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18 août: Effondrement de la ligne de grains


dann17

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Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

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Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

Oui merci Dann pour cette explication

Mais quelle désolation ! :angry: Allons tenons nous tous ensemble par le net et prions heuu, non pleurons ... hein ? chanter ... :angry: bin la !!!???

 

Très sombre toujour avec tonnere agréable :o ^_^

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J'attends les explications de nos experts sur ce forum pour expliquer ce pétard mouillé à Montréal. Bien que d'autres secteurs aient été moins épargnés (tel que Joliette), pourquoi un tel effondrement lors d'un événement aussi prometteur?????

Je ne suis pas un "expert", mais voici tout de même un élément de réponse, que j'ai donné il ya quelques instants de ça :

Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

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Plusieurs facteur ont contribués à rendre ces orages dévevants.

 

Un premier facteur, la faiblesse des vents au niveau des enclumes a contribué à augmenter la quantité de précipitations, ce qui a eu comme incidence de rendre le système fortement dominé par son flux sortant. Ceci était observable par le fait que le front de rafale précédait de beaucoup la ligne d'orages.

 

Un autre facteur est cette fois la faiblesse des vents aux moyen niveaux qui ont rendu le cisaillement insuffisant pour maintenir des courants ascendants persistants. On voyait clairement sur le radar que nous avions affaire à des 'pulse storm', c'est à dire fortes mais brèves. Donc les cas de vents violents étaient limités à des micro-rafale isolées.

 

Un soulèvement moisn fort aurait aussi contribué à garder les cellules plus isolée et le système moins dominé par le flux sortant, mais c'est presque impossible avec ces cas de front froids de milieu août très vigoureux.

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J'attends les explications de nos experts sur ce forum pour expliquer ce pétard mouillé à Montréal. Bien que d'autres secteurs aient été moins épargnés (tel que Joliette), pourquoi un tel effondrement lors d'un événement aussi prometteur?????

Je ne suis pas un "expert", mais voici tout de même un élément de réponse, que j'ai donné il ya quelques instants de ça :

Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

Pas d'accord ici, le soulèvement était garanti par un front froid et un creux d'ondes courte en altitude. Les cellules orageuses ont continuées de lever tout au long de la ligne de façon très constante. Il est rare que les cas de sudsidence mènent à des accumulations de 40mm de pluie...

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J'attends les explications de nos experts sur ce forum pour expliquer ce pétard mouillé à Montréal. Bien que d'autres secteurs aient été moins épargnés (tel que Joliette), pourquoi un tel effondrement lors d'un événement aussi prometteur?????

Je ne suis pas un "expert", mais voici tout de même un élément de réponse, que j'ai donné il ya quelques instants de ça :

Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

Pas d'accord ici, le soulèvement était garanti par un front froid et un creux d'ondes courte en altitude. Les cellules orageuses ont continuées de lever tout au long de la ligne de façon très constante. Il est rare que les cas de sudsidence mènent à des accumulations de 40mm de pluie...

Non justement Jean-François, moi je ne suis pas d'accord avec ton raisonnement initial : en effet, dans cette explication que tu donnes, tu ne fais nulle part mention de la différence d'intensité de la ligne d'orage observée entre les régions au nord (ou au sud plus tard) un peu éloignées du St Laurent et les régions longeant le fleuve. Car c'est justement de ça dont il est question. Et ton raisonnement ne donne absolument aucune indication sur cette différence (qui a effectivement eu lieu). J'attends alors les explications de réels experts qui eux justifieront probablement la thèse (logique pourtant) de la subsidence.

Maintenant, concernant les 40mm dont tu parles, justement il n'est pas tombé 40mm vers le fleuve, là où la ligne s'est provisoirement effondrée ! Ces fortes précipitations ont justement plutôt eu lieu assez loin du fleuve, là où il n'y avait pas de subsidence : pour preuve, ici chez moi plus de 45mm, et arrivé vers Quebec (comme quasiment partout le long du st Laurent) ce n'etait plus que 15-25mm...

 

Donc je maintiens pour l'instant cette explication de la subsidence pour les régions bordant le fleuve.

