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Tout ce qui a été posté par Jean-Louis
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-1°1 vers 7H30 ce jeudi matin en nord toulousain. Le "record" du samedi 25 octobre (- 1°7 ) n'est pas battu ! Pour la suite, pas trop de froid en vue. Possible noël au balcon même compte tenu des premiers modèles qui arrivent pour cette échéance. A préciser quand même. En milieu de semaine prochaine on pouvait craindre encore une plongée de bas géopotentiels accompagnés de -25° à -30° en altitude sur les Baléares. Ce soir cette descente est prévue plus restreinte et sans doute moins froide. A surveiller toutefois. De manière générale on a pas grand chose à se mettre sous la dent en ce moment; à part gratter les pares brises tous les 2 mois...
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42, juste pou la mémoire...
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Jean-Louis dans Discussion générales
Pour répondre à Tangihia (joli comme pseudo) les dernières générations de "têtes pensantes" ont cru bon, en effet, de jetter la téhorie du FP à la poubelle comme un vulgaire mouchoir en papier dès l'amorce de ce qui pourrait être une modification de la circulation générale en corrélation avec la hausse des températures. Certes le FP représente maintenant une conception réductrice et désuète de la cyclogénèse face aux moyens de mesures, d'observations et de modélisations actuels ultra modernes. Mais je dirais que cette théorie est apparue à un moment durant lequel elle "se matérialisait dans le ciel" en pratique dans des flux en déplacement zonal beaucoup plus nombreux qu'en 2003 et bien cadancés. Cette théorie "collait" beaucoup mieux au temps des années 50 à 70 ou début 80. Je me souviens des années 1965 durant lesquelles j'ai découvert cette théorie, un peu naïve maintenant, dans de rares ouvrages ( que je dévorais ) d'ingénieurs météo en la suivant simultanément dans le ciel. Un régal. En fait on parlait de perturbation mais plus exactement de "perturbation cyclonique du front polaire boréal". Tout un programme. Ah ces familles de perturbations qui se suivaient à la queue leuleu ! En hiver il fallait les compter et surtout surveiller la dernière de la famille qui précédait trés souvent une invasion d'air polaire à l'arrière. La neige sur Toulouse était quasi assurée dès le passage du front froid. Certes comme le dit à juste titre Raymond Cazalens, les neige de nord ouest ou de nord n'étaient jamais conséquentes mais je me souviens de quelques épisodes de blocages sur les Pyrénées assez croustillants ( neige de fin d'hiver). Cette neige même faible était immédiatement suivie d'air froid, "elle tenait" parfois 8 jours ou plus, pour peu que la dorsale bascule vers l'est, abandonnant le maritime pour le continental. Les anciens disaient alors "que cette neige en attendait d'autres"... Hélas, avec quelques mordus, nous n'avions ni satellite ni internet. Uniquement L'OBSERVATION dont je porte encore de grosses séquelles aujourd'hui. Avec quelque argent difficilement grapillé ou négocié (15 ans à l'époque) on s'abonnait à tour de rôle aux fameux BQR (Bulletins Quotidiens de Renseignements) 4 pages de cartes météo, d'analyses, de prévisions, de moyennes etc... Un document unique, jamais égalé et d'une valeur indescriptible qui arrivait beaucoup trop tard par la poste mais que je lisais plusieurs fois et la loupe. Quand vous dites qu'il faudrait faire des stats sur les anomalies, RS vous avez raison. On trouve d'ailleurs les climatologues bien silencieux la-dessus mais on en a pas vraiment besoin en fait; en 20 ans ( et plus ) d'obs pour MF permettez moi de vous dire que les quelques dizaines de perturbations enregistrées annuellement durant les années 1950 à 1980 au dessus du 45ème parallèle nord ne sont plus qu'un trop lointain souvenir. Voir post d'Yves Bornes au-dessus -
42, juste pou la mémoire...
