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Evolution du climat et


Jean-Louis

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Bonjour à tous,

 

 

Hier mardi 7 la Dépêche du Midi a consacré un article assez long relatif la saison actuelle et intitulé l'hiver le plus froid.

 

 

En sous titre :

Le frimas gel est de retour. Depuis un demi siècle que les mesures existent à Toulouse, le froid ne sétait pas installé sur une aussi longue durée.

Un record qui pourrait aller de pair avec celui des étés caniculaires.

 

Larticle nest pas trop mal fait.

 

La D du M ayant consulté MF ou les scientifiques revient sur les nombreuses minimales de 4° à 5° enregistrées en décembre 2005 qui sont éloignées toutefois des températures extrêmes relevées lors des hivers antérieurs (1956, 1985).

 

Ainsi le froid de cet hiver, sil nest pas particulièrement vif, sinscrit dans la durée.

35 jours de gel ont été recensés en décembre et janvier (moyenne habituelle de 20 j).

 

La question est un peu ambitieuse mais elle est posée :

Après les étés caniculaires, des hivers plus rigoureux ?

 

Larticle continue sur une sorte de « rotation des influences » sur la région toulousaine à laquelle nous assistons depuis quelques années.

Ces influences (circulation générale) se réalisent habituellement dans le sens ouest est en favorisant les « éléments » océaniques ayant pour vertu de modérer le climat.

La tendance actuelle se modifie vers le sens nord sud, ce qui peut avoir des conséquences sur le rythme de températures plus tranchées.

 

Alors rotation du zonal au méridien ?

 

Les scientifiques répondent que la tendance est bien là mais quil est trop tôt encore pour une quelconque affirmation

 

De la part des scientifiques, je n'en attendais pas moins; me posant même quelques questions... <_<

 

En tant quobservateur MF, et je lévoque souvent sur ce forum, force est de constater en effet une modification en cours vers un échange de la circulation générale beaucoup plus méridien que zonal dans toute la troposphère en ce qui nous concerne. Ce qui représente déjà un changement considérable.

 

Je pense même quil soit assez probable quune franche partie du réchauffement soit dû à des grands flux de sud ouest (sud est en émisphère sud également constaté) faisant remonter (ou descendre en émisphère Sud) quelques excédents de chaleur tropicale ou subtropicale. Excédent matérialisé par des périodes cycloniques intenses qui en sont le signe majeur.

 

Dans le cadre d'étude sur le réchauffement, dans le bilan des minimales à la hausse des années 90, notamment en hiver en Europe de louest, des valeurs significatives ont été relevées lors de longs et profonds flux de sud ouest.

 

Bien évidemment ces valeurs contribuant fortement à la hausse des moyennes ont été utilisées lors des calculs des bilans annuels.

 

Les flux de sud ouest en question rejettant d'ailleurs assez massivement les pertubations (et la douceur !) vers des latitudes plus élevées.

Ce qui a eu pour première conséquence d'intensifier la sécheresse sur l'ouest Europén et surtout de réduire assez considérablement le nombre de tempêtes que l'on nous prédisait importantes et se multipliant entre le 40ème et 60ème nord sur la façade Atlantique. Yves Borne ne me conterdira pas !

 

Lors des démonstrations "honnêtes" sur le réchauffement climatique, les cartes de répartition des températures sont éloquentes au niveau de la hausse, surtout pour les minis en Europe de l'ouest; mais ce principe fait le tour du globe sur les 2 émisphères.

Ces cartes sont encore plus éloquentes si l'on observe de plus prés le sens et l'origine de la hausse. Le tracé coloré des champs d'augmentations de températures est bien orienté sud ouest nord est.

 

Pour en avoir discuté avec P. Bessemoulin, chef de la clim MF, on peut même imaginer que ces « bulles chaudes » dorigine tropicales ou sub tropicales gagnant plus facilement les émisphères, soient à lorigine des hauts géopotentiels à blocages scotchés depuis des mois (années) sur nos cartes Hauts géopotentiels, en fait, favorisant le méridien à la place du zonal bien entendu.

 

A suivre

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Je pense même quil soit assez probable quune franche partie du réchauffement soit dû à des grands flux de sud ouest (sud est en émisphère sud également constaté) faisant remonter (ou descendre en émisphère Sud) quelques excédents de chaleur tropicale ou subtropicale. Excédent matérialisé par des périodes cycloniques intenses qui en sont le signe majeur.

 

bonjour

 

je comprends mal où tu veux en venir.

Parles-tu du réchauffement climatique global ?

Si c'est le cas, en quoi la circulation sud-nord (ou SW/NE), en serait-elle responsable?

Il est de plus normal qu'il y ait un transfert des régions chaudes vers les régions froides.

Si un changement de circulation atmosphérique réchauffe plus les régions nord actuellement, il refroidit plus les régions chaudes.

Sur le plan énergétique le bilan est toujours bouclé.

Donc si réchauffement il y a, c'est bien pour des causes différentes qu'un changement de circu atmosphérique (à certaines rétroactions près)

 

à moins que je n'ai rien compris.

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Bonjour à tous,

 

J'ai regardé dernièrement la tendance de la température pour un mois de décembre mesurée à Francazal depuis 1922.

