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"Vécu météo"


Pooram

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Moi aussi, c'est la tempête du 7-8-9 mars 2008. J'avais déjà eu des peurs lors de tempêtes de neige sur la route, mais là c'était la première fois que j'avais peur dans le "confort" de ma maison: pas d'électricité, la maison qui craque de partout pendant le vent moyen et qui branle comme pendant un tremblement de terre lors des rafales. Le vent venait du nord-est mais ma bay window face au sud-ouest bombait vers l'intérieur de la maison à chaque rafale. Mon voisin qui habitait la rue devant chez moi m'a dit que c'était la première fois qu'il allait coucher dans son sous-sol de peur que le vent arrache le toit. Bien sûr le lendemain, la rue devant chez moi avait complètement disparru! J'adore les tempêtes ici, c'est vraiment spectaculaire, mais celle-là, c'était un peu trop ...

 

Autre anecdote ... Lors de l'orage qui a renversé des camions sur le pont Champlain début juin il y a un an ou deux, chez moi nous avions eu de fortes rafales qui ont envoyé le trampoline des enfants dans un arbre!

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Kamouraska = là où il y a des joncs au bord de l'eau

Merci Steeve !

Ça pourrait aussi être du Micmac - kamou... askaw

C'est très mêlant parce qu'il y a eu des emprunts entre les dialectes des différentes nations et en plus les anglais sont venues aggraver la situation comme ils ont fait en Inde - Exemple "Mumbay" qu'ils ont transformer en "Bombay" etc.

 

------------------------------------------------------------

Je vient de faire une petite recherche et j'ai trouvé : "akamaraska", il y a du jonc au bord de l'eau - de akân: au bord de l'eau - et de ayashaw: jonc

 

Je me souvenait de "raskaw"

 

Mais... ... :lol: :wub:

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Je pense que tout chasseur de temps violent qui se respecte fera preuve de sagesse avant de se lancer à la poursuite d'un orage sans y être préparé. Regg, par exemple, est toujours prudent, mais j'aurais apprécié qu'il nous raconte un événement météo qui lui aurait fait un peu peur ou ce qui l'a accroché. Moi aussi je me souviens de la tempête de pluie verglaçante mais heureusement chez moi, on a pas manqué de courant. Une des tempêtes de neige que j'aimerais vous mentionner, fut celle du 16 décembre 2005 et celle de la même date en 2007! Toutes ces deux tempêtes ont été assez fortes merci! C'était un vendredi pour celle de 2005, et ma mère heureusement ne travaillait pas ce jour-là! Ce qui m'a surpris le plus pour celle de 2007, ce fut l'éclair observé et le coup de tonnerre qui a suivi, mais de mon côté, je n'ai pas eu ça à Le Gardeur, mais à Montréal, on l'a presque tous remarqué, et la neige oh qu'elle tombait mes amis! Je peux vous dire que ça en a fait pas mal à pelleter après ça! Je pense que mes parents ont mis presque une heure à tout dégagé tellement il y avait de la neige. Quelqu'un peut me dire si j'exagère un peu cet événement, merci.

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Kamouraska =  là où il y a des joncs au bord de l'eau

Merci Steeve !

Ça pourrait aussi être du Micmac - kamou... askaw

C'est très mêlant parce qu'il y a eu des emprunts entre les dialectes des différentes nations et en plus les anglais sont venues aggraver la situation comme ils ont fait en Inde - Exemple "Mumbay" qu'ils ont transformer en "Bombay" etc.

 

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Je vient de faire une petite recherche et j'ai trouvé : "akamaraska", il y a du jonc au bord de l'eau - de akân: au bord de l'eau - et de ayashaw: jonc

 

Je me souvenait de "raskaw"

 

Mais... ... :lol: :wub:

...et pour enrichir et j'imagine clore ce petit hors-sujet:

 

«...Il y a un peu plus de 335 ans, précisément le 15 juillet 1674, Frontenac, le gouverneur de la Nouvelle-France, concédait, au nom du roi de France, une seigneurie nouvelle sur la côte Sud du Saint-Laurent. Kamouraska sera son nom. La petite rivière qui traverse la seigneurie est déjà connue sous son nom. Dans l'acte de concession on précise que la seigneurie comprend deux lieues au-dessus de la rivière appelée Kamouraska et une lieue au dessus. Selon Mgr Laflèche, deuxième évêque de Trois-Rivières, le mot Kamouraska tire ses origines d'une langue algonquienne et signifierait « là où il y a du jonc au bord de l'eau », le jonc étant l'une des plantes que l'on dénomme aujourd'hui communément et sans trop de distinction « le foin de mer ».

