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Jean-Louis

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  1. Bonjour à tous, Elle s'installe petit à petit, sournoise, sous ses faux airs de "beau temps durable", au final difficile à vivre; c'est bien elle. Nous l'avions plus ou moins évitée dans les années précédentes; elle était bien présente mais sur d'autres méridiens, plus à l'est notamment. Cette fois-ci c'est pour nous et il semblerait qu'elle insiste une bonne partie de l'été. Une carte à 850 hPa ci-dessous avec échelle de températures à 1500 mètres(pour jeudi 22 juin) que je viens d'assembler pour montrer l'origine de ce coup de chaud (veuillez excuser les défauts d'assemblage, les projections cartographiques n'étant pas les mêmes sur chacune des 2 cartes) de l'ouest Saharien au moyen Orient, il y a de la réserve implantée pour plusieurs semaines sans doute ! Certes, ce n'est pas la garantie d'une canicule continue (heureusement!) mais le moindre "prétexte météo" pourra la déclencher à nouveau. Pour le moment elle se passe largement des flux océaniques de sud sud ouest, ce qui est inquiétant pour la suite. Enfin sur la deuxième carte au dessous, identique mais globale, on voit bien cette surchauffe installée de l'ouest du Sahara jusqu'en extrême Orient sur des milliers de km, à la mi-juin qui plus est ! Sur toute la ceinture terrestre à cette latitude de l'équateur météorologique, ce sont les secteurs les plus impactés. La question est quel rôle jouera l'Océan pour contrer (ou accentuer) cette fournaise sur l'ouest ou le sud ouest Européen ?
  2. Bonjour Christian, bonjour à tous, Effectivement Christian, ça paraît imminent, il me semble que c'est la deuxième fois de la saison ? Je rajouterai simplement la prévision des températures à 850 hPa du CEP global pour dimanche prochain 11 juin. On voit déjà la présence près caniculaire extrêmement vaste qui s'installe sur tout le sud Saharien jusqu'auMoyen Orient inclus (partie la plus chaude 28° à 32° en violet, compter facilement 9° à 10° de plus près du sol). On remarquera encore la "langue" rouge (20°/24° à 850 hPa) issue de cette fournaise s'échapper vers le sud ouest Européen (dont le grand sud) via l'Espagne. Les 30° seront atteints ou dépassés de ce coté ci des Pyrénées. Selon le long terme cette anomalie sub équatoriale pourrait s'éterniser dans les prochaines semaines, ce qui devrait nous valoir de nombreuses poussées similaires à l'avant des flux de sud sud ouest.
  3. Bonjour à tous Information toute récente (15 février) du CNRS sur le refroidissement de l'Atlantique nord, plus rapide que prévu initialement. Atlantique Nord : le risque d'un refroidissement rapide au XXIe siècle revu à la hausse: La possibilité d'un changement important du climat autour de l'Atlantique nord est connue depuis longtemps, comme symbolisée par la fiction hollywoodienne « Le jour d'après ». Pour en évaluer le risque, des chercheurs du laboratoire Environnements et paléo environnements océaniques et continentaux (CNRS/Université de Bordeaux) et de l'Université de Southampton ont développé un nouvel algorithme pour analyser les 40 projections climatiques prises en compte dans le dernier rapport du GIEC1. Cette nouvelle étude fait grimper la probabilité d'un refroidissement rapide de l'Atlantique Nord au cours du XXIe siècle à près de 50 %. La revue Nature Communications publie ces résultats, le 15 février 2017. Détecté dans toutes les projections des modèles climatiques actuels, le ralentissement de la circulation océanique de retournement2 (dont fait partie le fameux Gulf Stream qui apporte la chaleur de la Floride jusqu'aux côtes européennes) pourrait entraîner un bouleversement climatique sans précédent. En 2013, le GIEC, se basant sur les résultats d'une quarantaine de projections climatiques, a estimé que ce ralentissement s'installerait progressivement et sur une échelle de temps longue. Un refroidissement rapide de l'Atlantique Nord au cours du XXIe siècle semblait donc peu probable. Dans le cadre du projet européen