En prenant les données brutes moyennes, la tendance est au réchauffement (j'essaierai de vous poster le graphique si j'y arrive). Bien entendu ce réchauffement est accentuée au niveau de l'agglomération toulousaine par l'effet de l'urbanisation qui fait monter les températures minimales.

Pour travailler proprement il faudrait faire un traitement sur les données en tenant compte de tous les changements de capteurs intervenus depuis cette époque, les changements d'abris, de l'implantation du parc à instrument ets... de manière à avoir une série de données homogènes que l'on puisse comparer avec le temps.

J'ai ainsi pu constater que l'environnement de la mesure a un impact très important sur les séries de données. Par exemple j'ai le souvenir d'une station dont j'ai oublié le nom, où la température montait régulièrement d'année en année alors qu'il s'agissait d'une haie situé à plusieurs dizine de metre et qui, au fur et à mesure de son évolution progressive, arretait un écoulement d'ai froid.

Un autre cas vers Bergerac où la création de la dévitation à provoquer une augmentation du nombre de gelée car la rocade faisait barrage à l'écoulement naturel et cela provoquait au contraire une accumulation d'air froid pendant la nuit.

Bref, il faut prendre beaucoup de précaution pour interpreter des données.

 

Cependant comme le dit Jean-Louis, il est vrai qu'il me semble aussi que depuis quelques années les flux méridiens (ou presque méridiens) sont plus nombreux. Mais je n'ai pas vérifié cette impression avec des données chiffrées et je n'ai pas vu d'études sur ce sujet dernièrement. Il serait sans doute interessant de l'étudier.

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En sous titre :

Le frimas gel est de retour. Depuis un demi siècle que les mesures existent à Toulouse, le froid ne sétait pas installé sur une aussi longue durée.

Un record qui pourrait aller de pair avec celui des étés caniculaires.

 

Larticle nest pas trop mal fait.

 

La D du M ayant consulté MF ou les scientifiques revient sur les nombreuses minimales de 4° à 5° enregistrées en décembre 2005 qui sont éloignées toutefois des températures extrêmes relevées lors des hivers antérieurs (1956, 1985).

Bonsoir à tous,

 

Dans la région de Toulouse, il y a eu des mois de décembre encore plus froid que celui de 2005.

 

En prenant par exemple la station de Toulouse-Francazal:

Décembre 2005- Tn : 0.1°C; Tx: 6.6°C

 

Si l'on considère les données brutes et donc non homogèneisés, sur la période 1922/1946, les mois de décembre 1931, 1933 et 1940 auraient été plus froids.

 

 

Déc-1931- Tn : -0.7°C; Tx: 5.6°C

 

Déc-1933- Tn : -1.1°C; Tx: 4.1°C

 

Déc-1940- Tn : -1.3°C; Tx: 5.6°C

Modifié par weather.bordeaux
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Bonsoir à tous,

 

En réponses à météor

 

je comprends mal où tu veux en venir.

Je pensais pourtant avoir été assez clair.

 

Parles-tu du réchauffement climatique global ?

Oui

 

Si c'est le cas, en quoi la circulation sud-nord (ou SW/NE), en serait-elle responsable?

Il ne faut pas me faire dire ce que je nai pas dit.

On peut penser assez simplement que la circulation méridienne puisse participer en partie au réchauffement global par une éventuelle accentuation ou déformation des transferts dénergie sans lui en attribuer lentière responsabilité.

 

Il est de plus normal qu'il y ait un transfert des régions chaudes vers les régions froides.

Certes mais est-on en mesure de suivre les fluctuations de ces transferts à moins de croire que les états de transferts soient immuables dans le temps ?

 

Si un changement de circulation atmosphérique réchauffe plus les régions nord actuellement, il refroidit plus les régions chaudes. Sur le plan énergétique le bilan est toujours bouclé.

 

Sans doute pas aussi simple. Cela fait dailleurs partie des questions qui dérangent et qui sont reprises à rebrousse poil par les observations.

Si les poussées chaudes de sud prennent de lanticyclonisme (diminution du tourbillon relatif et augmentation du tourbillon anticyclonique) en montant assez haut en latitude comme cest le cas (le trajet fortement dévié du flux Océanique en ce moment pour mettre le cap à lest est plus que significatif) lair froid descendant doit augmenter son tourbillon relatif pour conserver son tourbillon absolu.

Autrement dit, les bas géopotentiels descendant vers le sud (en contre partie des hautes valeurs H.P) devraient générer des talwegs très actifs en parties sud ou des cut off bas à fort cyclonisme ce qui nest pas le cas !

Mais depuis quelques hivers, les périodes froides intenses gagnent de plus en plus en sud Europe et nord ouest de lAsie ou Méditerranée Orientale (plus en radiatif d'ailleurs qu'en dynamique pure)

 

Donc si réchauffement il y a, c'est bien pour des causes différentes qu'un changement de circu atmosphérique (à certaines rétroactions près)

 

Soit ; admettons. Mais cest déjà faire limpasse ou reléguer la relation entre le réchauffement et (pour une partie) cette modification de circulation à une vulgaire coincidence. Ce qui paraît scientifiquement un peu simpliste.

 

Hypothèse inverse souvent resservie :

Cest le réchauffement global qui modifie cette circulation. Et, de quelle façon ?