 

À la lecture des registres paroissiaux du 18è siècle, on constate que la région était fréquentée par diverses nations amérindiennes; Malécites, Micmacs, Abénaquis, Montagnais font souvent baptiser et inhumer à Kamouraska. Sans être fortement documentés à ce sujet, nous savons aussi qu'une mission pour les amérindiens opéra un certain temps à la rivière des Caps, dans la seigneurie de L'Islet-du-Portage, aujourd'hui dans la municipalité de Saint-André, à l'est de Kamouraska. Des fouilles archéologiques effectuées sur l'île aux Corneilles, en face du village de Kamouraska, semblent de plus prouver que nos îles ont jadis été de bon sites de campement pour des tribus de la famille iroquoienne...»

 

http://www.kamouraska.ca/

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Les évènements d'hiver ne m'ont jamais fait ''peur'' ou fait avoir une sensation quelconque , sinon d'être impressionné par l'ampleur de certaines tempêtes. J'ai vu/vécu la tempête ''du siècle'' de 1971 à Laval/MTL , et de quelques autres dans le nord du NB, ou même dans la région de St-Pascal, de même que l'évacuation du centre ville de MTL lors de la crise du verglas. Pour avoir peur, il faut avoir un sentiment de danger, et malgré ces évènements importants je ne me suis jamais senti en danger - donc la peur n'y était pas.

 

C'est autre chose pour les évènements d'été. Quand j'étais jeune (oui ça fait longtemps je sais) dans les années 60, on a eu plusieurs gros orages - j'peux pas dire quelle année c'était mais entre 68 et 70. Des orages qui en plein mois de juillet, où à 16:00 il faisait noir comme la nuit et de très nombreux éclairs, j'en faisais des cauchemars la nuit. Des orages qui duraient toute la soirée ou toute la nuit. La seule fois où j'ai revu ce genre d'orages, c'est il y a deux ans au Kansas.

 

Je reviendrai avec un autre texte sur les moments d'exaltations que j'ai vécu au cours des années de chasse et des voyages aux tornades. Je l'ai déja dit ici et je pense que Marc et JF ont déja fait le même commentaires, être dans l'inflow d'un méso qui va donner une tornade (f4 dans notre cas), c'est vraiment - mais vraiment tout un feeling. Ou des petites frousses, l'inflow qui est dans notre dos change de direction et on l'a d'un coup dans la face. Oups, on regarde en arrière et un nouveau tourbillon descend. j'y reviendrai.

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En vieillissant, je gardais toujours une passion pour la meteo. Au secondaire, je disais vouloir devenir storm chaser, et pas mal de monde on rit de ca.

Je vois que je suis pas le seul qui a vécu ca ! :lol: Probablement que ceux qui ont ris de ca dans le passé aujourd'hui trouve que c'est génial. :wub:

 

Je me souviens aussi de ton vidéo du 10 Juin 2005, tu nous l'avais présenté a une rencontre de EC si je me rappelle bien.

 

Je me reconnais pas mal dans tout ce que tu as dis. A l'exception que je ne suis encore jamais allez au states mais ca ne saura tarder ! Par contre je n'aurais pas pensé honnêtement voir une tornade au Québec avant d'en voir une aux states. Beaucoup de lecture et d'apprentissage sont requise dans ce domaine !

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Moi aussi je me souviens des tempêtes de neige déjà mentionnées donc je n'y reviendrait pas.

