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Tout ce qui a été posté par Jean-Louis
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Bonsoir à tous, On saute du printemps à l'automne en évitant l'été. Quand ça veut pas, ça veut pas. Weather se demande où est passé le soleil à Bordeaux mais il est absent pour beaucoup de monde. La neige dans les Alpes et même la tempête le remplacent avantageusement. A y regarder de prés sur l'analyse de 12HTU ce mercredi à 300 hPa, la réponse devient plus facile. Les hauts géopotentiels, même s'ils montent en latitude sur l'Océan, restent trop éloignés vers l'ouest. En surface l'anticyclone des Açores ne développe qu'une petite dorsale sur l'extrême ouest Européen. Rapidement bousculée par les déferlantes d'ouest nord ouest elle épprouve quelques difficultés à se stabiliser ne serait-ce que 2 jours d'affilé. Face à la faiblesse et au mauvais positionnement de ces hautes pressions, les bas géopotentiels descendent bas en latitude et prennent du cyclonisme en allant jusqu' à la cyclogénèse comme aujourd'hui mercredi sur le nord ouest Italien. Résultat, de fortes convergences dans un flux de nord ouest en pleine accélération entre bas et hauts géopotentiels. Je vous laisse le soin de découvrir les jet relatifs en cours et prévus qui ne sont pas mal ! Facilement décelable sur l'analyse ci-dessous compte tenu du gradient important et généré de la Bretagne aux Alpes. Vous remarquerez également que les bas géopotentiels sont de ce coté-ci de l'émisphère nord. A ce stade en cette saison, ils génèreront un flux Océanique probalement pour plusieurs jours encore; laissant les remontées chaudes ou pré caniculaires à l'Europe centrale et à la Méditerranée orientale http://img523.imageshack.us/img523/2391/12dwd300hpanhiw6.gif Sur la comparaison des modéles de prévisions de températures à 850 hPa ci-dessous pour Toulouse, on remarque bien une remontée assez spectaculaire du mercure à compter du jeudi 5 avec un max vers dimanche puis une nouvelle dégringolade en première partie de la semaine prochaine. Encore cette dorsale qui ne tiendra pas le coup ?... http://img260.imageshack.us/img260/1324/lfbot85012us9.gif
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Bonjour à tous, Pendant que nous passons de juin à novembre, la canicule sévit fort sur le sud Européen, la Méditerranée Occidentale, le nord nord est Afrique. Je ne peux que vous conseiller le site de G Plaut dont l'édito de son bulletin commence ainsi: Bulletin du Lundi 25 Juin 2007 : A lheure quil est, il fait 45°C à Bari, 44°C à Catane, 43°C à Palerme. Il a fait 45°C en Grèce hier... 47°C à Tunis. Et cette nuit on a relevé un minimum de 33°C dans une île grecque : les modèles ne sétaient pas trompés ! Hier le grand sud a presque testé un échantillon de cette vaste fournaise cantonnée au sud du 40ème parallèle; non au niveau de la température mais par rapport à son "influence si particulière" sur l'organisme. Une petite nièce habitant le Var se plaignait d'un air déjà difficilement respirable durant ce dernier w. end malgré des températures modérées. C'est un signe. En attendant que la "corne" d'air chaud se décale vers l'est je vous propose la TEMSI aéro pour ce mardi 26 0HTU niveaux 7500m à 20000m. Nous repérons déjà notre anomalie de tropo (mini) niveau 29000 pieds sur le 1/4 nord ouest. Elle génère un 1er jet en "S" niveau 31000 pieds et dont les doubles barres et les valeurs indiquent des fluctuations de 22000 à 39000 pieds au niveau du "rapide" prévu à 120 kts. A remarquer que ce rapide et ses fluctuations coincident au rapprochement maximal de l'air chaud. Ce premier jet, à courbure cyclonique autour l'anomalie de tropo, prend ensuite une courbure anticyclonique au sud est de la Scandinavie à 33000 pieds. Il faut voir ici la limite secondaire d'altitude du massif d'air chaud qu'il contourne (air chaud de la canicule en cours). Le deuxième jet, plus haut en altitude, file en morceaux depuis la mer d'Alboran jusqu'en Asie en ondulant sur le 40ème parallèle. A une altitude régulière de 40000 pieds (12000 mètres) il délimite le haut de la pente du massif d'air chaud dont la surface tropo varie en plateau de 50000 à 52000 pieds au sud du jet (du 40ème parallèle jusqu'aux tropiques). A 40000 pieds ce jet à vitesse modérée, quasiment linéaire, bas en latitude, dans un air quasiment sec (ou surmontant un air quasiment sec) ne doit pas rencontrer beaucoup de tourbillons ni générer beaucoup d'intempéries (voir pour cela les prévis TEMSI des niveaux inférieurs). http://img231.imageshack.us/img231/7594/pgre05yh3.jpg
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Juste pour le coup d'oeil, la coupe GFS à Athènes pour les jours à venir. Air particulièrement stable, sec et chaud ( 0° vers 600 hPa ) sans vent notable notamment les 26/27 y compris en basses couches; pic de chaleur envisageable. Températures diurnes proches du sol probablement sous-estimées. Sirroco envisagé par météos locales. Pollution marquée à prévoir sur la ville d'Athènes. http://img98.imageshack.us/img98/5463/sanstitrecq9.jpg