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Jean-Louis dans Discussion générales
Oui Pilou tes remarques et mesures sont significatives et nous éclairent encore plus. Ainsi, et en essayant d'aller plus loin, la hausse des températures ne serait elle pas majoritairement due à un excés de bouffées tropicales ( ou peut-être d'ailleurs à une carence de froid "fabriqué" aux pôles) dynamisées par la prépondérance (dûe à quoi et jusqu'à quand?) des flux de sud ? Dans la modèlisation du réchauffement par effet de serre les scénarios indiquent un "décalage harmonieux" (dans notre émisphère) vers le nord des divers centres d'action: Cellules anticycloniques subtropicales remontant vers le nord (d'ou désertification annoncée de l'Europe du sud); décalage également vers le nord des flux Océanique perturbés, générant de fortes pluies et de nombreuses tempêtes au delà du 60 ième parallèle etc... Un hic toutefois; le réchauffement en cours ne dicte pas du tout ces scénarios !! On peut alors reformuler deux nouvelles questions peut-être plus précises: 1-La modificatin de la circulation atmosphérique que nous subissons ne contribue-t-elle pas plus à la hausse des températures, finalement, que l'incidence directe des gaz à effet de serre ? 2-Dans les 2 cas, qui sont à priori liés par les mesures et les constatations (possibilité de coincidence étant écartée), quels sont alors les causes et les effets l'un par rapport à l'autre ? -
Oui 42. Il s'agit du nombre annuel moyen de gelées à Toulouse Blagnac période 1951/1980 ! De même, on comptabilisait en moyenne 8 jours de neige par an. Goutereau dans sa notice climatologique datant de 1923 indique 41 gelées en moyenne pour la période 1850/1900. Autrement dit en quelques 130 ans (1850/1980) le nombre de gelées a dû être à peu prés stable. Idem pour la neige. Goutereau indique 7 jours/an en moyenne, pour une période un peu décalée et plus restreinte de 1891 à 1910. Pour obtenir de telles moyennes déjà conséquentes, il aura fallu un nombre élevé (ou des suites trés importantes) d'apparition de neige ou de gel. Ca laisse rêveur... On le voit bien, les apparitions de phénomènes gel et neige ont diminué depuis ces 20 à 25 dernières annés de manière CONSIDERABLE et exponentielle. Plus qu'à un réchauffement global, équilibré et à "circulation atmosphérique intacte" sur toute la surface de la terre, je pencherai plutôt pour une modification (temporaire ?) des centres d'action et des flux bousculant quelque peu les schémas de circulation déterminés et connus jusqu'à présent. D'ou, entre autres, ces flux de sud à sud ouest beaucoup trop majoritaires depuis quelques années et hivers qui tendent d'ailleurs à réchauffer prioritairement le grand sud ouset et ouest de la France. Les flux, pas en totalité mais en majorité, quittant le zonal pour le méridien. Le dernier épisode de pluies diluviennes en nord Méditerranée n'est-il pas le résultat d'un nouvel affrontement fulgurant nord sud ? De même en ce qui concerne l'augmentation notable de tornades sur USA dont la violence et le nombre ont toujours été liés aux différences de gradients eux-mêmes relatifs aux affontements rapides et directs nord/sud. Dans l'affrontement perpétuel entre le froid qui provient des pôles et le chaud qui avance depuis l'equateur, il se pourrait bien que l'équilibre de ces 50 ou 100 ( ou plus ) dernières années ( front pôlaire entre 40 et 60 ième parallèle en zonal ) soit rompu et que le chaud se soit mis à gagner ainsi plus sur le froid, repoussant celui-ci ou le cantonnant même, en diminuant son ardeur, sur et autour des pôles ? Lui permettant seulement quelques "violentes et puissantes sorties" vers le sud. Cela devrait donner des tempêtes terribles, répétitives, dévastatrices à proximité de ces affrontements. Or il n'en est rien ou même le contraire; ne serait ce que dans le rythme du défilé des perturbations d'ouest classiques moins fréquentes ( tempêtes en régression sur tout l'Atlantique ouest contrairement aux modèles). On s'aperçoit en effet que les premiers scénarios pronostiqués par les modèles dans le cadre du réchauffement global ne se déroulent pas comme prévus... Une question, une seule : De quelle manière, un réchauffement artificiel, global et éventuel peut-il provoquer ce genre de modification de la circulation atmosphérique tel qu'il se déroule actuellement? A suivre. NB Pour la réunion des habitués du forum à 18H00, votre journée sera la mienne. Quand vous voulez sauf le vendredi 19.
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Pilou, tu n'as pas ton pareil pour évoquer "celui" que tu n'aimes pas. Excellent. Ne change rien dans ton inspiration ! Pour en venir à ta préoccupation, ben on voit pas trop d'hiver à l'horizon en effet... Le temps sec et anticyclonique devrait durer plusieurs jours avec brouillards le matin, tout au plus quelques gelées et......devine ! Tout juste, de l'autan blanc intercalé. Nous devrions avoir ce régime au moins jusqu'en milieu de semaine prochaine. Chez GFS la prochaine descente froide ( bas géopotentiels et - 30° à - 35° à 5000m ) et prévue mercredi 17 et jeudi 18... Comme c'est trés, loin on y croît à peine... Ceci dit, je viens de voir quelques webcams de New York sous la neige !