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Je ne suis pas un "expert", mais voici tout de même un élément de réponse, que j'ai donné il ya quelques instants de ça :

Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

Pas d'accord ici, le soulèvement était garanti par un front froid et un creux d'ondes courte en altitude. Les cellules orageuses ont continuées de lever tout au long de la ligne de façon très constante. Il est rare que les cas de sudsidence mènent à des accumulations de 40mm de pluie...

Non justement Jean-François, moi je ne suis pas d'accord avec ton raisonnement initial : en effet, dans cette explication que tu donnes, tu ne fais nulle part mention de la différence d'intensité de la ligne d'orage observée entre les régions au nord (ou au sud plus tard) un peu éloignées du St Laurent et les régions longeant le fleuve. Car c'est justement de ça dont il est question. Et ton raisonnement ne donne absolument aucune indication sur cette différence (qui a effectivement eu lieu). J'attends alors les explications de réels experts qui eux justifieront probablement la thèse (logique pourtant) de la subsidence.

Maintenant, concernant les 40mm dont tu parles, justement il n'est pas tombé 40mm vers le fleuve, là où la ligne s'est provisoirement effondrée ! Ces fortes précipitations ont justement plutôt eu lieu assez loin du fleuve, là où il n'y avait pas de subsidence : pour preuve, ici chez moi plus de 45mm, et arrivé vers Quebec (comme quasiment partout le long du st Laurent) ce n'etait plus que 15-25mm...

 

Donc je maintiens pour l'instant cette explication de la subsidence pour les régions bordant le fleuve.

Les vents en altitudes étaient vraiment plus forts dans ces régions... Ce qui explique le fait qu'il y aient été plus fort, sans compter que ca a pris un certain temps bâtir le pool d'air froid qui a contribuer à couper les courant ascendants.

 

 

Je suis désolé, mais quand les orages sont victimes de subsidence il n,y a plus de nouveau développement et dans ce cas-ci ils ont continués à se développer de facon très constantes.

 

Le soulèvement/subsidence n'a pratiquement aucun effet sur la sévérité de la convection, uniquement sur son incidence.

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Je ne suis pas un "expert", mais voici tout de même un élément de réponse, que j'ai donné il ya quelques instants de ça :

Si je peux me permettre, je propose une explication à l'effondrement de la ligne vers le fleuve, en un mot : SUBSIDENCE ! C'est implacable, et y a rien à faire, c'etait obligé... faut bien comprendre qu'on a affaire à une ligne de grains, c'est à dire à un vigoureux front froid qui s'est, en plus, déplacé rapidement... donc, d'un point de vue dynamique, le "creux" dans la trajectoire du front correspondant à la vallée, il était logique que la subsidence sévisse...

 

D'ailleurs, il n'y a ainsi rien de surprenant que les veilles/alertes ne soient pas levées pour l'estrie, puisque à la faveur du relief, l'ascendance orographique (donc contraire à la subsidence) va pouvoir réenclencher le fort phénomène convectif associé à la ligne...

Pas d'accord ici, le soulèvement était garanti par un front froid et un creux d'ondes courte en altitude. Les cellules orageuses ont continuées de lever tout au long de la ligne de façon très constante. Il est rare que les cas de sudsidence mènent à des accumulations de 40mm de pluie...

Non justement Jean-François, moi je ne suis pas d'accord avec ton raisonnement initial : en effet, dans cette explication que tu donnes, tu ne fais nulle part mention de la différence d'intensité de la ligne d'orage observée entre les régions au nord (ou au sud plus tard) un peu éloignées du St Laurent et les régions longeant le fleuve. Car c'est justement de ça dont il est question. Et ton raisonnement ne donne absolument aucune indication sur cette différence (qui a effectivement eu lieu). J'attends alors les explications de réels experts qui eux justifieront probablement la thèse (logique pourtant) de la subsidence.

