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Point de rosée


Tornade

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Bonsoir!

 

Au moment d'écrire ces lignes, la température est de 6.3 degrés, l'humidité est de 55% et la pression à la hausse à 1031.4 hPa. Les vents sont faibles, en moyenne 3 km/h. Le point de rosée est à -2 degrés.

 

Question: Est-ce que cela veut dire qu'automatiquement s'il y a de la rosée, celle-ci gèlera? Ou bien la rosée peut se former même si la température demeure au-dessus du point de congélation?

 

Merci!

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Bonsoir!

 

Au moment d'écrire ces lignes, la température est de 6.3 degrés, l'humidité est de 55% et la pression à la hausse à 1031.4 hPa. Les vents sont faibles, en moyenne 3 km/h. Le point de rosée est à -2 degrés.

 

Question: Est-ce que cela veut dire qu'automatiquement s'il y a de la rosée, celle-ci gèlera? Ou bien la rosée peut se former même si la température demeure au-dessus du point de congélation?

 

Merci!

Si le point de rosée est de -2°C, alors cela signifie que la rosée ne peut se former que sous forme de glace (givre) en effet.

En général, le sol se refroidit plus vite l'air par rayonnement infrarouge, si bien que même si la température de l'air n'est encore "que" de (par exemple) +2°C, le sol (herbe par exemple, ou carrosserie de voiture, etc...) aura déjà pu atteindre les fameux -2°C, et du givre se formera en conséquence.

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Au moment d'écrire ces lignes, la température est de 6.3 degrés, l'humidité est de 55% et la pression à la hausse à 1031.4 hPa.  Les vents sont faibles, en moyenne 3 km/h.  Le point de rosée est à -2 degrés.

 

Question: Est-ce que cela veut dire qu'automatiquement s'il y a de la rosée, celle-ci gèlera?  Ou bien la rosée peut se former même si la température demeure au-dessus du point de congélation?

 

Merci!

Si le point de rosée est de -2°C, alors cela signifie que la rosée ne peut se former que sous forme de glace (givre) en effet.

En général, le sol se refroidit plus vite l'air par rayonnement infrarouge, si bien que même si la température de l'air n'est encore "que" de (par exemple) +2°C, le sol (herbe par exemple, ou carrosserie de voiture, etc...) aura déjà pu atteindre les fameux -2°C, et du givre se formera en conséquence.

Ok... Super intéressant! Ça répond à ma question donc..... Mais, afin de comprendre à 100%, lorsque vous parlez de rayonnement infrarouge, est-ce que vous parlez de la chaleur que dégagent certains objets qui ont accumulé de la chaleur au cours de la journée?

Modifié par Tornade
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En général, le sol se refroidit plus vite l'air par rayonnement infrarouge, si bien que même si la température de l'air n'est encore "que" de (par exemple) +2°C, le sol (herbe par exemple, ou carrosserie de voiture, etc...) aura déjà pu atteindre les fameux -2°C, et du givre se formera en conséquence.

 

 

Le point de givrage est plus chaud que le point de rosée, alors ca pourrait expliquer le pourquoi.

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En général, le sol se refroidit plus vite l'air par rayonnement infrarouge, si bien que même si la température de l'air n'est encore "que" de (par exemple) +2°C, le sol (herbe par exemple, ou carrosserie de voiture, etc...) aura déjà pu atteindre les fameux -2°C, et du givre se formera en conséquence.

 

 

Le point de givrage est plus chaud que le point de rosée, alors ca pourrait expliquer le pourquoi.

ok..... est-ce parce que le point de saturation de l'air est plus faible lorsque la température avoisine ou est sous le point de congélation?

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En général, le sol se refroidit plus vite l'air par rayonnement infrarouge, si bien que même si la température de l'air n'est encore "que" de (par exemple) +2°C, le sol (herbe par exemple, ou carrosserie de voiture, etc...) aura déjà pu atteindre les fameux -2°C, et du givre se formera en conséquence.

 

 

Le point de givrage est plus chaud que le point de rosée, alors ca pourrait expliquer le pourquoi.

ok..... est-ce parce que le point de saturation de l'air est plus faible lorsque la température avoisine ou est sous le point de congélation?

