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calou34

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  1. Bonsoir, La tempête Leiv et l’onde de pression à 9 locales (relevés infoclimat). Remarquez l’onde qui s’est propagée sur le piémont pyrénéen et son coup de vent associé (passé plus inaperçu dans le traitement médiatique de cette tempête). Marcel et les rafales modélisées demain par AROME 12Z. (source meteociel) qui devraient davantage concerner l'occitanie demain soir. http://images.meteociel.fr/im/9942/tempresult_hgv9.gif
  2. Toujours dans le même propos, l’institut finlandais de météorologie (finnish meteorological institute) tient à jour une base de données d’enneigement global couvrant l’hémisphère nord (globsnow). Elle couvre l’extent (l’extension de surfaces enneigées) mais aussi une Snow Water Equivalent (SWE pour un équivalent masse de neige en unités gigatonnes). En légende un critère d’exclusion concerne les montagnes (à éclaircir, je n’ai pas trouvé plus d’informations sur ce que comprend précisément ce critère). Ainsi, par rapport à la moyenne climatologique (typiquement 30 ans), l’hiver 2016 – 2017 sort clairement des clous, loin du sigma d’écart de sa distribution, soit un excédent de neige équivalent eau remarquable et qui tend encore à "déraper" en date du 11/01. Et même si le lien est discutable, puisque je vais rapprocher ici une masse d’un extent, on pourrait mettre en évidence une corrélation négative forte entre variables des données SWE et extent de la banquise arctique (ici les données du nsidc). Cela mériterait une analyse plus poussée qu’un simple constat, mais au premier abord, le réchauffement accéléré de la zone arctique (avec rétroaction positive probable) affecterait la baroclinie et son jet (on en avait parlé sur ce forum il y a 1 hiver ou 2), pourrait favoriser l’enneigement précoce des grands continents, et entrainer une autre rétroaction type radiative. Bref, sujet complexe et ouvert.
  3. Bonsoir à tous, Eh bien voici un pattern pas mal anticipé qui tendrait prochainement à produire ses effets jusqu’en méditerranée occidentale (après l’Europe centrale et les Balkans, toujours un peu plus à l’ouest). http://images.meteociel.fr/im/8047/telechargementqfu8_mini.png A force de perturber la composante zonale hémisphérique (voir le post précédent de Jean Louis sur la redistribution des anomalies de t° entre continents et arctique), les processus de transport dans le plan méridional prennent de l’ampleur et les ondes transitoires déferlent régulièrement sur l’Europe avec une amplitude inhabituelle (visible ici sur les réanalyses du NCEP du géopotentiel à 200 hPa). http://images.meteociel.fr/im/1666/200z_30b.rnl_vyp3.gif Exemple ce soir avec le centre européen (IFS) qui pousse le flux d’activité d’ondes jusqu’au blocage scandinave, et l’advection des masses d’air glaciales bien plus à l’ouest que précédemment (merci professeur). Ici l’incertitude (modèle européen) sur les t° au niveau 850 hPa est encore importante à l’échéance d’une semaine, mais la déviation normalisée (panneau de gauche) montre un comportement de l’ensemble plutôt fiable. http://images.meteociel.fr/im/5458/ps2png_atls20_95e2cf679cd58ee9b4db4dd119a05a8d_oOHNsP_byr7.png A suivre.