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Bonjour à tous, La canicule se confirme en dehors de nos frontières; en fait elle existe déjà. La Roumanie est affectée depuis quelques jours avec les premières victimes par 35°. Le pire est pour les jours à venir, à partir du prochain w. end. Les 38°/40° sont prévus dans les Balkans et 43° possibles en Grèce (plaine de Thessalie) ou l'état d'urgence médicale va être décrêté. La prévis niveau 200hPa pour jeudi ci-dessous marque un trés net affrontement entre le "nordique" qui va affecter l'ouest Européen et ce massif de chaleur au sud du 40ème parallèle. Génération d'un streamline dynamique bien visible de direction sud ouest nord est au droit de cette frontière. Avec + de 120 kt de vent prévu dans ce jet d'aprés l'échelle des couleurs, on surveillera de prés ce qui pourrait se passer "au dessous", du détroit de Gibraltar aux Balkans... A suivre... http://img363.imageshack.us/img363/1382/sanstitrege4.jpg
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Bonjour à tous, Juste pour attirer votre attention sur ce mitonnage caniculaire depuis plusieurs jours mais ce nest pas pour nous ; au contraire même. A la fraîcheur annoncée sur lEurope de louest par Didier, va correspondre une poussée caniculaire sur lAfrique du nord et du nord est, la Méditerranée orientale, le moyen Orient (voir prévis 850 hPa ci-dessous) avec des 40° probablement atteints ou dépassés en surface. Compte tenu du contraste trés marqué avec la fraîcheur en descente, le gradient des températures s'annonce des plus "pentus" de l'Espagne aux Balkans. (Plus détaillé sur le site de G. Plaut) A suivre... http://img399.imageshack.us/img399/77/sanstitrelv0.jpg
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Bonjour Didier, bonjour à tous, Je ne connais pas beaucoup la variation de température des rivières. Jai rapidement interviewé notre responsable du labo hydrobiologie. Ce nest pas trés simple Ici aussi, des cas innombrables se présentent. Pour le principal ci-dessous, variation de la température de leau en un point donné: - par situation sans précipitations, en fonction de la température de lair au niveau du point de mesure et de celle de lair amont ; influence directe de la (ou des) masse dair (inertie marquée et relativement variable ; voir brouillards dévaporation entre autres). - en fonction de létat du ciel ; augmentation de linertie par ciel couvert et accentuation du réchauffement de leau par ciel clair diurne notamment et essentiellement en période estivale. - en fonction des types de précipitations (pluies stratiformes, convectives, neige) de leur température et de leur quantité par rapport au débit de la rivière. - en fonction de la température du sol de ruissellement vers la rivière - en fonction de lorigine des eaux de ruissellement en partie amont notamment (fusion de la neige, eau de neige, orages en amont). - en fonction du profil du lit de la rivière (étroit, encaissé ou profond, large forte variabilité de linertie) et du débit (hautes ou basses eaux, étiages + réactifs aux variations de tempéraures) - En fonction du fond du lit de la rivière (surface mouillée) galets, vase, végétalisation du lit en section sèche ou mouillée, fond dur - en fonction de lexposition, de lorientation et de lensoleillement des talwegs ou des fonds de vallées. (exemple du barrage qui fait un lâcher en été sur une partie aval à lit très large en galets ; les cailloux surchauffés vont particulièrement réchauffer leau à son passage. Il faudra des dizaines de km pour que leau refroidisse et retrouve une température nominale). - en fonction de la conductivité donc de la pureté de leau. Et bien dautres causes encore, difficiles à croiser ou à incriminer tant elles sont nombreuses. De manière générale je pense que « les clients », notamment les pêcheurs, se soucient + de la température de leau en été quen hiver notamment à cause des débits plus faibles alliés à la chaleur qui conduisent à leutrophysation (végétalisation du milieu aquatique) et aux fameuses algues. Problèmes connus des pêcheurs mais également redoutés, toujours en été, par les centrales nucléaires qui ne doivent jamais relâcher de leau au dessus de 28° en aval des tours réfrigérantes. Imaginons que leau en amont soit déjà à 28°, il ne reste plus quà « réfrigérer artificiellement » les tours avant que les dites (et maudites) algues naillent obstruer les grilles de refroidissement En ce qui concerne lété tout proche, certaines officines ne tablent plus sur la ou les canicules mais plutôt sur les orages. En juillet, et comme durant ces tout derniers mois (hautes pressions en blocage) la moitié nord de la France serait plus favorisée que le grand sud encore soumis à des périodes orageuses assez régulières intercalées avec de la chaleur de saison. En août possible « inversion » par rapport à juillet avec dégradation au nord mais orages affectant encore le grand sud en flux de sud ouest chaud et humide. En attendant il fait bien mauvais à proximité de cette trouée de foëhn sous le vent des Pyrénées. Ci-dessous vers 14H00 ce mardi ap. midi la webcam est du Pic du Midi permettait un repérage facile de cette trouée A droite les versants Espagnols, à gauche les versants Français. Trou de foëhn en haut à gauche. http://img238.imageshack.us/img238/7695/webcam86wp9.jpg