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Bonjour Laurent V Tu te fais rare ces temps ci sur le forum... Nous n'avons plus de nouvelles de Bordeaux. A la demande de certains dont Laurent Deblangy, il serait peut-être temps de penser à notre pochaine rencontre. Vaut mieux s'y prendre à l'avance pour que ceux qui habitent loin puissent s'organiser et venir ( je pense aux deux Laurents mais aussi à tous les autres). Il faudrait : - Savoir ou et quand nous nous réunirons. - Choisir un thème météorologique. Celui des masse d'air et des RS paraît tout indiqué. Comme dit Laurent D c'est un thème complet qui fait intervenir de nombreuses notions. Christian L ( Lefèvre ) vous êtes quasiment désigné d'office pour "intervenir" ! Bien sûr selon votre disponiblité; vous n'êtes pas obligé. Mais vous avez certainement des choses à nous dire et à nous apprendre... Faudra peut-être et par conséquent prévoir un peu plus long que la dernière fois. Le débat est ouvert...
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C'est sûr Pilou, ça tombait drû cette nuit sur l'est de la chaîne y compris en moyenne montagne puisque Ax les Thermes était sous la tempête de neige paraît-il (limite neige 500 mètres). Je te dis pas le haut Roussillon la Haute vallée de l'Aude et le Puymorens... Effectivement et conformément à la prévis, le front ondulant est venu se "coucher" la nuit dernière sur le flanc nord des Pyrénées conformément au mouvement cyclonique mais le ressort est maintenant cassé. Les contrastes ne sont plus aussi forts, la dynamique barocline tend à revenir à la normale, la masse d'air est plus homogène. Le jet lui-même orienté encore sud est cette nuit en accompagnement du systéme orageux était pointé 0H00 TU à plus de 75 Knts mais il perd de la vitesse et les "perforants" évoqués hier à juste raison par Yves Bornes n'ont plus les moyens de booster les fabrications orageuses en forme de V. La GF n'est plus alimentée. Mais... coriace la bougresse ! Week end prochain plutôt doux et nettement plus calme pour tous. Jacques Manach, directeur adjoint de la prévision à Météo France reconnaît ce matin que la prévis était assez facile compte tenu des "circulations de masse d'air à très grande échelle", visibles dès dimanche matin. Pour finir, 45 mm entre mercredi 7H30 et ce jeudi matin 7H30. Mais il a continuer de pleuvoir un peu aprés.
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Quant on voit de tels écarts chaud/froid générant autant de dynamique il ne tient qu'à un cheveux que cela dégènère d'un côté ou de l'autre. On vient de le voir depuis 48 heures. Une telle situation plus tardive dans la saison serait des plus surprenantes. Hélas les épisodes Méditerranéens dépassent rarement décembre, la mer finissant par se refroidir. Mais si les flux de nord ou les coups de mistral sont rares, elle peut garder plus longtemps sa potentialité. Qui sait ? Apparamment ce soir il pleut beaucoup plus au nord de Toulouse qu'au sud. A 22H00, ce n'est pas le déluge comme en fin d'aprés midi mais c'est soutenu. Je pense que les 25 mm sont atteints ou dépassés. L'écharpe de pluie est toujours axée des PO, Aude, Tarn, haut de la Haute Garonne jusqu'en Vendée mais je n'aimerai pas être entre Perpignan et Carcassonne. Pour le TFC, je n'ai pas vu le match mais le résultat est dans la "logique" encore hélas. Le reste de la saison va être un cauchemard. Que faire ?
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Bonsoir Momo, on désespérait de vos infos sur le forum. Oui 20 mm en 12 heures, de ce matin 7H30 à ce soir 19H30. Ici aussi ce soir éclairs et coups de tonnerre, comme dans les Bouches du Rhône puis Montpellier ce matin mais nettement moins intenses quand même. A 210heures locales ce soir le panache pluvieux s'est décalé vers l'ouest depuis ce matin et s'étire des Baléares à l'Aude, PO, Tarn et nord de la haute Garonne Gers puis Vendée. Ca descend bien encore ici à 21H00 par une température de 6°7. Pour l'instant le gros des précipitations évite soigneusement les Pyrénées. Dans la nuit peut-être... Imaginez qu'un tel épisode survienne vers fin janvier ou février avec une bonne masse d'air froid continentale. Ces serait une histoire avec par endroits 1m à 1.5m de neige sur le littoral Méditerranéen et sans doute plus dans l'arrière pays. Ne parlons pas des reliefs. Ce soir un grand quart ou tiers sud se retrouverait totalement paralysé par de sacrés éaisseurs de neige ! (Fin du rêve Pilou, on se réveille) Quant à la 2éme question de Momo, 1012 hPa en hausse, les minimums de Méditerranée ne sont jamais trés creux. Ils n'en sont pas moins actifs. 2 coups de chapeau ce soir. Un à METEO FRANCE qui a trés bien assuré la prévis et le suivi sur ce coup ( Il n'était pas trés difficile mais bon...) . L'autre au modèle GFS qui dessinait ce coup de tabac il y a quasiment une semaine le jeudi 27. Dernier point, le vent ne semble pas aussi fort que prévu de la Corse au continent. A priori pas de "tempête".