EMBRACE, une équipe d'océanographes a réexaminé ces 40 projections climatiques en se focalisant sur un point névralgique au nord-ouest de l'Atlantique Nord : la mer du Labrador. Cette mer est le siège d'un phénomène de convection, qui nourrit à plus grande échelle la circulation océanique de retournement. Ses eaux de surface se refroidissent fortement en hiver, deviennent plus denses que les eaux de profondeur et plongent vers le fond. La chaleur des eaux profondes est transférée vers la surface et empêche la formation de banquise. Choisissant d'étudier ce phénomène de convection en détail, les chercheurs ont développé un algorithme capable de repérer les variations rapides des températures à la surface de l'océan. Cette « moulinette statistique » a révélé que 7 des 40 modèles climatiques étudiés projetaient un arrêt complet de la convection engendrant des refroidissements abrupts – 2 ou 3 degrés en moins de dix ans – de la mer du Labrador, induisant de fortes baisses des températures dans les régions côtières de l'Atlantique Nord. Mais un tel refroidissement rapide, simulé seulement par quelques modèles, est-il vraisemblable ? Pour répondre à cette question, les chercheurs se sont penchés sur la variable clé du déclenchement de la convection hivernale : la stratification océanique. Ces variations verticales de la densité des masses d'eau sont bien reproduites dans 11 des 40 modèles. Parmi ces 11 modèles, qui peuvent être considérés comme les plus fiables, 5 simulent une baisse rapide des températures de l'Atlantique Nord, soit 45 % ! Ces résultats issus de modèles climatiques pourront être confrontés aux futures données du projet international OSNAP qui prévoit l'installation de bouées fixes dans le gyre subpolaire. De quoi anticiper de possibles refroidissements rapides dans les années à venir. Ce risque devra par ailleurs être pris en compte dans les politiques d'adaptation au changement climatique des régions bordant l'Atlantique Nord. Fin du communiqué. Soit pour l'Atlantique nord ouest mais pour pour le Gulf Stream, on reste un peusur notre faim: Il paraît "ralenti" (selon le GIEC en 2013) mais sera-t-il stoppé ? Dévié vers le sud ? On ne sait pas trop. PDF du communiqué, avec les schémas, à télécharger sur http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/cp_refroidissement_atlantique_ok.pdf
  4. Bonsoir Calou, bonsoir à tous, La mini vague de froid baisse en intensité au niveau de l'alimentation d'origine est continentale, en relais du polaire, mais le minimum détaché en Méditerranée sera bien présent pour plusieurs jours encore avec des retours d'air froid en altitude. Rien à voir avec ce que nous venons de connaître puisque sur les coupes, l'autan se montre par intermittence, disputant parfois le domaine des basses couches au nord ouest ou au nord. Pas de froid notable mais ça restera frais. Ce n'est que vers le milieu de semaine prochaine (jeudi 26 ?) que le flux de sud ouest se mettra en place, sur l'ouest Européen, entre une dépression au large du Portugal et une dorsale d'altitude issue du Maghreb. Températures à nouveau dans la normale ou légèrement supérieures. Là, « on prendra les mêmes et on recommencera » avec un flux d'ouest toujours très engagé sur le nord Atlantique mais qui laisse filer une nouvelle descente polaire sur le 20ème méridien est vers Balkans, Italie, Grèce à l'aide de nouvelles très hautes pressions continentales 1040 hPa riches en radiatif... (Voir carte GFS 500hPa ci-dessous pour vendredi 27 janvier 12 HTU) Voilà qui appuiera les considérations particulièrement appréciables de Calou, notamment la dernière partie de son dernier post ci dessus: Cela mériterait une analyse plus poussée qu’un simple constat, mais au premier abord, le réchauffement accéléré de la zone arctique (avec rétroaction positive probable) affecterait la baroclinie et son jet (on en avait parlé sur ce forum il y a 1 hiver ou 2), pourrait favoriser l’enneigement précoce des grands continents, et entrainer une autre rétroaction type radiative. A suivre...
