Si je peux me risquer dans une hypothèse raisonnable : entre autre cause, présence d'un bassin d'eau que l'on nomme Lac Saint-Louis dont la température est, à ce temps de l'année, pas mal plus élevée que la terre ferme. Généralement, les plans d'eau pondèrent les écarts thermiques en raison de leur accumulation de chaleur sensible. Ce genre de phénomène est également remarquable dans le nord du Québec autour des bassins hydroélectriques. Depuis l'ennoiement de grandes surfaces de terre ferme, les données microclimatiques qui ont été recueillies démontrent généralement des températures hivernales plus élevées dans une mince frange de quelques centaines de mètres autour des bassins et des températures printannières plus basses (l'eau ayant relâché la chaleur sensible accumulée durant l'année précédente)...donc des hivers un peu plus tardifs et des printemps un plus tardifs qui profitent aux écosystèmes riverains...