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Il fallait hélas s'y attendre. C'est fait depuis ce mercredi milieu de matinée. Véritable déluge sur Montpellier et environs avec 59 mm en 2 heures et 78 mm de 7H00 à 10H00. Les images radar sont saisissantes. Les échos sont dessinés en "panache" assez étroit et concentré qui bouge trés lentement en se régénérant sur place dans le flux de sud. Classique mais terrible ! Pas de remarque particulière pour l'instant en Midi Pyrénées. Est à surveiller notamment Tarn et Ariège. A suivre...
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Oui Yves, c'est assez bien résumé. Les prochaines 48 heures ne s'annoncent pas des meilleures dans le secteur de la Méditerranée. Dès demain mercredi le gradient se resserrera en convergence assez marquée accompagnée de vents d'est sud est assez violents. Ce point triple quasiment sur Baléares ne dit rien qui vaille ! Il faut s'attendre à du gros temps entre Sardaigne Corse et Golfe du Lyon. Mon copain de Béziers( bonjour à lui s'il vient sur ce forum ) Michel Garcia qui ne vit presque que pour la météo nous dirait que "la mer retient". Ce n'est vraiment pas bon pour tous les éxutoires censés rejetter l'eau de pluie dans la mer. Et encore, heureusement que ne vient pas s'ajouter le phénomène des marées comme sur l'Océan. A voir à tout prix ce soir la "Bracknell" pour jeudi 0HTU. Vouy y verrez sur le sud est une accentuation de la convergence dans un gradient de vent extrêmement serré en partie advection chaude rive droite du talweg . Ca frisera peut-être le tempête. Pas bon çà ! Pas bon du tout... Les"altitudes" de ce mardi 12 heures dessinent un jet de sud de plus de 100 knts vers 10000m sur cette zone et vallée du Rhône Seul bémol et heureusement, la GF va vite donner des signes de fatigue. Encore de - 30° à - 32° à 500 hPa cet aprés midi elle tombera à - 25° tout en ce décalant vers l'ouest. Je suis curieux de voir son influence sur notre région. Les départements 66, 11, 34 pourraient passer à l'orange.
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Effectivement il y a bien eu à un moment ou autre des "cellules convectives à régénération rétrograde" assez typiques de ce genre de situation. Ci-dessous vous trouverez le lien direct de la page d'Infoclimat qui explique trés bien ce phénomène d'orages en V et de supercellules. Au passage, je vous signale la trés bonne vision GFS de la semaine dernière au sujet de ce qui se passe depuis le week end. http://members.aol.com/cerisierj/provence.html Pour la suite, la jonction anticyclonique devrait rabattre puis isoler encore plus cette goutte froide encore active ce mardi matin mais maintenant bien ésseulée bientôt vers nôtre grand sud ouest puis vers l'Espagne et le Portugal. Elle sera vite anéantie. Les hautes pressions et les vents d'est vont reprendre les manettes temporairement, histoire peut-être d'une ou deux gelées mais il n'y a pas de froid dynamique à l'arrière comme on pourrait le suposer. Dès samedi les Girouettes devraient repartir à l'Autan avec foëhn à l'appui.
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Histoire de nous rafraîchir la mémoire... Les trois clichés ci-dessous ont été pris en début de matinée probablement entre les mardi 15 et jeudi 17 janvier journées durant lesquelles nous avions enregisté de - 11° à - 18° de minimum. Sans doute devions nous être nettement au dessous de -10° au moment des clichés. Les maximales n'excédant pas les - 6°. Sur le cliché ci-dessous, mon collègue Fernand Vives (et son chien) se "pétrifie" au milieu du canal du Midi au niveau du Port St Sauveur embâclé sur toute la largeur depuis plusieurs jours et sur une épaisseur d'environ 15 à 20 cm. Le peu de neige ( 3 à 4 cm ) tombé durant cet épisode hivernal qui avait environ duré du 1er au 18 janvier ne fondait pas mais se sublimait ( retour à l'état vapeur sans passer par la phase liquide )laissant la place la plupart du temps à des stratus, brumes ou brouillards givrants caractéritiques de ces situations. Il manque les patineurs. Dommage; mais c'était un peu trop tôt dans la matinée. http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/Canal4.jpg Le deuxième cliché a été pris sur la garonne en rive droite ( et non en Sibérie ) côté Empalot en direction d'AZF. Le fleuve est entièrement embâclé et traversable à pied. Toutefois de furtives débâcles ont destabilisé quelques plaques. Traversable donc mais, attention... Ces mini débâcles faisaient soulever des blocs de plus de 30 cm d'épaisseur ( visibles au premier plan en bas plutôt à droite du cliché). http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/Garonne2.jpg La dernière photo est prise au même endroit mais en rive gauche, toujours vers AZF. Au delà de la Garonne immobilisée et aux allures de banquise on devine les coteaux de Pech David constamment soupoudrés et blanchis par la condensation issue des émanations d'AZF. http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/Garonne7.jpg Il n'y avait pas eu de tel coup de froid depuis février 1956 et il n' y en a pas eu de similaire depuis. Les climatologies de ses vagues de froid sont à peu prés similaires et assez bien connues. En tout cas et comme préalablement à février 1956 rien ne laissait supposer un tel froid arrivant aussi subitement. En décembre on avait noté 7 gelés trés modérées. Pour info, j'ai relevé au plus foid -18°2 de mini le mercredi 16 janvier et - 8° de maxi le mardi 15. Au total 17 jours de minis inférieures à 0° et 13 jours de maxis également inférieures à 0°. C'était une autre époque, une autre planète...