  5. Pour illustrer les propos de Calou, ci-dessous la répartition des anomalies négatives de températures dans les prochains jours. On voit bien que l'anomalie, qui a distribué l'hiver, ces dernières semaines, sur Europe Centrale, Balkans, Italie, Grèce, Turquie... va se développer copieusement vers la grande Europe de l'ouest et du sud ouest, jusqu'au Maghreb, l'Islande, et, curieusement sur le sud ouest de la Scandinavie (une fois n'est pas coutume). Alors que le flux pertubé doux/Océanique survole quasiment le nord du cercle pôlaire et réchauffe (c'est relatif !) les pays du grand nord. Il semble que ce soit le thème de cet hiver 2016/2017.
  6. J'ai peut-être mal compris mais ce serait une véritable régression ! Comment ce sera interprêté ? Le tableau intègre la plupart des données de METEO FRANCE mais c'est devenu une habitude bien Française depuis quelques temps, un pas en avant, deux pas en arrière; on donne l'impression d'avancer mais on fait du surplace ou on recule en fait. Je pense que MF ne se fera pas prier pour remettre à niveau et imposer ses redevances, par ailleurs extrêmement chères à l'usager.
  7. Merci Calou pour ces investigations toujours aussi pertinentes et ô combien intéressantes. Je n'ai pas trop le temps en ce moment, mais bien sûr, on surveillera tout ça dès la mise en place de l'advection froide imminente. Le forçage et son coup de vent de la nuit prochaine en seront le déclencheur. A très bientôt donc
  8. Merci Christian pour ces avancées. On m'a dit (plutôt rumeur) que les données AROME ne seraient plus disponible librement ? Info ou intox ?
  9. Bonjour et très bonne année 2017 à tous, Surtout, ne vous censurez pas pour intervenir sur le forum qui ne vit que par la participation de ses habitués. C'est même frustrant de n'avoir aucun retour des lecteurs. Tout est abordable, questions, compréhension, explications, observations, sujets que vous découvrez sur d'autres sites, vidéo, photos, remarques... Mettez votre "grain de sel" comme dit Calou34, on attend que ça. C'est la vie du forum !
  10. Bonjour à tous Les skypers du Vendée Globe affrontent maintenant la Zone Inter Tropicales de Convergence (ZITC) ou Pot au Noir. Il s'agit en fait d'une bande assez étroite en latitude représentant « l'équateur météorologique ». L'équateur géographique et l'équateur météorologique ne sont pas superposés toute l'année, ce dernier fluctuant avec les saisons, au sud de l'équateur géographique en hiver et au nord de celui ci en été dans chacune des zones tropicales. Cette bande représente le changement de régime d'alizés donc un vent plus calme mais une zone de fort réchauffement solaire d'où un ou des régimes de grains ou d'orages musclés redoutés par tous les navigateurs. Au passage très délicat du Pot au Noir ils quitteront les alizés de nord est pour récupérer ceux de sud est qui leur permettront de plonger sur l'émisphère sud mais leur classement aura peut-être changé. On voit sur l’mage satellite de ce lundi matin que l’activité est assez homogène entre les méridiens 25W et le 30W. Les satellites mesurent la température en haut des nuages. Plus les nuages sont hauts, plus il y fait froid. Les nuages les plus hauts sont les plus actifs avec des gros grains et des grandes zones de calmes. Ils sont colorés en rouge, orange et jaune. Les 29 skippers profiteront également ce soir d’une pleine lune exceptionnelle, puisque cette dernière est très proche de la terre. La lune sera plus grosse qu’habituellement. On le remarquera tout particulièrement vers 19h00 après son lever. Ça sera donc une nuit très lumineuse, ce qui aidera les skippers à mieux repérer les grains. Pour répondre à Laurent, effectivement METEO FRANCE n'a pas été retenu comme partenaire de course, contrairement à tous les éditions antérieures. Dune part, lors de l'adjudication, MF a été supérieure de 10000 € par rapport à le société privée Belge "Great Circle". D'autre part, «la qualité et l'attractivité du dispositif grand public» auraient fait la différence. En clair, si la fiabilité des prestations météo du service officiel de la météorologie et de la climatologie en France ne sont pas en cause, c'est la capacité de Météo France à animer la course sur Internet qui a été sanctionnée par les organisateurs du Vendée Globe.