 

Je terminerai en évoquant un document de la NOAA (centre de prévis océan) que je ne retrouve plus hélas sur leur site et qui faisait état, au sujet dun plus grand nombre de cyclones enregistrés, dune température subtropicale anormalement chaude (notamment pour leau), ces dernières années, et surtout disproportionnée par rapport à la hausse globale mesurée ailleurs dans le monde.

 

à moins que je n'ai rien compris

 

Joker <_<

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Salut à tous ...

Je crois bcp pour ma part, aux différences d'appréciation et de relevés, entre les années antérieures et celles d'aujourd'hui du fait des changements environnementaux ... Fred le démontre très bien et je suis 100% d'accord.

Le réchauffement urbain en est une première cause, et pas des moindres, et celle de la différence de matériaux utilisés pour les abris en est une autre ...

Aussi, les comparaisons avec les années antérieures à 1947, notamment, sont évidemment à prendre avec des pincettes de ce point de vue là ...

 

Quant à la circulation atmosphérique ... tu sembles dire, Jean Louis, que les flux de Sud-Ouest sont des Flux méridiens ? Je pencherai plutôt, dans ce cas là, pour du Zonal en ce qui me concerne ... non ?

Justement tu évoques les années 1990, pour le réchauffement des minimales. Dans ces années là, on ne parlait pas de méridien, me semble t'il ...

Pour moi, la forte tendance au Méridien remonte aux années 2000 et surtout depuis 2001. Les remontées tropicales, observées, surtout l'été d'ailleurs, parviendraient jusqu'à nous essentiellement par flux de Sud et SSE, voire SE ... (encore que là, pour le SE, je suis moins catégorique).

Je pense aussi, qu'en présence d'un Flux de SO et conjointement dans le cas de pressions basses (pas d'AA) , nous ne sommes pas forcemment en période de sécheresse, du moins pour les régions se trouvant à l'O d'une ligne Biarritz - Strasbourg. Sur la plaine Toulousaine, effectivement ces courants de SO ne sont pas porteurs de pluies marquées, ou très rarement. Mais l'Ouest ramasse en général.

Ce qui fait la sécheresse actuelle, c'est plutôt l'anti (AA) qui rejette le Zonal, pour le coup en Sud-Ouest "forcé", vers les hautes latitudes ...

Dans ces cas là, on se trouve avec nos conditions actuelles qui du reste ne sont pas des conditions à dominante méridienne cette année (pas de vrai flux de Nord, ni de Sud, contrairement à 2003 et 2004 en particulier).

C'est mon avis, et il vaut ce qu'il vaut ... ^_^

Piloutop <_<

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Bonjou à tous,

 

Hooouuu!! Philippe <_< , il y a tout de même pas mal de méridien cet hiver ^_^ .

 

Un exemple flagrant: :angry:

 

Le zonal initialement prévu pour le milieu de semaine prochaine serait de plus en plus réjeté vers le nord. :mellow:

 

Pour l'instant (pour l'Aquitaine), les rivières restent en étiage, et certains petits cours d'eau en Charente sont toujours à sec en février. Du jamais vu de mémoire d'anciens! :angry: Sur ces cours d'eau, des moulins à grain y étaient installés. Ils auraient les plus grandes difficultés à fonctionner aujourd'hui sans eau! :mellow:

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Bonjour à tous,

Suite à tous ces messages il me semble également que la circulation atmosphérique à bien changée et que nous sommes passés dans un flux plus méridien que zonal. Je prends lexemple de la Bretagne qui jusquà ces dernières années (entre 5ans et 10ans ?) était renommée pour recevoir beaucoup de pluie, actuellement elle se trouve presque en sécheresse. Nous avions régulièrement ces fameuses dépressions dIrlande, le tout accompagné de bons coups de vents sinon de tempêtes. Actuellement, on peut compter sur les doigts dune main les tempêtes hivernales. Il y a bcp plus de tempêtes, plus de 100km/h , avec le mistral, tramontane et autan. Il suffit de prendre nimporte quel livre de météo pour voir en exemple lOuest du pays se trouvant sous linfluence des dépressions atlantiques. Encore une fois, je parle de la Bretagne, mais cela reste valable pour la Normandie, maintenant pour le sud-ouest je ne sais pas.

Quand on analyse la situation météo depuis qq années on trouve souvent des anticyclones positionnés tout au nord-ouest de lEurope avec des grandes dorsales qui empêchent tout flux ouest-est et ainsi toute pénétration de dépression. Elles sont obligées de faire le tour et nous descendent directement du nord, donc méridien, avec son cortège de froid, neige, etc Cette configuration a toujours existée, par exemple janvier ou février, mais elle ne durait pas. Actuellement cela commence en automne et continue pendant des mois.

yves

 

<_<

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En réponse à Pilou

 

Effectivement Philippe les termes méridien et zonal, au sens strict, ne simplifient pas lexplication notamment pour les nuances intermédiaires ; il ne paraîssent sans doute pas les plus appropriés.

Certes cette « rotation » toutefois constatée ne sest pas faite du jour au lendemain.

 

Avant rotation, il y a eu progressivement un décalage en latitude nord du flux douest (zonal) classique avec pour premier effet les sécheresses récurrentes de la deuxième partie des années 80 (461 mm en nord Toulousain en 1989 pour une moyenne de 670 mm).