  4. Je vous souhaite également à toutes et à tous une excellente année 2017. Au plaisir de lire vos interventions, et comme Laurent trouver un peu de temps pour y mettre mon grain de sel
  5. Bonjour, Brièvement à propos de notre ZO, et de cette succession débridée de perturbations , il y a une illustration éloquente du partitionnement en régime de temps sur le site du cerfacs. Au 12/02, la NAO+ occupe plus de 59% de l’espace de l’oscillation nord atlantique depuis le 1er décembre, contre une occurrence de 29% moyennée sur la période hivernale 1957 – 2010. Sur les 120 derniers jours, le CPC nous sort les valeurs normalisées par l'écart type de l'indice mensuel NAO pour la période 1950-2000 interpolé pour chaque jour, histoire de nous remémorer en plus de la date de l’ouverture de ce fil de l’écrasante domination du régime atlantique depuis fin octobre. Noter la tendance de la prévision d’ensemble jusqu’au 1 mars, cela se passe de commentaires On note bien une légère différence avec la classification de C.Cassou qui déborde en NAO- cette semaine passée, mais c’est marginal, sans jamais s’éloigner du centroïde de la NAO+, et finalement le retour vers l’attracteur dominant. En terme d’anomalies, les statistiques climato de pluviométrie et de températures (entres autres) devraient faire ressortir du lourd sur un tel pas de temps. Quel hiver ! (plutôt non hiver). Les arbres fruitiers ont entamés leur floraison ici, et je n’imaginais pas affronter les pollens dès fin janvier J’ai retrouvé un papier de Drouard, Rivière et Abogast qui suggère un lien entre ENSO, PNA et NAO (il me semble en avoir déjà fait allusion ici). Leur étude pointe du doigt les effets d’une dorsale grande échelle dans le pacifique comme précurseur de la NAO+, et renvoie aux liens statistiques qu’avaient établi Pinto et al en corrélant négativement les phases actives de la PNA- avec la NAO+. L’anticorrélation a tendance à bien s’appliquer pour notre hiver (si on rapproche le précédent graphe de la NAO du même CPC). Quant au mode de variabilité de la PNA, il est statistiquement établit que la nina excite la PNA-, la phase actuelle étant neutre à négative. C’est une boucle simplifiée mais relativement robuste, qu’il faudrait compléter (et complexifier) en recoupant d’autres modes tels que l’AO ou la circulation stratosphérique (mais halte là, ce n’est pas mon domaine de compétence). Et histoire d’illustrer, l’anomalie de géopotentiel à 500hPa sur décembre et janvier pour mieux se figurer cette dorsale dans la pacifique, et son incroyable persistance (issue du site esrl)
  6. Bonsoir à tous, Mon cher Jean Louis, je vois que les nouvelles ne sont toujours pas à la hauteur de nos espérances. Sans doute le dépit, plus sûrement le manque de temps, j’ai décroché de la météo ces derniers jours. Pour compenser, je vous propose un aperçu furtif (et très brumeux) de la montagne Noire près du pic de Nore pris ce dimanche matin. Mon hameau de villégiature à 700m s’est paré dans la nuit d’une fine pellicule de neige soufflée par de fortes rafales nocturnes. C’était limite, la neige ne passait pas sous les 600m. Mais quel plaisir de trouver ne serait-ce qu’un peu de neige
  7. Eh oui Jean Louis, il n’y a pas que l’hiver qui a capitulé ! J’entends par là les foules passionnées d’antan (ou êtes vous ?) Tu fais bien de nous annoncer la (bonne) nouvelle, même tardive, du froid advecté puis capitalisé en quelque sorte par le bilan énergétique négatif en scandinavie. Je pense que le manque d’enthousiasme réside à présent dans la capacité à la circulation générale de mettre en mouvement ce froid statique en surface vers nos latitudes. J’avais évoqué en début de mois cette transition préférentielle, désormais bien documentée, du zonal