  11. Peu après l'évocation de froid en embuscade possible sur le nord à est Européen (voir en bas de mon post ci-dessous) la chaine météo vient d'actualiser sa prévision saisonnière qui va finalement dans ce sens. C'est bien fait, bien illustré; ça correspond assez bien à ce que l'on peut constater et en déduire dés à présent. La chaîne Météo: Nos prévisions saisonnières envisagent un hiver plus froid que les trois précédents. L'extension record des neiges de Sibérie peut expliquer partiellement ce changement de temps. La dernière actualisation des prévisions saisonnières du 10 novembre met en évidence un scénario météo un peu plus froid que prévu initialement sur la France, notamment pour les mois de décembre et de janvier. Les surfaces enneigées en Sibérie, puis en Russie et en Scandinavie ainsi que - paradoxalement - la faible surface de mer prise par la banquise peuvent expliquer en partie ce changement de prévision. Certains paramètres entrent partiellement en considération dans la prévision de la météo hivernale en Europe : parmi ces paramètres externes, la surface recouverte par la neige en Sibérie dès le mois d'octobre est un indicateur car la neige, ayant un fort pouvoir de réflexion (albédo) entraîne un refroidissement sur le continent et forme un "super anticyclone" (le fameux anticyclone de Sibérie). Parallèlement, cette année, l'air doux Atlantique remonte sur l'océan Glacial Arctique, ce qui retarde la formation de la banquise (extension actuelle très déficitaire pour la saison). Il fait donc plus doux sur les rives de l'océan Arctique que sur le continent. Ces deux phénomènes peuvent modifier l'écoulement des masses d'air froid et faciliter le décrochage du vortex polaire vers l'Europe, responsable des vagues de froid. Fin de l'article Remarque: C'est vrai que le froid accumulé sur ces régions continentales tombe à point nommé sur l'émisphère nord au moment ou l'ensoleillement donc le réchauffement diurne va devenir le plus faible. Le froid affecte bien de s'installer en pellicules s'épaississant au dessus de sols bien refroidis et en déficit quotidien de réchauffement. Rien de tel pour constituer une bonne épaisseur de froidure non seulement bien difficile à déloger mais constituant une excellente réserve pour de belles descentes hivernales On en est pas encore là mais à suivre...
  12. Ci joint un dernier point au passage des canaries mis à jour sur le site: L’ensemble des concurrents, à l’exception de Didac Costa, naviguent dans les alizés. Ce vent qui souffle du Nord Est n’est pas toujours aussi stable en force et en direction qu’on voudrait bien le croire. Il commence par rencontrer sur son chemin les îles Canaries qui culminent à plus de 3700 mètres et qu’il doit contourner, soit en passant au-dessus, soit sur les côtés des îles. Ce relief crée des perturbations que l’on voit bien sur les modèles et sur les images satellite. Les zones bleues et vertes de la première image montrent les zones de vents plus faibles. Les zones jaunes montrent les accélérations entre les îles. Les skippers doivent donc passer loin des îles pour éviter ces grandes zones de dévent suivies de fortes accélérations. 