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Depuis quelques heures les modèles éprouvent beaucoup de difficultés à "caractériser" (si on peut dire) et à cibler la pluie et les passages perturbés de ce week end. Depuis hier soir jeudi, en fait, chaque run est une nouvelle surprise et votre serviteur a eu bien du mal à rédiger le bulletin hydrométéorologique de ce jour pour les 72 heures à venir... Certains runs qui voyaient deux perturbations cet aprés midi n'en voient plus qu'une ce soir ! Il y a encore du pain sur la planche pour la modélisation quant on voit déjà de tels écarts en moins de 24 heures. Il semblerait que MF soit dans la nasse aussi avec arpège... Bref, je suis pret à parier qu'un bon coup de foëhn nous sauvera le bassin de la garonne supérieure. Quant à lundi, il risque de devenir "plus sérieux" en sites sensibles au cévenol. Trés puissante et profonde (en latitude) goutte froide en préparation. Quelques divergences aussi et on y verra mieux dans le week end mais les GFS "enfoncent le clou" avec de l'air encore à - 30°/500 hPa qui va débouler direct sur le Portugal et sur Gibraltar depuis Scandinavie et Groenland obligeant l'air chaud à remonter d'autant plus vivement vers les côtes nord Méditerranéennes. Le gradient de température va s'accentuer notablement sur l'est de l'Espagne, les Catalognes, Roussillon, Hérault etc... gradient de - 15° à - 30° à 500 hPa en quelques kilomètres. Idem pour Portugal, sud est et est Espagne, Gibraltar, Maroc, mer d'Alboran, Algérie avec neige possible sur les massifs etc... Cette langue froide issue de bas géopotentiels nordiques se transformera rapidement en cutt off bas bien vivace qui règnera sur toute la Méditerranée occidentale titillant même largement le Maroc et l'Algérie quasiment durant toute la semaine prochaine, si les modèles n'ont plus le hoquet...
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Votre analyse est remaquable Yves et pleine d'observations. Bravo ! Bien aimé aussi le clin d'oeil relatif au "perpétuel retour à l'équilibre" quand vous dites que la contrainte hydrostatique demande un réajustement de pression... Les analyses de ce midi confirment vos commentaires et il n' y a pas grand chose à rajouter. Demain jeudi, effectivement, la "langue" - 30° à 500 hPa descend sur notre Midi Pyrénées. Nous serons (au sol) déjà à l'arrière du front principal mais cet air froid sera accompagné d'une limite secondaire ( renforcement de l'activité ) déboulant depuis votre Bretagne. A 12 heures, demain cette injection de froid en altitude devrait générer une assez forte instabilité. Chez GFS, vous verrez que la délimitation de bas géopotentiels correspondants ( en vert) coincide avec un fort gradient de température. A 500 hPa on passe en effet de - 15° en basse Catalogne Espagnole à - 30° au dessus des Pyrénées. C'est dire du conflit qui se préparerait dans le secteur ! La dorsale venant assez rapidement à l'arrière orientera rapidement le flux au nord ouest, renforçant le vent, avant l'évacuation complète du système. Avec pour incidence un blocage sur les versants nord Pyrénéens avec neige assez basse sans doute. Pour vous ce ne sera pas fini puisque vous semblez à nouveau cocerné par un bon talweg à compter de vendredi. Ces bas géopotentiels détacheront un cutt off bas peu aprés la fin du week end avec à nouveau du - 30° accompagné d'un trés fort gradient de température dans les environs de la Méditerranée occidentale. Hélas, les hauteurs et secteurs sensibles au cévenol, déjà affectés ces derniers jours, seront peut-être et hélas encore menacés ( début semaine prochaine ). G. Plaut en parle assez bien sur son site. http://www.inln.cnrs.fr/~plaut/meteo.html
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Pour sûr que c'était de l'autan noir... Analyse du dimanche 23 novembre 0H00 TU : Une armada de 4 noyaux dépressionnaires alignés; 999 hPa au large de l'Ecosse, 997 hPa en mer du nord, 995 hPa en Golfe de Gascogne et 998 au sud du Portugal. Situation typique d'autan noir avec les fronts associés ondulants et "couchés" dans les lits isobariques et en évacuation trés lentes vers l'est avec précipitations et changement de masse d'air lors du décalage final du thalweg. A propos de la brume sèche, il y avait énormément de sable à tous niveaux, y compris en basses couches.