 

Je me souviendrait toujours d'un 25 octobre 2001 je crois. J'étais à mon camp de trappe dans la Réserve Rouge Mattawin. Mon camp est à environ 60km par la route de Saint-Michel des Saints. Ce matin-là, je me préparait pour l'ouverture de la saison de trappe. Je n'aimais pas vraiment l'aspect du ciel donc j'ai trainer un peu avant de partir. Bon réflexe de ma part. Vers 10:00hrs, il commence à tomber des clous et le vent se lève d'un coup. Juste le temps de rentrer dans le camp et je voyais la pluie qui ne tombait pas mais allait à l'horizontale. Les arbres étaient presque couchés au sol. J'ai su après que j'avais eu les restant d'une micro-rafale. Quelques kilomètres à l'ouest du camp, la micro-rafale avait touchée terre. Tous les arbres étaient couchés dans le même sens sur environ 100 mètres de largeur et près de un kilomètre de longueur. En plein bois et sans système de communication, on ne se sent pas bien gros face à un phénomène semblable.

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Moi mes évènements métorologiques marquants ne sont pas tous reliés à la force d'un orage, ou les quantités d'accumulation d'une tempête. Comme il a déjà été mentionné, j'ai commencé à aimer les orages quand j'étais tout jeune alors que je vivait chaque évènement avec mon père qui en était mordu.

 

- L'orage du 14 juillet 1987 a été mon premier évènement marquant. Il avait tellement plu en peu de temps. Il y avait eu refoulement d'égout chez moi et le sous-sol était rempli d'eau.

 

- La crise du verglas en 1998 et le déluge au Saguenay sont des évènements que j'ai suivi avec grande attention.

 

- En 2006, ma première chasse à l'orage, que j'ai fait avec JF Massicotte, dans le bout de Deschambault et où l'on a remarqué que les routes du Québec pouvaient être drôlement mal conçue. Une courbe aveugle en 90 degrés quand tu roule à 100 km/h......

 

- En 2007, le 25 mai, lors d'une chasse en Ontario, nous avons frappé un chevreuil sur une route longeant la 401. Blessé mais pas mort. Le policier qui est venu sur les lieux et qui nous dit "I have to destroy the deer or he will suffering" ou quelque chose du genre.....

 

- L'année dernière, lors d'une chasse nous voyons quelques entonnoirs sous la même cellule et lorsque nous en faisons le rapport à Environnement Canada on se fait répondre que ça ne doit pas tourner et que ce sont probablement des fractus....D'Oh! Alors que pluisuers ont aperçus la même chose que nous dans des angles différents...c'est à ce moment que j'ai vraiment compris que mon expérience sur le terrain valait plus que n'importe quel bouquin d'enseignement et que le confort d'un bureau.

 

- Le 3 août 2008, près de Drummondville, il y a eu des orages à profusion, mais c'est là que j'ai vue les plus beaux mamatus. C'était un spectacle calme mais tellement beau.

 

- Encore en 2008, avec JF Massicotte, nous avons fait ce qui est probablement le plus long "Core punch" de l'histoire du Québec (un core punch c'est de passer dans la zone la plus intense de précipitation d'un orage). De Gatineau jusqu'à Pointe-au-Chêne....80km pris dans les vents, la grêle et la pluie....ce n'est pas ce que nous souhaitions faire mais ce fut une expérience hallucinante....c'était violent.

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Comme quoi, quand il y a des phénomènes météo violents assez impressionnants parfois je dois dire, on ne peut qu'être impuissants face à la destruction qu'ils peuvent semer sur leur passage. Les tornades par exemples, sont dévastatrices bien plus que les ouragans. Je me dis toujours quand il y a des veents violents qui soufflent en rafales à 90 km h ou plus qu'on est si petits face à la nature, elle est plus forte que nous, pauvres mortels. Mais au moins, ça nous permet d'être fascinés aussi. Je me souviens d'un orage que j'ai vécu quand j'étais tout petit, je dirais que j'avais 7 ou 8 ans. Nous étions en après-midi, et on s'est fait surprendre par un orage, même pas le temps de se mettre à l'abri, la pluie nous avait trempés en l'espace de quelques secondes. Ouf, j'avais un peu peur des orages étant petit mais maintenant, j'apprécie les écouter, surtout quand il pleut extrêmement fort. Vu que je ne vois rien, l'écoute me sers beaucoup. J'aime aussi les coups de tonnerre puissant, mais une de mes amies a une peur bleue des orages. Je lui avait dit qu'elle ne risquait rien, mais rien à faire, elle a peur qu'un éclair la touche, et je le comprends aisément bien sûr. Vous auriez un petit conseil à me donner pour la rassurer à propos de ce phénomène météo qu'elle n'aime pas trop, merci. J'espère ne pas être hors-sujet avec cette question.

