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Romie

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Posts posté(e)s par Romie

  1. La tempête est déja formée sur l'Atlantique comme le montre l'animation satellitaire indiquée avec éloquence pas Yvan sur un autre post:

    http://www.ssd.noaa.gov/goes/east/natl/loop-wv.html

     

    En regardant l'animation du modèle GEMreg,

    http://www.meteo.gc.ca/model_forecast/anim...SIC@012_....jpg

     

    on voit que cette dernière est capturée en altitude. Une partie de son humidité et de ses précipitations reviennent vers l'ouest puis vers le sud-ouest dans la circulation en altitude.

    Ce sont les restants de cette tempête qui nous affecteront au cours des prochains jours. Romie

  2. Pour compléter le tableau:

    Bécancour: 50 mm Charette: 58 mm Ste-Madeleine: 57 mm Shawinigan:51 mm

    Sorel: 59 mm Varennes-Verchère: 40 mm Assomption 45 mm

     

    Pour ma part, je considère que le GEM a très bien fait si on fait exception qu'il était trop chaud en surface. Ça explique le peu de verglas qu'il indiquait, notamment à Mirabel et Lanaudière. EC ont généralement bien fait avec leurs avertissements de verglas probablement pcq le GEMreg est le seul modèle à avoir gardé l'air chaud en altitude et ce jusqu'à Matagami, Saguenay et Gaspésie. Pour ce qui est des quantités, il a encore été le meilleur même s'il a peut-être indiqué son maximum de pcpn juste un peu trop au sud-ouest. Romie

  3. [quote name=

    Wave' date=' un système ça ne se fait pas tasser par un front froid - celui-ci est une des composantes du système. Ou explique nous à quoi tu fais référence. Une haute pression pourrait ''tasser/bloquer/faire dévier'' un système mais pas un front froid.

     

    [/quote]

    Le front froid est une zone barocline favorable au déplacement et au développement des dépressions. C'est probablement à ce ce sens que Wave fait référence.

     

    Par ailleurs, il est faux ou du moins abusif de dire qu'une haute pression peut bloquer/tasser/faire dévier un système. Une dépression (tout comme une haute pression) est le résultat du poids de sa colonne d'air en altitude. Ainsi, tout se passe essentiellement en altitude ou les différentes advections (notamment tourbillon et température) qui régissent la divergence ou la convergence, amène la masse d'air en altitude à se contracter ou à se dilater. C'est pourquoi qu'on utilise parfois le courant-jet pour expliquer le déplacement des systèmes. Ce dernier est l'élément essentiel à l'advection. Romie

  4. Regardes le patron en surface... dans les deux cas, l'air vient directement des Prairies ou il est courant d'avoir des point de rosée aussi bas. Cet air nous arrive pratiquement intacte compte tenu qu'il n'y a plus de feuilles dans les arbres qui normalement en été, contribuent grandement grâce à l'évapo-transpiration, à élever le taux d'humidité durant le voyage. Comme il a été dit, ce phénomène s'observe également au printemps pour les mêmes raisons. Romie

  5. Il y a peut-etre quelque chose que je ne comprends pas. Les masses d'air les deux cotés du front froid ont l'air pas mal pareil. Les points de rosées, et temperatures de l'air sont presque pareil, alors, est-ce que le front froid existe pour de vrai? Quelqu'un peut m'expliquer svp ;)

    Voilà un exemple comme tu le fais remarquer ou le modèle frontologique éprouve des difficultés à bien définir l'état réel de l'atmosphère. Ces premiers concepts sont maintenant souvent dépassés par la connaissance et la complexité réelle de l'atmosphère. De telle sorte qu'il arrive souvent que le positionnement des fronts est une question d'interprétation personnelle. D'aileurs, si tu consultes les analyses frontologiques des différents centres météorologiques, tu constates que ces analyses diffèrent souvent d'un centre à l'autre. Voici un exemple (ce matin):

     

    http://www.weather.gov/outlook_tab.php analyse US

    http://www.meteo.gc.ca/data/analysis/935_100.gif analyse canadienne

     

    Même si ces 2 cartes ne corresondent pas exactement à la même heure, on voit bien qu'il y a une différence d'interprétation. Néanmoins, les fronts continuent d'être utilisés à cause justement de leur simplicité, notamment auprès du public en général. Il devient toutefois hasardeux de faire des prévisions basées sur ces derniers. Romie

  6. Est-ce que c'est un Outflow Boundary, ou bien le front froid déja?

    Certainement pas un Outflow Boundary (on confond d'ailleurs souvent les boundary avec d'autres phénomènes sur le forum). Si tu animes la photo satellitaire, tu constateras que la bande monte rapidement vers le nord. De toute évidence, cette bande nuageuse est associée au courant jet de haut niveau. L'analyse à 250 mb montre justement ce courant jet qui coupe le lac Ontario.

