Jean-Marc Posté(e) le 15 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Bonjour, je poste ici un nouveau sujet sur un phénomène météorologique dont j'aime recevoir les gouttes, ou l'écouter, la pluie. Je sais vous me direz quelle question je me pose en ouvrant ce sujet mais j'aurais aimer savoir tout de la pluie, quelles forces elle peut adopter en tombant, la taille d'une goutte et y a-t-il déjà eu des gouttes très grosses jamais observées. Et, aussi, qu'est-ce que la différence entre l'averse la faible pluie et la bruine. Je me mélange toujours un peu. Quand il pleut, comment pourrais-je savoir si je suis en présence d'averses. Quant à la faible pluie, modérée ou forte, là, je peux le savoir parce que je l'entends mais dans le cas des averses, quelquefois ça tombe tellement faiblement et que, dû à ma cécité complète je ne fais pas la différence, sauf si je sors à l'extérieur et que je reçois des gouttes. Bref, un sujet que j'aimerais approfondir avec vous merci. On pourrait parler des pluies de moussons en Inde dans ce sujet. Merci à vous pour m'éclairer un peu. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Marc Posté(e) le 15 septembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Il serait intéressant de savoir aussi qu'est-ce qui arrive avant que la pluie cesse, et, surtout quand elle ne tombe plus, est-ce que les nuages prennent une forme particulière? Voyez-vous, je me suis toujours penché sur la question sur qu'est-ce qui fait que la pluie cesse, est-ce que c'est parce que l'air chaud vient à manquer en altitude, ou ce sont les nuages qui ne peuvent plus la faire tomber. Excusez mon ignorance sur ce sujet un peu complexe à expliquer. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 15 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 (modifié) Si on veut imager la chose et rester très ''de base'', un nuage c'est une parcelle d'air (un contenant) en mouvement qui se rempli/se vide. Tant que le courant ascendant (convection) est assez fort pour pousser l'humidité vers le haut, ce contenant va se ''gorger'', grossir, etc pour former un nuage. Il peut se disperser et rien de perceptible n'atteindra le sol, ou bien laisser échapper en tout ou en partie son contenue (pluie, neige, grêle, etc.). Parfois c'est seulement du virga sous le nuage qui n'atteindra pas le sol et se dispersera. D'autres fois ce sera le déluge. À partir du moment où la force ascendante n'est plus assez forte pour contenir l'humidité poussée en altitude et qui a formée le nuage, ben ça redescend sous forme de pluie, de neige, de bruine, de grêle, de virga, etc. Je fais volontairement abstraction des courants descendants ici pour ne pas mélanger l'explication. Donc pour en revenir à cette parcelle d'air (le nuage / le contenant) - elle se déplace. Si la pluie arrête à un endroit, c'est qu'elle peut s'être vidé et n'a plus rien à déverser, ou bien qu'elle est en train de se vider ailleurs par son déplacement. Elle peut aussi se retrouver dans une autre zone convective assez forte pour ralentir/arrêter les précipitations. L'intensité varie sur un ensemble de facteurs, le poid, la grosseur des gouttes, les courants ascendants/descendants, les vents de surface et d'altitude, l'humidité ambiante/point de rosée (bruine, brume), température. Tous des aspects qui vont venir influencer une cellule et ce qu'elle peut produire comme précipitation. C'est très ''101'' comme explication, mais faut voir la pluie (les précipitations) comme une conséquence/résultante de plein d'autres facteurs ou phénomènes atmosphérique. Modifié le 15 septembre 2009 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 15 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Un petit point important que j'ai oublié dans la parcelle d'air.. Pour avoir des précipitations, il faut qu'il y ait aussi une certaine saturation dans celle-ci. Ex: c'est pas parce qu'il y a des nuages, qu'il y a de la pluie. La saturation ou combinaison air/température/humidité est assez élevée pour former un nuage, mais ça en prendra plus pour avoir une précipitation. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Marc Posté(e) le 15 septembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Merci à toi Réjean, je comprends un peu mieux la dynamique de la chose. Donc, maintenant je sais pourquoi il pleut si fort lors des orages en été! Je me souviens de celui du 29 juillet 2009 en soirée, je pense que tu ne l'as pas raté. Quelle pluie avec cet orage. D'après moi, c'est parce que le cumulonimbus avait un fort développement vertical, voilà pourquoi la pluie était vraiment battante sous cet orage, sans compter les éclairs! Si on en revient à la pluie, est-ce que nous avons déjà connu ici au québec de la pluie aussi forte que celle qui tombe en inde en pleine mousson? Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Marc Posté(e) le 15 septembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Oups je me suis trompé de date pour l'orage que j'ai mentionné ci-haut, c'était le 26 juillet 2009. Forte pluie à grosses gouttes. Parfois la pluie diminuait puis se réintensifiait. Pourquoi faisait-elle comme ça? Qu'est-ce qui fait que la pluie diminue puis quelques minutes plus tard, recommence à tomber à torrents comme j'ai vu dans certains orages dans le coin de Montréal quand j'habitais là, étant petit? Tu l'as sans doute expliqué mais peut-être que je n'ai pas bien compris. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Pierre Posté(e) le 15 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Ce sont des précipitations typiques estivales ou d'orage. La cellule d'orage se déplace, donc il y a un début , un maximum d'intensité et une fin qui se caractérise par une diminution et la cessation des précipitations. Par contre, une cellule peut se redévelopper ou faire du surplace ou peut être suivie par d'autres cellules intenses. C'est pourquoi il peut y avoir réintensification de la pluie après une diminution marquée. Le phénomène convectif peut se faire très rapidement. Des orages ou averses fortes peuvent se former en seulement 20 minutes ! Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