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Bonsoir à tous, Oui fm33; quelle galère pour l'agriculture. J'étais aujourd'hui pour le boulot sur le barrage EDF de Malause sur la Garonne au niveau de Golfech. Lors du trajet, sur le nord du Gers, on a pu constater des dégats assez conséquents voire irréversibles sur les cultures en cours notamment au niveau des céréales qui sont couchées souvent à 100%. Les coulées de boue ne se comptaient plus. Au SPC, nous n'avons pas à faire à des crues notables de rivières mais les innondations de ruissellement ne se comptent plus, tout comme les interventions des pompiers d'ailleurs. Dimanche soir les échos radars, parfois stationnaires en plaine, indiquaient des lames d'eau >100 mm/h; notamment en vallée aval de la Lèze et vers le nord du département 31 (le Frontonnais). Depuis fin mars début avril les situations orageuses se succèdent en atteignant des intensités de mois d'été les + chauds. A votre question Allons nous un jour sortir de ce marais barométrique orageux qui nous gouverne depuis si longtemps ? on peut penser que le flux d'ouest sud ouest des tout prochains jours favorise encore des vagues orageuses y compris en 33. Pour les 72 à 96 heures à venir au moins les bas géopotentiels nordiques "larguent" encore de l'air froid venant alimenter copieusement le minimum de surface sur le Golfe de Gascogne. Une inconnue: la part du foëhn ? Prévis du 13 à 12HTU au 15à 0HTU Z500 et surface. http://img509.imageshack.us/img509/9227/00dwdp0500hpa367216883wr6.gif
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Bonsoir, Trés rapide pour moi surtout en ADSL... RAS JL
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une forte chaleur pour samedi 9 et dimanche 10
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de david27 dans Discussion générales
Bonjour à tous, Effectivement, il faut s'attendre à un court épisode chaud intercalé dans ce cycle orageux. La coupe GFS Toulousaine ci-dessous nous en dit +. Sur les 7 jours à venir on repère cet "intermède chaud" du vendredi 8 au lundi 11 déscelable par la zone grisée et blanche. Bienque les pressions proches du marais barométrique en surface évoluent peu, les épaisseurs augmentent suite à l'injection d'air chaud en altitude et au rayonnement en basses couches. Ceci est assez remarquable du 8 au 9 juin inclus avec 10 à 30% d'humdité relative au dessus de 750 hPa dans une ambiance peu ventée des basses couches jusqu'en altitude. C'est l'indice d'un pénible coup de chaleur d'origine nord Africaine avec sable possible en altitude si le Sirocco vient s'en mêler. Dans cet épisode on remarquera également le retour du rayonnement au sol qui laisse entrevoir en effet les > à 25° pour le w. end. On notera aussi l'indice d'instabilité qui reste élevé dans un gradient vertical de température "resséré" malgré un net réchauffement d'altitude. Mais cette instabilité gagnée par le réchauffement du sol sera sèche et ne devrait pas générer d'activité orageuse notable. A compter du 11, ou du 10 au soir, la tempéraure diminue en moyenne tropo, le vent se lève au sud ouest, l'humidité revient à + de 70%. Retour probable de l'activité orageuse par l'ouest. http://img234.imageshack.us/img234/1284/sanstitreud6.jpg Confirmation ci-dessous 850 hPa dimanche 10 à 0HTU. Poussée chaude de sud (flêche rouge) et faible minimum sur ouest Portugal avec alimentation en air frais de nord à l'arrière (flêche bleue). Nouveaux conflits orageux en préparation... http://img216.imageshack.us/img216/1715/sanstitreyu4.jpg -
Bonjour à tous, Difficile en effet de sortir de cette tendance orageuse à répétition. Les cellules orageuses actuelles, parfois stationnaires, donnent localement des cumuls trés importants favorisant des crues urbaines ou de ruissellement plus que des crues de rivières dont les niveaux restent toutefois élevés. Les médias n'en parlent pas mais des habitations entières sont évacuées dans le grand sud depuis quelques jours suite à ces crues de ruissellement. Les dernières en date à Miramont de Comminges hier lundi relativement à la rivière "Gentille". D'où cette vigilance jaune persistante sur les zones SPC Garonne et SPC Adour. Les hautes pressions assez stationnaires depuis plusieurs semaines (mois !) entre Scandinavie et Groënland ne sont pas étrangères à cette situation de blocage. Ci-dessous prévis 500hPa et surface du mercredi 6 au vendredi 8. En surface (à droite) on remarque encore les HP nord européennes bien présentes et un vaste marais barométrique au dessous du 50 ème parallèle alimenté en air chaud de basse couche (humidité à déterminer) par la goutte froide sur ouest Portugal. A 500 hPa, le long du 30ème méridien ouest, les bas géopotentiels lâchent vers le sud juste ce qu'il faut d'air froid en cut-off (-20° en pointillés) venant encore affronter l'air chaud de basses couches pour les jours à venir aux portes du grand sud. Comme dit Raymond, le zonal est bloqué. La menace orageuse, avec des températures + élevées, devrait par conséquent persister notamment à proximité de la façade Atlantique et peut-être plus ponctuellement ailleurs. A suivre... http://img164.imageshack.us/img164/7162/00dwdp0500hpa36723780ol8.jpg