 

Je voudrais revenir brièvement sur ces fameux rails de perturbations océaniques orientés ouest est qui on ont durablement et bien éxisté des années 50 (ou moins comme semble le confirmer la clim. de Gouttereau) à fin des années 70.

 

Le régime général était alors dominé par une circulation douest relativement intense avec les fameux trains de perturbations (familles) qui se succédaient rapidement en hiver et au printemps. En hiver, la dernière perturbation était souvent suivie dune invasion dair polaire accentuant la traîne (autrefois très étendues et durables sur plusieurs jours) en la faisant "tourner" à la neige.

Le "pôlaire maritime" arrivait beaucoup moins réchauffé que ces dernières années...

 

Au printemps cela nous donnait bien entendu de nombreux étagements de limites et des régimes de giboulées particulièrement actifs et souvent orageux jusquau mois de mai voire juin.

Je retrouve également cette activité sur mes histogrammes de crues qui semblent vraiment d'une autre époque !

 

Il y a une éternité que je nai pas noté de telles instabilités sur mes tablettes dobservations dont je viens de passer le cap des 8000.

Avril mai juin étant restés les mois le plus arrosés pendant des dizaines dannées.

Ce qui nest plus le cas depuis bien longtemps.

Ces grandes circulations douest sont sorties des mémoires en même temps que l'abandon de la théorie du front polaire...

 

 

Pour répondre à Fred, que je salue au passage, cela mériterait effectivement quelques études à ce niveau de la circulation générale.

Je souhaiterai vivement me lancer dans cette investigation ou y participer mais manque de temps de moyens et de docs météo...

 

Peut-être se focalise t on un peu trop actuellement sur la hausse artificielle des températures au détriment de lenvironnement et de la circulation atmosphérique en voie de modification elle aussi. Jen avais également débattu avec M. Bessemoulin.

 

Pour terminer je joins le préiso pour dimanche qui illustre une fois de plus (ce nest pas un hasard) le type de circulation plus que souvent dessiné sur nos cartes.

 

Pour info, les minimums dépressionnaire océaniques ci-dessous vont menacer tempête. Comme le fait remarquer Yves par rapport à ces dernières années, ce ne sera encore pas pour la Bretagne.

 

http://img135.imageshack.us/img135/6726/bracknell963ih.jpg

Modifié par Jean-Louis
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Il faudrait regarder cela plus en détails et de manière plus rigoureuses. Je trouve que les caractéristiques climatiques de ces dernières années (depuis 2003), se rapprochent des années 1940 (de 1942 à 1949). Avec des saisons plutôt bien marqués (hivers frais ou froid/ printemps et étés chauds chauds et secs), à cela s'ajoutait une sécheresse importante.

Modifié par weather.bordeaux
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Hypothèse inverse souvent resservie :

Cest le réchauffement global qui modifie cette circulation. Et, de quelle façon ?

 

D'accord tu sembles mettre en doute l'influence du réchauffement sur la circulation atmosphérique.

Ok mais à l'inverse qu'est-ce qui selon toi modifierait cette même circulation?

De toute façon les causes sont multiples.

Certains parlent également de modifications dans la stratosphère, suite également à l'ES.

Mais je ne suis pas contre le fait qu'une modification de la circulation atmosphérique soit responsable, pour partie, d'une amplification du réchauffement.

Si on prend l'ES, par exemple, si on sait bien calculer le forçage radiatif d'un gaz quelconque, il est plus difficile de traduire cela en température.

Un ensemble de rétroactions + ou - entraîne une amplification ou une diminution de cet effet.

Pourquoi pas la circu atmosphérique?

 

Mais excuses-moi quand je lis cela:

 

Je pense même quil soit assez probable quune franche partie du réchauffement soit dû à des grands flux de sud ouest (sud est en émisphère sud également constaté) faisant remonter (ou descendre en émisphère Sud) quelques excédents de chaleur tropicale ou subtropicale. Excédent matérialisé par des périodes cycloniques intenses qui en sont le signe majeur.

 

Qu'entends-tu par "franche partie", 10%, 20%, 90%?

 

Et puis qu'y a t'il d'anormal à ce que des flux de Sud fassent remonter l'excédent d'énergie des zones sub-tropicales vers le Nord ?

 

L'énergie thermique des zones tropicales est évacuée:

 

-par la convection (et donc la circu atmosphérique)

-par les courants marins dont le GS

-par les cyclones (autre forme de convection atmos)

-par rayonnement

 

 

s'il y a augmentation de la chauffe dans cette région, en principe, ces 4 vecteurs énergétiques doivent augmenter.(donc ce que tu appelles le flux de sud)

Nous mettrons un peu à part le GS, dont la partie thermohaline fait l'objet d'autres conditions pour varier.

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Bonsoir à tous,

 

En réponses à Météor

 

 

D'accord tu sembles mettre en doute l'influence du réchauffement sur la circulation atmosphérique.

Oui et plus que linverse. On peut en effet en douter du fait que lorsque on pose la question sur léventualité de linfluence du réchauffement sur la modif. de la circulation il ny a pas de réponse suffisamment convaincante de la part des scientifiques ou des climatologues, voire pas de réponse du tout.

De toute façon on séloigne maintenant des premiers scénarios relatifs à une modif de la circulation due au réchauffement.

Par ailleurs entre cause et effet les climatologues éludent entièrement "l'intermédiaire".