MicHuot Posté(e) le 15 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 15 septembre 2009 Un petit point important que j'ai oublié dans la parcelle d'air.. Pour avoir des précipitations, il faut qu'il y ait aussi une certaine saturation dans celle-ci. Ne pas oublier la présence nécessaire de noyaux de condensation, genre poussière, fumée, sel marin etc... qui est à la base de toute condensation. MH Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 16 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 16 septembre 2009 Un petit point important que j'ai oublié dans la parcelle d'air.. Pour avoir des précipitations, il faut qu'il y ait aussi une certaine saturation dans celle-ci. Ne pas oublier la présence nécessaire de noyaux de condensation, genre poussière, fumée, sel marin etc... qui est à la base de toute condensation. MH Exacte Michel, mais j'essayais de rester ''101'' j'avais ramené ça à une parcelle d'air (avec tout ce qu'elle contient au départ). Jean-Marc, une cellule n'est pas uniforme autant dans les précipitations que dans sa forme. La cellule elle même est en constante mutation et l'intensité varie également dans celle-ci - et même change de place à l'intérieur de la cellule. Si on y va avec les cellules orageuses, tu as également l'effet de rotation dans la cellule ou de cisaillement (ou les deux) qui vont faire osciller la forme de la cellulle et du même coup déplacer et moduler la zone d'intensité. La représentation que tu t'en fait est plutôt linéaire et en deux dimensions. C'est vraiment plus dynamique que ça et l'évolution est parfois très rapide d'un état à l'autre. Entre deux ''scan'' de radar au 4 minutes la cellules peut se transformer, se séparer, se joindre à une autre cellule voisine - et en tenant compte des aspects tri-dimensionnels, ce qui est tombé à l'est d'un village peut différer grandement de ce qui tombera à l'ouest de celui-ci. Dans une cellule il peut également y avoir plusieurs zones plus actives que d'autres - encore une fois , ce n'est pas linéaire et ça bouge beaucoup. Ça se remarque souvant en hiver, où il peut neiger sur LeGardeur alors qu'il pleut à Repentigny - pourtant c'est collé un sur l'autre. De même tu peux avoir une très forte averse sur le secteur campagne de LeGardeur, alors qu'au village il ne tombe rien. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Marc Posté(e) le 16 septembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 16 septembre 2009 Très intéressant Pierre, Michel et Réjean! Cependant, comme je ne pouvais pas voir si il y avait redéveloppement de cellules orageuses, je suis allé par l'écoute. J'avais remarqué une diminution de la pluie, cependant elle ne cessait pas, puis, soudainement, elle a repris de la force. Pourtant je n'avait pas de radars pour savoir ça, et à l'écoute je savais que ça allait tomber encore! Pouvez-vous m'expliquer si je n'aurais pas quelque chose qui me permet de sentir venir un orage sans le voir, étant complètement non-voyant. Bref, très intéressant de parler de pluie, c'est un phénomène météo encore assez méconnu je pense bien. Par exemple, pourquoi une averse n'a pas des gouttes de la même grosseur? Certaines sont plus grosses et d'autres petites, même si la pluie tombe avec intensité? P.s. Comment allez-vous faire pour moi si il y a je l'espère des zones de pluie cette automne? Allez-vous m'expliquer ce que vous voyez sur les radars pour mon secteur, vu que les images me sont inutiles? Bref, de la pluie cet automne, on en aurait bien besoin, ça fait dur là, c'est sec pas à peu près! Va falloir faire une commande pour de la bonne pluie je crois bien! ha, ha, ha! Excusez-moi pour la farce!On peut revenir au sujet. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
_Olivier_ Posté(e) le 19 septembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 19 septembre 2009 (modifié) Très intéressant Pierre, Michel et Réjean! Cependant, comme je ne pouvais pas voir si il y avait redéveloppement de cellules orageuses, je suis allé par l'écoute. J'avais remarqué une diminution de la pluie, cependant elle ne cessait pas, puis, soudainement, elle a repris de la force. Pourtant je n'avait pas de radars pour savoir ça, et à l'écoute je savais que ça allait tomber encore! Pouvez-vous m'expliquer si je n'aurais pas quelque chose qui me permet de sentir venir un orage sans le voir, étant complètement non-voyant. Bref, très intéressant de parler de pluie, c'est un phénomène météo encore assez méconnu je pense bien. Par exemple, pourquoi une averse n'a pas des gouttes de la même grosseur? Certaines sont plus grosses et d'autres petites, même si la pluie tombe avec intensité? P.s. Comment allez-vous faire pour moi si il y a je l'espère des zones de pluie cette automne? Allez-vous m'expliquer ce que vous voyez sur les radars pour mon secteur, vu que les images me sont inutiles? Bref, de la pluie cet automne, on en aurait bien besoin, ça fait dur là, c'est sec pas à peu près! Va falloir faire une commande pour de la bonne pluie je crois bien! ha, ha, ha! Excusez-moi pour la farce!On peut revenir au sujet. Biensûr Jean-Marc, nous ferons part de nos prévisions et observations quand y'a un système à l'approche et ce, avec une justification pour convenir à ta compréhension. Modifié le 19 septembre 2009 par _Olivier_ Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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