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Bonjour à tous, Juste pour attirer votre attention, parmi ces tentatives orageuses, sur la poussée chaude et temporaire de hauts géopotentiels dans la journée d'hier mercredi 23. Ci-dessous, analyse niveau 300 hPa mercredi 00H00TU. J'ai repris en rouge l'axe de cette "corne" Nord Afrique continentale entre les 2 minimums sud ouest Portugal et Balkans. http://img260.imageshack.us/img260/9108/00dwd300hpanhxt3.jpg En surface ci-dessous à 13HTU on retrouve la dynamique de sud est liée à cette poussée avec des tempé et des Td assez et rapidement élevés. On remarque le cisaillement relatif important de basses couches avec le dynamique (en bleu) qui rentre par l'extrême sud ouest et le Pay Basque Espagnol. 10° d'écart, parfois + Votre serviteur était en réunion à la DIRSO de Mérignac ce mercredi. Lors du retour vers Toulouse en fin d'aprés midi nous avons pratiquement suivi l'axe de cette poussée d'altitude sèche et rop chaude pour essuyer quelque orage. Le fin voile de cirrus (résidus d'enclume avortée) jaunâtres et mêlés de sable était bien caractéristique de même que des nappes d'altocus stratiformes relativement plats à l'étage légèrement inférieur . Par contre au lointain vers les Landes et surtout vers le sud ouest du Massif Central, quelques colonnes convectives se dessinaient en visuel dans la grisaille. http://img126.imageshack.us/img126/8982/frpnm30vi9.gif Ci-joint et pour terminer l'IR de la fin d'aprés midi. On retrouve bien nos deux minimums et les hauts d'enclumes se dessinant dans les cisaillements les plus intenses. Dans l'animation liée à cette image de fin d'aprés midi les nuages traceurs (de même que la couleur foncée dans l'IR du sol Nord Africain) matérialisaient l'origine de la masse d'air depuis le lointain Maghreb. http://img234.imageshack.us/img234/8841/i200705231730td3.jpg
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Bonjour à tous, Premier et massif coup de chaud sur le Toulousain ce jeudi 10 dans le sud ouest d'altitude qui à levé le foëhn sur les Pyrénées. Doit même y avoir un peu d'origine maghrebine dans ce flux hyper sec... A 14 et 15 heures locales on relevait 30° à Tse Blagnac avec 8° de point de rosée ce qui fait dans les 25% d'humidité ! Le RS 12HTU confirme. Trés sec et chaud dans toute la masse; ce qui projette la tropo presque à 13000mètres. Le peu de neige restante est mis à mal par un iso 0° > 3300m. Alors, orages ou pas ? Les indices semblent faibles pour l'instant... http://img511.imageshack.us/img511/1057/0751012xx6.gif
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Bonsoir à tous, Le bombardement orageux n'a pas faibli sur l'extrême sud ouest, Pays Basque sud des Landes, où les dégâts ont été + qu'importants durant les dernières 24 heures avec des conséquences dramatiques et des vigilances crue trés colorées. Les échos et la foudre du coté de St Pé sur Nivelle étaient vraiment impressionnants. Ce secteur est cependant assez coutumier du fait, les accés de fièvre de la Nivelle étant assez redoutés. J'illustre toutefois le post par les propos et un graphique établi dans "géode" en décembre 2006 par François Gazelle, hydrologue de haut niveau et de renom, parfois de passage au SPC, qui constate une baisse sensible du nombre de crues sur cette rivière. De là extrapoler cette tendance à la baisse des crues plus généralement sur les bassins du grand sud, notamment pour la dernière decennie, il ne doit pas y avoir beaucoup de chemin... http://img237.imageshack.us/img237/9960/sanstitrept1.jpg Pour en revenir à ce début mai 2007, notre SPC Garonne n'a pas été épargné par cette convection mais dans une moindre mesure. Nos bassins Baïse, Garonne amont, Ariège amont et Arize Lèze sont toutefois en vigi jaune depuis 4 jours. Les montées sont modérées au fil des orages mais les rivières deviennent réactives ! La vigi jaune est encore maintenue pour les prochaines 24 heures. Je vous propose pour terminer les prévis 500 à gauche et surface à droite jusqu'au lendemain des élections (lundi 7 0HTU). C'est la fin de cet épisode instable. A partir de demain samedi à 500 hPa on voit la goutte froide instable et coriace à -20° (en pointillés épais) encore bien présente sur le sud ouest Européen se faire enfin "pincer" par les hauts géopotentiels depuis les 30ème méridiens ouest et est. Puis elle file en comblement vers le sud. Les géopotentiels élevés gagnent depuis les Açores en cours de w. end et stabilisent l'atmosphère. Confirmation en surface. Les basses pressions relatives se décalent vers l'est en suivant ce qui reste du talweg d'altitude. Le champ de pression augmente bien par "l'ouest Açorien", à 1025 hPa lundi sur le grand sud. A priori un zonal plus humide virant dans le noroît devrait rapidement lui faire suite... http://img237.imageshack.us/img237/5978/00dwdp0500hpa367229189xr7.gif