vers le blocage scandinave (je n’avais pas précisé où ce blocage pouvait se produire) à travers le déferlement d’ondes, voire de précurseurs bien sectorisés émanant de l’activité tropicale. On a même vu lors de la constitution de ce blocage haut en latitudes vacillé le régime NAO+ qui a toujours cours dans l’espace atlantique et Européen. La suite relève de l’incertitude et du suspens qui minent n’importe quel passionné. Si on se projette avec GFS sur les phases actuelles et prévues des différentes téléconnexions (PNA, NAO ou AO), on prend peur et le devenir du froid nordique passe pour un mirage. GFS fait plonger dans le négatif la PNA, remonter largement dans le positif la NAO et ne parvient pas à dégager de tendance sur l’AO (l’évolution tend à priori vers un vortex en forme avec du zonal qui gagne globalement en vitesse dans l’hémisphère nord). En terme de corrélations entre régimes, on a ce qui se fait de pire ! Le bon point, qui pourrait bien mettre à mal ces projections malvenues, réside dans l’activité convective toujours persistante dans l’Atlantique subtropicale, et la reprise dans une phase favorable de la MJO, dont on sait l’influence du train d’onde basse fréquence qu’elle génère sur le rail perturbé atlantique, en orientant statistiquement le régime atlantique vers de la NAO- ou du blocage scandinave Espérons que d’ici là, le froid n’ait pas été complètement balayé, il y a déjà beaucoup d’inversions sur les RS des pays nordiques, dont celui d’Orland en Norvège plutôt inquiétant (peut-être mal choisi car sur la façade océanique) ! http://images.meteociel.fr/im/1731/2014012112.01241.skewt_hqh7.gif
  8. Bonjour, Merci Jean Louis de nous faire partager les éclairages de C Cassou, difficile exercice de vulgarisation teinté d’humilité lorsqu’il s’agit d’établir des corrélations entre le vortex stratosphérique et l’activité ondulatoire en troposphère. Les ondes de Rossby ont une composante verticale qui permet à la troposphère et à la stratosphère d’interagir, une clé de la prévision encore à l’étude. Les papiers ne manquent pas sur la question du forçage anthropique imposé aux modèles de climat. Il en ressort un certain nombre de changements dans la circulation générale, mais la variabilité dans la panoplie des modèles laisse encore le débat ouvert, comme Cassou le laisse entendre. Dans les grandes lignes, ce sont bien les fluctuations du jet et l’activité des ondes qui retiennent l’attention, car structurellement, le jet est piloté à la fois par la cellule de Hadley et par la convergence de quantité de mouvement et de chaleur aux moyennes latitudes, ce qui lui confère un aspect barocline (jet subtropical) et barotrope (rail des dépressions avec la conversion de l’énergie potentielle en énergie cinétique). On constate déjà une diminution des gradients de température à la surface en hiver avec le réchauffement plus marqué de la zone arctique. Globalement, les ensembles montrent un déplacement des jets vers les pôles, mais également une augmentation de la hauteur de la tropopause ainsi qu’une augmentation de l’échelle spatiale des ondes, avec la conséquence de déstabiliser les grandes ondes et de stabiliser les petites ondes. Concrètement, difficile d’en déduire comment le temps sensible va évoluer, à moins que ce changement soit déjà en cours (c’est une quasi certitude), mais l’ajustement va vers une évolution pas 'vraiment linéaire', car si les médias focalisent leur attention sur la vague de froid outre atlantique, rien sur l’anomalie chaude de décembre en Sibérie L’enjeu est de taille, il y a urgence à sensibiliser et communiquer à l’aide de réponses claires sur le réchauffement climatique, les conséquences économiques et sociétales sont intimement liées et pressantes.