On observe du givre car la vapeur d'eau se change en cristaux de glace et non en gouttelettes. Donc de l'état gazeux à l'état solide. Plus l'air est froid, moins elle peut retenir d'humidité.

Modifié par A.Theunissen
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Question: Est-ce que cela veut dire qu'automatiquement s'il y a de la rosée, celle-ci gèlera? Ou bien la rosée peut se former même si la température demeure au-dessus du point de congélation?

 

C'est le point de rosée qui défini le degré de saturation de l'air, mais c'est le thermomètre mouillé qui va déterminer si la rosée va geler. La lecture du thermomètre mouillé correspond à la perte de chaleur nécessaire pour évaporer l'eau ou la glace. Dans ton cas Yvan avec une temp. de 6.3 °C humidité de 55% et point de rosée de -2.0 la température du thermomètre mouillé est de 3.0 °C, l'eau ne gèle pas. Par contre si l'humidité relative serait de 20% et tu arroserais tes plantes, celles-ci gèlerait car la perte de chaleur crée par l'évaporation serait telle qu'elle ferait baisser la température de la plante (que l'on peut substituer au thermomètre mouillé) au allentour de 0 °C.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%A9rat...re_mouill%C3%A9

 

Cependant comme le dit Dann les conditions de température et d'humidité au ras du sol changent plus rapidement.

 

MH

Modifié par MicHuot
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Thermomètre mouillé.... :wacko: J'apprends, j'apprends!!!! Merci MicHuot et à vous tous. Très sincèrement, je suis bien content de vous avoir posé la question puisque je suis en train de comprendre la partie scientifique qui sous-tent ce phénomène et ce, grâce à vos explications. Certes, je ne comprends pas toujours parfaitement à la première lecture, mais là, en ce qui concerne le point de rosée (ça fait 10 fois que je lis vos réponses et que je me fais des p'tits dessins!!!! :P ), je comprends très bien!

 

Merci!

 

Yvan

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Bienvenue. On n'entend plus beaucoup parler du thermomètre mouillé mais avant l'avènement de l'électronique c'était l'instrument utilisé pour obtenir l'humidité relative et point de rosée. C'est comme de l'antiquité. J'imagine que beaucoup de membres ne le connaissaient pas... Mais j'ai travaillé avec. Ça te donne une idée dans quelle génération je me situe. :wacko:

Modifié par MicHuot
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Bienvenue. On n'entend plus beaucoup parler du thermomètre mouillé mais avant l'avènement de l'électronique c'était l'instrument utilisé pour obtenir l'humidité relative et point de rosée. C'est comme de l'antiquité. J'imagine que beaucoup de membres ne le connaissaient pas... Mais j'ai travaillé avec. Ça te donne une idée dans quelle génération je me situe. :wacko:

J'utilise encore le thermomètre mouillé pour savoir quelle température il fera lorsque la pluie refroidira la température ambiante... L'air se refroidira parce à cause de l'évaporationd e la pluie (phénomène endothermique) et le point de rosée augmentera, la température à laquelle le tout se stabilisera (humidité = 100%) est la température du thermomètre mouillé....

 

 

Une bonne application de celà est quand les précipitations commencent sous forme de pluie, si la température du thermomètre mouillé est sous zéro, on peut s'attendre à voir la pluie se changer en neige.

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Bienvenue. On n'entend plus beaucoup parler du thermomètre mouillé mais avant l'avènement de l'électronique c'était l'instrument utilisé pour obtenir l'humidité relative et point de rosée. C'est comme de l'antiquité. J'imagine que beaucoup de membres ne le connaissaient pas... Mais j'ai travaillé avec. Ça te donne une idée dans quelle génération je me situe.  :huh:

J'utilise encore le thermomètre mouillé pour savoir quelle température il fera lorsque la pluie refroidira la température ambiante... L'air se refroidira parce à cause de l'évaporationd e la pluie (phénomène endothermique) et le point de rosée augmentera, la température à laquelle le tout se stabilisera (humidité = 100%) est la température du thermomètre mouillé....