Maintenant, concernant les 40mm dont tu parles, justement il n'est pas tombé 40mm vers le fleuve, là où la ligne s'est provisoirement effondrée ! Ces fortes précipitations ont justement plutôt eu lieu assez loin du fleuve, là où il n'y avait pas de subsidence : pour preuve, ici chez moi plus de 45mm, et arrivé vers Quebec (comme quasiment partout le long du st Laurent) ce n'etait plus que 15-25mm...

 

Donc je maintiens pour l'instant cette explication de la subsidence pour les régions bordant le fleuve.

Les vents en altitudes étaient vraiment plus forts dans ces régions... Ce qui explique le fait qu'il y aient été plus fort, sans compter que ca a pris un certain temps bâtir le pool d'air froid qui a contribuer à couper les courant ascendants.

 

 

Je suis désolé, mais quand les orages sont victimes de subsidence il n,y a plus de nouveau développement et dans ce cas-ci ils ont continués à se développer de facon très constantes.

 

Le soulèvement/subsidence n'a pratiquement aucun effet sur la sévérité de la convection, uniquement sur son incidence.

Non je pense sincèrement que tu te trompes Jean François...

Je te rappelle que nous avions affaire à une ligne de grain, se déplaçant rapidement en plus... donc les conditions dynamiques au sol (et en altitude) ont forcément bcp influé. Par conséquent, la subsidence a provoqué une composante vers le bas alors que la convection en a provoqué une naturellement vers le haut. Je n'ai pas dit que la composante totale était vers le bas, mais la composante descendante a réduit la composante totale qui est restée tout de même vers le haut, donc légerement convective qd même (je parle de la descente vers la vallée), mais moins convective qu'avant la descente vers la vallée...

Mais puisque nous restons campés sur nos positions, nous devrions en arrêter là...

 

J'attends donc une explication d'un réel spécialiste...

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Pour ce soir, la squall line a p-e tout simplement manqué de jus. Une raison.....les squall line créent leur propre lift avec les outflow boundary devant la ligne principal. Une squall line avec de l'instabilité et suffisamment d'humidité devrait continuer son chemin sans trop de probleme, mais ce soir pour 4-5h, les indices étaient assez moches pour les secteurs de la vallée du St-Laurent, avec beaucoup de CIN. Tout ca selon le RUC su SPC meso. Donc j'en conclu que la squall line a manqué de jus. En arrivant chez nous, j'ai été très surpris de voir des indices aussi faibles pour l'heure du souper.

La raison pourrait aussi se trouver dans les multicell composants la squall line.

Modifié par A.Theunissen
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Non je pense sincèrement que tu te trompes Jean François...

Je te rappelle que nous avions affaire à une ligne de grain, se déplaçant rapidement en plus... donc les conditions dynamiques au sol (et en altitude) ont forcément bcp influé. Par conséquent, la subsidence a provoqué une composante vers le bas alors que la convection en a provoqué une naturellement vers le haut. Je n'ai pas dit que la composante totale était vers le bas, mais la composante descendante a réduit la composante totale qui est restée tout de même vers le haut, donc légerement convective qd même (je parle de la descente vers la vallée), mais moins convective qu'avant la descente vers la vallée...

Mais puisque nous restons campés sur nos positions, nous devrions en arrêter là...

 

J'attends donc une explication d'un réel spécialiste

 

Je suis loin d'être un spécialiste mais je crois qu'il faut regarder du côté du tourbillon. Sur le GEM du 19/00Z on voit que l'advection de tourbillon était positive sur le centre du Québec ce qui implique une certaine convergence alors que sur la région de Montréal elle était plutôt négative donc divergence. Pour comprendre le concept du tourbillon il faudrait l'avis d'un spécialiste car ma perception de ce phénomène peût comporter des erreurs. MH

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Pour ce soir, la squall line a p-e tout simplement manqué de jus. Une raison.....les squall line créent leur propre lift avec les outflow boundary devant la ligne principal. Une squall line avec de l'instabilité et suffisamment d'humidité devrait continuer son chemin sans trop de probleme, mais ce soir pour 4-5h, les indices étaient assez moches pour les secteurs de la vallée du St-Laurent, avec beaucoup de CIN. Tout ca selon le RUC su SPC meso. Donc j'en conclu que la squall line a manqué de jus. En arrivant chez nous, j'ai été très surpris de voir des indices aussi faibles pour l'heure du souper.

