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Étude sur l'activité orageuse autour de MTL


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Pour ceux que cela intéresse, voici le document auquel j'ai fait référence il y a quelque temps qui démontre, à partir des observation du radar de McGill, que la région de Montréal n'est pas un endroit favorable pour l'activité orageuse intense:

 

http://people.sca.uqam.ca/~caron/divers/be...zki_AO_2003.pdf

 

Ce document est tiré d'une revue scientifique, sa lecture peut donc être parfois ardu pour un non-initié je dois l'avouer. Par contre, la section 4, qui s'attarde aux résultats, est assez facile à comprendre. Je vous conseille de porter votre attention sur les figures 7 et 8, ainsi que sur le texte qui s'y rapporte (soit les pages 10 à 13). La figure 7 montre la distibution géographique des mésocyclones observés entre 1993 et 2001 autour du radar de McGill, alors que la figure 8 montre la distribution géographique des événement de convections profondes observés sur la même période de temps. Dans la fig 8, et dans une moindre mesure dans la figure 7, un minimum est clairement visible dans un axe nord-sud convrant les îles de Montreal et de Laval ainsi que la rive-sud (sous la portion ouest de l'ile de Mtl). Notez que les auteurs ce sont attardés uniquement à l'activité orageuse extrême, le portrait pourrait être quelque peu différent (pas vraiment autour de Mtl mais plutot en région montagneuse) si on s'attardait à tout le spectre de l'activité orageuse (de faible à fort).

 

Bonne lecture.

 

ps: Si vous espérez y trouver des explications sur le minimum d'orage dans la région métropolitaine, vous allez rester sous votre faim :angry:

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Dans la fig 8, et dans une moindre mesure dans la figure 7, un minimum est clairement visible dans un axe nord-sud convrant les îles de Montreal et de Laval ainsi que la rive-sud

 

Il faut penser qu'ici le UVIL (upper level verticaly integrated liquid water contain) est utilisé pour quantifier la convection profonde. Ça se fait en quelque sorte en "additionnant" les réflectivité à partir d'un niveau donné. Pour le VIL c'est ~3km et le UVIL 5km. Donc, près du radar c'est un peu biaisé car le radar ne peut pointer assez haut pour capter toutes les réflectivités de l'orage. L'auteur mentionne d'ailleur que dans un rayon de 20 km les données sont biaisées (p.104). Il est donc un peu hasardeux de prétendre qu'il y a un vrai minimum sur montréal en se basant sur la distribution spatiale du UVIL.

 

Il y a 1 an ou 2 qq'un du radar de mcgill a fait une étude sur les trajectoires d'orages autour de montréal. Malheureusement il me semble que ses résultats n'ont pas été publiés du au manque de corrélation dans les données.

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Il faut penser qu'ici le UVIL (upper level verticaly integrated liquid water contain) est utilisé pour quantifier la convection profonde. Ça se fait en quelque sorte en "additionnant" les réflectivité à partir d'un niveau donné. Pour le VIL c'est ~3km et le UVIL 5km. Donc, près du radar c'est un peu biaisé car le radar ne peut pointer assez haut pour capter toutes les réflectivités de l'orage. L'auteur mentionne d'ailleur que dans un rayon de 20 km les données sont biaisées (p.104). Il est donc un peu hasardeux de prétendre qu'il y a un vrai minimum sur montréal en se basant sur la distribution spatiale du UVIL.

Merci de faire cette remarque qui est très pertinente. N'empêche que même en masquant les données à moins de 20km, une axe de minimum est tout de même visible (de façon moin nette je l'admet). De plus, la transition rapide de peu à beaucoup d'évenements sur la portion est de la région métropolitaine colle tellement à ce que l'on peut voir très fréquemment, été après été, qu'il est difficile de croire que cela est un artifice créé par la proximité du radar.

 

Lors de mon séjour à McGill, je me souviens avoir vu d'autres cartes (je ne me souviens plus de quel paramêtre il sagissait) qui montrait avec encore plus d'éloquence un minimum dans un axe nord-sud sur MTL.

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C'est pas très scientifique ce que je vais écrire mais durant les étés 1987 et 1988 on avait eu plusieurs évènements avec grèle et vent fort à plusieurs reprise dans l'est de Montréal(plateau et centre-sud).Peut-êttre que c'était pire ailleurs,je ne sais pas .Est-ce-que la situation aurait changer à ce point...

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Cette situation n'est cependant pas unique.

 

Pendnotre voyage, nous avons fait équipe avec un étudiant qui travialle au SPC à Norman, Ok. Il m,a mentionné que la ville de Norman avait une sorte de bouclier anti-orage. Il y a même de cas publiés à l'interne de Bow Echo qui se défesaient avant d'entrer sur la ville pour reprendre vigueur plus loin.

 

 

Ils sont presque certains que ça n'a pas rapport avec le fait que ce soit une grande ville parce que Oklahoma City n'est pas épargnée tout en étant plus grosse.

 

 

Ils croient que ca a rapport avec la topographie des lieux qui induirait une motion de descendance assez forte pour supprimer la convection.