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Bonsoir à tous, Beaucoup de pluie aussi sur le sud est Aquitain, sud ouest et sud Midi Pyrénées. Orages à deux reprises dimanche soir, notamment en nord Toulousain, puis lundi soir, suivi de la grosse pluie dans le fort et trés dynamique "cisaillement" du 1er mai. Au total, sur les dernières 48 à 72 heures les max ont atteint les 95 mm du coté de Mancioux en Garonne amont 70 mm du coté de Naurouze entre Haute Garonne Aude et Montagne noire. Dans les 60 mm chez votre serviteur au nord de Toulouse et environ 80mm suite à un orage plus violent à Fenouillet, juste à coté. On trouve de 50 à 60mm éparpillés un peu partout au sud de la Garonne Toulousaine et vers l'Ariège. Le Lannemezan ayant été légèrement moins affecté: dans les 35 à 45 mm ce qui n'est pas rien en quelques heures. Ces pluies étaient assez bien prévues, par MF notamment, puisque la DIRSO de Mérignac nous a bombardé d''alertes précipitations avec de trés gros cumuls suffisamment tôt. Prévis un peu moins bonne pour les cumuls sur le Haut Tarn, Haut Aveyron lors du déplacement vers l'est de la GF: en fait au dessous de ce qui était pronostiqué. Décidément, Jojo Collado a + que raison quant il évoque justement ces nombreuses GF qui prennent les commandes de nos intempéries de manière de + en + récurente ! Elles aiment bien le sud ouest Européen et surtout, elles prennent leur temps avant de se combler et de se déplacer. Bref quelques montées de niveaux en sud et ouest de bassin mais vite neutralisées par un arrêt assez net des précip et surtout une végétation en pleine expension en ce moment (sur des sols qui n'étaient pas saturés). Allez, 24 heures de répis avant une nouvelle réactivation de l'air froid en altitude, histoire de recommencer... Attention, sols saturés maintenant !
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Bonjour Christian, Je me permets d'illustrer votre propos qui fait référence sans doute au RS de Bordeaux 00H00 TU. Vous me corrigerez si j'ai déssiné ou écris des bêtises... JL Merci Jean Louis , je viens de rentrer en courant car j' ai eu peur d' avoir écrit Nîmes comme dans mon essai d' entrée infructueux avec mes 700ko comme je vous l' avais signalé dans mon message . Christian . http://img150.imageshack.us/img150/2111/0751000wt5.gif
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Persitance de la chaleur / Hydrologie
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de didier dans Discussion générales
Bonjour Didier, M'oui, il y a bien le CEMAGREF mais plus spécialisé dans la recherche. Nous utilisons leurs prestations de formations et d'études notamment pour les bassins difficiles. Mais c'est déjà du haut niveau qui nécessite des connaissances préalables en hydrologie générale et hydrométrie dispensées par l'INP de Grenoble aux prévisionistes ou techniciens en hydrométrie (hydrologie générale et appliquée, écoulements en rivières ou mécanique des fluides si ça vous tente). Si vous voulez vous lancer, je vous conseille plutôt les cours en ligne d'hydrologie générale du prof A. Busy sur le site Suisse de l'HYDRAM http://hydram.epfl.ch/e-drologie/ En hydrologie de base, c'est un peu notre bible -
enfin une rentrée maritime
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de lefevre.65 dans Discussion générales
Bonjour Christian, bonjour à tous, En attendant l'instabilité à l'ouest, de petites convections "dessinent" à l'est le contour du Massif Central quasiment chaque aprés midi. Hier lundi depuis le nord Toulousain on pouvait observer la naissance, le développement puis la disparition d'une de ces instabilités trop sèches, en fin de relief et qui n'a pas eu la force de s'attaquer à la plaine. La cellule en développement se situait quelques 40 à 50 kms en amont vers le Montalbanais. On peut observer l'enclume déjà formée dont la partie supérieure, entraînée dans un léger flux de nord est d'altitude, se transformait et s'étirait en voiles de cirrus jusqu'au nord de la ville rose. Voile s'éloignant des zones d'ascendance; vite évaporé sans doute par subsidence. http://img64.imageshack.us/img64/9272/img1349wz8.jpg -
Persitance de la chaleur / Hydrologie
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de didier dans Discussion générales
Bonjour Didier, Je vous ai concocté ce petit croquis illustrant le texte ci-dessus qui récapitule les principes de base de l'hydrologie analytique. Le paramètre tp est intégrable dans la modèlisation notamment pour les modèles Pluie débit (PQb). La fonction b est un coefficient de la variabilité (entre ruissellement et percolation) pluviométrique qui varie de 0 à 1 (à 0 aucune pluie n'atteint à la rivière, à 1 toute l'eau est canalisée). Hélas ce paramètre vaut pour la formulle rationnelle de l'hyrogramme unitaire c'est à dire pour le "cas d'école" ou la pluie homogène tombe de manière uniforme et bien orientée sur le bassin à niveau de saturation connu et relativement stable. Ce qui est en fait particulièrement rare ! D'où les dérives parfois spectaculaires sur les divers runs de prévisions... http://img214.imageshack.us/img214/7263/crueda0.jpg -