Alan, je t'ai compris, mais peut-être pourrais tu te montrer plus explicite en employant des termes (quand c'est possible, et là ça l'est) français... et puis qd tu dis "avec beaucoup de CIN. Tout ca selon le RUC su SPC meso"... pfffff ! hé, dis, fais un effort ste plait mon vieux, ok ? ;)

Bon, sinon, oui je vois ce que tu veux dire... mais en attendant, tu dis que les indices étaient pas terribles au dessus du St Laurent vers 16-17h... ok... mais moi ce que je veux savoir, c'est : pourquoi ! et c'est là que je dis que c'est à cause de la dynamique de ce système associée par conséquent à la configuration du sol. Et ce serait (à mon avis) ça (ce phénomène de "pseudo-subsidence" qui, à un moment donné, a "réduit" les indices de telle façon à ce que la convection soit moins prononcée.

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Non je pense sincèrement que tu te trompes Jean François...

Je te rappelle que nous avions affaire à une ligne de grain, se déplaçant rapidement en plus... donc les conditions dynamiques au sol (et en altitude) ont forcément bcp influé. Par conséquent, la subsidence a provoqué une composante vers le bas alors que la convection en a provoqué une naturellement vers le haut. Je n'ai pas dit que la composante totale était vers le bas, mais la composante descendante a réduit la composante totale qui est restée tout de même vers le haut, donc légerement convective qd même (je parle de la descente vers la vallée), mais moins convective qu'avant la descente vers la vallée...

Mais puisque nous restons campés sur nos positions, nous devrions en arrêter là...

 

J'attends donc une explication d'un réel spécialiste

 

Je suis loin d'être un spécialiste mais je crois qu'il faut regarder du côté du tourbillon. Sur le GEM du 19/00Z on voit que l'advection de tourbillon était positive sur le centre du Québec ce qui implique une certaine convergence alors que sur la région de Montréal elle était plutôt négative donc divergence. Pour comprendre le concept du tourbillon il faudrait l'avis d'un spécialiste car ma perception de ce phénomène peût comporter des erreurs. MH

Oui ça pourrait jouer un peu, mais cela n'explique pas le phénomène : même si cette convergence était globalement plus forte sur le centre du Québec que sur la région de Montréal, il n'en demeure pas moins que même en région de Québec, la convection ( et les précipitations) ont été bcp moins intenses près du fleuve que plus loin... tu comprends ce que je veux dire ?

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Pour ce soir, la squall line a p-e tout simplement manqué de jus. Une raison.....les squall line créent leur propre lift avec les outflow boundary devant la ligne principal. Une squall line avec de l'instabilité et suffisamment d'humidité devrait continuer son chemin sans trop de probleme, mais ce soir pour 4-5h, les indices étaient assez moches pour les secteurs de la vallée du St-Laurent, avec beaucoup de CIN. Tout ca selon le RUC su SPC meso. Donc j'en conclu que la squall line a manqué de jus. En arrivant chez nous, j'ai été très surpris de voir des indices aussi faibles pour l'heure du souper.

La raison pourrait aussi se trouver dans les multicell composants la squall line.

désolé mais comme Dann mentionne, la moyenne des ours sur ce forum ne comprennent pas ce que tu as écrit.

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Le SPC meso est un site web alors on peut pas vraiment traduire ca, et le CIN est la '' convective inhibition'', bref, énergie d'inhibition de la convection.

avec beaucoup de CIN. Tout ca selon le RUC su SPC meso"

 

Mais je sais que le shear est une des composantes majeures d'une squall line. Le shear serait un des ingrédients de base qui fait en sorte que la ligne se tient et que le momentum ne se perd pas. On perd le shear, on perd l'effet de rotation, et avec un CAPE faible, la ligne manque de force donc faiblie. Je crois aussi que le vent au sol à l'avant de la ligne, donc upstream, est plus rapide que tout près de la ligne, donc ca joue car une squall line dépend beaucoup de l'environnement qui la précède.(upstream)

