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fente sèche en estrie


Olivier

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Je crois que cette 'fente sèche' en estrie (qui est vraiement évidente avec le NAM) est due à l'orographie. Les vents de bas niveaux (dans les premiers milles pieds) seront relativement perpendiculaires aux appalaches et aux laurentides vendredi, il y a aura donc une zone de subsidence au-dessus de l'estrie et une zone d'ascendance au-dessus des laurentides dans les bas niveaux.

 

Lorsque l'air est stable, la subsidence réchauffe l'air ce qui l'assèche (la température augmente mais la quantité de vapeur d'eau reste constante), le contraire s'applique dans une zone d'ascendance. Une partie de la précip devrait s'évaporer en estrie et plus d'humidité devrait se condenser au nord de la vallée du st-laurent. Donc plus l'air est stable dans les bas niveaux et plus le vent est perpendiculaire aux montagnes (dans le cas de la vallée du st-laurent, du sud-est), plus cet effet de fente sèche devrait pouvoir s'observer sur la pente ouest des appalaches. Quand il s'agit d'une seule dépression qui remonte la côte, les isobares sont généralement plus parallèles à la vallée ce qui est peut-être un meilleur scénario pour l'estrie.

 

De plus, cette effet devrait être mieux simulé avec les modèles régionaux (GemReg et NAM) car leur résolution est meilleur. Ils peuvent 'voir' une pente plus abrupte, donc une ascendance et une subsidence de bas niveaux plus forte.

 

Olivier

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Resalut,

 

Ce phénomène orographique («d'upslope-downslope») n'a rien d'exceptionnel, on peut l'observer pratiquement à chaque fois que la circulation à bas niveau est perpendiculaire aux montagnes et qu'il ya du nuage bas. À l'arrière des systèmes, lorsque les vents deviennent du nord-ouest, les nuages bas des basses laurentides jusqu'à Sept-îles «s'évaporent» généralement assez rapidement (particulièrement dans la région de charlevoix où la pente est très abrupte) comparativement à l'estrie où il peut floconner longtemps après le passage de la dépression.

Cet effet vient donc «moduler» la precip synoptique, laquelle n'avait pas raison d'être trouée à l'ouest des appalaches dans ce cas-ci.

 

Pour revevir à ce que Jean disait , côté vent on est loin de mars 71 et 93. Aujourd`hui, les rafales maximales dans le sud du québec n'ont pas beaucoup dépassé 50km/h alors qu'en mars 71, c'était plutôt du 105-110km/h. En 93, La station de l'île d'orleans (WER) a rapporté des vents soutenus de 100km/h et une rafale de 130km/h ce qui est loin du 60 (81) d'aujourd'hui.

 

Olivier

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