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Environnement Canada


Eric Tourangeau

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Si il y a moins de stations, ça fait moins de donnés sur les conditions initiales pour les modeles.

Tout à fait d'accord avec Shawn, c'est l'évidence même !

Pour obtenir un bon maillage atmosphérique, il faut obligatoirement un réseau dense de stations (automatisées ou non) au sol.

Mais il est vrai que le sud du Québec est déjà fourni... le problème c'est que le sud du Québec ne représente qu'une faible superficie. Alors que tout le reste du Québec (càd les 75% de la province, au nord donc) est quasiment vide de stations météo. Et c'est là qu'il en faudrait. Seulement, ça doit probablement coûter un bras d'installer des stations supplémentaires là haut.

Donc je pense que EC s'aide des données de télédétection pour couvrir ces zones, mais est-ce suffisant ? je ne crois pas...

 

Julie, pourrais-tu nous dire si c'est bien cela ?

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Si il y a moins de stations, ça fait moins de donnés sur les conditions initiales pour les modeles.

Tout à fait d'accord avec Shawn, c'est l'évidence même !

Pour obtenir un bon maillage atmosphérique, il faut obligatoirement un réseau dense de stations (automatisées ou non) au sol.

Mais il est vrai que le sud du Québec est déjà fourni... le problème c'est que le sud du Québec ne représente qu'une faible superficie. Alors que tout le reste du Québec (càd les 75% de la province, au nord donc) est quasiment vide de stations météo. Et c'est là qu'il en faudrait. Seulement, ça doit probablement coûter un bras d'installer des stations supplémentaires là haut.

Donc je pense que EC s'aide des données de télédétection pour couvrir ces zones, mais est-ce suffisant ? je ne crois pas...

 

Julie, pourrais-tu nous dire si c'est bien cela ?

Au contraire, les modèles numériques n'utilisent qu'une infime partie des données de surface. C'est plutôt en altitude que ça se passe et c'est justement là que les données manquent. Si vous trouvez que les données de surface sont dispersées alors que dire des ballons-sonde: 5 au Québec et près de 30 sur tout le Canada.

 

Oui! les modèles numérique utilisent de plus en plus la télédétection pour initialiser l'analyse de départ pas seulement au nord mais partout sur le globe. Romie

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Marc,

 

Pour ce qui est des données Level II, je ne crois pas que EC vend (ou même produise) ce genre de format de données...

 

Et pour les chasseurs d'orages, je ne peux répondre pour les autres. C'est évident que EC n'encourage pas nécessairement le fait que les gens se mettent en danger pour rapporter des observations et c'est bien compréhensible. Je ne comprends pas vraiment ce que vous entendez par suivre, mais si c'est suivre en temps réel les chasseurs via des sites web permettant l'affichage de leur position, je dirais que pour le moment, cette pratique n'est pas utilisée.

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Dann17,

 

pour ta question, je crois que Romie a très bien répondu.

 

Par contre, j'ajouterai que les observations sont très utiles pour la vérification des prévisions et pour le suivi en temps réel. Ce sont des éléments très importants qui doivent être considérés. Dans notre travail, il est toujours important de vérifier les prévisions faites afin de pouvoir s'améliorer en tant que prévisionniste. En plus, comme nous faisons une mise-à-jour en fin de matinée, les observations terrestres nous permettent d'ajuster la prévision pour le mieux.

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Woe

 

Pauvre Julie

 

J'aimerais pas être à ta place et répondre à 56 000 questions.

Des plans pour t'écoeurer bien vite et éviter de venir sur le forum.

 

Je suis d'avis qu'on devrait pas trop essayer de poser des questions et plutôt te laisser intervenir à ta guise, si t'en a le goût.

 

Je crois que la majorité ici sont des passionnés de temps violent et qu'ils aiment anticiper avec exubérance le temps à venir. Ca peut être un peu excessif pour les autres.

 

J'imagine que la personne qui répond au téléphone chez EC doit souvent parler avec des twits qui veulent rapporter qq'chose. Faut pas se surprendre si elle manque de patience.