3Initiatives Cœur », le bateau rouge (cercle rouge) qui est le plus proche de l’archipel des Canaries, est à 100 milles de l’île de Palma et à 150 milles de Tenerife. On voit sur l’image satellite qu’il navigue dans les belles volutes qui marquent ces tourbillons de vent. Il est donc impacté par ces dévents. Sa vitesse fluctue et son classement s’en ressent fortement. Le groupe de tête qui se situe à plus de 200 milles (370 km) de l’île de Ténériffe semble quant à lui passer à l’extérieur de la zone de dévent. La stratégie de contournement de ces îles n’est donc pas anodine. Les trajectoires sont réfléchies plusieurs jours à l’avance. Pour les îles Canaries, les skippers avaient anticipé leur point de passage dès le départ des Sables d’Olonne. Pour la journée, les bateaux de tête vont rentrer dans une masse nuageuse orageuse. Ces nuages vont également perturber l’alizé. Les skippers vont devoir manœuvrer sous les grains pour maintenir une vitesse élevée. L’alizé n’est décidément pas un vent stable et régulier. Christian Dumard (Great Circle) Il faut préciser c'est une société Belge de météorologie GREAT CIRCLE qui est en charge de la météo de la course. La candidature de METEO FRANCE n'ayant pas été retenue, contrairement aux éditions antérieures. Cliquer pour agrandir
  13. Bonjour à tous, Si vous avez un moment de libre, pendant ce w. end maussade et pluvieux du 11 novembre, je vous suggère un petit tour sur le site du vendée globe et dont la dernière édition vient de partir dimanche dernier. Outre le suivi très détaillé des skypers,leur environnement géo maritime, leur stratégie, actualisés plusieurs fois par jour, la partie météo n'est pas oubliée. En plus de l'aventure (c'est très speed et très tendu) on y apprend pas mal, sur tout l'environnement de la course et sur la météo, non dissociable de la course. Ainsi nous venons d'avoir une superbe vue aérienne ou sat (jointe ci-dessous) des Canaries avec le tracé des courants maritimes sous vent de nord nord ouest de cet archipel dont la zone a été soigneusement évitée par les skypers. Dans la même configuration, légèrement au dessus, l'ile de Madère que je connais un peu, a son point culminant à 1800 mètres, le Pico Ruivo, qui provoque les mêmes « déventes » jusqu' 80 miles nautiques (environ 150 km). Soigneusement évitées elles aussi. Les déventes n'annulent pas entièrement le vent mais le déstabilisent en vitesses et directions. Site http://www.vendeeglobe.org/fr/actualites puis cliquer sur analyse météo mais tout est très intéressant et formateur Pour le reste, et à court terme, rien de spécial, les conditions semblent redevenir anticyclonique après le début de semaine. Pour terminer, un fait nouveau par rapport à l'an passé au niveau de la foidure qui semble vouloir s'installer de la grande Russie à la Scandinavie depuis quelques semaines. C'est irrégulier pour le moment mais ça devient récurrent. La Suède et Stockolm sont sous 40 à 50 cm de neige, du jamais vu à cette période depuis 100 ans paraît-il. http://www.wort.lu/fr/panorama/un-record-jamais-vu-depuis-100-ans-39-centimetres-de-neige-a-stockholm-582583965061e01abe83bdfb Sachant que nos coups hivernaux se préparent et viennent de la haut, on gardera ces secteurs sous surveillance...