C'est à dire que l'on connaît plus ou moins les causes du réchauffement, on envisage que tel ou tel territoire en sera influencé de façon désertique ou constamment sous inondation mais selon quelle nouvelle circulation ou répartition des champs ? Mystère... ^_^

 

Ok mais à l'inverse qu'est-ce qui selon toi modifierait cette même circulation?

De toute façon les causes sont multiples

 

Cest la vrai question posée. Ces modifications de circulation, à la base des variations de climats, ont toujours existé. Leur investigation nest possible que depuis quelques dizaine dannées.

Les carottes de glace ou de sédiments aident à reconstituer plus les températures que la distribution de la circulation générale

 

Certains parlent également de modifications dans la stratosphère, suite également à l'ES.

 

La haute tropo (et au-delà) na pas encore livré tous ses secrets à la météorologie moderne en effet.

Oui je crois que cest dailleurs la seule influence envisagée pour le moment en ce qui concerne la possibilité dun réchauffement pouvant influencer la circulation. Si tu as de la doc. la dessus je suis preneur.

 

Mais je ne suis pas contre le fait qu'une modification de la circulation atmosphérique soit responsable, pour partie, d'une amplification du réchauffement.

Si on prend l'ES, par exemple, si on sait bien calculer le forçage radiatif d'un gaz quelconque, il est plus difficile de traduire cela en température.

Un ensemble de rétroactions + ou - entraîne une amplification ou une diminution de cet effet.

Pourquoi pas la circu atmosphérique?

 

Cela paraît en effet possible mais comment lévaluer ?

 

Je pense même quil soit assez probable quune franche partie du réchauffement soit dû à des grands flux de sud ouest

Qu'entends-tu par "franche partie", 10%, 20%, 90%?

 

Honnêtement je nen sais rien, le milieu scientifique (selon la formule) nest pas daccord.

Réponse de Normand pour linstant. Quantité non négligeable mais pas majoritaire

 

Et puis qu'y a t'il d'anormal à ce que des flux de Sud fassent remonter l'excédent d'énergie des zones sub-tropicales vers le Nord ?

 

On est au coeur du sujet.

Jai répondu hier je pense; il ny a rien danormal dans la mesure ou la plupart des dépressions sur Atlantique ou Pacifique (en émisphère nord) ont toujours eu et sans doute pour longtemps encore un flux de sud ouest à lavant. Ce genre de flux en suroît est en cela limité dans le temps et dans lespace.

Ce nest pas celui ci qui pourrait booster le mercure.

 

Ainsi les dépressions qui se déplaçaient autrefois en zonal sur plusieurs milliers de km douest en est avaient le temps de déployer leur cyclogenèse puis de sessoufler aux portes de lEurope en y abandonnant quelque peu leur flux de sud ouest (voir la naissance, la vie et la mort d'une dépression).

 

Là ou il y a « anormalité », et ou ça change tout (et vite !), cest lorsque le rail dynamique des dépressions océaniques, y compris en altitude (jets), soriente franchement et de façon récurrente sud ouest nord est avec pour conséquence:

Beaucoup moins de distance à franchir pour les dépressions avant la perte de dynamisme.

Transport très nettement accru dénergie en hautes latitudes

Grande partie de lEurope de louest soumise aux hauts géopotentiels du sud au nord.

Conditions anticycloniques récurentes favorisant lensoleillement, donc le rayonnement dune énergie solaire supplémentaire (atténuation du rayonnement nocturne, hausse de sminimales)

Ajouter à cela labsence de vent sous les HP, accentuant le réchauffement du sol au rayonnement solaire (effets induits) etc.

 

L'énergie thermique des zones tropicales est évacuée:

-par la convection (et donc la circu atmosphérique)

-par les courants marins dont le GS

-par les cyclones (autre forme de convection atmos)

-par rayonnement

s'il y a augmentation de la chauffe dans cette région, en principe, ces 4 vecteurs énergétiques doivent augmenter.(donc ce que tu appelles le flux de sud)

 

Oui nous sommes d'accord; il me semble en effet mais les données sont simples :

 

Ne considérant que lAtlantique nord (mais la tendance tend à sobserver sur les 2 émisphères) pour parer au plus pressé, ce constat vient en fait du flux, parlons plutôt de la « circulation », de sud ou sud ouest très présente ces dernières années (trop peu dannées probablement pour en déduire une certitude dordre climatologique).

 

Comment un réchauffement climatique global ou mondial pourrait intervenir et dans quelle mesure sur cette circulation ?

Je ne sais pas.

 

Comment une modification de la circulation pourrait contribuer en partie et dans quelle mesure au réchauffement global ?

Je ne sais pas non plus mais force est de constater (non hypothètique) une certaine propension de la chaleur intertropicale à se propager vers de plus hautes latitudes grâce à une circulation plus favorable. Nous sommes là aussi au cur du sujet.

