laurent violet Posté(e) le 10 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 10 octobre 2009 (modifié) Bonjour à tous, j'en appelle à vous tous, Christian P, Christian L, Jean Louis, Fred de MF... J'ai remarqué, (et j'ai l'appui de nombreux témoignages des anciens) que par flux de sud-ouest, les orages, arrivant sur mon secteur, se coupent irrémédiablement en deux, la première partie passant au nord, sur St Alvère, la vallée de la Louyre, l'autre partie passant au sud sur Molière, et le Buisson de Cadouin. (Radar à l'appui) Ces mêmes orages se réunissant à nouveau, sur la vallée de la Vézère au niveau du Bugue. Concernant la géographie, nous sommes à proximité du Cingle de Trémolat et du cingle de Limeuil, (c'est à dire, une boucle presque fermée de la Dordogne). Mais les anciens me parlent de l'influence du Barrage de Tuillière (situé entre Lalinde et Bergerac) qui selon eux, en serait systématiquement la cause. Nous sommes entre deux Barrages, Tuillière, haut de 17m, datant des années 1900, qui produit du courant pouvant alimenter une ville comme Périgueux, et de Mauzac (au début du cingle de Trémolat) haut de 7m, pouvant alimenter et électricité Bergerac. Entre les deux la distance est de 17 km. Ces barrages furent construits au siècle dernier pour alimenter un canal afin que les gabarres puissent passer. Entre les deux barrages, étaient présent 3 rapides sur la Dordogne, provoquant de nombreux accidents et victimes. Pour la petite histoire, 50 ans après la fin de la construction du canal, le chemin de fer est arrivé. Ce canal, qui avait couté très cher à l'époque fut presque jamais utilisé... J'ai du mal à croire que ces barrages puissent avoir une quelconque influence, mais force de constater, qu'à chaque épisode orageux en SW, cela se produit tout le temps. Ma question: l'électromagnétisme, dégagé par les centrales électriques de ces deux barrages, peuvent-ils avoir une influence directe sur les orages, leur structure,, leur développement, ou bien, faut-il chercher une autre cause. Merci d'éclairer ma lanterne. Modifié le 10 octobre 2009 par laurent violet Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Jean-Louis Posté(e) le 12 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 12 octobre 2009 Bonsoir à tous, bonsoir Laurent, Eternelle question que celle de la nature ou de la configuration du sol et du relief ou des basses couches dans la genèse ou la direction des orages.Pour ma part je ne peux pas t'apporter grand chose. Sans doute les orages à faible développement y sont sensibles, oui.Nous le constatons sur certaines cellules qui longent assez bien, en patte d'oie, les crêtes et les vallées (peu accentuées) entre Lannemezan et Garonne.Pas de dédoublement toutefois. On constate aussi des cellules qui survolent la plaine et qui prennent un peu plus de convection au franchissement d'un coteau élevé de quelques 10zaines de mètres (cas des orages qui évacuent le Muretain et qui abordent brusquement les côteaux de Clermont le Fort à Lacroix Falgarde par exemple).Donc orographie et un certain "routage" de basses couches mais qui ne tient plus lors des hauts développements verticaux lorsque les têtes des cunimbs sont prises dans les violents flux d'altitude. Quant à:l'électromagnétisme, dégagé par les centrales électriques de ces deux barrages, peuvent-ils avoir une influence directe sur les orages, leur structure,, leur développement, ou bien, faut-il chercher une autre cause. J'y crois pas beaucoup. L'énergie électrique en pied d'orage peut sans doute être destabilisée au passage des transformateurs du barrage ou du départ des lignes HT (modification du champ électrique et magnétique). Il me semble que seule la foudre serait concernée.Par ailleurs,le potentiel électrique au niveau d'un barrage peut paraître de la gnognotte par rapport à celui d'un orage. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
lefevre.65 Posté(e) le 19 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 19 octobre 2009 Bonjour à tous . Je ne suis pas spécialiste de la convection, il faudrait peut être voir avec les "modélistes " d' AROME les paramètres retenus pour créer des orages réalistes . Le vieux praticien que je suis a toujours vu les Cb suivre les sols les plus chauds, s' atténuer sur les forêts, repartir sur les sols surchauffés ayant emmagasiné beaucoup d' énergie grâce à de fortes chaleurs spécifiques . Le soir, notamment, on voit la convection repartir sur Toulouse, véritable radiateur à accumulation, quand elle s' atténuait avec la chute des tempés en plaine dégagée ; cela m' a d' ailleurs donné l' occasion de photographier de ma colline de l' W de Toulouse de belles enclumes d' où pendaient de beaux "mammas" sur la ville rose . D' autres paramètres, comme l' humidité des sols, l' évapotranspiration, le passage sur des lacs, s' ajoutent ou se retranchent . Je n' ai toujours pas compris pourquoi j' ai pris le seul orage des Pyrénées sur les Spigeoles dans le Luchonnais, juste où je voulais aller . Mais allons donc voir nos physiciens du CNRM . Meilleurs souvenirs . C. L. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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