 

J'interviens pas souvent, mais je consulte beaucoup le forum. Les orages ou les tempêtes de neiges sont presque toujours moins pire qu'anticipées ici. La preuve, les nombreux commentaires décus qu'on lit ici.

Par contre, les prévisions d'EC sont souvent assez proche de ce qui se passe. Mieux pondérées je dirais.

 

Évidemment, je parle de mes observations de ce qui se passe chez moi, sur ma ferme. Le temps violent, c'est cool, spectaculaire... Mais le grêle dans un champ de maïs ca me fait pas trop tripper

 

en tk...

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Bonjour r.-v.,

 

ça ne me dérange pas de répondre aux questions qui sont posées dans la mesure où je peux le faire. Si je deviens saturer, vous le saurez bien assez vite. Disons qu'avec ce qui s'est passé cette dernière semaine, je suis prête à mettre un peu de temps afin de vous éclairer sur les différents aspects de mon travail.

 

Pour ce qui est de recevoir des appels douteux, je dirais que la plupart des observations sont assez utiles et il faut préciser que le numéro n'est donné qu'au observateurs volontaires (en théorie). Nous n'avons pas une ligne ouverte à tous comme MétéoMédia. Il y a bien entendu une ligne permettant de parler à un météorologue (pas nous, mais un météorologue qui ne fait que ça), mais elle est payante.

 

Je comprends parfaitement ce que tu dis, c'est vraiment spectaculaire le temps violent, mais la grêle c'est vraiment destructeur surtout pour quelqu'un qui fait de l'agriculture. Je te dirais également que j'ai eu un peu peur l'année dernière lorsque j'ai chassé une cellule dans Lotbinière parce que nous sommes arrivés juste après un épisode de grêle. Bon, ce n'était pas de la grosse grêle, mais disons que ma voiture neuve ne l'aurait pas appréciée et moi non plus!

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Si il y a moins de stations, ça fait moins de donnés sur les conditions initiales pour les modeles.

Tout à fait d'accord avec Shawn, c'est l'évidence même !

Pour obtenir un bon maillage atmosphérique, il faut obligatoirement un réseau dense de stations (automatisées ou non) au sol.

Mais il est vrai que le sud du Québec est déjà fourni... le problème c'est que le sud du Québec ne représente qu'une faible superficie. Alors que tout le reste du Québec (càd les 75% de la province, au nord donc) est quasiment vide de stations météo. Et c'est là qu'il en faudrait. Seulement, ça doit probablement coûter un bras d'installer des stations supplémentaires là haut.

Donc je pense que EC s'aide des données de télédétection pour couvrir ces zones, mais est-ce suffisant ? je ne crois pas...

 

Julie, pourrais-tu nous dire si c'est bien cela ?

Au contraire, les modèles numériques n'utilisent qu'une infime partie des données de surface. C'est plutôt en altitude que ça se passe et c'est justement là que les données manquent. Si vous trouvez que les données de surface sont dispersées alors que dire des ballons-sonde: 5 au Québec et près de 30 sur tout le Canada.

 

Oui! les modèles numérique utilisent de plus en plus la télédétection pour initialiser l'analyse de départ pas seulement au nord mais partout sur le globe. Romie

Au risque de surprendre un peu, je ne suis pas d'accord avec ta réponse Romie, bien que Julie l'ait appuyée !

Un réseau dense au sol est absolument nécessaire si on veut améliorer les modèles avec un maillage plus fin... En effet, les données recueillies in situ permettent de calibrer et de valider les algorithmes satellitaires, et ce justement pour toutes les altitudes.

Par ailleurs, les satellites ne mesurent pas tout (pression au sol par ex).

 

Je répète que, si l'on veut améliorer le maillage, on est obligé d'augmenter la densité de mesures au sol afin d'effectuer les validations. C'est une condition physiquement indispensable !