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En parlant d'orage qui se défait et qui se refait et bien ici à Shawinigan bien il faut vraiment que les orages viennent du (sud-ouest, sud-est ou ouest)mais jamais du nord-ouest

 

Parce que quand les orages viennent du nord-ouest, bien ils se défont en arrivant sur Shawinigan sa fait comme un V dans le ciel et dans ce V bien Shawinigan y est!

 

 

Quand cela arrive bien le ciel souvre et il fait soleil et la pluie ou orage passe à côté à chaque fois!

 

 

Mais quand les nuages pluie ou orages entre dans ce V ont dirais que les orages sont très fort et que la pluie et nuage reste plus longtemps sur Shawinigan!

 

Jaimerais vraiment savoir pourquoi cela ce produit!

 

Il y a la rivière saint-Maurice qui nous entoure est ce que cela aurais un effet?

 

merci!

 

 

56r

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Est-ce que des études similaires sont réalisées sur d'autres sites radar?

une étude similaire a été produite pour le radar de Carvel situé près d'edmonton en Alberta. Par contre je suis pas mal sûr que rien de semblable n'a été fait avec les radars d'Env. Canada du Québec. Ce pourrait être fait relativement facilement en configurant le programme pour les radars du Québec. Par contre, en utilisant les radars d'EC, la détection et suivit de mésocyclones est discutable vu le peu d'angle utilisé en mode Doppler (seulement 4 pour EC comparativement à 24 pour McGill)

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Un effet topographique est très possible. Les orages faiblissent et se dissipent fréquemment lorsqu'ils sortent des Laurentides.

La subsidence... La vallée du st-laurent commence pas mal dans le bout de St-jérome. plus au nord c'Est montagneux alors quand un orage en sort il y a subsidence. À l'inverse les orages qui longent cette barrière topographique (bien que peu élevée) sont favorisés par le soulèvement orographique ...

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vous dites que montréal n'est pas une région a orages violents, mais vous parlez aussi d'un fameux 1er aout, il parait que vous avez eu de gros orages. donc ca prouve que ca peut arriver.

Effectivement le 1er août 2006 a été vraiment exceptionnel... Mais encore là, la cellule principale est passé sur l'extrème est de la ville et principalement sur L'Assomption et vers l'est.

 

J'étais en dessous et le plus gros a passé à l'est - même si Montréal a été touché. Les meso(s) qui se sont formés dans les Laurentides (mt-tremblant, ste-agathe, st-jérome, etc) sont passés à l'est de Montréal.

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vous dites que montréal n'est pas une région a orages violents, mais vous parlez aussi d'un fameux 1er aout, il parait que vous avez eu de gros orages. donc ca prouve que ca peut arriver.

On ne dit pas que cela ne peut pas arriver mais simplement que cela semble arriver moins fréquemment que dans les régions environnantes.

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J'ai travaillé pendant 4 mois sur la caractérisation des pluies de la ville de Nancy en France pour l'institut de recherche hydrologique. Je travaillais sur 20 ans de données de 23 pluviomètres. Il y a tellement de facteurs qui rentrent en comptent que c'en est difficile d'en tirer des règles générales, mais je peux vous dire qu'il y avait clairement des quartiers de la ville qui étaient généralement plus touchés lors des orages. Je n'ai pas pu pousser l'étude plus loin, mais je suis pratiquement sûr que le relief (collines) et la rivières qui traverse la ville sont des facteurs déterminants pour l'évolution de l'orage à court terme.

 

Sinon pour ce que j'ai pu lire dans la bibliographie (Bernard Chocat, Encyclopédie de lhydrologie urbaine, Eurydice 92), c'est que la convection est généralement renforcée en arrivant sur une ville. La ville étant plus chaude que la campagne environnante. Mais ce facteur semble beaucoup moins important que celui du relief et des cours d'eau.

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Super intéressant comme étude, mais ça serait idéal d'avoir une validation avec les autres radars pour les méso car on voit bien que le radar a de la misère à les capter après 80 km.

 

Pour ce qui est des orages qui fouerrent sur Montréal, j'émets l'hypothèse que les fronts qui vont donner des orages fort sur MTL ont probablement pas les mêmes caractéristiques que le front de mardi. Je pense ici à la direction de mouvement du front, qui combinée à la topographie et des cours d'eau de la région affectent l'intensité des orages. Peut-être que même le lac des deux-montagnes a une influence immédiate sur les orages qui arrivent sur l'île.

 

PO

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Vraiment intéressant. Même genre de situation pour chez moi, comme si on était au coeur d'un V ici aussi. Dans mon cas, si l'orage arrive du sud-est, elle nous rentre dedans. Le 1er août 2006, la tempête arrivait de l'ouest-nord-ouest. Je n'ai eu que de gros éclairs, aucune pluie et aucun tonnerre mais quand même tout un spectacle de lumière. J'ai une rivière à moins de 1,5km et je suis située comme dans une vallée, un genre de micro climat, il peut pleuvoir à Ste-Clotilde qui est à côté et ici il fait beau. Si l'orage arrive franc ouest, oubliez-ça, à moins d'un revirement de dernière minute. La météo, on peut difficilement la prévoir, faut pas oublier ça je pense... On aura beau essayer, elle a toujours plus d'un tour dans son sac. ;)

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