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Jean-Marc, il n'existe pas vraiment de "cure" miracle si on veux quand une personne a une phobie ! C'est vraiment très personnel ce genre de situation.

 

Sauf que étonnement, pour l'avoir vécu a 2 reprises, j'avais aussi 2 connaissances qui avait très peur des orages et m'ont demandé conseil une fois. J'ai commencé par leur expliqué ce qui était dangereux lors d'un orage et quoi surveiller en particulier. Une sorte de manière douce de leur faire affronter la peur en question en observant plus les points que je leur avait dit. Puis après quelques fois, elles se sont habitué et sans parler de passion, ont même commencé a aimer ça !

 

Souvent quand quelque chose nous fait peur, c'est qu'on ne comprend pas ce a quoi on a affaire. Alors en "enseignant" a la personne sur le sujet, ça peut grandement aider :lol: .

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Merci du conseil j'en prends note. Mon amie sait ce que c'est un orage, mais elle n'arrive pas à se débarasser de cette peur-là. Je ne sais pas comment lui expliquer qu'est-ce que c'est un orage, qu'est-ce qui est vraiment dangereux, mais bon, je lui dirai ce que tu viens de citer, peut-être qu'elle va mieux affronter ce phénomène qui lui fait tant peur. Peut-être lui expliquer comment se forme un orage? Enfin bref, même moi j'avais peur des orages étant petit, je devais avoir 5 ou 6 ans, mais je me suis fait à l'idée que ce n'était pas dangereux si on prend les précautions nécessaires. Mais bon, après cette petite parenthèse, continuons de relater les événements météo qui nous ont marqué. Il en reste plein je pense que vous voulez faire partager à tous et à toutes.

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En passant, Yvan (tornade), Hugo, c'était dans la nuit du 22 au 23 septembre 89 !

 

 

Olivier

Je n'étais évidemment pas certain de mes dates, mais après quelques recherches sur E.C., je crois que celles-ci concordent avec l'arrivée de Hugo au Kamouraska..., mais je ne peux en être sûr...

 

http://www.environmentcanada.gc.ca/hurrica...Fr&n=EB561225-1

 

il semble qu'il y ait un léger anachronisme sur le site d'EC concernant Hugo mais bon ...

 

les observations étaient :

 

St-Hubert :

http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca/clim...9&Month=9&Day=1

 

Mont-joli :

http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca/clim...9&Month=9&Day=4

 

Moncton:

http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca/clim...9&Month=9&Day=4

 

Donc, les vents forts au Québec et au Nouveau-Brunswick ont bel et bien étés durant la nuit du 22 au 23.

 

À noter également le 26 degré à minuit (YHU) alors que les restes d'Hugo passaient juste au nord de la vallée du St-Laurent !

 

 