 

 

Une bonne application de celà est quand les précipitations commencent sous forme de pluie, si la température du thermomètre mouillé est sous zéro, on peut s'attendre à voir la pluie se changer en neige.

Ton explication est très intéressante JF.

Mais je me posais la question suivante : supposons qu'il fasse +5°C et que le point de rosée soit -2°C. Lorsque le sol va se refroidir par rayonnement, il va finir par atteindre -2°C, et à ce moment précis, la condensation va avoir lieu. Or elle se formera par une température de -2°, c'est donc du givre, et non de l'eau qui devrait se former. Non ? (parce que dans ce cas là, il n'y a pas de phénomène d'évaporation qui se produise avant l'atteinte du -2°C, donc pas de hausse du point de rosée, et pas de dégagement de chaleur provoqué par de la condensation)... à moins que la condensation ayant lieu lors de l'atteinte du point de rosée provoque un certain dégagement de chaleur... ?

Alors que la température finale qui sera atteinte lorsqu'une pluie tombe correspondra bien en effet à la température du thermomètre mouillé. Mais ce n'est pas la même chose que le givrage...

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Bienvenue. On n'entend plus beaucoup parler du thermomètre mouillé mais avant l'avènement de l'électronique c'était l'instrument utilisé pour obtenir l'humidité relative et point de rosée. C'est comme de l'antiquité. J'imagine que beaucoup de membres ne le connaissaient pas... Mais j'ai travaillé avec. Ça te donne une idée dans quelle génération je me situe.  ;)

J'utilise encore le thermomètre mouillé pour savoir quelle température il fera lorsque la pluie refroidira la température ambiante... L'air se refroidira parce à cause de l'évaporationd e la pluie (phénomène endothermique) et le point de rosée augmentera, la température à laquelle le tout se stabilisera (humidité = 100%) est la température du thermomètre mouillé....

 

 

Une bonne application de celà est quand les précipitations commencent sous forme de pluie, si la température du thermomètre mouillé est sous zéro, on peut s'attendre à voir la pluie se changer en neige.

Ton explication est très intéressante JF.

Mais je me posais la question suivante : supposons qu'il fasse +5°C et que le point de rosée soit -2°C. Lorsque le sol va se refroidir par rayonnement, il va finir par atteindre -2°C, et à ce moment précis, la condensation va avoir lieu. Or elle se formera par une température de -2°, c'est donc du givre, et non de l'eau qui devrait se former. Non ? (parce que dans ce cas là, il n'y a pas de phénomène d'évaporation qui se produise avant l'atteinte du -2°C, donc pas de hausse du point de rosée, et pas de dégagement de chaleur provoqué par de la condensation)... à moins que la condensation ayant lieu lors de l'atteinte du point de rosée provoque un certain dégagement de chaleur... ?

Alors que la température finale qui sera atteinte lorsqu'une pluie tombe correspondra bien en effet à la température du thermomètre mouillé. Mais ce n'est pas la même chose que le givrage...

J'ai du mal à suivre ta question / ton exemple....

 

Dans ton exemple il pleut ou non?

 

Mettons qu'il est 11h30 le matin, il se met à pleuvoir par une température de 5C et le pt de rosée est à -8, le thermomètre mouillé est à -4 (supposons)... La température de l'air va se refroidir à cause de l'évaporation de la pluie, cette évaporation va ajouter de l'humidité dans l'atmosphère donc le pt de rosée va se mettre à monter...

 

Ce phénomène continuera jusqu'à ce que le pt de rosée et la température soit à égalité, c'est à dire à la température du thermomètre mouillé...

 

Donc, quand il se met à pleuvoir (précipitation NON convectives) on peut s'attendre à ce que la température tende vers la température du thermomètre mouillé.

 

 

Pour ta question, oui la condensation et la sublimation (bon terme??? pas certain ici) sont exothermiques et dégagent de la chaleur, en fait la vapeur d'eau contient énormément de chaleur latente et ceci est suffisant pour empêcher la température de descendre lorsque le point de rosée est atteint...

 

 

Si jamais j,ai mal compris ton intervention tu peux me corriger....

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