 

Et autre chose, un réseau dense au sol est nécessaire pour des applications et utilisations humaines directes et la gestion des risques naturels : autant en milieu urbain (les îlots de chaleur urbains provoquent des micros climats d'une très grande variabilité spatio-temporelle) qu'en zone bien plus vaste comme pour le suivi des feux de forêts potentiels (IFM, indice forêt-météo), pour ne citer que ces exemples...

 

Et je maintiens ce que j'ai dit plus tôt : si le réseau au sol est assez limité, c'est uniquement une question de budget.

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Bonjour r.-v.,

 

ça ne me dérange pas de répondre aux questions qui sont posées dans la mesure où je peux le faire. Si je deviens saturer, vous le saurez bien assez vite. Disons qu'avec ce qui s'est passé cette dernière semaine, je suis prête à mettre un peu de temps afin de vous éclairer sur les différents aspects de mon travail.

 

Pour ce qui est de recevoir des appels douteux, je dirais que la plupart des observations sont assez utiles et il faut préciser que le numéro n'est donné qu'au observateurs volontaires (en théorie). Nous n'avons pas une ligne ouverte à tous comme MétéoMédia. Il y a bien entendu une ligne permettant de parler à un météorologue (pas nous, mais un météorologue qui ne fait que ça), mais elle est payante.

 

Je comprends parfaitement ce que tu dis, c'est vraiment spectaculaire le temps violent, mais la grêle c'est vraiment destructeur surtout pour quelqu'un qui fait de l'agriculture. Je te dirais également que j'ai eu un peu peur l'année dernière lorsque j'ai chassé une cellule dans Lotbinière parce que nous sommes arrivés juste après un épisode de grêle. Bon, ce n'était pas de la grosse grêle, mais disons que ma voiture neuve ne l'aurait pas appréciée et moi non plus!

Quelqu'un du grand public qui n'est pas Observateur volontaire et n'a pas le numéro d'Environnement Canada... s'il voit une tornade, il doit donc composer le 911 plutôt qu'essayer de vous appeler?

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Ou bien vous appeler la ligne info tempête de MM qui eux, vont se charger de transmettre l'information a EC.

Moi, on dirait que j'ai pas confiance aux boîtes vocales ou au courriel quand il s'agit d'une urgence... Imaginez appeler au 911 pour une urgence et entendre "au signal, veuillez laisser votre message"!! ... Quand tout est une question de minutes, tu veux pas te demander quand est-ce que la personne va prendre ses messages...

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Bonsoir,

 

Que de questions ! Je compte bien, au courant de la semaine, ajouter mes propos sur certains points soulevés dans cette discussion.

 

La (re)venue de Julie est une excellente nouvelle. Bien que tous deux météorologues à EC, nos tâches diffèrent grandement. Julie, en tant que prévisionniste, est aux premières lignes de la production et par conséquent bien placé pour vous faire part des défis et contraintes dans l'élaboration des prévisions. Pour ma part, je travaille dans la division de la recherche en prévision numérique, là où son développés les modèles et les systèmes pour générer les conditions initiales... un monde loin des contraintes des travailleurs de quart où les tâches s'accomplissent sur plusieurs années.

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Bonsoir,

 

Que de questions ! Je compte bien, au courant de la semaine, ajouter mes propos sur certains points soulevés dans cette discussion.

 

La (re)venue de Julie est une excellente nouvelle. Bien que tous deux météorologues à EC, nos tâches diffèrent grandement. Julie, en tant que prévisionniste, est aux premières lignes de la production et par conséquent bien placé pour vous faire part des défis et contraintes dans l'élaboration des prévisions. Pour ma part, je travaille dans la division de la recherche en prévision numérique, là où son développés les modèles et les systèmes pour générer les conditions initiales... un monde loin des contraintes des travailleurs de quart où les tâches s'accomplissent sur plusieurs années.

Salut Jean-François. Dis-moi, est-ce qu'une révolution se prépare en terme de modèles numériques à Environnement Canada? Il me semble qu'on a beaucoup de retard sur ce qui se fait aux États-Unis. Même en terme de modèles accessibles au public.

