La grosseur des grêlons dépendra de la trajectoire parcourue par les embryons ou particules dans le cumulonimbus. La zone de formation à l'intérieur du nuage se nomme supercellule. Les plus gros grêlons se forment lorsque les embryons voyagent près d'un puissant courant ascendant.

En effet, les particules qui empruntent la trajectoire numéro 1 sont transportées vers le haut par le courant ascendant et en sont éjectées de telle sorte que leur trajectoire de chute croise de nouveau ce courant ascendant. Il y a donc recirculation des particules dans la cellule de formation et, par le fait même, croissance des grêlons.

Les particules qui suivent la trajectoire numéro 2 sont très rapidement portées en altitude et éjectées de la supercellule au sommet du cumulonimbus. Ces particules sont donc plus fines du fait qu'elle sont transportées très rapidement et sortent du nuage sous forme particules glacées plus petites que des grêlons.

Les particules qui suivent la trajectoire numéro 3 voyagent également aux abords du courant ascendant mais sont éjectées très rapidement. En fait, ces particules ne dépassent que de très peu l'altitude du point de congélation à l'intérieur du nuage et retombent au sol sous forme de petits grêlons ou de gouttes de pluie selon l'épaisseur de la couche d'air entre le sol et l'altitude du point de congélation.

Le grêlon peut aussi suivre une trajectoire comme celle-ci. Il peut monter et descendre dans le cumulonimbus à plusieurs reprises. Finalement, lorsque le grêlon est trop lourd et que les courants ascendants n'arrivent plus le transporter vers le haut, il tombe. En tombant, la glace fond, car l'air est plus chaud vers le bas. Si elle ne fond pas complètement, on se retrouve avec des précipitations de grêle au sol.