Persitance de la chaleur / Hydrologie
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de didier dans Discussion générales
Bonjour Didier, Cest pas parceque je travaille dans ce milieu que je suis « spécialiste ». Loin de là dailleurs Lhydrologie étant extrêmement complexe. Quant on y greffe la météo, c'est pire encore ! En fait votre question est celle que nous nous posons depuis longtemps et qui ne trouvera pas de réponse tout de suite. Pour nous, le paramètre « temps de réponse » tp est un indicateur parmi beaucoup dautres. C'est presque un inconnu tellement il est variable, aléatoire, instable et souvent difficilement repérable; il n'est presque pas intégrable dans la modélisation. Il correspond à lintervalle de temps compris entre entre le centre de gravité de lhistogramme de pluie et la pointe (ou le max) de la crue. Ce paramètre va se comporter différemment quasiment à chaque épisode pluvieux selon la nature des sols et dont la surface variera en + en fonction des types de cultures, de l'absence de culture, du changement saisonnier de la végétation, voire de la saturation Il sera tout aussi sensible au type de pluie, à son intensité, à lorientation de sa distribution (par exemple quand les précipitations remontent de laval vers lamont ; ce qui arrive le + souvent !) Un autre indicateur est le « temps de monté » tm ; cest la durée de montée de la crue à partir du décrochement du débit de base. Débit de bases qui sont eux même des indicateurs variables et que nous surveillons comme révélateurs de niveau de saturation des sols. Mais il ne faut pas trop sy fier non plus, notamment en cas dactivité de barrages ( que vous évoquez dans votre post; les barrages sont une horreur pour les prévisionistes de crue!!!) ou de niveaux élevés par lin fluence de la fonte nivale. Ces niveaux de saturation des sols modifieront à leurs tour les tp. Sous parammètre du précédent, le « gradient de montée » Il sagit de laugmentation du module de la crue par unité de temps Autre paramètre « le temps de concentration » tc. Il sagit en fait du temps mis par une particule deau pour parcourir la plus grande distance du bassin versant. Cest grosso modo lintervalle de temps entre la fin de la pluie la fin du ruissellement « Durée du ruissellement » tb ou temps de base ; il sagit de la durée de de lhydrogramme de crue jusquà son amortissement par les écoulements hypordermiques (limite aval assez délicate à apprécier car marquée par une rupture de pente de cet hydrogramme) Jessayerai de faire un petit crobar récapitulatif mais jai énuméré en fait les principaux paramètres de lhydrologie analytique qui permet de définir les éléments de relation pluie débits, clé de nos principaux modèles. Noubliez pas que tous ces paramètres ou indicateurs vont interférer chaque fois dans la station suivante de la rivière qui va prendre tôt ou tard elle même un affluent au comportement différent voire opposé !!! Doù la nécessité pour le prévisionniste lors dune crue de choisir et de faire tourner des modèles différents et adaptés en fonction de létat du bassin traversé par la rivière. Etat dont il sera seul à juger. A titre dexemple, lors dune crue de la Garonne, la modélisation sera progressivement différente de la Source à la Gironde. Au total je ne détaillerai pas, Didier, la quantité astronomique de données que cela représente vu le nombre de stations et de crues à critiquer et à dépouiller. Ce sont des milliers dheures de recherche (même informatisé; les relevés ne sont automatiques que depuis peu) et de mise en forme (équations et calages de modèles). Lorsque ces données sont « propres » (fiables) et suffisamment significatives (à partir de quand une rivière est-elle en crue ? Essayez de répondre à la question) elles sont sélectionnées selon les besoins pour la paramétrisation des modèles adaptés (en fonction des types de bassin , rapides ou lents) dont je vous fais grace ici des expressions mathématiques et des mises en équation Je regarderai et demanderai aux collègues s'il existe autre chose de "+ buvable" sur le tp. Mais le tp n'est que le tout petit membre d'une famille nombreuse. -
Bonjour à tous, En concertation avec Christian L. (qui connait quelques soucis de matériel informatique) je vous propose le RS de Nîmes évoqué ci-dessus et amendé de la pseudo à XVII (pointillés verts) depuis la 800 hPa. Sur la proposition de Christian j'ai également tracé le développement convectif de la base saturée à 800 hPa jusqu'à l'inversion de tropo au niveau d'une enclume éventuelle. Christian je rajoute vos propos: J' y avais juste ajouté : orage spontané . Il était très éloquent des orages nocturnes au-dessus de l' inversion au sol et de la poche sèche à thêta 22/24 témoin de la convection continentale de la veille . http://img228.imageshack.us/img228/4170/200704160007645bc5.gif Pour illustrer davantage, ci-dessous, les échos régionaux de milieu de nuit ce 16 avril. Les cellules sont prises dans un flux d'est à est nord est en altitude. Etroites mais groupées ou en ligne avec des intensités trés fortes (orange) de l'ordre du 50 à 60mm à l'heure. Sur l'image les échos trés denses quittent l'Ariège pour la Garonne en faisant monter subitement la Lèze de 1.50m en une heure http://img219.imageshack.us/img219/1815/intensitedeprecipitatiove1.gif
