immédiat sera potentiellement plus marqué dans tout ce qui est au sol (petits arbustes, fleurs, jardins). Pour les grands arbres, je pense qu'ils sont encore assez ''en vie'' pour résister à ce genre de température - leur transition ne faisant que débuter. C'est un peu comme avoir un gel à la fin mai - les feuilles ne tombent pas pour autant.

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C'est un peu comme avoir un gel à la fin mai - les feuilles ne tombent pas pour autant.

Regg, sur tout ce que tu viens de dire avant , je suis bien d'accord... bien sûr que beaucoup d'éléments jouent, et que la luminosité est probablement l'élément déclencheur. Mais au regard de tous les exemples qu'on pourrait donner à travers le monde tempéré (donc des forêts caducifoliées notamment), il apparait indéniable que la température constitue un facteur primordial.

 

D'ailleurs Regg, tu fais mention du gel tardif en mai... eh bien figure-toi que, bienque en effet cela ne fasse pas tomber les feuilles, la feuillaison avait pourtant bel et bien été nettement retardée, c'etait flagrant ! Alors que les quelques jours (ceux précédants ces matinées froides de mai) juste avant qui avaient été doux ont connu une éclosion et un développement net et rapide des bourgeons et des feuilles. Donc là encore, (alors qu'il faisait justement très clair durant ces journées fraîches), le net ralentissement de la feuillaison correspondait une fois encore aux basses températures.

 

Jpeux pas dire mieux...

 

Maintenant, je suis tout à fait conscient et d'accord pour dire que tout ceci est tout de même bien complexe, et les températures ne sont bien évidemment pas les seules en causes dans ce processus.

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Ayant vécu en Normandie et fait pendant 2 ans le voyage entre la Basse Normandie et l'Alsace, je n'ai jamais vu de différence dans la végétation à l'Automne, au printemps par contre la diférence est flagrante!

Je remarque une chose ici, c,est que les petits arbres dans le sous-bois jaunisse plus rapidement que grands.

Et que l,on peut remarquer une décoloration plus rapide de la base par rapport à la tête.

On remarque aussi ici (Gaspésie) que la couleur change en fonction du relief, la couleur n'est pas la même sur tout les versant d'une montagne, Il y a toujours : un versant qui change de couleur en premier, ce qui donne de beau contraste. :wacko:

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Comme je le pensais, c'est en fait une combinaison de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont la baisse de luminosité ET la baisse de la température, qui permet la modification de la couleur des feuilles...

 

http://www.erabliere-lac-beauport.qc.ca/colors/falcolr.htm

 

"En automne, le raccourcissement des jours et les nuits fraîches déclenchent des changements dans l'arbre. Une membrane de liège se forme entre la branche et le pétiole de la feuille. La circulation des éléments nutritifs étant alors bloquée, la production de la chlorophylle diminue et la couleur verte des feuilles s'estompe. Si les feuilles contiennent de la carotène, comme celles du Bouleau et du Noyer, elles passeront du vert au jaune brillant au moment de la disparition de leur chlorophylle. La membrane de liège entre la branche et la feuille empêche aussi la circulation du sucre à partir de la feuille. Dans certains arbres, au moment où la concentration en sucre augmente, le sucre réagit pour former des anthocyanines. Grâce à ces pigments, les feuilles alors jaunes deviennent rouges. "

 

Tout le monde a remarqué que les premières couleurs sont apparues plus tôt cette année à cause du manque d'ensoleillement principalement. Mais avez-vous remarqué que la teinte rouge n'est pas vraiment aussi éclatante qu'à l'habitude, ou est-ce moi qui suit dans les patates? On dirait que la coloration rouge est beaucoup moins éclatante sur les arbres qui ont commencé à rougir tôt cette année et tire vers le bourgogne... De plus, les feuilles semblent "rabougries" ou "froissées"... Je ne sais pas ce qui pourrait causer ça par contre...J'opterais pour une surabondance d'eau (il y a peut-être de la maladie ou des champignons qui ont été favorisés par l'humidité). Qu'en pensez-vous?

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À mon avis, c,est la luminosité le facteur principal...Sauf, si sa gèle...Là, COUP DE GAZ. Et bien sûr, les tempêtes de vents automnales jouront un role aussi, tant qui vente pas, les feuilles tomberont pas. (Disons 80% d'entrent elles)

 

J'ai pu très bien observé ça ici en 2003 lors d'une période de beau temps prolongé en octobre, pratiquement rien avait tombé malgré que sa faisais 1 semaines que ls couleurs étaient à leur apogée, et là y,as juste mouillé en peu avec en peu de vent, à pein, (15-20km/h) la journée d'après, on avait perdu 50% des feuilles...

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