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dominique

Bannis
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Posts posté(e)s par dominique

  1. Je vous ferai grâce des équations.

     

    Un géopotentiel est une énergie ("Z" exprimée en "mètre géopotentiel"). Plus la valeur de Z est élevée plus l'énergie associée est grande; le vent géostrophique (fonction du gradient d'énergie Z) cherche en permanence à rétablir l'équilibre atmosphérique "idéal" (atmosphère purement barotrope). Or la Terre tournant sur elle-même et génèrant de ce fait la force de Coriolis, cet équilibre idéal n'est jamais atteint, d'où les circulations zonales ou quasi-zonales des régions tempérées.

     

    Le paramètre Z (à la différence de "petit z" dont il est l'intégrale) n'est pas une hauteur, mais une variation d'énergie potentielle de gravité de la masse unité quand cette masse passe du niveau de la mer au niveau "z".

     

    Pour mémoire, 1 mètre géopotentiel équivaut à 1 J/kg, donc c'est bien une énergie !!

     

    dominique ;)

  2. Je maintiens ce que je dis, car la nature n'aimant pas le "vide", ce sont bien les surplus d'énergie dégagés par les hautes valeurs des géopotentiels d'altitude qui génèrent sur leur face orientale les noyaux de tourbillon absolu qui à leur tour (avec l'aide de la diminution du paramètre de Coriolis) créent le cyclonisme nécessaire à la formation des dépressions des latitudes moyennes et élevées.

     

    Pourquoi faire compliqué quand tout est si simple !!! ^_^

     

    Dominique ;)

  3. Ce sont les hautes valeurs de géopotentiels qui génèrent la dynamique atmosphérique et entretiennent les zones de bas géopotentiels et non pas l'inverse !

     

    Pour simplifier, on peut associer ces anomalies positives d'énergie à des "moteurs" ou à des "sources", les dépressions (de durée de vie assez courte comparée à celle des anticyclones) étant assimilables à des "puits" qui finissent par se remplir, on parle alors de comblement !

     

    La force de Coriolis permet alors de faire durer les "choses" et de générer les très beaux systèmes baroclines qui s'offrent à nos yeux, que l'on soit aux latitudes moyennes ou élevées !

     

    L'atmosphère de notre planète n'est pas barotrope, car la Terre tourne sur elle-même !!! ^_^

     

    Dominique ;)

  4. Le modèle américain prévoyait en début de semaine un joli 41°C pour Toulouse. Il est encore plus imprécis qu'Arpège qui lui aussi a tendance à partir un peu en vrille dès que des remontées chaudes sèches venues d'Espagne intéressent le Sud-Ouest. Le plus stable et le plus cohérent (en matière de températures extrêmes prévues) reste dans ce genre de situation le CEP, donc journée la plus chaude demain (ponctuellement 37 en Gascogne), 1 à 2 degrés de moins vendredi (pointes locales à 35).

     

    A+

     

    Dominique

  5. La première vague d'orages des Charentes à la Franche-Comté sera le fait vendredi de la circulation dynamique d'altitude associée à l'enfoncement du talweg anglais en direction du Benelux et de l'Allemagne, le minimum ouest-portuguais n'ayant pas d'influence directe sur ces premiers risques orageux. Il interviendra en revanche par la suite (début de semaine prochaine) en se couplant avec une nouvelle remontée d'air très chaud en provenance d'Espagne et du Maghreb. Le flux d'altitude se réorientera alors au sud-ouest mais en devenant diffluent sur le pays (nouveau pic de chaleur en conséquence attendu dans le Sud-Ouest lundi et mardi mais dans une atmosphère plus lourde qu'actuellement et donc plus propice aux risques orageux).

     

    A+

     

    Dominique

  6. Les AS du CEP me semblent plus raisonnables à suivre que celles d'Arpège.

    En conséquence, jeudi pourrait être la journée la plus chaude et non pas vendredi.

     

    Un talweg d'altitude venu des îles britanniques affectera les régions du Nord et du Nord-Est vendredi en deuxième partie de journée et soirée avec développement d'un axe orageux des Charentes au Centre et à la Franche-Comté.

     

    Pour résumer : 37 en Gascogne jeudi, 35 vendredi (localement un petit 36 encore probable dans les coins habituellement les plus chauds).

     

    Bonne journée !

     

    Dominique

  7. Je ne partage pas du tout les analyses de Raymond !

    Ce n'est pas parce que le phénomène est rare qu'il faille absolument le relier à ce qui s'est passé en France lors de la dernière décade de juin.

    Entre autres conditions nécessaires, mais pas suffisantes, pour la formation d'un cyclone, la température de surface de l'eau de mer doit être de 27°C et non pas de 28°C. Ce cyclone s'est formé dans la mer des Caraïbes, qui est une mer toujours chaude.

    L'air froid d'altitude à la différence des systèmes dépressionnaires des latitudes plus tempérées ou polaires n'est pas à considérer en tant que tel dans un système cyclonique. Nous ne sommes en présence que d'air chaud à tous niveaux, d'où la formidable divergence observée par les satellites d'observation météorologique.

    Les cyclones sont initiés par des ondes d'est d'altitude (circulant généralement vers 300 hPa), ondes cadencées qui s'amplifient dès le mois de juin au-dessus de l'Afrique. Dès que ces ondes rentrent en phase avec des talwegs de basses couches (vers 800 ou 700 hPa) à la verticale de l'Afrique subsaharienne, un embryon nuageux instable se forme et se charge en humidité dès qu'il atteint l'océan Atlantique à la latitude des îles du Cap Vert. C'est là qu'on observe alors les fameuses ondes en 'V' renversé dites "chapeaux de gendarme". Ensuite le paramètre de Coriolis (même faible à ces basses latitudes) fait le reste avec l'appui d'eaux de surface survolées de plus en plus chaudes s'accompagnant de puissants processus d'évaporation.

    Pour ce qui est de la rareté des cyclones dans l'Atlantique Sud, les eaux froides circulant le long des côtes brésiliennes (de Récife à Rio) empêchent le développement de tels phénomènes. Mais, comme l'an dernier où un cyclone a touché le sud du Brésil, il arrive que l'on ait une anomalie de températures des eaux de surface sur le bassin de l'Atlantique Sud, d'où le renforcement du contre-courant d'eaux chaudes remontant de l'Uruguay et dépassant par le nord les côtes de l'état de Rio, d'où, de temps à autre, un phénomène cyclonique qui surprend tout le monde dans cette partie du monde. Il en est de même des cyclones observés en Polynésie Française, cyclones correspondant à des années à Nino.

     

    Voilà, j'espère que j'ai pas été trop long !

     

    Dominique

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