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Situation exceptinnelle
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Raymond Cazalens dans Discussion générales
Les analyses à tous niveaux témoignent en effet de ce thalweg bien marqué qui descend en surface comme en altitude jusqu'en Mauritanie relayant le Sirrocco avec autant de sable que de nuages dans le ciel de ce dimanche. Cette bouffée de sud à fait monter le mercure à 20°5 cet ap. midi en nord Toulousain. Il s'agit quasiment d'une situation décrite par JP Vigneaux (un de mes formateurs météo dans les années 70/80) dans la revue géographique des Pyrénées et du sud ouest tome 43 fascicule 3, pp 315/342; 1972. Il dit ceci: AUTAN NOIR DES PLUS DURABLES. IL peut souffler pendant trois, voire quatre jours. C'est un autan violent dont les pointes font couramment 15 à 20 m/s, surtout dans le cas du printemps ou de l'automne. A quelle situation correspond-il ? En altitude on retrouve un talweg sur le proche Atlantique; mais cette fois-ci, il est nettement creusé et s'allonge jusqu'à des latitudes trés méridionales. Il détermine un courant chaud de sud à sud ouest qui alimente et renforce une dorsale couvrant l'Europe occidentale et centrale. Un tel système, au lieu de se décaler facilement vers l'est, subit un blocage qui le maintient plusieurs jours dans une position stable. L'anticyclone Européen finit par cèder. La zone de basses pressions est souvent plus développée en latitude ( quelquefois de l'Islande au Portugal) qu'en longitude. Ses centres principaux se disposent du sud de l'Islande au Golfe de Gascogne et au-delà en fonction du tracé du thalweg. Les perturbations ne circulent plus alors d'ouest en est mais se couchent dans le lit du talweg; les fronts prennent un tracé nord sud quoique souvent affectés de petites ondulations secondaires. Les fronts chauds disparaissent et les fronts froids ne progressent vers l'est qu'avec une extrême lenteur (...) fin. L'extrait provient du fascicule intitulé LE VENT D'AUTAN EN AQUITAINE ORIENTALE. JP Vigeau y passe en revue et au crible les principales variétés d'autan. Pour en revenir à aujourd'hui le jet de sud devait passer au-dessus de nos têtes. De Santander à Ajaccio les RS de 12H TU indiquent jusqu'à 70 knts de vents de sud sud ouest vers 10 000 mètres. Ici l'humidité est resté assez importante avec 53% au plus sec vers 14H locales. Mais la masse d'air d'une manière générale et au vu des RS et Th'w paraît assez humide. Attention à l'instabilité ce soir si le thalweg finit par injecter un peu d'air froid en altitude sur les reliefs des départements du grand sud en "orange" ! -
Trou de foëhn ce samedi soir au coucher du soleil depuis les hauteurs de Pechbonnieu au nord de Toulouse direction sud à sud ouest vers les Pyrénées. On voit bien les lenticulaires en bordure nord du "trou" particulièrement bien délimité. Il est en effet rare de pouvoir observer un "cercle de ciel bleu" aussi bien fermé. Pour les nuages du haut de la photo (ceux qui étaient au-dessus de ma tête) j'ai pensé aux explications de Christian Lefèvre du 29.09.2003 sur ce forum: "D'autant plus qu'en cas de foehn en régime de sud deux causes peuvent masquer le trou de foehn : la rentrée maritime des stratus méditerranéens dans le domaine du marin et de l'autan, et le grand nuage d'onde (cirrus épais) né sous le vent de l'ébranlement des couches supérieures en I.C.S. alors que l'Espagne peut être en ciel clair. Ce que j'appelais par dérision de l'anti-foehn." Mais je ne crois pas qu'il s'agisse de celà. Trop épais pour du cirrus. Il y avait du lenticulaire (altocumulus) certes mais plutôt en bordure nord du trou puis de l'altostratus assez épais même bien plus au nord de Toulouse. Légèrement à droite de ce trou principal se produisait un deuxième trou secondaire (non visible sur la photo). http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/DSCN1600.JPG
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Tension de vapeur, pt de rosée et saturation.