Modifié par A.Theunissen
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Bon quoiqu'il en soit, je pense que ce qu'il faut retenir de tout ça ( jusqu'à ce qu'on m'en apporte la preuve contraire indiscutable), c'est que lorsqu'une ligne de grain (de même que toute autre perturbation pluvio-neigeuse instable) arrive par le NO avec une vitesse de translation assez grande (comme c'etait le cas tantôt), au moment de l'advection à l'approche du St Laurent (donc au-dessus d'une pente gobalement négative), il se produit une "pseudo-subsidence" qui a pour effet de réduire la convection locale, et par conséquent les indices de convection. Ainsi, on observe une diminution susbtantielle des quantités de précipitations le long du St Laurent. Celles-ci reprennent plus au sud, réactivées par une convection réhaussée par ascension orographique (à condition bien entendu que l'instabilité soit toujours présente...)

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Bon quoiqu'il en soit, je pense que ce qu'il faut retenir de tout ça ( jusqu'à ce qu'on m'en apporte la preuve contraire indiscutable), c'est que lorsqu'une ligne de grain (de même que toute autre perturbation pluvio-neigeuse instable) arrive par le NO avec une vitesse de translation assez grande (comme c'etait le cas tantôt), au moment de l'advection à l'approche du St Laurent (donc au-dessus d'une pente gobalement négative), il se produit une "pseudo-subsidence" qui a pour effet de réduire la convection locale, et par conséquent les indices de convection. Ainsi, on observe une diminution susbtantielle des quantités de précipitations le long du St Laurent.  Celles-ci reprennent plus au sud, réactivées par une convection réhaussée par ascension orographique (à condition bien entendu que l'instabilité soit toujours présente...)

Dann, je pense que là tu dis n'importe quoi pour te trouver une porte de sortie.

 

Ce matin c'était parce qu'il faisait froid chez toi qu'il n'y aurait rien - hors une supercellule a poussée pratiquement dans ta cours. Là tu nous sort la théorie horographique. Arrête et prend le temps de lire et de comprendre ce qui t'a été expliqué.

 

Un MCS ou une ligne... Dès qu'une seule cellule s'effondre, elle envoit un outflow qui a des répercussions sur tout ce qui l'entoure. Le chaos s'installe dans ce qui était ordonné et peut faire s'effondrer toutes les cellules avoisinantes.

 

La cassure ne s'est pas produit à la hauteur de Montréal, mais assez au nord dans la Mauricie - on est loin de la théorie horographique quand ça plante au nord de La Tuque - et la ligne s'est effondrée comme un chateau de carte de part et d'autres sur presque toute sa longueur.

Modifié par Regg001
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Je réussi à me faire un dessin que l'humidité n'est qu'un résultat de la convection alors j'aurais aimé avoir le niveau d'humidité près du fleuve où l'orage a pris une "pause". Ici, et pourtant je ne suis pas si loin, c'était vraiment soutenu; des éclairs aux minutes, le taux d'humidité n'a décendu qu'a la fin des précipitations et a repris de plus belle tout de suite... Je penche pour la thèse de dann17 mais mon avis vaut ce qu'il vaut; je suis une novice qui aime regarder en l'air. ;)

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Pour la question de l'humidité, vous devez savoir une chose et la voici :

 

 

Si votre mercure est à 25°C, et votre point de rosée à 19°C mettons, on conclu qu'on a une humidité relative près de 70% ok.

 

Il commence à pleuvoir, oupsssss, on perd de la chaleur et le RH est à la hausse, POURQUOI ?????? Parce que le mercure se rapproche du point de rosée, c'est + humide IL PLEUT !!!!!!!!!

 

Là l'humidité va se faire sentir pour un bout car le point de rosée est à la baisse suite au passage du front froid, et comme le mercure l'acote, le RH va jouer toute la nuit dans les 90% jusqu'à ce que le point de rosée se sera stabilisé.

