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Steeve Laurin

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Posts posté(e)s par Steeve Laurin

  1. Si j'étais vous, je ferais une recherche sur l'intensité des dépressions qui passent sur le Québec, au lieu de faire une recherche spécifique sur le vent. 

     

    Ceci dit, ça fait près de 10 ans que je suis chasseur de tempête, et pour ma part je ne vois pas de d'augmentation notable de la force des vents. Avoir des vents forts c'est épisodique, et de bonnes tempêtes automnale fréquent. 

    • Aime 1
  2. les vents moyen étais a 60 km/h mes quand la voiture shake de tout coté on s,entend tu pour  dire que sa sois plus haut que 60 km/h et les stations envois des données aux heures !

    Ok, mais comment tu fais pour te fier à ce que te dis ton anémomètre alors qu'il t'a donné une lecture de 152 km/h plus tôt cet après-midi? alors que nous savons bien qu'il n'y a pas eu de rafale à 152 km/h. Il y a quelque chose qui fausse les données sur ton installation et après avoir fait des lectures sur l'installation d'un anémomètre sur une voiture, le tiens semble trop près du toit, puisqu'il entre dans la zone d'aérodynamisme de ta voiture ce qui accélère la vitesse du vent. La plupart des compagnies propose une installation à plus de 10 pouces du toit.

     

    Et pour ton info, les stations du ministère des transport et les stations privées ne sont pas aux heures

  3. Supposément que Mathieu Lussier a capté une rafale a 110 km/h ce matin dans ce coin.

    Il a aussi à un moment donné capté une rafale à 152 km/h, mais c'est totalement impossible. Il a soit un problème d'anémomètre ou bien son anémomètre est trop près de son toit de voiture ce qui fausse largement les données. L'aérodynamisme de sa voiture projette le vent à au moins 6 pouces vers le haut en multipliant sa vitesse par au moins 2. Au moment où il a capté une rafale de 110 km/h toutes les stations météorologiques autour de sa position enregistraient des rafales maximales à 60 km/h. Ce qui donne un très bon indice que ses données sont faussées.

  4. @brabrousseau The Weather Network 

    @rejeanouimet_MM Météomédia

    @CKStamms Étudiant en Micrométéorologie de l'Artique

    @mrvortex Martin Bélanger Météomédia 

    @shawnmilrad Assistant professeur en météorologie appliquée à l'Univeristé Embry-Riddle

    @lovestormMB Sciences de l'atmosphère Université du Manitoba

    @adamstylesCITY Météorologue à City News

    @megabitz22 The Weather Network

    @richardozero Météorologue Edmonton

    @wx_ninja Météorologue Alberta

    @alysamarieWX Météorologue Prairies Canadiennes

    @justinhobson85 Météorologue Ouest Canadien

    @jwhittalTWN The Weather Network

    @jayscotland Météorologue CBC

    @pei_stormchaser Observateur météorologique pour NAV Canada

    @weatherandsky The weather network

    @rcbstormpost Meteorologue Environnement Canada

    @djones_weather Meteorologue Environnement Canada

    @khunyrob Meteorologue Environnement Canada

    @MT_dalefoote Meteorologue Environnement Canada

    @environnementca Environnement Canada

     

     

    La liste peut continuer longtemps. Mis à part les gens de Météomédia, pas grand monde de EC français disponible. Toujours à part des autres ici !!

  5. Mais je me demandais une petite chose: Quel est l'intérêt (obligation?) pour un chasseur d'orage d'avoir

    une station météo? Est-ce qu'il existe des "équations" basées sur les observations météo qui peuvent "prédire"

    les risques d'orage??

