BAROMÈTRE À MERCURE
À quoi sert-il?
Cet instrument permet de déterminer
la pression atmosphérique.
Comment est-il fait?
Le baromètre est
composé d'un tube de verre contenant du mercure et dont l'extrémité ouverte (en bas) repose dans un bassin rempli de mercure. Une échelle graduée permettant de
lire la pression se trouve sur le tube de verre.
Comment fonctionne-t-il?
Le principe physique du fonctionnement du baromètre est l'équilibre des forces. La colonne de mercure contenue dans le tube cherche à descendre sous l'effet de son poids. Cependant, l'air environnant pousse sur le mercure dans le bassin. La colonne de mercure cesse de bouger lorsque ces deux forces de poussée sont égales. Lorsque la pression de l'air environnant augmente, elle pousse sur le mercure dans le bassin et fait remonter une certaine quantité de mercure dans le tube de verre. De façon contraire, une baisse du mercure dans le tube sera causée par une diminution de la pression atmosphérique. En observant la hauteur de la colonne de mercure dans le tube, nous disposons donc d'une mesure de la pression de l'air.
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Unités de mesure
Hectopascals (hPa) ou millimètres de mercure (mm Hg).
760 mm Hg = 1013 mb = 1013 hPa
Informations supplémentaires
C'est en 1644 que l'Italien Torricelli a l'idée de remplir un tube de verre de mercure, de le boucher avec un doigt et de le retourner dans un bassin rempli de mercure.
Et alors?
Et alors, Torricelli observe que le mercure ne s'écoule pas dans le bassin, et qu'il
en reste toujours environ 76 cm dans le tube, et ce, quelle que soit la
hauteur du tube. Il en déduit alors que c'est l'air qui fait pression sur le
bassin et empêche le tube de se vider. C'est-à-dire que la
pression de l'air contrebalance le poids du mercure. Voilà comment
Torricelli inventa le baromètre à mercure. Torricelli était l'élève de Galilée.
On peut ajouter à ce baromètre un système mécanique ou électronique d'enregistrement automatique des données : le barographe.
Les pressions les plus fortes sont enregistrées par temps froid. Le record appartient à la Sibérie où on a noté une pression de 1083,8 hPa le 31 décembre 1968.
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