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Fréquences de retour.


Invité

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Ci joint le texte du site MF de ce jour:

 

"Jamais le vent dAutan navait soufflé aussi fort que ce 14 avril 2003 à Toulouse. A 11 h 30, les rafales ont atteint 122 km/h. Le Nord de la Haute-Garonne n'a pas été épargné avec des valeurs de 104 km/h à Villefranche-de-Lauragais et 108 km/h à Muret.

Le département du Tarn a enregistré des vitesses de vent de 122 km/h à Castres et 133 km/h à Tanus, valeurs très proches des records absolus pour ces localités." Fin du texte.

 

En deux mois, nous en sommes au troisième épisode violent à exceptionnel.

Dire que pour le premier nous étions en "fréquence vingtenale"...

C'est un peu comme pour les tempêtes de fin 1999 d'intensité centenale....à 24H d'intervalles !

 

En climatologie ou en dimensionnement d'ouvrages d'assainissement j'ai toujours pris le critères des fréquences de retour comme un peu de fumisterie.

Annoncer des fréquences de retour régulières c'est nier l'évolution du climat à long terme. La preuve en est faite depuis quelques années.

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Ouvrages d'assainissement:selon les informations que j'avais eues à l'époque les ouvrages étaient réalisés en tenant compte d'une crue décennale ,au delà de ce seuil les coûts devenaient prohibitifs par rapport aux dégats susceptibles d'être enregistrés

 

Critères de classement:décennal centennal.

A ma connaissance ces termes n'impliquent pas une périodicité régulière et ne sont pas incompatibles avec des fréquences élevées sur des périodes courtes ainsi que vous le soulignez.

 

Evolution du climat à long terme:tout le monde

est apparemment d'accord pour admettre que le réchauffement de ces dernières decennies est incontestable

 

Persistance de l'anticyclone continental,autant que l'on puisse voir sur le modèle européen,l'anticyclone continental perdure avec corrélativement des périodes de vent d'autan plus ou moins marquées.

Cette persistance peut probablement être reliée à une activité solaire particulièrement faible ces temps-ci.

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Vos informations étaient bonnes.

Mais ce critère retenu en assainissement et ouvrage d'art date d'une époque ou l'urbanisation (et l'agriculture intensive ?) était moins galopante et mieux maîtrisée qu'aujourd'hui.

L'influence de cette urbanisation avait des répercussions plus modestes sur le débit des exutoires de bassins versants.

Par ailleurs, pouvoirs publics et surtout usagers ne mettaient pas encore "la pression" sur les équipes municipales notamment en terme de responsabilité.

 

L'élu local de 2003 est confronté d'une part au choix des budgets (choix beaucoup plus politique qu'avant donc plus sensible) de travaux, d'autre part aux fréquences de retour des phénomènes finalement plus qu' aléatoires et dépassant parfois les records connus pour lesquels il est conseillé.

 

A lire à ce sujet la Dépêche du Midi de ce dimanche de Pâques:

"Comment le climat écrit l'histoire"

Il y est conclu que le climat comme l'environnement est devenu un enjeu politique.

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