lefevre.65 Posté(e) le 8 mars 2010 Signaler Partager Posté(e) le 8 mars 2010 Bonsoir à tous : je m' étonne que personne ne parle de "neige collante" sur les lignes électriques car c' est une situation extrêmement favorable dans les zones à +2/+3 près de la côte méditerranéenne . Ou alors c' est que je n' ai pas bien regardé . On sait bien que c' est un domaine où la cohésion de viscosité de la neige favorise la formation de manchons de neige lourde sur les câbles à haute tension notamment pouvant conduire à de nombreuses ruptures . A moins que l' EDF n' ait équipé toutes ses lignes de masselottes anti rotation - ou d' autres systèmes aussi efficaces . Est ce que quelqu' un aurait des tuyaux là dessus ? Merci d' avance ; mais que ce "retour d' est" a été bien réussi de Perpignan à Biarritz ! Bonne journée pour digérer les séquelles de cet épisode, et prudence sur les routes !C. L. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Louis Posté(e) le 11 mars 2010 Signaler Partager Posté(e) le 11 mars 2010 Bonsoir Christian, bonsoir à tous, Pas d'infos supplémentaires sur votre message Christian. Peut-être la neige était-elle d'origine plus froide et de ce fait moins humide donc moins pesante ?Le CETE de l'est (Centres d'Etudes Techniques de l'Equipement) nous indiquait des données de masse volumique extraordinairement différentes en fonction du dégré d'humidification de la neige et de la température lors de sa précipitation. Dans un autre domaine j'avais évoqué, il y a quelques semaines, diverses sources officielles (dont certaines impliquées dans le GIEC) qui avaient mis la barre assez haut par rapport à la prévision saisonnière d'un hiver 2009/2010 largement au-dessus des normales sur le continent Européen. J'ai retrouvé ci-dessous et entre autres les pronostics de l'IRI texte et cartographie publiés vers Octobre 2009 (ils ne sont pas les seuls...). Un hiver plutôt douxL'IRI, centre de recherche international climatique (The International Research Institute for Climate and Society) voit un hiver plutôt doux avec des précipitations proches de la normales et des températures au-dessus de la moyenne. En témoignent ci-dessous la carte des températures pour la fin de l'année 2009 et le début de l'année 2010. http://img517.imageshack.us/img517/6528/temperaturejanvierm.jpg Que penser du réchauffement climatique prévu non pas dans trois mois mais durant les cent prochaines annéees si le pronostic en est établi avec autant de rigueur ? Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
beachcp31 Posté(e) le 12 mars 2010 Signaler Partager Posté(e) le 12 mars 2010 Les prévisions saisonnières sont beaucoup plus difficile à établir que les projections climatiques, car celles-ci sont dépendantes des conditions initiales et des conditions aux frontières (océan), tandis que les projections climatiques ne dépendent que des conditions et des cycles océaniques en plus des forçages externes (rejets de gaz dans l'atmosphère), et non pas des conditions initiales. Les prévisions saisonnières sont donc dépendante significativement de ces conditions initiales tout comme les prévisions à court terme... et c'est ce qui les rends beaucoup plus imprécises avec une incertitude très grande. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Louis Posté(e) le 13 mars 2010 Signaler Partager Posté(e) le 13 mars 2010 Bojour à tous, Efectivement Christian, il n'y aucune comparaison entre les deux systèmes de prévision. En fait c'était un clin d'oeil un brin provocateur par rapport à cet analogisme rapidement établi dans le conscient collectif et qui a fait l'objet de nombreuses conversations durant cet hiver.Un peu comme "pourquoi prévoir su un 1/2 siècle alors qu'on est à peine fiable à quelques jours..." Par contre ce serait interessant de connaître la cause de cette déviation collective dans le pronostic d'un hiver doux ? Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
beachcp31 Posté(e) le 13 mars 2010 Signaler Partager Posté(e) le 13 mars 2010 Effectivement, la prévision a été assez loin de la réalité (même au Canada), et cela montre que les prévisions saisonnières sont encore au stade très expérimental même si les gouvernements ont beaucoup poussé pour les rendre déjà opérationnels. Il y a aussi le problème de la communication, car on ne peut pas donner l'incertitude ni discuter sur les régimes de temps les plus probables (NAO-, etc.). Cela rend l'exercice encore bien périlleux!! Christian Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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