Jean-Louis Posté(e) le 22 novembre 2003 Signaler Partager Posté(e) le 22 novembre 2003 Trou de foëhn ce samedi soir au coucher du soleil depuis les hauteurs de Pechbonnieu au nord de Toulouse direction sud à sud ouest vers les Pyrénées. On voit bien les lenticulaires en bordure nord du "trou" particulièrement bien délimité. Il est en effet rare de pouvoir observer un "cercle de ciel bleu" aussi bien fermé. Pour les nuages du haut de la photo (ceux qui étaient au-dessus de ma tête) j'ai pensé aux explications de Christian Lefèvre du 29.09.2003 sur ce forum: "D'autant plus qu'en cas de foehn en régime de sud deux causes peuvent masquer le trou de foehn : la rentrée maritime des stratus méditerranéens dans le domaine du marin et de l'autan, et le grand nuage d'onde (cirrus épais) né sous le vent de l'ébranlement des couches supérieures en I.C.S. alors que l'Espagne peut être en ciel clair. Ce que j'appelais par dérision de l'anti-foehn." Mais je ne crois pas qu'il s'agisse de celà. Trop épais pour du cirrus. Il y avait du lenticulaire (altocumulus) certes mais plutôt en bordure nord du trou puis de l'altostratus assez épais même bien plus au nord de Toulouse. Légèrement à droite de ce trou principal se produisait un deuxième trou secondaire (non visible sur la photo). http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/DSCN1600.JPG Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
lefevre.65 Posté(e) le 23 novembre 2003 Signaler Partager Posté(e) le 23 novembre 2003 Effectivement , dans la vision "d'en bas", on était sous le "ventre" des Ac/As dans les ressources ascendantes au nord de l'affaissement du trou de foehn où les masses d'air en Km à XII s'évaporaient . On pouvait les voir à 530 hpa sur tous les R.S. au vent et même sous le vent du relief. Par contre, et depuis 00h ,au moins, dans les images satellitales I.R. on pouvait observer sous le vent des Cantabriques puis des Pyrénées des cirrus plus froid, plus hauts et plus denses qu'au vent , en glissement lent vers l'est avec l'ensemble du système nuageux. C'était bien l'ébranlement orographique qui superposait d'épais cirrus aux nuages moyens qui subissaient l'effet de foehn. Je ne le voyais pas d'ici, mais le relief devait être accroché par la lame de Cu ou Sc turbulents visibles vers 800 hpa sur les RS espagnols. Entre les deux: remarquable Kd à XII très sec. En basses couches également masse d'air asséchée pratiquement en iso thêtas mais stable puisque en pseudo constante ; elle semblait elle aussi bénéficier autant d'affaissement que de réchauffement convectif. Foehn, qui pourrait se faire sentir jusqu'à Bordeaux, mais pour Sarragosse peut être dû à un foehn sec sous la cordillère Bétique ? Par contre quelques minutes avant votre photo j'ai manqué un ciel admirable de nuages d'onde blancs sur le fond sombre des Ac quand les derniers rayons du soleil se glissaient par dessous, avant de basculer vers la nuit. Le temps de m'en rendre compte, de chercher les bons objectifs, et tout était gris et sans relief. Comme disait le poëte: "aimez ce que vous ne verrez deux fois". La prochaine fois on fera mieux. Amitiés météorologiques . C.LEFEVRE. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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