laurent violet Posté(e) le 18 septembre 2003 Signaler Partager Posté(e) le 18 septembre 2003 Bonjour à tous, j'ai fais connaissance il y a quelques semaine via internet d'un meteorologiste de métier à la retraite, qui était spésialisé dans les prévis maritimes pour l'armée, depuis j'echange pas mal d'info avec lui , et il m'en a fait parvenir une qui pourrais vous intéresser:Des experts italiens pensent que la mousson tropicale est responsable de la canicule en europe: L'intensité de la mousson tropicale africaine est responsable de la canicule qui frappe une grande partie de l'europe. Pour ces chercheurs, la situation actuelle peut-être considérée parmis les 5 pires des 150 dernieres années et elle est destinée à se répéter. Les fortes pluies sur l'afrique sub-saharienne entrainent une diminution des précipitations et une intensification de la chaleur en méditerranée, et en particulier sur les cotes nord. en d'autres termes, c'est comme si le climat du désert se déplaçait sur nous. Selon les scientifiques en effet, depuis la fin juin la quantité de pluie tombée sur l'afrique sub saharienne s'est revélée de trés loin superieure à la moyenne de la periode et l'equateur météorologique semble s'etre déplacé de 20 degrés plus au nord de la ligne de l'équateur.résultat les perturbations atlantiques n'arrivent plus aux latitudes de la péninsule ibérique et de l'italie.La conséquence ,c'est qu'une zone de fortes pression empêchant la formation de nuages et par suite d'orages, stationne sur le nord ouest de la méditerranée et transforme le climat méditerranéen en climat quasi-désertique. On devrait assister dans les prochaines années, voire décennies, à une augmentation progressive de la mousson estivale sur l'afrique de l'ouest et à une disparition graduelle des perturbations aux latitudes de la méditerranée occidentale. Il n'est pas invraisemblable de penser que l'on s'oriente vers des étés au climat plus semblable à celui du désert que de la meditérranée,mais n'excluent cependant pas, à l'occasion, des étés frais et humides en cas de ralentissement de la mousson africaine. Reste que le rapide réchauffement de la mer méditerranée implique d'autres risques pour l'automne, on estime en effet que les cotes orientales de la pénisule ibérique,celle du nord de la france et du nord de l'italie ,la sardaigne et d'une manière générale les pays situés au nord des alpes pourraient être frappés par de violentes inondations. La méditerranée pourrait ainsi devenir ce que représente le golfe du mexique pour les états unis: la source des plus grandes inondations Une étude que je trouve trés près de la réalité. laurent violet Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Louis Posté(e) le 18 septembre 2003 Signaler Partager Posté(e) le 18 septembre 2003 En effet, il s'agit de l'explication la plus avancée depuis le début de la canicule : Une onde plus nord que d'habitude de l'équateur météorologique au niveau de l'Afrique.De là à ce que cela se reproduise de + en + souvent ?Si la fréquence augmente ce sera bien sûr particulièrement inquiétant et notre société va devoir s'adapter rapidement ( Habitat, transports, santé, agriculture, environnement etc). Il est une théorie plus catégorique qui pourrait confirmer et intégrer étrangement l'explication ci dessus. Le réchauffement général pourrait en effet provenir d'un déplacement plus facile et plus dynamique des chaleurs tropicales vers les Pôles nord et sud depuis l'équateur. Depuis quelques années ces remontées tropicales seraient moins "prises" dans les flux zonaux et favoriseraient nettement des flux plus méridiens qui monteraient plus facilement vers les hautes latitudes nord et sud. Je dois avouer que j'ai une faiblesse pour cette théorie chère à Marcel Leroux et à son équipe. Depuis mes 20 ans d'obs pour MF force m'est de constater un net affaiblissement des systèmes et flux perturbés d'ouest. D'ailleurs les tempêtes océaniques sont en trés nettes diminutions et là les modèlisations du réchauffement qui en prévoyaient beaucoup plus en prennent un coup au moral ! Les flux de sud ouest sont par ailleurs plus nombreux, dominants et persitants surtout en hiver. Ils existaient autrefois mais cela tournait à l'ouest puis nord ouest voire nord rapidement au passage de la perturbation. Maintenant les situations à blocage se répètent.De plus en plus souvent le "sud ouest" perdure avec une telle dynamique en altitude qu'elle dévie dépression et perturbation associée vers le nord est ( la Scandinavie n'a jamais connu d'Hivers aussi doux ).Les effets de foehn étant par ailleurs nombreux et bien marqués ( Pensez aux dernières cures d'autan et à notre Pilou ). Je pense que c'est en bonne partie ce qui explique un réchauffement plus net de la moitié ouest de la France et encore plus du sud ouest depuis les années 90 environ ( sources MF). Nous remarquons ce phénomène en hydrométéo avec un piémont bien foëhné et moins pluvieux dans ce genre de situation.Par contre lorsque l'anticyclone gonfle vers le 50ème ou 60 ème parallèle sur le proche atlantique les fronts des perturbations "déviées" ondulent sur le pourtour anticyclonique.Certes moins actifs ( car couchés dans le lit du flux) ils viennent toutefois se bloquer et s'empiler par le nord ouest sur les Pyrénées. Là c'est la cata avec des crues ou départs de crues quasi certains par orographie. Entre ces deux situations de sud ouest et de nord ouest (finalement presque méridiennes !) le taux de perturbations ( ces fameuses "familles" qui se succédaient autrefois de manière trés rapprochées avant l'invasion finale d'air pôlaire en hiver) a notablement baissé ou n'existe plus même, surtout dans notre sud ouest.Nous en parlions il y a quelques mois sur ce forum, dans mes obs, je ne coche plus la case giboulées ni orages de fin d'hiver ou de début de pritemps... Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.