Olivier

Modifié par Olivier
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Je me souvient de quelques événements météo marquant aussi. Le tout premier a été l'élément déclencheur de ma passion pour les phénomènes intenses. le 4 ou 6 juin 1996, j'allais dîner comme a tout les midis chez ma grand-mère quand j'ai reçu une bonne grosse averse de grêle sur la tête et ya fallu que je trouve refuge dans une entrée de dépanneur. J'ai eu la chienne et des questionnements par la suite. La crise du verglas, j'habitais a marieville quand ca s'est produit et ca l'a duré près d'un mois et avec les moyens du bord on a réussit a survivre. Assez peur la aussi parce que les ressources y manquaient parfois. Par la suite, la soirée d'élections d'avril 2003, météomédia prévoyaient seulement 20% de probabilités de précipitation et il fesait assez frais, donc j'aurais jamais imaginé avoir autant d'éclairs et de mouvement de même avec un temps aussi stable (en apparence). Le lendemain, yavais fait assez chaud!! Ensuite, en plein milieu de l'été 2003 ou 2004, J'habitais a Chambly et au beau milieu de l'après-midi, gros soleil et en regardant le radar, tout d'un coup, pouf!! Grosse cellule qui se forme de nul part et le ciel est devenu noir avec une superbe averse de gros grêlons. un total de 3 cellules successives qui ont déversées leurs lot de grêles avant de se dissiper chacun leur tour. Et pour finir, le fameux 10 juin 2008. Ca s'est passé tellement vite! C'est venu du sud-ouest, une grosse bande de nuage en rouleaux et un entonnoir vers le nord de celui-ci. J'habitais encore a Chambly. J'était assis sur mon balcon quand j'ai entendu au loin un siflement et une grosse brume qui s'en venait très vite!! Le nuage est descendu aussitôt et j'ai a peine eu le temps de rentrer dans la maison quand c'est arrivé. J'étais même pas capable de fermer la porte tellement que le vent était intense!! Je me suis promené ensuite pour voir l'étendu des dégats. Le tout était concentré au fort Chambly ou des arbres centenaires ont été déracinés et ce, en grand nombre. De mémoire, c'est pas mal ça

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Je pense que la peur que l'on ressent: pour ceux qui ont vraiment peur, est de nature très différente selon les gens mais aussi le type d'événement.

 

Par exemple: la dame de Jean Marc qui a peur de la foudre et lautre qui a peur de resté coincé dans sa voiture enfouie sous la neige après un tête à queue sur lautoroute alors quune gratte vient derrière ou alors pendant la crise du verglas, après plusieurs jours sans électricité, on se demande si la pluie va cesser ou si la sécurité civile va nous apporter à manger demain

Il y a ladrénaline tout court qui vous assèche la bouche et vous fait parler plus fort.

Il y a la résignation du Floridien qui barricade la porte et les fenêtres de sa maison, 24 heures avant l'ouragan - - -.

 

Mais il y a aussi la nostalgie, lémerveillement devant notre premier vrai arc-en-ciel, ou devant un spectacle féerique déclairs quand toutes les sortes déclaires sont présentes en même temps dans une superbe structure nuageuse à la brunante Le sentiment de sécurité que lon a quand on est petit et que lon entend la pluie forte de lorage nocturne qui bat la toiture du chalet etc. etc..

 

De lémotion, mes dames et messieurs, de lémotion disait Jean Pierre Ferland à son public

 

Mais cest super toute vos histoires et souvenirs merci !

;) ;)

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En passant, Yvan (tornade), Hugo, c'était dans la nuit du 22 au 23 septembre 89 !

 

 

Olivier

Je n'étais évidemment pas certain de mes dates, mais après quelques recherches sur E.C., je crois que celles-ci concordent avec l'arrivée de Hugo au Kamouraska..., mais je ne peux en être sûr...

 

http://www.environmentcanada.gc.ca/hurrica...Fr&n=EB561225-1

 

il semble qu'il y ait un léger anachronisme sur le site d'EC concernant Hugo mais bon ...

 

...

 

Donc, les vents forts au Québec et au Nouveau-Brunswick ont bel et bien étés durant la nuit du 22 au 23.

 

...

 

Olivier

Merci Olivier! ;)

 

Je suis allé «éditer» mes dates.

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Pour moi le vieux de 52 ans c'est le blizzard de février 1979 qui prédomine dans mes souvenirs. J'étais observateur météorologique pour Env .Canada à Border Beacon, une station météorologique isolée à 150 mille à l'est de Schefferville. J'en avais fait allusion l'année dernière dans le post "Blizzard sur le Kivalliq".