 

Alors des bancs de brume au cours de la nuit, demandez-vous pas pourquoi il y en a et dites-vous bien que oui c'est humide cette nuit pour les raisons que je viens de mentionner.

 

 

EDIT : Pour le fouèrage des orages aujourd'hui, j'appuie la thèse de Regg, un domino a tombé et le reste s'est enfargé.

Modifié par stefano
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Non, Regg, je suis pas du tout d'accord avec toi, tu aurais pu t'abstenir d'un tel message légèrement insultant merci !

POur ce qui concerne le coup de ce matin, ça n'a rien à voir tu le sais très bien : j'avais bien dit juste après que je m'etais trompé parce que je n'avais pas du tout suivi la situation.

Deuxièmement, je ne suis pas de ceux (contrairement à ce que tu crois) qui ne veulent pas reconnaître leurs erreurs. Si je me trompe sur ce sujet, alors pas de problème je m'inclinerai, et même je serai bien content de savoir quelle est mon erreur.

Troisièmement Regg, je ne me cherche pas du tout "une porte de sortie" comme tu dis si bien, et je n'accepte pas que tu me dises que je dis n'importe quoi !! ;)

Je pense plutôt que : soit je me suis mal fait comprendre (mal exprimé, ce qui est possible), soit c'est vous (Regg, JFMassicote entre autres) qui ne comprenez pas le problème : Regg, je n'ai jamais dit que la cassure s'est faite au niveau de montréal, non elle s'est faite approximativement là où le relief commence à baisser en altitude , c'est à dire (pour ce qui concerne le nord de la région de Mtl) à environ 50-100km au NO de Montréal. Et cela correspond tout à fait à la pente descendante du relief des Laurentides.

 

Donc je confirme, et pour l'instant personne ne m'a convaincu du contraire. Et oui aussi j'ai bien lu tout ce qui a été écrit Regg, j'ai bien décortiqué ce qui a été dit, mais ce n'est pas convainquant. Personne n'a expliqué pourquoi cette "cassure" s'est justement produite dans les pentes descendantes des reliefs... (dans le sens du déplacement du système bien sûr !)

Je ne pense pas que "ma théorie" soit dénuée de bon sens, faut pas pousser !

 

Alors j'attends toujours des avis de vrais spécialistes.

 

Sur ce, bonsoir.

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Non, Regg, je suis pas du tout d'accord avec toi, tu aurais pu t'abstenir d'un tel message légèrement insultant merci !

POur ce qui concerne le coup de ce matin, ça n'a rien à voir tu le sais très bien : j'avais bien dit juste après que je m'etais trompé parce que je n'avais pas du tout suivi la situation.

Deuxièmement, je ne suis pas de ceux (contrairement à ce que tu crois) qui ne veulent pas reconnaître leurs erreurs. Si je me trompe sur ce sujet, alors pas de problème je m'inclinerai, et même je serai bien content de savoir quelle est mon erreur.

Troisièmement Regg, je ne me cherche pas du tout "une porte de sortie" comme tu dis si bien, et je n'accepte pas que tu me dises que je dis n'importe quoi !! ;)

Je pense plutôt que : soit je me suis mal fait comprendre (mal exprimé, ce qui est possible), soit c'est vous (Regg, JFMassicote entre autres) qui ne comprenez pas le problème : Regg, je n'ai jamais dit que la cassure s'est faite au niveau de montréal, non elle s'est faite approximativement là où le relief commence à baisser en altitude , c'est à dire (pour ce qui concerne le nord de la région de Mtl) à environ 50-100km au NO de Montréal. Et cela correspond tout à fait à la pente descendante du relief des Laurentides.

 

Donc je confirme, et pour l'instant personne ne m'a convaincu du contraire. Et oui aussi j'ai bien lu tout ce qui a été écrit Regg, j'ai bien décortiqué ce qui a été dit, mais ce n'est pas convainquant. Personne n'a expliqué pourquoi cette "cassure" s'est justement produite dans les pentes descendantes des reliefs... (dans le sens du déplacement du système bien sûr !)