  9. Bonjour à tous, Depuis le 14 décembre, l’oscillation nord atlantique est en phase positive, écartant ainsi toutes possibilités véritablement hivernales. Hormis des solutions déterministes encourageantes mais encore aléatoires car sur du long terme, il y a des transitions qui se précisent. Pour la petite histoire, Vautard, puis plus récemment Michel, à partir de réanalyses ERA40, ont mis en évidence une transition préférentielle du régime ZO vers le blocage. Les termes de tendance font intervenir des transitoires hautes et basses fréquences (déferlement des ondes synoptiques, sources d’excitation extra tropicale d’ondes de Rossby). Les téléconexions tropiques extra tropiques sont une réponse lente déjà abordée entre autres par Cassou avec la MJO (l’oscillation de Madden- Julian), mais les auteurs abordent les anomalies de convection dans l’atlantique subtropical comme précurseurs (t-6 jours) de propagation de train d’ondes vers le nord après avoir booster la cellule de Hadley. Si on tente une mise en application de la méthode à partir d’anomalies basse fréquence d’OLR (pour outgoing longwave radiation), soit le rayonnement de grande longueur d’onde sortant au sommet de l’atmosphère, on repère facilement la reprise de l’activité convective durant la dernière décade de décembre (dans le cadre da la vignette du bas, bleu pour anomalies négatives, rouge pour anomalies positives et subsidence). http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/olralast30days-3plots2.gif Après, l’efficience de ces téléconnexions passe aussi par le MJO, et des prévisions très tranchées selon les centres de prévisions. Je vous livre les densités de probabilités du NCEP et du centre européen, faites vos jeux ! http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/ncpebcphase21msmall.gif http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/ecmfphasemanom51msmall.gif Chez le NCEP, une telle projection annoncerait une probabilité avancée vers du régime NAO- (!) Que le régime actuel batte de l’aile, c’est une certitude, mais l’espace des solutions est encore très ouvert, pour preuve les différents indices (AO, NAO ou PNA) qui ne sortent pas de façon tranchée. On a même une AO très instable, liée aux incertitudes sur le positionnement des anomalies chaudes autour du pôle. http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/52c8099119b10_zdp8a.gif Après, il y a l’interaction des ondes plus courtes côté ouest atlantique et les trajectoires des cyclogénèses associées. La encore on tâtonne dans le cadre d’une transition franche vers du blocage, avec à priori dans un premier temps l’excitation d’une dorsale atlantique de forte amplitude (la transition du ZO vers dorsale atlantique est aussi statistiquement une solution qui ressort des études précitées). Bref, à quand l'hiver, le vrai! (clin d'oeil à nos amis québécois qui ne font pas dans le demi mesure en ce moment)
  10. calou34

    Bonne année 2014

    Heureuse année à toutes et à tous, meilleurs vœux de santé pour vous et vos proches Pascal
  11. Bonjour à tous, et bonjour Jean Louis, La Royal Meteorological Society a confirmé une valeur de 916 hPa entre Ecosse et Islande le 10/01/1993 et une estimation de l’ordre de 912 à 915 hPa . Illustration avec la base de données du wetter3.de. Ce n’était pas rien, mieux valait éviter les parages d’un tel minimum de pression "ouraganesque". http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/19930110185.gif En indice journalier, l’indice AO s’était envolé au-delà de 5, pour comparaison nous naviguons autour de 3 dans le positif actuellement. D’ailleurs, cette circulation circumpolaire devrait subir une forte variation dans le négatif d’ici la fin de l’année. Structurellement, il faut dire que zonalement, l’activité et le déferlement haute fréquence des ondes baroclines rétroagissent sur le jet qui oscillerait un temps en direction de l’équateur (déferlements cycloniques actuellement) d’où un indice zonal chamboulé. Cette rétroaction des ondes impacterait moins l’oscillation nord atlantique, avec typiquement la persistance de grandes longueurs d’onde, pas de circulations méridiennes idéales en vue pour des advections massives de nord ou nord est Joyeuses fêtes à tous et bon réveillon