 

http://meteocentre.com/forums/index.php?showtopic=5147&st=0

http://2182.ca/fr/histoire/borderbeacon.html

 

Nous étions 2 observateurs et un cuisinier. D'habitude par beau temps nous pouvions avoir une communication télétype avec l'extérieur (Schefferville), mais dans ce blizzard de 9 jours consécutifs avec des vents qui ont atteint les 130 km/h et des températures de -37.9 °c, nous avons été complètement coupés du reste du monde. Pendant près de neuf jours c'était le "white out" total. Pour aller faire nos lectures à l'abri stevenson qui était à 100 pieds du bâtiment, il fallait y aller avec une corde pour retrouver notre chemin de retour car on n'y voyait pas 10 pieds devant. À 21 ans, c'était juste un challenge mais c'est devenu plus sérieux dans la soirée du 16 lorsque la fournaise à l'huile s'est arrêtée. Elle ne pouvait plus respirer, la cheminée était complètement gelé. Il a fallu monter sur le toit pour aller la déboucher malgré les -36 °c poussés par des vents de 120 km/h. Et pas besoin d'avoir d'échelle. Le bâtiment était complètement enseveli sous les congères. Une fois le blizzard terminé, une sensation d'ennui m'a envahi comme lorsque l'on revient d'un voyage et que l'on doit revenir au quotidien. Je suis content d'avoir été au bon endroit au bon moment car ce sont les deux ingrédients essentiels d'une expérience météorologiques. Surement que certains membres ou parent de membres du forum ont connu cet endroit magnifique.

 

MH

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L'événement hivernal le plus remarquable à ma mémoire demeure le verglas de 98, même si je n'ai jamais manqué de courant (j'étais voisin d'un entrepôt de HQ, ça devait expliquer tout!)! Habitant dans Rosemont à l'époque, au sommet du coteau de Montréal, de mon 3ième étage, j'ai vu la ville de Montréal et la Rive-Sud s'éteindre au fur et à mesure. J'étais prêt à passer au travers (j'étais chauffé au gaz par un bon vieux système au pilote), tout équipé avec piles, poêle Coleman, bouffe de camping en masse, des livres, etc. J'ai eu l'impression de vivre ça comme événement se passant dans un pays lointain... Sauf quand je sortais dehors, les explosions de transfos la nuit, les sirènes, les craquements d'arbres qui se brisaient, c'était apocalyptique.

 

Il y a aussi la fois où à titre de guide à Tremblant j'ai eu à me rendre au sommet de la montagne un p'tit matin où il faisait -42 avec des vents en rafales à 100 km\h et une visibilité à 0 cm, ça été mon mini-expérience à la Mont Washington. Inutile de dire que la montagne était fermée aux skieurs ce jour-là. S'il y en a qui rêve de storm chaser, moi c'est de passer quelques jours dans l'observatoire du Mt Washington pendant la saison des Nor'Easters!

 

Aux débuts des années 2000, un été, il y avait eu aussi un épisode où de grands vents du NO avaient apportés sur tout le sud du Québec les fumées de grands feux du nord de l'Abitibi: on voyait jaune comme si on portait des lunettes de ski jaunes. le plus étrange des phénomènes vécus. ;)

 

Sinon, la tempête de mars 2008, que de bons souvenirs! ;)

 

En 2000, du 8 au 19 avril dans les Laurentides, il y a eu aussi une bonne bordée qui a durée 3 jours et s'étais terminée par au moins 75 cm de neige à Ste-Marguerite. On avait «balayé» les autos avec la pelle!

 

Sinon, un orage en juin (ou était-ce août?) 2006 à La Macaza: noir comme la nuit, un bruit assourdissant de vents et de tonnerre continue, puis, une fois fini, le constat des dégats. À un kilomètre du chalet, une micro-rafale a tout couché dans un corridor de 1,5 km de large par 3 kilomètre de long.

 

Enfant, c'est une nuit d'orage au parc du Mont-Tremblant, à la fin des années 70 pendant les vacances de la construction, avec des nuages en formes de rouleux compresseurs, des éclairs non-stop toute la nuit, des tentes-roulottes renversées par le vent, et la moitié du camping englouti dans les flots. Le niveau du lac était monté de 4 pieds durant la nuit, et il avait fallu attendre 3 jours avant de sortir, le temps de reconstruire les chemins.