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Salut Jean-François. Dis-moi, est-ce qu'une révolution se prépare en terme de modèles numériques à Environnement Canada? Il me semble qu'on a beaucoup de retard sur ce qui se fait aux États-Unis. Même en terme de modèles accessibles au public.

Salut Éric,

Je garde ta question en tête... je vais procédé en ordre chronologique.

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Faut comprendre aussi que nous avons accès à des sites où monsieur madame tout le monde ont accès, par contre, les vrais météorologues eux, on accès à des données que nous, amateur, n'avons pas sous la main.

De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public.

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Néanmoins il ne faut pas oublier que ce forum est dédié aux amateurs et non aux pros.

Chrisitan me corrigera si je fais fausse route, mais, au moment du lancement du forum, il était loin de se douter que le forum serait visiter principalement par le public. Il espérait créér un espace ou les passionnés de météo, tant pro que amateur, viendrait échangé. Il s'est avéré que la composante amateur à pris le dessus avec le temps.

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Jean-Francois, j'imagine que tu connais le site:

 

http://www.arl.noaa.gov/ready/cmetus.html

 

J'aime beaucoup qu'on peut entrer notre position exacte, et avoir les donnéés chez nous. J'aime vizaweb, mais des fois ce n'est pas possible de voir le couleur d'un donné chez moi. Est-ce que quelque chose comme le ARL est possible avec les GEMGLB, GEMREG, et GEMLAM?

 

Est-ce que les donnés de temperature de surface vont etre disponible avec le GEMLAM au publique bientot?

 

Merci beaucoup, j'aime beaucoup lire tes textes :P

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Bonjour Shawn_strat,

 

j'ai n'ai pas eu d'échos concernant le fait d'augmenter le nombre de stations humaines ou automatiques. Je dirais que c'est plutôt le contraire.

Même son de cloche de mon côté. Si maintenir une station de surface loin des régions urbaines coûte un bras, maintenir une station de ballonsonde dans le grand nord coûte un bras et une jambe. Pas surprenant que la composante instrumentation représente la majeur partie du budget de EC. Et pas surprenant (d'un point de vue administratif) qu'elle soit la première visé quand on cherche à réaliser des économies.

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Si il y a moins de stations, ça fait moins de donnés sur les conditions initiales pour les modeles.

Tout à fait d'accord avec Shawn, c'est l'évidence même !

Pour obtenir un bon maillage atmosphérique, il faut obligatoirement un réseau dense de stations (automatisées ou non) au sol.

Mais il est vrai que le sud du Québec est déjà fourni... le problème c'est que le sud du Québec ne représente qu'une faible superficie. Alors que tout le reste du Québec (càd les 75% de la province, au nord donc) est quasiment vide de stations météo. Et c'est là qu'il en faudrait. Seulement, ça doit probablement coûter un bras d'installer des stations supplémentaires là haut.

Donc je pense que EC s'aide des données de télédétection pour couvrir ces zones, mais est-ce suffisant ? je ne crois pas...

 

Julie, pourrais-tu nous dire si c'est bien cela ?

Au contraire, les modèles numériques n'utilisent qu'une infime partie des données de surface. C'est plutôt en altitude que ça se passe et c'est justement là que les données manquent. Si vous trouvez que les données de surface sont dispersées alors que dire des ballons-sonde: 5 au Québec et près de 30 sur tout le Canada.

 

Oui! les modèles numérique utilisent de plus en plus la télédétection pour initialiser l'analyse de départ pas seulement au nord mais partout sur le globe. Romie

Au risque de surprendre un peu, je ne suis pas d'accord avec ta réponse Romie, bien que Julie l'ait appuyée !

Un réseau dense au sol est absolument nécessaire si on veut améliorer les modèles avec un maillage plus fin... En effet, les données recueillies in situ permettent de calibrer et de valider les algorithmes satellitaires, et ce justement pour toutes les altitudes.

Par ailleurs, les satellites ne mesurent pas tout (pression au sol par ex).