 

Je ne suis pas spécialiste et men tiens beaucoup à mes obs. et au suivi de quelques travaux de scientifiques. Notamment les climatologues Suisses qui ont travaillé sur le nombre de dépresssions à minimum inférieur à 970 hPa sur lAtlantique nord depuis lentre deux guerres et sur la déviance des flux. J'essaierai de retrouver dans mes archives

 

Il faudrait mettre un peu tout ça en chiffres et en graphiques, je lavoue

 

Si vous avez des tuyaux ou des infos ne vous gênez pas. <_<

Modifié par Jean-Louis
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beurk,on lit n'importe quoi sur le net,heureusement qu'il y a méteo centre <_<

Le réchauffement climatique mondial le plus durable depuis 1200 ans (étude)

AFP 09.02.06 | 20h06

 

 

 

 

 

e réchauffement climatique sur la planète à la fin du 20e siècle n'a jamais été aussi grand et durable depuis les 1.200 dernières années, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.

 

Les climatologues, Timothy Osborn et Keith Briffa de l'Université d'East Anglia en Grande Bretagne, ont conduit des analyses sur quatorze différents sites dans l'hémisphère nord, mesurant les anneaux de croissance annuelle de troncs d'arbres, des couches de carottes glaciaires et de sédiments contenant des fossiles de coquillages. Ces mesures permettent de déterminer assez précisément les températures à différentes périodes.

 

 

 

Ils ont comparé ces données aux températures remontant à 1856, année depuis laquelle elles sont relevées scientifiquement.

 

Ces chercheurs ont conclu que la période actuelle de réchauffement atmosphérique est la plus forte mais aussi la plus longue depuis le neuvième siècle.

 

Leur étude, qui va encore alimenter le débat en cours sur les causes du réchauffement actuel du climat, paraît dans le revue américaine Science datée du 10 février.

 

Pour tenter de déterminer si cette montée des températures reflète ou non une fluctuation naturelle du climat, ces scientifiques ont comparé l'ampleur relative du réchauffement actuel dans l'hémisphère nord à d'autres périodes de refroidissement et de réchauffement climatiques depuis l'année 800.

 

Ils se sont aussi appuyés sur différents journaux tenus par des personnes ayant vécu à différentes époques depuis le Moyen-Age et témoignant de phénomènes climatiques particuliers comme par exemple le gel d'un canal en Belgique et aux Pays Bas au cours des ans.

 

Timothy Osborn et son collègue ont pu établir des indices confirmant une période de réchauffement important au Moyen-Age entre 890 et 1.170 dans l'hémisphère nord.

 

Ils ont aussi relevé des données indiquant une longue période de refroidissement du climat entre 1580 et 1850, que l'on appelle communément "la mini-ère glaciaire".

 

Les anneaux de croissance de troncs d'arbres vivant plusieurs siècles ont été analysés en Scandinavie, en Sibérie et dans les Montagnes Rocheuses aux Etats-Unis. Un espace plus important entre deux anneaux indique des températures plus chaudes cette année là qui ont permis une croissance plus grande de l'arbre.

 

paul griffe qui n'a pas trop de temps en ce moment :angry: vive la cochonaille ^_^

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merci pour tes explications Jean-Louis

 

concernant ceci :

 

La haute tropo (et au-delà) na pas encore livré tous ses secrets à la météorologie moderne en effet.

Oui je crois que cest dailleurs la seule influence envisagée pour le moment en ce qui concerne la possibilité dun réchauffement pouvant influencer la circulation. Si tu as de la doc. la dessus je suis preneur.

 

j'ai un petit lien ou on parle des liens entre activité solaire et climat.

Bon il s'agit surtout de documents de présentation de scientifiques à scientifiques et il faut pas mal s'accrocher.

 

 

DECVAR

 

à plus

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Merci Météor pour ton site multi liens.

A voir en détails.

 

J'ai retrouvé un rapport sur Les événements extrêmes et changements climatiques publié par l'OcCC (Suisse).

 

H. Wernli, S. Bader et P. Hächler ( tous trois climatologues de trés haut vol au service météo Helvétique ou a l'institut de l'atmosphère et du climat ETH de Zurich) ébauchent les premières constatations sur l'évolution du climat notamment au niveau des dépressions hivernales sur l'Atlantique nord.

 

Sous titre du rapport: Les tempêtes d'hiver

Extraits:

 

Des études statistiques de toutes les zones dépressionnaires dhiver, fortes et faibles, de 1958 à 1999, montrent que ces dernières sont devenues un peu plus rares au-dessus de lAtlantique Nord. Leurs trajectoires se sont décalées vers le nord. Les changements ne sont pas significatifs en Europe centrale.

Par contre, la fréquence des fortes dépressions sur lAtlantique Nord a augmenté depuis les années 1930 (figure 48). Leurs trajectoires se sont aussi déplacées vers le nord.

 

Ainsi la Suisse se trouve-t-elle aujourdhui davantage au bord sud ou même à lextérieur des zones de tempêtes. En Suisse nord-orientale, lenombre de jours caractérisés par une vitesse du vent élevée fut nettement plus grand de 1880 à 1930 que par la suite (figure 49). Autre fait remarquable, le début des tempêtes en Suisse sest déplacé toujours plus doctobre/novembre en décembre. Globalement, lintensité et la fréquence des tempêtes non tropicales ne présentent pas de tendances significatives relatives aux changements climatiques

 

Dun autre côté, la plupart des modèles prévoient un réchauffement plus marqué aux hautes quaux basses latitudes, ce qui réduirait alors les contrastes de température, et donc aussi le potentiel de formation des dépressions.

 

On est guère nettement plus avancé mais quelques indices apparaissent notamment au niveau de l'ensemble des dépressions sur Altlantique nord devenues plus rares de 1958 à 1999 et dont les trajectoires se sont décalées vers le nord !