     

    Cordialement,

    Jacques

     

    Bonjour Jacques

     

    Il n'existe aucune espèce d'obligation d'avoir une station météorologique pour un chasseur d'orage. Par contre l'intérêt lui est sommes toute assez important. Il faut bien comprendre que les chasseurs d'orages, autant américains que canadiens, sont pour la plupart des observateurs météorologiques (storm spotter) pour leur service météorologique national respectif. Les services nationaux ont des barèmes précis pour l'émission d'alertes d'orages violents. Certains éléments sont la vitesse des vents, et le taux de précipitation. Avoir une station météorologique sur son véhicule deviens alors un outil important, mais non essentiel, de précision pour les rapports fait aux services nationaux. Non essentiel parce que le taux de précipitation est facilement déchiffrable au radar et que la vitesse des vents peut être estimé en fonction des éléments naturels affectés (voir ici branches ou arbre cassés) et des éléments créés par l'homme (toiture envolée, bardeaux arraché etc). En l'absence de dégâts visibles, l'anémomètre est un plus.

     

    Aussi, et c'est surtout vrai aux États-Unis, il y a un bon nombre de chasseurs d'orages qui sont des chercheurs. À des fins scientifiques, ils ont besoins des données d'observations à des fins d'études et de statistiques. Ils vont mesurer entre autre la force du flux entrant (inflow) d'une supercellule, la force du RFD (rear flank downdraft) à l'arrière de la supercellule. Le taux d'humidité dans lequel évolue les orages de toutes sortes. Le taux de précipitation etc etc etc. Ces données sont importantes quant à l'avancement de la connaissance sur les orages et les tornades. Nous pouvons compter depuis peu sur le lancement de sondes à l'intérieur même des orages et des tornades qui vont mesurer la force des vents, la pression barométrique etc etc.

     

    Ici au Québec, à moins que je me trompe, il n'existe aucune équipe de recherche sur le terrain concernant le temps violent. Peut-être y en a t-il mais ils sont assurément discret. Donc ici au Québec, une station sur un véhicule de chasse est un peu beaucoup superflue si on ne fait pas de recherche sur le temps violent. Un anémomètre est toujours intéressant à avoir, mais il en existe des modèles portatif de poche qui font le travail.

  6. J'ai fait mention de la pollution comme possible cause parce que la plupart du temps, la ligne fouerre en touchant les environs de l'île de Mtl mais demeure vigoureuse de part et d'autre.  Pourtant le relief est pareil le long du St-Laurent.

    Le relief est le même, par contre la distance entre les montagnes et le fleuve est moins grande plus nous allons vers l'est. Sauf quelques endroits, la plupart des orages qui arrivent au fleuve perdent de la force. Le "problème" n'est pas exclusif à Montréal. 

  7. C'est que là il faut faire attention, les montagnes sont des aidantes naturelles pour donner du "lift" sauf qu'elles ne sont pas la réponse à tout. La première réponse à trouver est quelles sont les données météorologiques actuelles. Sont-elles favorables à la création et/ou au maintien des orages. Ensuite on peut entrer le facteur "terrain".

     

    L'affaissement des orages à la sortie des montagnes n'est pas exclusif à Montréal. C'est comme ça tout le long entre les montagnes et le fleuve jusqu'à Québec et la même chose sur la rive-sud entre le fleuve et les montagnes. J'ai demeuré à Trois-Rivières pendant 5 ans et c'était quasi la même chose, à la différence que le lac St-Pierre amène un facteur "terrain" différent pour cette région. Tout ceux qui chassent les orages depuis longtemps ici au Québec et qui font de la prévision connaissent bien cet effet là et c'est un élément majeur dans nos prévisions d'orage.

  8. Lorsque vous parlez de Montréal et de son "fameux" bouclier, vous faites référence à quoi au juste? Parce que j'habite tout juste au sud de Montréal à La Prairie, je me suis installé sur le bord du fleuve je sais plus combien de fois cet été pour voir les orages passés et/ou arriver sur moi. Si vous parlez d'orages violents où tout arrache sur son passage, combien de municipalités dans tout le Québec vont en voir l'été? Bien peu. 

     

    L'Ile de Montréal est grande, et un orage, à moins d'avoir une ligne d'orage, est un phénomène local. Il peut y avoir un orage à ville St-Laurent et tout ce qui est l'est de ça pourrait ne jamais s'en rendre compte, et vice versa. 

