Invité yves Posté(e) le 6 mai 2003 Signaler Partager Posté(e) le 6 mai 2003 Bonjour,Je reviens dune semaine de vacances dans votre belle région du sud-est (région cathare, Saillagouse, Perpignan). Jai été confronté plusieurs fois à des vents, parfois assez forts (sud-est). On me parlait de tramontane, de cerf, du marin. Pouvez vous méclairer sur les différences entre lautan, la tramontane, le marin et le cerf (cité dans le guide vert Michelin pour la région cathare).Je profite de mon passage pour vous demander si qq connaît la méthode de calcul de lhumidité, avec uniquement la température Ta et la température du point de rosée Td.Merci et bonne journéeYves Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
froggy31 Posté(e) le 29 mai 2003 Signaler Partager Posté(e) le 29 mai 2003 bonjour,quelques explications sur les vents locaux:sur la cote , on parle du marin, du grec et du cers (pas cerf). Enfin, je parle côté Narbonne, parce que comme il s'agit d'appellations locales, il peut y avoir quelques variantes (d'ailleurs, peut-être que le cerf est utilisé ailleurs, même pas très loin?).le MARIN utilisé pour le vent qui vient de la mer, hors brises de mer, souvent lié à un flux de Sud en altitude, en général pas très fort sur la côte.En rentrant dans les terres, on va le retrouver se reforçant et prenant l'appellation AUTAN sur une région qu'on peut appeler le midi toulousain pour ne pas trop rentrer dans les détails.Le GREC est utilisé uniquement sur la côte pour désigner le vent d'Est.Pour la TRAMONTANE, vent violent lié à flux qui va de l'Ouest au Nord-Est, je ne me souviens plus à partir de quel endroit on l'utilise. Toulouse, non, peut-être Castelnaudary, Carcassonne oui, et la côte (Béziers, Narbonne, Perpignan). Du côté de Narbonne, on utilise pour le même vent la dénomination CERS (patois local?). A noter qu'après avoir contourné les Pyrénées, on le retrouve en Espagne sous le nom de CIERZO, ce qui me parait une racine proche.Je me rappelle qu'il y a une trentaine d'années, un vieux pêcheur de Gruissan était notre devin local, sachant prévoir le vent du lendemain, ou la modification d'un régime de vent à deux ou trois jours, et les types de temps associés (ex: marin, entrées maritimes le matin, qques gouttes, généralement beau l'après midi). Avant la construction d'une digue, quand le marin était plus fort (il peut malgré tout parfois souffler en tempête), la mer "sautait" (nom local) et inondait les chalets de Gruissan plage qui ont été construit sur pilotis pour cette raison (voir film 37,2 le matin).Personnellement, j'aime bien les noms des vents locaux, car c'est souvent une des rares traces culturelle ancienne qui persiste dans le quotidien, et un sujet de conversation inépuisable avec les autochtones.bonne journée à tous Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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