 

Nette hausse de fréquence des profondes dépressions < 970 hPa sur une trajectoire elle aussi plus nord.

 

La Suisse (donc cette partie du continent Europén) se retrouve en bord sud ou à l'extérieur même des zones de tempêtes !

Par extension, Zurich concerné par des vents de moins en moins forts...

 

Dun autre côté, la plupart des modèles prévoient un réchauffement plus marqué aux hautes quaux basses latitudes, ce qui réduirait alors les contrastes de température, et donc aussi le potentiel de formation des dépressions.

 

Intéressant ! Pourquoi le réchauffement serait-il plus sensible aux hautes latitudes ? (Sinon qu'il pourrait être, en partie, transporté plus intensément depuis les tropiques ?! :D )

 

http://img396.imageshack.us/img396/958/sanstitre5da.jpg

 

Remarque sur la figure 48 en haut, le nombre de dépressions à P < 970 hPa (à caratère de tempête) augmente considérablement depuis la fin des années 60 soit bien avant la brusque hausse de réchauffement que nous connaissons ?!

 

Figure 49, nette baisse de la vitesse du vent depuis les années 1970 à Zurich (calme des HP).

 

En superposant cette figure à la figure 48 ci-dessus, peut-on en déduire des dépressions plus creuses plus nombreuses et circulant plus nord (mais même nombre toutes dépressions confondues) accompagnées d'un affaiblissement du vent en Europe plus Continentale ?

 

Cela ne coinciderait-il pas curieusement avec une circulation assez dynamique plus sud ouest remontant de hauts géopotentiels sur l'ouest et le centre Européen ? :D

 

A suivre...

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Bonjour,

 

Le bilan climatologique mondial 2005 livre son verdict:

 

2005 aura été la deuxième année la plus chaude depuis que des mesures existent. Par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990, les relevés montrent une anomalie positive de 0,48°.

 

Le record est toujours détenu par 1998 avec une anomalie de 0,54°.

À l'échelle du globe, les mois d'octobre et de juin 2005 ont été les plus chauds jamais observés, dépassant respectivement les records établis par octobre 2004 et juin 1998. Les températures de surface de la mer en 2005 dans l'Atlantique Nord pulvériseront probablement tous les records.

 

Les chiffres font aussi apparaître de fortes disparités régionales. La rigueur de lhiver européen et les records de froids observés jusquau Maroc ont par exemple contrasté avec une douceur anormale sur lEst du Canada, lIslande et même le Groenland. De manière globale, le même phénomène a été observé avec la pluviosité.

 

Je voudrais revenir sur les points soulignés.

 

Juin et Octobre les plus chauds à l'échelle mondiale.

Je viens de parcourir jour par jour l'ensemble des archives cartographiques pour ces deux mois au niveau de l'Atlantique nord et de l'Europe.

On constate une fois encore la dominante d'un sud ouest à sud tres pronfond en basses latitudes et remontant bien au nord du cercle polaire.

Mes obs. locales confirment, notamment en juin durant lequel les 34° ont été franchis à plusieurs reprises en nord Toulousain avec 6mm au pluviomètres. Nous étions en pré canicule.

Ce sud sud ouest sur Atlantique nord ramenant de trés hauts géopotentiels sur l'Europe de l'ouest avec ses effets induits, notamment la nuit, en plus de la chaleur dynamique.

Idem en octobre avec une pluvio un peu plus conséquente mais l'armada de dépressions circulant encore des Açores à l'Islande jusqu'au nord du 80ème parallèle.

 

En ce qui concerne le deuxième point souligné on retrouve bien évidemment à trés grande échelle la conséquence de ces"anomalies" d'échange d'énergie à circulation nettement plus ondulatoire.

 

La neige au Portugal et sur les cotes ouest Espagnoles fin janvier en est également un nouvel exemple.

Il me tarde de connaître les températures enregistrées sur le Groenland ces derniers mois. Groenland particulièrement exposé aux coups de boutoir de sud sud ouest cet hiver sur le flanc ouest des HP .

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Salut Jean Louis.

 

Je suis d'accord, évidemment, avec tout ce que tu dis sur la circulation sur l'Atlantique et ses effets induits, notamment sur Europe de l'O et aux hautes latitudes. Est-ce provisoire, durable ? Une nouvelle donne ? On ne le saura qu'à postériori ... Quand ?

Là, ou je suis à peine un peu plus mesuré, pour ne pas dire dubitatif, c'est sur les mesures des T amenant à constater une nouvelle année record, à l'échelle du globe !

1) On multiplie les points de mesure. Sans doute multipliés par 2 ou 3 par rapport à il y a 50 ans. Cela profite t'il aux T chaudes ? A mon avis, oui, puisque on note une désaffection de la population, de plus en plus probante, pour des régions réputées "hostiles" en terme de climat... au profit de régions plus "accueillantes" ...

2) Les anciens points de mesure se trouvent aujourd'hui entourés d'ilots urbains et par conséquent sont soumis au réchauffement du même nom ...

Ne me dites pas que les capteurs à Toulouse-Blagnac, bénéficient du même environnement en 2005 qu'en 1947 ...