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Bonjour à tous, Oui, Ôrages Ô désespoir depuis dimanche soir. La "mitraille" qui a déferlé en flux d'est dans les dernières 48 heures en aura surpris + d'un; MF compris. Il s'agissait moins d'orages isolés que de mini fronts orageux mais particulièrement intenses en loc et dignes en tout cas des + fortes manifestations de milieu d'été avec 10° de moins qu'en moitié nord ou les 27°/28° étaient quasi généralisés. Bigre ! Les cumuls considérables de manière ponctuelle ont parfois affiché des 50mm en une ou deux heures de temps; notamment dans la nuit de dimanche à lundi au sud et sud ouest de la Garonne. Couleur orange significative au coeur des échos radars. Les rivières ont réagi, en particulier la Lèze qui à pris 1.50 m en 1 heure cette nuit là ainsi que le Gers amont : 2.50m en 3 heures à Masseube ! La zone Garonne amont n'était pas en reste avec des hausses au niveau des Nestes notamment sans oublier le Ger (sans "S": celui d'Aspet), le Salat tout aussi nerveux en ce moment... La Garonne bouillonnante en a profité pour faire son gros dos à 2.00m en max à Toulouse pour l'instant. Au travers des briefing et des conférences téléphoniques on devinait la surprise créée par l'intensité de ces fronts orageux. Certes les CAPE étaient un peu alarmistes de même que les Tt et LI consignés dans les coupes 1000/600 hPa mais compte tenu des faibles thermiques de rayonnement diurne générateurs de soulèvement (forte humidité par contre en basses couches) il a dû falloir de sacrés paquets d'air froid en altitude pour mettre en place le gradient relatif (grêle massive et particulièrement abondante nuit dimanche lundi en St gaudinois). Bouffées froides "détachées" depuis la GF en Méditarranée? Injections glacées par le haut ? Dimanche soir, les têtes convectives étaient vivement entraînées par un flux de nord est de 30 à 40 kts en altitude. Vent faiblissant au dessous de 500 hPa et calme en surface sauf peut-être sous survente d'orages. Ci-dessous l'analyse d'humidité 700 hPa lundi 16 à 0H00 TU avant les orages. Le grand sud est déjà bien concerné par la 70% mais la zone à + forte humidité proche des 100 % correspond bien aux orages les + intenses. Aprés les quelques rares "feux d'artifice" encore possibles ce soir, retour de la stabilité jusqu'au w. end compris. http://img232.imageshack.us/img232/7260/eur700hr11su4.gif
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Bonjour Didier, Je manque à mes engagements, excusez moi . Je viens de vous envoyer un message perso avec une adresse mail pour déposer votre demande. JL
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Bonjour et bienvenue greenhouse, Christian et Hervé ont déjà donné pas mal dexplications. Je rejoins Christian pour le soulèvement sur les rails adiabatiques. Il peut paraître tentant que lon puisse « calquer » le comportement vertical de très basse couche en plaine au dessus dun relief à proximité, pas trop élevé, à pente modérée, sans trop de vent ni densoleillement important et dans une masse dair assez homogène et plutôt calme. Dans ce cas on peut imaginer que le niveau de condensation (base des nuages) sélèverait à peu prés dans la même proportion entre plaine et relief (solution 2) Mais même si votre base de nuage est plus haute sur le relief du plateau, rien ne prouve que la proportion des 1500m de plaine soit respectée tant les paramètres de soulèvement énoncés par Christian peuvent intervenir. Si vous envisagez un vent quelconque, ces paramètres pourraient être encore + modifiés notamment au niveau de la pente et du relief abordé par le vent. Déjà lors de lascension il favorisera une zone dascendance sur le versant au vent, donc modifiera la dynamique verticale si chère au parapentiste ; à prévoir des bases nuageuses plus élevées et des nuages peut-être plus développés . Quelle sera la suite ou le retour à la normale de cette dynamique sur le plateau du relief ? Sans doute un bonne partie de la réponse à vos questions est dans votre constat : Probablement, et en simplifiant un peu pour vos parapentistes, la présence de convectifs devrait déjà leur baliser les puits d'ascendance. Quitte pour eux daller y chercher les thermiques les plus dynamiques ou les plus favorables; raison de plus si le niveau de condensation (donc l'altitude) est supérieur à celui de la plaine. Comme le précise et le conseille Hervé (merci à lui pour ces rappels), rien ne vaut la pratique; n'hésitez pas à étudier des cas réels, de soulèvement notamment, sur les RS qui sont sur notre site.