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Laurent dans Discussion générales
Bonjour Laurent Peut-être n'ai-je pas bien expliqué. Restons court et simple. Prenons un exemple d'observation qui correspond à peu prés à la situation au moment des clichés à 7H30. En rase campagne Ta + 1° et Td - 2° ( température de saturation appelée point de rosée). Donc Humidité relative environ 78%. Au dessus de la rivière Ta + 3° et Td + 3°. Là, Ta=Td= 100% d'humidité relative = brouillard. On peut déjà remarquer que l'environnement direct de la rivière est plus chaud + 3° (absence de rayonnement). Il peut donc contenir beaucoup plus de vapeur(invisible) que l'air à + 1° à proximité. Mais au lieu d'avoir un Td à - 2° l'apport en vapeur d'eau de la rivière a maintenu celui-ci à + 3° (lors de la baisse nocturne de température). Ainsi quand Ta a atteint + 3° nous étions à U = 100 % au dessus de la rivière avec un Td de + 3° déjà atteint et U = 78 % avec un Td de - 2° non encore atteint en rase campagne. D'ou apparition plus tôt du brouillard sur la rivière. En fait ce mardi 18 au matin le point de rosée, car plus élevé que partout ailleurs, n'a été atteint que sur la rivière. Il aurait fallu que Ta atteigne - 2° pour l'apparition du brouillard plus généralisé en rase campagne. Dernier point que j'ai remarqué à maintes reprises. Dans ce type de situation, l'apparition de brouillard stoppe la descente de température. Autrement dit, en pareils cas, les minimales ne descendent jamais au delà du point de rosée sauf en cas de trés faibles humidités absolues de 1 à 2 Gr/Kg ou sauf si changement de masse d'air entre temps. Ceci est essentiellement dû à la chaleur latente d'évaporation restituée lors de la condensation. Il m'est arrivé même d'observer une hausse du point de rosée peu de temps aprés la saturation alors que le minimum Ta continuait de descendre. C'est un peu ce cas lorsque l'autan saturé d'humidité arrive trés vite sur la gelée du petit matin. La condensation qui dégouline de toutes les parois froides libère de la chaleur et "booste" la hausse des températures (verglas invisible et extrêmement dangereux, mortel même). Bien evidemment,en hiver, un Td atteint à température assez négative contiendra peu d'humidité absolue et la chaleur libérée lors de condensation ne sera jamais suffisante pour empêcher la baisse de température. On constatera alors de faibles dépôts de givres, traduction d'un Td atteint et même dépassé. Ces quelques principes m'ont bien souvent permis de rassurer mes patrouilleurs routiers lors de la viabilité hivernale. Ces combinaisons de tensions de vapeur entre l'air "normal" au dessus d'une rivière et l'air "influencé" par l'évaporation de la rivière en fonction de la température de l'eau sont assez complexes. Si vousvoulez en savoir plus je vous renvoie à l'excellente démonstration faite par Laurent Viollet au sujet de la formation des brouillards sur le forum d'Infoclimat le 20.11.2003 à 16H10. Quant à l'appareil photo numérique (presque indispensable pour la météo) dont parle Laurent, c'est une bonne idée pour Noël. Les pixels augmentent et les prix baissent ! -
Bonjour Raymond Veuillez trouver ci-joint l'URL direct du site de G. PLAUT. http://www.inln.cnrs.fr/~plaut/meteo.html
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Peut-être que Christian Pagé pourrait nous faire une page photos sur ce site ? Qu'en pensez vous et qu'en pense notre administrateur préféré ?
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Il va souffler le bougre: Une pensée pour le Pilou... Rafales annoncées 80/90 km/h entre vendredi matin et samedi soir, voire jusqu'à dimanche matin. Mais le front passera à ce moment là avec changement de masse d'air et rotation du vent. Je vous conseille, une fois encore, la leçon météo de G. Plaut d'aujourd'hui par rapport à ce nouvel épisode Méditerranéen. Pour illustrer ses explications il utilise le modèle BOLAM à 72 heures qui vaut arpège la plupart du temps. Vous trouverez les "BOLAM" sur Westwind à l'URL suivante: http://www.westwind.ch/ Choisir Forecast Models 0-72H. BOLAM est tout en haut... Pour terminer j'espère que vous ne ratez pas les sacrés cas d'école sur les RS de ces derniers jours au niveau des inversions de températures en basses couches. C'est hautement spectaculaire. Hier matin à Lyon Satolas on relevait +3° vers 950 hPa (600 mètres) et 13° vers 870 hPa (1200 mètres). Tout aussi spectaculaire les sat. "défilants" (NOAA) qui font émerger tous les massifs de cette grisaille de basse couche. Le Morvan, Les Vosges, le massif du Jura etc... De pures merveilles !