    Romie

  7. Effectivement, la première carte àa 850 mb va dans le sens de mon propos. Comment peut-on avoir de la neige alors que la température sera positive à 850 mb?

    Par ailleurs, les cartes de 700 mb n'ont aucune valeur dans la discussion. C'est tout à fait normal qu'à ce niveau, la température soit négative.

    Pour ce qui est de mercredi, l'air doux à 850 mb sera parti mais il n'y a encore rien pour chasser l'air doux en surface. Romie

  8. Coudonc,on va tu entendre parler de potentiel de neige jusque en juin avec tout les prochains système ou quoi :lol:

     

     

    Commence a faire la...

    Très sceptique avec des accums de neige. On prévoit 15 degrés la veille. D'où viendra l'air froid pour donner de la neige mardi? Romie

    Romie, j'ai déjà vu des chutes de neige survenir 2 jours apres un 20°C en avril, ce n'est pas impossible, suffit d'un drainage d'air du nord et des vents du nord-est et nous sommes, en bon québécois, faite à l'os ;)

    Le problème comme je disais, c'est qu'il n'y aura pas d'air suffisamment froid sur le bas du fleuve pour faire la différence. D'autre part, un 15 degrés la veille implique que la couche de l'atmosphère sera au-dessus du point de congélation jusqu'à 5000 pieds. À ce niveau, le vents seront du sud-est. Romie

  9. 'Donc, dans le fond c'est un peu comme quand on appuie sur une balloune, ça gonfle ailleurs... '

     

    Bien dit! En effet, à la limite, on peut affirmer qu'une perturbation dans l'hémisphère sud a un quelconque impact future sur la météo de l'hémisphère nord. C'est d'ailleurs pour cela que tout modèle numérique respectable (du moins à moyen et long terme) se doit d'être global, ie: qu'il se doit de prendre en compte toutes les données du globe même si son pronostic ne concerne que l'Amérique du Nord par exemple.

     

    Par contre, on ne peut par vraiment affirmer que le tout se passe au niveau du courant-jet. Ce dernier peut dans une certaine mesure favoriser (ou défavoriser) le développement d'un système mais il faut savoir qu'il existe plusieurs autres facteurs en jeu qui peuvent s'avérer plus déterminants.

     

    Finalement, le petit système qui touche le Québec a bien plus de chance d'affecter l'Europe qu'un puissant système qui finit souvent ses jours dans la mer du Labrador. Par contre, le petit système rencontrera peut-être des conditions favorables sur l'Atlantique pour finalement dégénérer en tempête sur l'Europe.

     

    Une haute pression a plus de chance de perdurer et de lentement dériver vers l'Europe puisqu'en soi, elle existe souvent par défaut entre 2 dépressions. Romie

  10. Effectivement, cette tempête est à surveiller. J'ai bien peur qu'elle va surtout donner de la pluie sur MTL. Je me base non seulement sur la solution du GEM mais aussi sur celle du ECMWF (encore plus chaud que le GEM).

    Je crois aussi que le patron est très favorable pour la pluie verglaçante quoiqu'il est encore difficile de savoir les secteurs qui seront affectés (quelque part de Mirabel à Baie Comeau). Quelque soit le scénario proposé par les différents modèles, la Gaspésie semble encore bien positionnée pour avoir une bonne tempête de neige. Romie

  11. Possible qu'une certaine advection ait pu jouer un rôle dans ce réchauffement rapide. Dann, je trouve (tout comme Dave) que tu conclues un peu vite.

     

    D'une part, j'ai de la misère avec le changement de masse d'air. Par exemple, on a aussi observé une hausse de 15 degrés entre 8 et 10 heures à Bonnard ce matin pourtant situé à plus d'une centaine de km au nord de la réserve (si on parle de masse d'air, le réchauffement aurait dû se produire un peu plus tard... le temps de laisser la masse d'air gagner la station plus au nord).

     

    D'autre part, comment peut-on affirmer qu'il est physiquement impossible de réchauffer de 15 degrés en 3 heures (même en mars). Et pourquoi pas? Lors d'une très forte inversion de radiation comme ce matin dans le parc, la couche très froide (une très mince couche) peut se réchauffer très facilement. Probable que les vents ont été causés par la disparition de l'inversion rendant le brassage de l'air plus facile. Romie

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