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Pierre Vaillancourt

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  1. Quand tu dis BILLE, ca veut dire quoi comme grosseur? Est-ce les petites billes a jour (1cm) ou les gros cochons (2+cm)?
  2. Pour répondre à vos questions: Depuis aujourd'hui le 1er mai 2003, le format des prévisions météorologiques du Service Météorologique du Canada d'Environnement Canada a été unifié à travers le pays. Ceci fait suite à des enquêtes auprès du publique et des différents usagers du service. - Dans ce nouveau format, une seule valeur de vent est mentionné sous les 40 km. Si les vents dépassent ce seuil, des écarts peuvent être mentionnés. Par exemple, on pourra avoir VENTS DE 40 KM/H AVEC RAFALES 60. - Les quantités de précipitations qui dépassent un seuil seront mentionnés. Ce seuil est différent selon le type (25 mm pour la pluie, 2 cm pour la neige, 2 mm pour le verglas). - Les termes utilisées pour décrire le ciel et/ou les précipitations ont été unifiés. Pierre Vaillancourt Environnement Canada
  3. Bonjour, Il existe une importante documentation sur les orages violents et les tornades. Je te donne quelques sites ou tu pourrras faire des recherches: -Pour une description de cas de tornades vus par radar et liens de references: www.radar.mcgill.ca - Pour des papiers sur la meteorologie, les tornades en particulier: www.mcgill.ca/meteo - Pour des papiers sur les tornades: www.spc.noaa.gov Pour ce qui est du deplacement des tornades, les orages violents qui les produisent sont appeles "supercellulaires". Il se deplacent en general a 70% de la vitesse moyenne vectorielle dans la couche de 0 a 6 km de l'atmosphere et a 30 degres vers la droite de la direction de ce vent. Bien sur ceci est une moyenne et variera d'un orage a l'autre. Pierre Vaillancourt Environnement Canada P.S. Desole pour le manque d'accents mais le programme que j'utilise ne les a pas.
  4. La position de ton pluviometre ne repond pas aux normes de prises de mesure pour un tel intrument. Afin de minimiser l'effet des vents, il faut que le pluviometre soit sur un terrain plat a grande distance de tout obstacle et a environ 4 pieds du sol. En effet, le positionnement de ton instrument a 44 pieds dans les airs le soumet au balayage des precipitations par le vent a cette hauteur. La force des vents diminuant exponentiellement pres du sol, un pluviometre situe pres de celui-ci sera donc plus pres de la realite. A titre d'exemple, regarde la difference entre ce qui peut s'accumuler sur ton toit et ce qui atteint le sol ! Cependant, que ce soit avec ton pluviometre ou un autre qui est installe de facon correcte, par forts vents cette mesure est toujours a prendre avec un grain de sel. Ceci est particulierement notable dans le cas de neige puisque celle-ci est beaucoup plus susceptible d'etre soulevee par le vent. Pierre Vaillancourt Environnment Canada
  5. Pierre Vaillancourt