 

Ce qui me choque quand même un peu ... c'est que tous les ans on enregistre des années de plus en plus chaudes ... alors que parrallèllement, on note quand même encore des records de froid sur la planète ... tous les ans ...

Alors, je sais, vous allez me dire, ça ne compense pas ... C'est sans doute un peu vrai ... mais bon, sous prétexte que c'est une fatalité ... il est de bon ton de dire qu'il fait de plus en plus chaud tous les ans !

Je ne saute pas à pieds joints là dedans ... même si mes propos sont peut-être un peu "partisans" ... En tout cas j'espère que non.

Piloutop

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  • 2 semaines après...

Je m'excuse de m'imposer dans votre Forum,mais je tenais a vous dire ''félicitation'' pour ce sujet en ce qui concerne le changement climatique.Je l'ai lu et apprécié jusqu'a la fin,surtout un des derniers ''post'' qui parle d'un hiver doux dans tout l'est du Canada .

 

Oui effectivement,moi-meme ,demeurant dans le Sud du Nouveau-Brunswick au Canada jamais mais jamais nous n'avons observés un tel Hiver (2005-2006)

 

Étant proche de l'Atlantique ,nous sommes, chez-moi soummis aux plus grosses tempetes de neige que connait tout l'Est du Canada.A cet époque de l'année,la neige est tres abondante a ne plus savoir ou la disposée.Croyez le ou non ,nous avons passés tout l'Hiver pratiquement sur le gazon...du jamais vu...

 

Décembre,Janvier, nous l'avons passés sous la pluie..Depuis le milieu de Février l'hiver semble vouloir reprendre sa place mais cela ce fait bien timidement.

 

Pour en ce qui me concerne ,l'Hiver( 2005-2006 si hiver ont peut dire) a été la plus décevante de ma vie(travaillant sur le déneigement).En espérant que cette année n'aura été qu'une malchance mais malheureusement,j'en doute et croit a une tendanse de plus en plus courante pour le futur.

 

Excusé moi encore de m'avoir infiltré dans votre forum mais c'était juste pour vous confirmés que oui l'est du Canada aura connu son hiver le plus chaud jusqu'a maintenant. Salut a tous.

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  • 2 semaines après...
Je m'excuse de m'imposer dans votre Forum,mais je tenais a vous dire ''félicitation'' pour ce sujet en ce qui concerne le changement climatique.Je l'ai lu et apprécié jusqu'a la fin,surtout un des derniers ''post'' qui parle d'un hiver doux dans tout l'est du Canada .

 

Oui effectivement,moi-meme ,demeurant dans le Sud du Nouveau-Brunswick au Canada jamais mais jamais nous n'avons observés un tel Hiver (2005-2006)

 

Étant proche de l'Atlantique ,nous sommes, chez-moi soummis aux plus grosses tempetes de neige que connait tout l'Est du Canada.A cet époque de l'année,la neige est tres abondante a ne plus savoir ou la disposée.Croyez le ou non ,nous avons passés tout l'Hiver pratiquement sur le gazon...du jamais vu...

 

Décembre,Janvier, nous l'avons passés sous la pluie..Depuis le milieu de Février l'hiver semble vouloir reprendre sa place mais cela ce fait bien timidement.

 

Pour en ce qui me concerne ,l'Hiver( 2005-2006 si hiver ont peut dire) a été la plus décevante de ma vie(travaillant sur le déneigement).En espérant que cette année n'aura été qu'une malchance mais malheureusement,j'en doute et croit a une tendanse de plus en plus courante pour le futur.

 

Excusé moi encore de m'avoir infiltré dans votre forum mais c'était juste pour vous confirmés que oui l'est du Canada aura connu son hiver le plus chaud jusqu'a maintenant. Salut a tous.

 

C'est assez normal, il y a eu compensation, le jet polaire a fait un pic remontant vers l'Alaska et le vortex polaire s'est decalé vers la Siberie qui a eu son 2e hiver le plus froid depuis 100 ans.

 

En gros c'est sur le continent Eurasiatique que s'est repandu le froid et il a delaissé l'Amerique du Nord qui a enregistré un des hivers les plus chauds jamais vus.

 

Mais cela n'a rien à voir avec le réchauffement climatique, c'est simplement un positionnement particulier et déséquilibré des centres d'action, globalement en fait il y a une nette baisse au niveau des T° mondiales par rapport aux mois précédents.

 

Cette baisse devrait se poursuivre avec un hiver 2006/2007 rigoureux à prévoir, deux facteurs vont dans ce sens et sont peut être liés, la baisse de l'activité solaire et le bas du cycle devraient etre atteints debut 2007 et le passage en mode négatif de la thermocline de la plupart des océans devrait refroidir l'atmosphère.

 

Parrallèlement à ceci dans les zones ouest des bassins oceaniques ou les eaux chaudes seraient repoussées par les alizés la saison cyclonique devrait etre localisée mais intense sur ces zones, or les cyclones detruisent une partie de l'excédent d'energie thermique en la transformant en énergie cinétique.

 

Autre point le renforcement des alizés devrait aussi renforcer un flux bien plus zonal donc diminuer le transfert de chaleur vers les pôles.

 

Sans préjuger de l'avenir et de l'action des GES sur le climat on peut donc prévoir un hiver prochain rigoureux sans doute à la fois sur l'Amerique du Nord et sur le continent Eurasiatique.

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