     

    Pour les orages violents maintenant, il y a quand même un début d'hypothèses qui m'avait été donné (et à d'autres gens en même temps) par un météorologue d'Environnement Canada et cela concernait la position géographique de Montréal par rapport aux déplacements habituels des orages québécois (d'ouest en est / nord-ouest au sud-est ). Montréal est situé à la sortie des montagnes des Laurentides. Les montagnes apportent bien souvent un mécanisme de soulèvement et de maintient aux orages. Une fois les orages sortis des montagnes, ils perdent ce mécanisme. Ça ne veut pas dire que les orages vont nécessairement mourir, mais ils vont, entre autre, perdre de la force. À partir de là ils peuvent se régénérer avec d'autres éléments, on parle ici d'un orage qui cycle. Il va perdre de la force, se réorganiser et redevenir fort ou violent quelques kilomètres plus loin. Combinez la perte de force à la sortie des montagnes, avec le temps qu'il prendra pour se réorganiser, nous ne sommes plus sur Montréal mais sur la rive-sud.

     

    Ce n'est qu'un début d'hypothèse donné par quelqu'un qui avait aussi observé une perte de force des orages approchants Montréal, pas un bouclier anti orage. Il y en a peut-être d'autres aussi, la température de l'eau du fleuve, la pollution etc etc.. Et il faut aussi mettre autant d'ardeur à croire que ça peut simplement être du hasard puisque rien n'est fondé dans ces hypothèses mentionnés plus haut. 

  9. J'ai déjà vu des débris nuageux donner exactement cette forme. Ce serait donc possible. Et comme le mentionne Pierre, ce peut également être de la fumée !!

     

    Cependant des caractéristiques bien distinctes dans la structure des nuages plus haut me porte à croire qu'il s'agit bel et bien d'une tornade. On distingue bien ce qui semble etre un petit wall cloud et surtout, un RFD bien visible sur les photos. De plus sur le vidéo, vers la fin, on voit un autre entonnoir ce former.

  10. Ah misère !!

     

     

     

    secteur de Granby - Waterloo
    15h53 HAE le dimanche 04 août 2013
    une alerte d'orages violents pour 
    secteur de Granby - Waterloo est émise 

    À 16:55, les météorologues d'Environnement Canada surveillent l'évolution d'un orage dangereux pouvant produire des grêlons de la taille d'une balle de golf ou plus, des vents forts de plus de 100 km/h, ainsi que de fortes pluies causant des inondations

     

    Précis comme ça se peut pas !!

  11. Le 19 juillet 2013 à Louiseville nous avons possiblement capté une tornade. Nous avons analysé les images et elles confirmeraient qu'il s'agit bel et bien d'une tornade. Cependant sur la vidéo, ce n'est pas si évident, puisque nous focussons sur un autre endroit du mésocyclone, nous ne l'avons donc pas vu à ce moment là.

     

    Jugez par vous même! 

     

    https://www.facebook.com/photo.php?v=10152263318382923&set=vb.479174138836482&type=2&theater

     

     

    1072251_495012450585984_221435401_o.jpg

  12. Apparemment qu'une tornade a traversé le Lac-St-Pierre, cette observation fut la source des alertes.  J'ai hâte de voir si ça se confirme et si des chasseurs parmi nous étaient dans le coin.

     

    À moins qu'il se soit passé quelque chose que je n'ai pas vu et que Marc Rémillard n'a pas vu, Non !! Pas de tornade sur le lac St-Pierre. Nous étions sous cette cellule.

    • Aime 1
  13. Le risque de temps violent pour le 10 juin est toujours présent, principalement pour les régions montagneuses de la rive-sud du fleuve. Ce qui est à surveiller c'est l'emplacement du centre dépressionnaire. La fenêtre de temps violent est plutôt courte ce qui pourrait limiter le risque que des orages plus costauds se forment. Les vents de bas niveau (LLJ) seraient déficients à ce moment-ci, ce qui laisse peu de chance de connaitre une tornade. On surveille ça !

    • Aime 1
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