    neige

    Ceci est une excellente question mais la réponse est seulement partielle. Il est bien vrai que toute précipitation qui a une réflectivité (le retour au radar par la cible) inférieure au seuil de l'échelle ne sera pas indiqué. Cependant, il faut comprendre comment fonctionne les radars, le type de précipitations et les propriétés des images que l'on regarde. Le radar météorologique à balayage horizontal sonde l'atmosphère sur un certain nombre d'angles d'élévation sur 360 degrés d'azimut. Dans le cas du Canada, il y a 24 angles qui vont de 0,3-0,5 à 25-30 degrés au-dessus de l'horizon (selon le radar). Cela semble peu d'élevations mais à cause de la courbure de la Terre, l'ensemble de ces angles couvre un volume assez entier autour du radar jusqu'à 240 km de distance et 15 à 20 km d'altitude. Chacun de ces angles couvre un plan qui ressemble à un cône recourbé vers le haut. Par exemple le faisceau radar d'angle 0,5 degré se retrouve à environ 500 m au-dessus du sol à 50 km du radar, 1,5 km à 120 km et 4 km à 240 km de ce dernier. De plus, le faisceau a une certaine largeur (0,6 à 1 degré). Tout ceci fait que les volumes sondés varient en hauteur et en résolution dépendamment de l'angle d'élévation et de la distance au radar. Maintenant parlons du type de précipitations. En hiver la neige non associée avec un système dépressionnaire est souvent produite par des nuages de faible extension verticale comme dans le cas de la neige à St-Hubert mentionné. Pour pouvoir la détecter, il faut qu'on regarde un produit radar qui passe à travers cette précipitation. Or les produits canadiens disponibles sur internet sont tous des Cappis qui sont une coupe horizontale des données à une hauteur particulière. En général ce sera un Cappi de 1,5 km d'altitude (5,000 pieds) et il arrive souvent que dans un cas comme celui de St-Hubert, le sommet du nuage soit sous cette hauteur. On ne peut donc détecter de précipitations dans un tel cas sur le radar avec un Cappi de 1,5 km, quelque soit l'échelle. D'autre part, la réflectivité reçue par le radar dépend du nombre de cibles dans le faisceau au point regardé. Si les flocons ne remplissent qu'une partie du faisceau, le retour sera une moyenne sur le total de la portion contenant ces flocons et de la partie vide, diminuant d'autant la réflectivité. Comme le retour est plus faible dans la neige que dans la pluie, le retour peut tomber facilement sous le seuil détectable du radar (sans compter le seuil de la légende) même près du radar. Finalement, si les précipitations sont à basse altitude, il peut y avoir des blocages entre le radar et la cible (le Mont-Royal par exemple) qui diminuent le retour et ne permettent pas de détecter la précipitation. Pour remédier à cela, il est mieux de regarder l'angle le plus bas sondé par le radar sous forme d'un produit appelé PPI. Là encore, selon la distance au radar on ne peut regarder plus bas qu'une certaine hauteur et tout ce qui se passe sous cette hauteur est invisible. Le public n'a pas malheureusement accès en ce moment aux PPI de réflectivité ou Doppler. À remarquer qu'on peut avoir l'effet inverse où de la précipitation est visible sur le Cappi et que rien n'est noté au sol. Il s'agit alors d'une situation de virgas où la neige (ou la pluie) s'évapore ou bien est transportée ailleurs par les vents avant d'atteindre le sol. Cette situation se produit souvent à l'avant d'un front chaud lorsque le taux d'humidité est faible dans l'air ambiant (pluie ou neige). Vous me demanderez pourquoi affichez seulement des Cappis? Le Cappi est généralement très représentatif des précipitations sous forme de pluie/neige généralisées et de convection car les nuages ont généralement une extension verticale plus importante dans ces cas. Ceci constitue la majorité des situations météorologiques. De plus, le Cappi se retrouve généralement au-dessus des échos de sol qui obscurent les PPI de bas niveau et c'est pourquoi c'est le produit de choix au Canada. Les météorologistes ont accès aux PPI mais il a été décidé de ne pas confondre le publique avec trop de produits qui se ressemble pour le commun des mortels. Les images des radars américains sont des PPI mais ils sont affligés par les échos de sol. De plsu, si vous regardez les images de Burlington, Portland et Caribou, qui sont les radars les plus près du Québec, l'altitude des données au-dessus de nos régions est de plus de 2 km et donc ce qu'on y voit est souvent de la virgas. Un dernier point, le profileur de vent de McGill est un radar pointé à la verticale. Sa résolution est meilleure que n'importe quel radar à balayage horizontal mais il ne couvre que 10 à 15 km au-dessus du point où il est situé. Pour noter des précipitations, il faut qu'elles passent au-dessus du profileur et vous ne pourrez donc jamais voir la neige à Saint-Hubert car il est situé au centre-ville de Montréal. Si la neige est généralisée à toute la région de Montréal et affecte le profileur et Saint-Hubert, on peut extrapoler les données mais avec circonspection. Le profileur et le radar météorologique donnent des renseignements différents et complémentaires sur la précipitation. En conclusion, il ne s'agit pas tant du seul fait du seuil de l'échelle d'affichage des produits si on ne voyait pas la neige à Saint-Hubert mais à un ensemble de facteurs qui relient la façon dont est sondée l'atmosphère, le type de précipitatione et les images utilisées. Les données radars ne sont pas des données pures et pour bien les interpréter, il faut savoir ce qu'elles représentent. Pierre Vaillancourt Spécialiste radar/temps significatif BSME Montréal Environnement Canada
  6. Les previsions agricoles sont maintenant considerees comme a recouvrement de cout. Elles sont disponibles a 1-900-565-4455.
  7. Une VEILLE est emise pour un potentiel de temps violent. Ce potentiel est defini par l'analyse thermodynamique et la presence d'un declencheur. Ce n'est pas parce qu'un orage donne de la petite grele qu'il y a potentiel de donner de la GROSSE GRELE. Meme si de la petite grele est observee, une veille ne sera pas emise si le potentiel n'est pas la. D'autre part, il est possible qu'une VEILLE soit emise mais qu'aucun orage ne se produise. Comme je l'ai dit, une VEILLE est pour le potentiel de developpement violent et met donc en garde le publique de cette possibilite. C'est l'ALERTE qui avertit du developpement reel et donne ou l'orage violent passera. Une VEILLE couvrira donc en general un zone plus large qu'une ALERTE car le developpement d'orages violents est un phenomene a meso-echelle. Le travail d'emission de VEILLE et ALERTE est comme de dire que de l'eau dans un chaudron mis sur un feu intense bouillera. Le potentiel est la et donc emission d'une VEILLE. Mais ou la premiere bulle apparaitra-t-elle (ALERTE emise)? Si par contre, le chaudron est sur un rond de cuisiniere a feu doux, sa temperature peut se rendre pres du point d'ebulition sans avoir le potentiel de l'atteindre. Ce n'est donc pas parce que quelqu'un note la temperature a 90C (petite grele) qu'il y aura des bulles (grosse grele). Pierre Vaillancourt Environnement Canada
  8. Avant de douter de la compétence des météorologues d'Environnement Canada. Il faudrait que vous sachiez les critères de temps violent. Une VEILLE ou une ALERTE sont envoyées quand il est prévu que des orages donneront un ou plusieurs des phénomènes suivants: - Tornade - 25 mm en une heure ou 40 mm en 3 heures sous un orage ou une série d'orages. - Vents dévastateurs de 90 km/h ou plus. - GRÊLE DONT LE DIAMÈTRE GÉNÉRAL EST DE 2 CM OU PLUS. Ces messages ne sont donc pas envoyés pour le moindre orage passant dans une région. Seulement pour les évenements qui risque de causer des dommages. De la même façon qu'un avertissement de neige abondante n'est pas envoyé pour 5 cm de neige! De la grêle de 1 cm ou moins de diamètre comme le 16 avril et hier ne constitue pas du temps violent. C'est peut-être spectaculaire mais ça ne cause pas de dégâts. Pierre Vaillancourt Environnement Canada
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