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La joie me gagne Tosh ! Dans la série hiver, tu vas pouvoir ammender ton site notamment avec celui de 1985; pièce manquante à ton dossier je crois ? Je viens en effet de retrouver une série de 10 négatifs (environ) en noir et blanc pris par mes soins en janvier 1985 ( mini fév.1956) et...jamais développés ! Il s'agit notamment du canal du midi en embâcle totale que j'avais traversé (en compagnie d'un collègue et de son chien) plusieurs fois à pied sur la glace du côté du port St Sauveur. C'est pourtant large à cet endroit. Je pense que nous sommes aussi au milieu de la Garonne totalement embâclée (le fleuve, pas nous) elle aussi du côté d'Empalot... Pour la petite histoire, je traversais à cette époque le canal du midi 2 fois/jour du côté du Pont des Demoiselles pour aller bosser. Pour l'embâcle maximale avec une épaisseur de glace d'environ 15 à 20 cm, les propriétaires de péniche fendaient et cassaient la glace à la hache tout autour des bateaux pour éviter que les coques soient en partie broyées. Je l'ai vu qu'une seule fois; hélas, je n'avais pas l'appareil ! C'est depuis cette fois-là d'ailleurs que j'en ai toujours un dans mon sac. Autre souvenir ( mais là aussi pas de photos; grrr...) au sujet des étudiants qui se déplaçaient des facs de Rangueil au centre ville par le canal en patins à glace dans l'attitude des patineurs de vitesse. Les vitesses étaient d'ailleur fulgurantes (faisaient la course) ! Pour ceux qui n'ont pas connu, j'avais relevé un minimum de -18°6 sous abri jamais égalé depuis. Voilà; je fais développer et je scanne pour suites à donner.
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En ce milieu d'Automne les nuits anticycloniques fraîchissent par rayonnement c'est à dire que la chaleur accumulée par le sol dans la journée s'évacue vers le haut durant la nuit si le ciel est clair. A cette époque de l'année, l'eau des rivières n'est pas encore refroidie. Elle est, la plupart du temps, plus douce en température que celle de l'air au dessus. Lors de l'évaporation, la tension de vapeur est toujours plus élevée dans les premiers centimètres ou mètres au dessus de la surface. Si la tension de vapeur y est plus forte qu'alentour, le point de rosée y sera donc plus élevé. En cas d'abaissement de la température par ce fameux rayonnement nocturne, la saturation sera atteinte beaucoup plus tôt au-dessus du plan d'eau qu'à l'extérieur des berges. Ainsi va naître un "brouillard d'évaporation" qui, à l'image d'un fluide, suivra le lit de la rivière mais qui se "déversera" sur les côtés, de part et d'autre de cette rivière. Ce déversement sera d'autant plus accentué que les pentes seront fortes. En météo routière, ces machines à fabriquer du brouillards sont notre hantise. Ils sont à l'origine d'apparition précoce de givrant ou de verglaçant sur les ponts ou sur les chaussées qui longent les plans d'eau ou les rivières (axe autoroutier A 62 Bordeaux Toulouse longeant par moments la Garonne). Les cliché ci-dessous ont été pris ce mardi 18.11.2003 sur le passage de l'Hers mort à Launaguet vers 07H30 locales direction sud est. Sur le premier on détecte à peine de petites colonnes de brouillard "trés jeune" qui montent depuis la surface plus chaude ( Trés légère convection). On dirait que l'eau "fume". http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/DSCN1590.JPG Sur le deuxième cliché, (comme sur le premier d'ailleurs) on voit trés bien le surplus de brouillard qui ne peut plus monter sous l'inversion. Il n'a alors d'autres ressources que de franchir la berge, à gauche (ou à droite) et d'aller se répandre vers le prés en contre bas comme un nuage de neige carbonique sui sort d'un récipient. Ces brouillards du même type se formeront en demi saison ou en hiver lorsque de la pluie assez froide tombera sur une chaussée plus chaude. Celle-ci provoquera alors l'évaporation rapidement condensée par de l'air plus froid au dessus. Là aussi on dira que la chaussée "fume" (accentué si soleil aprés la pluie dans de l'air frais). http://perso.wanadoo.fr/donut78/meteo/DSCN1592.JPG
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Pour C. Pagé au sujet symbôles gempak
Jean-Louis a répondu à un(e) topic de Jean-Louis dans Discussion générales
En fait, je me suis mal exprimé. Je suis absolument d'accord pour avoir la possibilité d'intégrer ces symbôles dans la saisie. Mais je viens de voir la grille donc, c'est déjà fait. Alors... Je pense finir ce soir. Mais j'aurai un petit travail de contrôle et de validation par rapport à quelques définitions officielles ( Françaises ) que j'ai retrouvées dans mes archives. Le document devrait être terminé demain mardi.