Invité lefevre Posté(e) le 4 septembre 2002 Signaler Partager Posté(e) le 4 septembre 2002 Pourquoi s'obstiner à des tracés d'isobares automatiques toujours aussi faux ? N'y-a-t'il personne pour esquisser à la main des isobares qui ne seraient pas à contre flux ou qui respecteraient les valeurs: à gauche les faibles valeurs, à droite du vent les fortes valeurs.? Est-il vraiment utile de le rappeler? Ceci concerne les cartes qu'on trouve sur le site suisse westwind.ch Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 4 septembre 2002 Signaler Partager Posté(e) le 4 septembre 2002 Ce sont des sorties de traçage brutes issues des modèles numériquesdont on abuse un peu trop. Il n'y a plus beaucoup de météorologistes capables de tracer ou même de rectifier à la main.... Ca fait ringard, on ne sait plus faire et on a plus le temps.Quelques tracés automatiques sont toutefois meilleurs que d'autres. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Invité lefevre Posté(e) le 8 septembre 2002 Signaler Partager Posté(e) le 8 septembre 2002 Contrairement aux cartes masses d'air qui demandent des années d'apprentissage et peut-être une aptitude particulière à voir en 3D, le tracé isobarique s'apprend facilement en quelques heures,au moins en ce qui concerne la rigueur du tracé. L'élégance du trait est un autre problème. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 9 septembre 2002 Signaler Partager Posté(e) le 9 septembre 2002 Entièrement d'accord.Dans les difficultés à tracer je pensais à la rigueur et non au "coup de patte" du traceur.J'avais appris (sommairement au départ mais j'ai persévéré...) autrefois avec monsieur Maler du CDM Haute Garonne dans le cadre d'une formation météo. Il est vrai que les modèles dessinent parfois de drôles de figures incompatibles entre elles, sur une même carte déjà, et parfois étrangères aux situations habituellement prévues ou inscrites climatologiquement.Il me semble que ces dérives surviennent principalement sur les secteurs qui voient la fin de cyclogénèse (les modèles commencent mieux depressions et perturbations qu'ils ne les finissent) ou à faible dynamique (marais) ainsi qu'en limites de masses d'air. La première partie des cyclogénèses est mieux ciblée en gradient et en direction (sauf pour les tempêtes trés "serrées" et trés rapides -fin 1999-) de même que les hautes pressions dont les mises en place, positions et valeurs paraissent correctes. Peut-être je me trompe mais je souhaiterai avoir votre avis ainsi que celui de Raymond.Lorsque les modèles perdent pied, le traçage devient aléatoire sans doute par manque de données (ou erronées) au départ du calcul. Je remarque souvent ce fait sur les préiso surface de Bracknell en fin d'échéance. Parfois la correction est annoncée.La 96 et la 120 heures, soit changent carrément de scénario par rapport à la 72 h soit "tracent mal". Bref les tracés à courte échéance (24/48H) paraissent mieux coordonés. Les "altitudes" semblent à mon avis plus lissées et plus conformes aux flux malgré quelques erreurs, assez rares, dans les scénarios (voir modèles ECMWF 500 hP appréciées je pense aussi par R. Cazalens mais aussi NOGAPS et MRF à 850 et 500 hPa sur Top Karten). Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Invité lefevre Posté(e) le 9 septembre 2002 Signaler Partager Posté(e) le 9 septembre 2002 Les changements de stratégie entre le troisième et le quatrième jour pour Bracknell comme pour nous vient sans doute du fait que l'on change alors de modèle pour prendre le modèle européen du C.E.P. Il y a donc parfois un problème de choix difficiles en fonction de la connaissance intime qu'ont les praticiens de ces modèles. En ce qui concerne les prévisions des puissantes cyclogénèses un prédicteur nouveau devient opérationnel depuis peu: le tourbillon potentiel dont le calcul impliquait une forte augmentation de la puissance de nos ordinateurs. Il faudrait interroger ses utilisateurs actuels qui commencent à en faire l'expérience pour savoir si les espérances dont on l'avait chargé se justifient. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 18 septembre 2002 Signaler Partager Posté(e) le 18 septembre 2002 Salut ! je suis ingénieur en Météo ( Algérien ) actuellement en formation de Master sur la Météorologie Spatiale et Climat Global au Maroc dans un nouveau centre affilié à l'ONU, c'est vrai ce que vous dites avec les machines, on a tendance à oublier le traçé, mais chez nous en lgérie , nous venons d'acquérir des machines de pointage et de traçé , mais y'a tjrs une équipe qui trace à la main au cas où la machine serait en panne.Mes Salutations. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.