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Crues: Suite.


Jean-Louis

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Les crues du bassin supérieur de la Garonne viennent de créer la surprise.

Des Hautes Pyrénées à l'Ariège, tout ce qui descendait de la haute montagne s'est rapidement mis en crue. De 17H mardi environ à 0H00 ce mercredi, les rivières de Piémont sont montées de 1.00 à 1.50 mètres dépassant souvent les côtes d'alerte. Fort heureusement, mes petits camarades du SAC sont intervenus à temps. Mais branlebas hydrométéo hier aprés midi. nuts.gif

 

 

Lors d'une interwiew ce soir un journaliste de la Dépêche du Midi m'a demandé comment un tel phénomène pouvait se produire notamment aprés cette sècheresse et surtout à la suite d'étiages particulièrement sévères et tous proches des débits de crise ? cwm27.gif

 

Réponse peu facile.

Je pense d'abord à des orages précurseurs quasi quotidiens mais trés localisés survenus sur le relief des Pyrénées en deuxième quinzaine d'août et en soirée. Peut être faut-il y voir une certaine "préparation du sol" en haute montagne mais je n'y crois pas trop...

 

Par contre je viens de passer les sat. une à une eyemouth.gif depuis les 96 dernières demi-heures et c'est plus convaincant.

A l'avant de l'occlusion, hier mardi matin, lorsque le flux tourne au nord ouest à nord on voit bien les limites secondaires saffaler plutôt sur l'Ouest des Pyrénées (blocage orographique) y provoquant de gros cumuls et paraît-il une petite tornade du coté de Tarbes.

C'est l'aprés midi qui paraît interessante avec le passage du front froid en Espagne. "Aspiré" par la dépression (en voie d'occlusion) vers l'est, ce front est venu butter sur les Pyrénées Espagnoles au contact du "retour d'occlusion" coté Français ( difficile sans dessin ni carte ).

 

C'est là en fait que les ennuis ont commencé ! Des pluies trés abondantes (diluviennes ?) se sont alors produites aux environs des crêtes d'abord coté Espagnol puis "rentrant" légèrement en France.

 

Ainsi nous nous sommes retrouvés en crues de type torrentiel mais d'origines trés hautes en montagne et l'effet surprise à joué. Ceci s'explique aussi par nos pluviomètres qui sont restés "discrets" ( notre réseau commence en bas Piémont) par rapport à ces précipitations probablement de haute altitude.

De la même façon les échos radars ne savent pas lire les précipitations dans le haut relief Pyrénéen.

 

Par ailleurs la dynamique des rivières a probablement été "boostée" par les sols ravinés ou trés secs qui se son débarassés extrêmement rapidement de toute cette eau.

 

Hélas, dans l'action et par manque de temps, j'ai laissé perdre pas mal d'analyses de cet épisode... evil1.gif

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