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Semaine "hivernale" en vue ?
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Piloutop dans Discussion générales
Bonjour à tous, Pendant que notre talweg poursuit sa descente vers le sud avec force agitation on peut voir sur les derniers RS de Bordeaux l'air froid "grignoter" par le pied entre 12H hier dimanche et 0H ce lundi. Entre temps, le front est passé. Sur le RS de 12H00, à l'avant du front, les advections humides jusquà 1200/1300 mètres sont encore surmontées de subsidence. Les hautes pressions, quoique en baisses, sont encore là et génèrent des vents de nord ouest relativement modérés sur la bordure anticyclonique. A 0H00, la dorsale est en cours d'affaissement. La pression baisse vite et régulièrement. Lair + froid et instable s'enfonce dans l'air chaud par le pied. L'inversion remonte vers 2200/2300m. Au dessus de cette limite, les vents d'ouest nord ouest se renforcent nettement avec un max de 100 kts vers 10000m/11000m au niveau de l'inversion (surface tropo n'a pas encore bougé). Le jet principal est dans ce secteur... A 0H00 sur le RS de Brest l'affaire est déjà entendue. L'air froid et fortement instabilisé occupe toute la hauteur sous une tropopause qui s'est "effondrée" vers 500 hPa où il fait -35°. Il s'agit d'ailleurs du niveau global tropopausique induit par ce talweg. A Herstmonceux toutefois si la tropo est également descendue à 500 hPa on y mesurait - 40° à 0H00 !!! A suivre... http://img218.imageshack.us/img218/6488/sanstitresw0.gif -
Semaine "hivernale" en vue ?
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Piloutop dans Discussion générales
Bonsoir à tous, Pas grand chose à rajouter sur ce qui nous attend la semaine prochaine. Je vous propose toutefois cette TEMSI aéro nord émisphérique prévue pour dimanche 18 au matin 06HTU. Le jet principal vaut le coup d'oeil. Il commence d'onduler sérieusement, signe de conflits marqués entre chaud et froid. Les données sont simples, une dorsale sur Océan entre deux talwegs: l'un sur est USA et l'autre sur nord ouest Européen. Certaine similitude entre les deux. Celui qui descend sur l'est USA ramène le grand hiver. Etats de New York, Pennsylvanie, New Jersey, Washington, Maine sans oublier l'est Canadien sont à nouveau sous les pluies verglaçantes, la neige et le blizzard. Ce n'est pas fini avec 18000 pieds (5400m) de tropo mini en fond de talweg ! Sur l'ouest Européen ça prend forme également avec une tropo mini de même hauteur en fond de talweg. La descente s'amorce derrière la courbure cyclonique du jet; ce sera bientôt notre tour. Petite remarque, la froidure sur est USA ne passe pas sur la mer dans sa descente nordique, elle garde le pied sur le continent et prend peu de calories. Sur l'ouest Européen, une descente de même origine va survoler beaucoup d'eau et se réchauffer souvent par le pied (d'ou radoucissement relatif, instabilité et vastes traînes). Entre les 2 talwegs j'ai entouré d'orange le rapide de jet que j'avais évoqué (posts ci-dessus) du coté du Groenland, véritable ilot de froidure sous un anticyclone thermique surmonté de faibles épaisseurs en ce moment. Ce jet ne paraît pas trés sympa avec ses fluctuations verticales de + de 10000 mètres (18000 à 51000 pieds) et sa vitesse de + de 400 km/h C'est en effet à proximité que s'affrontent l'air Arctique et les hauts géopotentiels Océaniques avec le maximum de gradient. A suivre en temps réel maintenant... http://img142.imageshack.us/img142/5728/pgae05sx9.jpg