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Sinon, un orage en juin (ou était-ce août?) 2006 à La Macaza: noir comme la nuit, un bruit assourdissant de vents et de tonnerre continue, puis, une fois fini, le constat des dégats. À un kilomètre du chalet, une micro-rafale a tout couché dans un corridor de 1,5 km de large par 3 kilomètre de long.

J'étais à Labelle pendant cet orage, également au chalet. Très intense comme orage. Des centaines d'arbres couchés sur un corridor bien distinct jusque dans la montagne où l'on pouvait voir très facilement où avait touchés la micro-rafale.

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Absolument génial MicHuot !

 

Mon Frère travail pour la défence N et il m'a souvent raconter des histoires semblables...

La fameuse corde... pour la brume et les blizzards, oui.

 

Il a eu quelques projets sur je ne sais plus trop quoi à propos du déplacement des glaces (Icebergs) et des passages à surveiller dans le Nord et a travailler sur 2 ou 3 sites dont celui de Alert.

Il est technologue en électronique et il devait tester des machins dont lui seul connait la provenance - mais sans connaitre la destination ;) ;)

 

Je vais lui demander de nous en décrire un ou il a eu une petite mésaventure causer par un intempérie ...

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en terme de transition extratropicale, il y eu aussi Floyd, en septembre 1999 qui avait "couché" 100 000 arbres dans Montmagny-L'islet-Bellechasse en plus de peinturer quelques demeures en vert par d'impétueuses applications de feuilles suintantes

Rafales de 120km/h à l'île d'Orléans

 

En passant, Yvan (tornade), Hugo, c'était dans la nuit du 22 au 23 septembre 89 !

 

 

Olivier

Oui je me souviens de celle là. On demeurait à Qc à l'époque mais on avait notre chalet à St-Nérée, où on demeure aujourd'hui. On devait monté au chalet le vendredi, mais un de nos amis nous appelle pour nous dire de nous apporter de l'eau car il n'a plus d'électricité et qu'on avait pas de dégât chez nous. Donc on décide d'attendre au samedi pour y aller. QUand on est arrivé, on avait l'impression que la 3e guerre avait passé dans le coin. Des arbres couchés par terre par tout. Des arbres sur les maisons, des arbres gigantesque de déraciné partout. Non c'était vraiment impressionnant à voir.

 

Je me souviens d'un verglas aussi qu'on avait eu, il y a 8 ou 9 ans. On avait dû monter au chalet pour chauffer le poêle car plus d'électricité depuis presque 24 heures. IL fesait 5 degrés quand on était arrivé chez nous, c'était pas chaud. Quand on était partit le lendemain, on avait réussis à monter cela a près de 20. Une chance que l'électricité était revenu dans la journée.

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Un évènement mémorable qui a aussi marqué ma jeunesse. J'avais six ans et j'habitais à Maniwaki à l'époque. Nous venions à peine d'arriver à Maniwaki en provenance d'Inujuack dans le grand nord du Québec. Je n'avais pas vraiment connu la météo estivale avant cela.

 

Le soir du 2 août, vers 5h30, le ciel est devenu complètement noir à l'Ouest et au Nord-Ouest, mais vraiment très noir et très sombre. Je me souviens que ma mère nous a fait prendre notre bain en catastrophe ce soir là à moi et mes deux frères plus jeunes. Peu à peu, le tonnerre s'est mit à gronder et ça éclairait sans arrêt. Je me souviens d'avoir entendu mon père parler de nuages en rotation qu'on voyait à la lumière des éclaires et d'un nuage en entonnoir qui avait presque toucher le sol dans le champ à coté. Faut dire que la ville avait été frappé plus d'une fois par des tornades (1972, 1986) Mes parents étaient dans les fenêtres à l'affut. Il était peut-être 7h00 du soir et c'était sombre comme en pleine nuit. J'ai passé la nuit avec mon oreiller et mes couvertes sur la tête. J'ai eu la chienne comme jamais et ça m'a marqué pendant des années que j'ai eu peur des orages. L'orage avait durée toute la nuit jusqu'aux petites heures du matin.