  12. Bonsoir à tous, Pour moi, la seule certitude repose sur un état de base bien déterminé (dit état de référence), une baroclinie forte sur l’Atlantique et l’Europe. La moindre perturbation d’un tel état dispose de beaucoup d’énergie potentielle à convertir en énergie cinétique jusqu’au stade de la tempête, mais les modes de croissances baroclines ou barotropes ne sont pas linéaires, d’où des solutions encore très divergentes, surtout à 8 jours. On peut toujours estimer l’intervalle de confiance dans la prévision d’ensemble dans les écarts à la moyenne, et ils sont logiquement importants et très dépendants des conditions initiales des modèles. Pour le 26 chez le CEP, le positionnement des champs de vents les plus forts à 850 hPa ne bougent pas trop par rapport au 00Z, ce serait golfe de Gascogne (figure de gauche). http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/wind32at32850hpaeurope192.gif Le run opérationnel place beaucoup plus au nord le jet de basses couches, mais il s’écarte aussi beaucoup des vents moyennés de l’ensemble (plage de couleurs figure de droite). A gauche, la dispersion normalisée sur les 30 derniers jours, le poids de l’incertitude est important sur le continent, plus marginal sur le golfe de Gascogne. Si le système de prévision d’ensemble restait stable, on pourrait accorder plus de crédit dès ce soir aux possibilités de vents forts sur le littoral Atlantique, mais nous n’en sommes pas encore là et on ne peut raisonnablement pas en disserter en terme d’intensités
  13. Bonsoir Jean Louis, Je regarde les grandes tendances en filigrane, mais tu as raison, la période des inversions et de la pollution piégée pourrait toucher à sa fin (les prévis pro devraient se détendre un peu ). Le zonal devrait succéder un temps au blocage actuel et brasser la couche limite (riche en SC en Languedoc ces 2 derniers jours). On entrerait bien en NAO+, soit un peu d’agitation mais toujours pas d’hiver digne de ce nom en vue. D’ailleurs, à propos de Cassou, il y a ce lien du Cerfacs actualisé pour suivre l’évolution et la situation des 4 régimes de temps nord Atlantique. Pour le plaisir, rien de mieux qu’une conférence, que dis-je, un véritable cours de météo par Christophe Cassou lui-même, histoire de clarifier toutes ces notions et les axes de développements exploitables en termes de prévisions saisonnières. On précisera plus tard la chronologie et l’activité des perturbations à venir. Bonne soirée à tous.
  14. Bonsoir, Statu quo sur le régime actuel, au point que la pérennité de ce fil parait assurée (Alius et idem). Les perspectives discutées par Cassou à propos de l’activité de la MJO en tant que précurseur statistique des régimes de temps sur l’Atlantique et l’Europe enfoncent le clou. Les corrélations entre la phase 3 dans laquelle la MJO sort actuellement vont dans le sens d’un régime de NAO+ (avec un lag d’une dizaine de jours), soit la persistance à terme de stabilité anticyclonique avec inversions dans le grand sud. http://www.infoclimat.fr/espace_stockage/11124/rmm.jpg En fait, la mécanique semble bien huilée avec cette reprise de la convection sur l’océan indien qui amplifie un train d’ondes vers le NE du Pacifique en les forçant à déferler anticycloniquement et à maintenir la PNA dans le négatif. A ce propos, Drouard, Rivière et Arbogast ont mis en perspective les effets qu’aurait une dorsale sur l’E du Pacifique en tant que précurseur d’un régime NAO+ (2è effet kiss (pas) cool ) et mis en évidence à l’aide de simulation courtes linéaires et non linéaires un lien entre ENSO, PNA et NAO et le type de déferlement d’ondes associé. Et question dorsale pacifique est, on est servi depuis quelque temps. http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/intraseasonal/z500_nh_anim.shtml En résumé, rien de très bon à priori en terme d'hiver pour le moyen et le long terme
  15. Bonsoir à tous, Nous ne sommes pas égaux devant les inversions actuelles, si la grisaille toulousaine arrive à s’accrocher, le couvercle saute en fin de matinée dans les garrigues héraultaises. A Saint Martin de Londres à une dizaine de kms d’ici, la température est passée de -6°1 à 20°2 aujourd’hui. Il y aurait bien un peu de forçage mécanique derrière cette amplitude remarquable pour brasser cette mince pellicule radiative (le rayonnement en journée a ses limites en cette saison). L’est héraultais voit bien passer le mistral et la tramontane, mais bien au dessus de nos têtes, comme souvent en position abritée sous le sillage de l’Aigoual. Voici comment le WRF de Leipzig voyait l’écoulement à 925 hPa à 15UTC, un sillage qui s’étendait loin en mer et entrainait une recirculation de brise sur Montpellier (pas de 14°3 à l’aéroport de Fréjorgues). L’impression est estivale l’après midi, contraste incroyable avec la froidure du matin et ses paysages entièrement givrés. Pas eu le temps de consulter l’évolution des prévisions, juste un coup d’œil sur le CEP qui nous habillerait pour un moment de cette onde planétaire insistante et décidément mal placée. Une bonne soirée à tous.
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