  14. Bonjour Laurent, bonjour à tous, Houla, sur le forum pas simple du tout comme sujet et surtout comme réponse, n'étant pas spécialiste en la matière. Faudrait que je replonge dans mes vieux cours de météo générale, et encore... J'imagine que la « vorticité potentielle » évoquée par G Plaut équivaut au caractère conservatif du tourbillon absolu qui n'est pas réparti de la même façon entre pôles et équateur en fonction de la force de Coriolis ? La force de coriolis est en effet maximale près des pôles (tourbillon absolu fort), elle s'atténue nettement en descendant vers l'équateur (où elle n'évolue plus du tout dans le même plan qu'aux pôles) mais elle n'y devient pas nulle (tourbillon absolu faible). Pour la « conservation » du tourbillon absolu, c'est le tourbillon relatif qui va compenser cette fluctuation due à la modification (augmentation ou altération) de la force de Coriolis entre Pôles et Equateur. Ainsi, l'air froid (à fort tourbillon absolu d'origine près du pôle) qui descend vers des latitudes sud va générer du flux dépressionnaire, des talwegs ou des creux sous les effondrements de tropo. Autrement dit, plus l'écoulement d'air froid descendra vers le sud, plus il deviendra cyclonique pour compenser la baisse d'influence de la force de Coriolis. C'est le cas des profonds talwegs souvent étroits et à forts contrastes qui deviennent virulents en se développant vers Espagne ou Afrique du Nord et que j'évoque parfois dans quelques analyses. Ils sont en principe délimités par des jets musclés, à forte courbure cyclonique en pointe de talweg sous l'anomalie froide d'altitude, et finissent assez souvent, depuis quelques années, en cut off bas (gouttes froides), assez capricieuses pour la prévision à moyennes échéances. Ils peuvent être aussi à l'origine d'épisodes Cévenols intenses préparés de loin et favorisent des échanges assez méridiens et de plus en plus nombreux. A l'inverse, et c'est la suggestion de Plaut, je pense, l'air chaud (de sud qui remonte vers le nord) a faible tourbillon absolu d'origine basses latitudes va progressivement augmenter son tourbillon ( de plus en plus soumis à la force de Coriolis donc diminuant son tourbillon relatif) anticyclonique créant des dorsales ou des cut off hauts (« gouttes chaudes », si on peut dire) vers les hautes latitudes. C'est ce que j'évoquais (dans ce même topic) lors de l'aspiration chaude de plein sud puissamment advectée par Nicole qui a fabriqué ( et qui maintient) notre anticyclone actuel. Je ne sais pas si je suis assez clair, c'est très incomplet et difficile à résumer sur le forum et surtout ça manque d'illustrations et de croquis que j'avais fait en formation et en devoirs mais je ne les retrouve plus... Si tu as l'occasion Laurent procure toi à la bibli de MF à Paris le N° 10 (collection cours et manuels) de Patrick Santurette ELEMENTS PRATIQUE DE METEOROLOGIE ET DE PREVISION SYNOPTIQUE alternant téhorie et étude de cas. C'est destiné aux pros, mais c'est une petite merveille. Consulte aussi le bouquin de C. Calas chapitre 8 Les champs météorologiques issus des modèles de prévision numérique et surtout le chapitre 8.3 Les champs principaux et leurs combinaisons pour l'analyse synoptique. NB: Le tourbillon total résultant de l'entraînement (rotation terrestre) et du mouvement relatif à la terre est le tourbillon absolu: T. absolu = Tourbillon relatif + force de Coriolis
  15. Bonjour à tous, Décidément, changement climatique ou pas, ce sont les ex cyclones et les dépressions sub tropicales à centre chaud qui prennent les commandes météo en remontant assez haut sur l'Atlantique nord, amenant une extrême douceur vers le cercle polaire. Après Stéphanie et Karl c'est l'ex Ouragan Nicole qui va se bloquer, dans les prochaines 48 à 72 heures, entre les 30ème et 40ème méridiens ouest avant d'être « absorbé » dans le système dépressionnaire. D'abord à centre chaud natif, sa dynamique va générer une poussée chaude et en partie humide de plein sud (flèche rouge) depuis les Açores jusqu'en Islande au moins, en créant ce bel anticyclone pointé à 1030 hPa au large du G. Gascogne sur la carte de mercredi prochain. Un autre anticyclone, continental cette fois-ci, à 1034 hPa est déjà en place sur la Russie. Dès lors, une partie des dépressions nord Atlantique n'aura pas d'autres alternatives que de descendre (flèches vertes) sur le continent Européen entre ces deux massifs de HP. Ces systèmes dépressionnaires axés Groenland sud Méditerranée pourraient organiser et détacher une goutte froide [sous la jonction des deux anticyclones] selon certains modèles, notamment le CEP et Bracknell ? En première partie de semaine prochaine, il semble que ce système circule en marge de notre région en flux de nord ouest sous la bordure est anticyclonique puis les hautes pressions Océaniques gagneraient suffisamment vers l'est pour nous garantir un temps assez frais mais plus ensoleillé au fil de la semaine ? Quid de cette éventuelle goutte froide ? A préciser et à confirmer
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