 

Au levée du jour, nous apprenions qu'il venait eu une tornade sous le même orage le soir de l'évènement. Nous sommes aller voir les dégâts l'après-midi même. Je me souviens d'une rangé d'épinettes couché à terre comme si ça l'avait été buché. Ça devait avoir un bon 500mètres de large. À coté, aucuns dégâts. Et sur la trajectoire, une maison dont le toit était à moitié arraché.

 

 

Parenthèse comme ça, j'ai remarqué qu'il avait eu une tornade à Mont-Saint-Hilaire le 16 novembre 1989, une F-2 sur le site du criacc.qc.ca Quelqu'un en sait plus sur cet évènement, c'est assez tardif merci pour une tornade au Québec et surtout pour une F2 en plein mois de novembre.

Modifié par Antoine
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Parenthèse comme ça, j'ai remarqué qu'il avait eu une tornade à Mont-Saint-Hilaire le 16 novembre 1989, une F-2 sur le site du criacc.qc.ca Quelqu'un en sait plus sur cet évènement, c'est assez tardif merci pour une tornade au Québec et surtout pour une F2 en plein mois de novembre.

Tout ce que je sais a propos de cet évènement est que c'était relié a un outbreak de 40 tornade dans l'est des USA. La dépression était vraiment creuse avec un méga cut-off low négatif qui couvrait tout l'est américain le 16.

 

Pour en revenir a ton évènement, est-il possible que ça soit la tornade a Montcerf en 1988 ? A en jugez par ton histoire je crois que c'est possible.

 

C'est peut-être juste une coïncidence mais avec vous remarquez que souvent les orages les plus violents au Québec ont lieu la première semaine de Aout ?

Modifié par HailStorm
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Parenthèse comme ça, j'ai remarqué qu'il avait eu une tornade à Mont-Saint-Hilaire le 16 novembre 1989, une F-2 sur le site du criacc.qc.ca Quelqu'un en sait plus sur cet évènement, c'est assez tardif merci pour une tornade au Québec et surtout pour une F2 en plein mois de novembre.

Tout ce que je sais a propos de cet évènement est que c'était relié a un outbreak de 40 tornade dans l'est des USA. La dépression était vraiment creuse avec un méga cut-off low négatif qui couvrait tout l'est américain le 16.

 

Pour en revenir a ton évènement, est-il possible que ça soit la tornade a Montcerf en 1988 ? A en jugez par ton histoire je crois que c'est possible.

 

C'est peut-être juste une coïncidence mais avec vous remarquez que souvent les orages les plus violents au Québec ont lieu la première semaine de Aout ?

C'est effectivement de l'orage qui a produit cette tornade dont je parle. J'ai volontairement omis la date pour voir si des gens étaient au courant. ;)

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Très impressionnante ton histoire de tornade en plein mois de novembre, je n'en reviens tout simplement pas! De mon côté, je me souviendrai toujours de l'événement qui s'est produit en août 2006, la première journée du mois, et je me rappelle très bien de cet événement. Ça avait commencé par une belle journée ensoleillée, mais combien étouffante! On avait un humidex qui dépassait facilement le 40 celsius! De mémoire d'homme je n'avais jamais vu ça au québec, un tel facteur humidex! Inutile de vous dire que c'était intenable dehors! Par la suite, en soirée à 20 h 30 précisément, un orage est venu nous toucher à Repentigny et Le Gardeur, et mes amis, je peux vous dire que le vent était furieux et la pluie battait les fenêtres, sans oublier les éclairs bien entendu! Mon amie que je connais depui 29 ans, m'a dit que chez elle, elle avait manqué de courant à cause d'un arbre qui avait tombé chez son voisin. Elle a dû aller chez quelqu'un le temps qu'on rétablisse le tout chez elle. de mon côté, je fus chanceux de ne pas perdre le courant. Quelqu'un de Repentigny peut confirmer sur ce forum si j'ai bien relaté cet événement ou me manque-t-il des points importants, merci.

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