Le monde va vite oublier que nous sommes à la mi-février. S'il fallait avoir une couple de solides bordées en mars, ce serait la grande déprime typique d'un hiver qui, du point de vue du citadin typique, s'éternise ad nauseam. Je vois déjà les médias entretenir le climat de terreur en se gargarisant de la nouvelle "Tempête sur Montréal en mars". Et pourtant, si apparemment vaut mieux ne pas se découvrir d'un fil en avril, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en mars, l'hiver cède difficilement sa place.