 

Je répète que, si l'on veut améliorer le maillage, on est obligé d'augmenter la densité de mesures au sol afin d'effectuer les validations. C'est une condition physiquement indispensable !

 

Et autre chose, un réseau dense au sol est nécessaire pour des applications et utilisations humaines directes et la gestion des risques naturels : autant en milieu urbain (les îlots de chaleur urbains provoquent des micros climats d'une très grande variabilité spatio-temporelle) qu'en zone bien plus vaste comme pour le suivi des feux de forêts potentiels (IFM, indice forêt-météo), pour ne citer que ces exemples...

 

Et je maintiens ce que j'ai dit plus tôt : si le réseau au sol est assez limité, c'est uniquement une question de budget.

Toute les réponses fournies sont bonnes à mon avis, cela dépend du point de vue.

 

Du point de vue de la prévision numérique, compte tenu de la résolution des modèles actuels et, surtout, compte tenu de la résolution des systèmes pour bâtir les conditions initiales (qui sont éxécuté à beacoup plus faible résolution que les modèles), le réseau d'observation actuel fait un travail décent. Il est vrai aussi que les stations radiosondes ont beaucoup plus d'importance que les stations de surfaces pour la prévision.

 

Évidemment personne ne s'objecterait à augmenter le réseau d'observation in situ. Particulièrement pour la validation de modèles, la précipitation principalement. Toutefois, la densité de la population de notre pays joue contre nous

 

Toutefois, il y a un domaine bien particulier où il faut un réseau d'observation dense: la prévision à très court terme (moins de 24h) à haute résolution. Jusqu'à présent EC n'a pas encore embarqué dans la production de tels produits. Il y a bien le LAM 2,5km mais c'est plus un jouet qu'autre chose pour le moment. Rien à comparé avec RUC aux USA où les différents systèmes en Europe (HIRLAM, Aladin, etc). On verra la réaction des hauts gestionnaires lorsqu'il seront confrontés à ce dilemme une fois que EC aura embarqué le pas dans la production de ces produits. C'est en train de ce faire progressivement au niveau de la recherche, mais on est encore loin d'une mise en opération d'un tel système.

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Faut comprendre aussi que nous avons accès à des sites où monsieur madame tout le monde ont accès, par contre, les vrais météorologues eux, on accès à des données que nous, amateur, n'avons pas sous la main.

De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public.

Oui, mais lorsqu'on parle du temps-réel (ou presque), je parle là des données radars, vous avez des données que le public n'a pas.

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Faut comprendre aussi que nous avons accès à des sites où monsieur madame tout le monde ont accès, par contre, les vrais météorologues eux, on accès à des données que nous, amateur, n'avons pas sous la main.

De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public.

Oui, mais lorsqu'on parle du temps-réel (ou presque), je parle là des données radars, vous avez des données que le public n'a pas.

De mon point vue, pas grand chose de différent que le public. Quelques mosaïques combinant les données radars américaine et canadienne, des cartes d'accumulation basées sur les radars, c'est à peu près tout dans les différences. Cependant, je sais que les prévisionniste ont un utlilitaire (que je n'ai pas) pour visualiser les données radars. Julie pourrait en dire plus sur les possibilités avec cet outil.

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Faut comprendre aussi que nous avons accès à des sites où monsieur madame tout le monde ont accès, par contre, les vrais météorologues eux, on accès à des données que nous, amateur, n'avons pas sous la main.

De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public.

Je rétracte une partie de mes propos car la public à aussi accès gratuitement aux données brutes des modèles régional et global, ainsi que des prévisions d'ensemble, et ce en temps réel: http://www.meteo.gc.ca/grib/index_f.html . Elles sont sous format (binaire) GRIB et il est possible de la visualiser avec le logiciel GRADS ( http://www.iges.org/grads/ ). Ce même logiciel peut égalment servir à produire des cartes automatisées. Ainsi, pourvu d'être un peu habile en informatique, tout le monde peut créer son petit météocentre !

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