Je ne pense pas que "ma théorie" soit dénuée de bon sens, faut pas pousser !

 

Alors j'attends toujours des avis de vrais spécialistes.

 

Sur ce, bonsoir.

Dann

 

Premièrement, la ligne est arrivé beaucoup trop tôt, le manque de soleil qu'on aurait dû avoir lorsqu'elle est arrivé y est pour quelque chose.

 

Et oui la théorie à Regg est très plausible car des orages en ligne, quand une cellule s'écrase, elle apporte avec elle toute l'organisation qui la chevauche.

 

Donc à La Tuque ça fait pouffff, et la ligne est devenu cinglé.

Modifié par stefano
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Merci Stefano maintenant je comprend mieux et je vais continuer à étudier le sujet.

 

Je veux pas être casse pied mais il doit y avoir une différence d'ici (et pourtant c'est pas loin) à Montréal sur le point de rosée pour qu'il y ai une si grande différence dans les chutes de précipitation? ou j'ai mal compris et je retourne à mon chevet. ;)

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Merci Stefano maintenant je comprend mieux et je vais continuer à étudier le sujet.

 

Je veux pas être casse pied mais il doit y avoir une différence d'ici (et pourtant c'est pas loin) à Montréal sur le point de rosée pour qu'il y ai une si grande différence dans les chutes de précipitation? ou j'ai mal compris et je retourne à mon chevet. ;)

Pourquoi dis-tu qu'il est tombé moins de précipitation à Montréal ?

 

Il y en a eu moins que dans Lanaudière, ça c'est vrai, mais il y en a eu plus que dans les hautes Laurentides - comme St-Jovite, Ste-Agathe. Et il y en a eu autant que St-Donat.

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  Et oui aussi j'ai bien lu tout ce qui a été écrit Regg, j'ai bien décortiqué ce qui a été dit, mais ce n'est pas convainquant.

J'en dirai pas plus. Voici des faits.

 

Regarde les données sur les éclairs (éclairs = orage = intensité dans l'orage) en fin d'après midi soumis par Jean François (celui d'EC) ici Si tu fais un triangle partant de Shawinigan, en montant vers le nord 150km et tu relis ça à La Tuque, tu verras que le niveau dans ce triangle est tombé presqu'à zéro. Ça commence là. Puis toute la partie EST (vers Québec) est également affaiblie - alors que la partie Ouest est encore en pleine action (incluant le nord ouest de MTL dans la vallée).

 

Ce n'est qu'après ça, que le reste de la ligne s'est effondrée. C'était quand même un effondrement partiel car la ligne est tout de même demeurée active même si moins puissante.

 

Deuxièmement , les précipitations. Voici les données. Hé oui... Il y en a plus à Montréal et Lanaudière que dans les Laurentides - ou l'équivalent.

 

Avec ces données , tout le monde peux tirer une conclusion vérifiable.

 

Ta théorie comme tu dis, elle est pleine de bon sens et a déja été démontrée. Sauf que ce n'est pas ça qui s'est passé aujourd'hui.

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Modifié par Regg001
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Si vous le permettez, j'aimerais ajouter mon grain de sel dans la discussion précédente. J'aimerais vous diriger vers deux référence qui m'apparaissent intéressantes.

 

La première : http://ams.confex.com/ams/32Rad11Meso/tech...paper_97251.htm

 

La seconde : Masayuki KAWASHIMA. 2003. The Role of Gravity Waves in the Meso-β-Scale Cycle of Squall-Line Type Convective Systems. JMSJ, Vol. 81, 713-746

http://www.jstage.jst.go.jp/article/jmsj/8...rticle/-char/en

 

Simple hypothèse : je pense qu'on peux faire un lien entre le nombre de Froude et les ondes de gravité. Mais il est possible que je sois tout à fait dans le champs.

 

En extrapolant, ces deux articles pourraient nous donner des indices sur ce qui s'est passé cet aprem. D'un autre côté, je pense que Dann17 n'a pas tout à fait tort sur certains aspects de son propos...y a matière à réflexion du moins.

 

Salutations.

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