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Petite question à Christian L.


Jean-Louis

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Bonjour Christian, bonjour à tous

 

Peut-être pourriez vous nous éclairer Christian sur le sondage ci-dessous (Payerne le 16 février 12H00TU).

 

Si l'on note encore une instabilité générale, on remarque également une couche d'inversion avec une isothermie marquée faisant encore monter les pseudos (couche 730 à 620 hPa environ).

La partie la plus saturée ( se situant sous cette inversion ) ayant sans doute généré une cumulification modérée de basse couche.

 

A quoi pourrait être dû ce décrochage dans l'instabilité ?

A priori pas de subsidence sèche d'altitude.

Serait-il dû à une advection encore plus froide de basse couche ?

On ne remarque pas de cisaillement de vent dans ce flux de nord est bien régulier

jusqu'en tropo.

 

Payerne se retrouvait hier en limite entre les HP et le système dépressionnaire en Europe de l'Est mais les RS de ce secteur Européen avaient à peu prés tous la même allure. Celui-ci m'en parait le meilleur échantillon.

 

Merci de votre ou de vos réponses

 

 

 

 

 

 

http://img206.exs.cx/img206/9579/Payerne.gif

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Bonjour à tous,

 

figurez-vous J-Louis quhier, jai un moment hésité à vous soumettre quelques remarques, en forme dinterrogations, sur le RS de Nîmes, concernant une anomalie dans le champ des vents à 700hpa, juste sur une petite isothermie naissante.

Jai pensé à une modification de lécoulement atmosphérique due au relief alpin dans ce rapide flux de NE qui occupait toute lépaisseur de la troposphère, mais actualité neigeuse oblige, jai préféré différer ce qui aurait pu paraître sans intérêt et inopportun. :huh:

 

Aussi ce matin, loccasion est belle pour faire à mon tour un copier-coller du RS de Nîmes, qui avec 12h de décalage présente de réelles similitudes avec celui de Payerne la veille, si ce nest une moindre teneur en eau.

 

Mes questions sont les mêmes que les vôtres, J-Louis, alors davance merci à tous ceux qui pourraient nous renseigner. :D

 

Un envieux qui na toujours pas vu passer le moindre flocon . :(

 

http://img147.exs.cx/img147/2049/sanstitre18ag.gifhttp://img147.exs.cx/img147/7289/sanstitre23wh.gif

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Bonjour Calou

 

J'avais bien pensé en effet à la composante "relief" du site (alt. Payerne 450m) ou sous influence du relief (orographie) mais on retrouve des coupes similaires de RS dans les grands alentours comme à Nîmes par exemple.

 

Christian L. était déjà intervenu sur un RS de Payerne il y a quelques mois concernant son radiatif en pied je crois (influence continentale là bas) mais je n'ai pas retrouvé son post...

 

En ce qui concerne le RS de Nîmes d'hier 12HTU, je ne vois pas non plus l'origine de cette saute angulaire de vent Z700 ? Faudrait avoir des analyses surface et altitudes.

 

J'ai interpellé Christian L. mais on peut en appeler aussi à toute la communauté météo.

Qui peut nous éclairer ?

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Bonsoir à tous ,notamment à Jean Louis et à Calou 34 . J' avais remarqué cet empilement de strates à pseudo constante , en gros de l' air à III sous de l' air à VIII° autour de la goutte froide à moins deux qui représente le coeur froid de cette immense masse d' air convective humide qui nous gratifie depuis plusieurs jours de neiges persistantes sous des mers de nuages en voie d' abaissement de 2500 à 2000 puis 1500m aujourd'hui .

A première vue on baptiserait ces deux couches de Km froid au-dessus du Cn à moins II°. Mais si vous faisiez des coupes en pseudos dans cette goutte froide vous découvririez une structure en coupe d' oignon avec des couches emboîtées de plus en plus chaudes à mesure que l' on s' élève ou que l' on va vers les bords .

Je pense donc que les deux couches incriminées sont le sommet d' airs convectifs en fin de brassage sous les surfaces frontales qui advectent plus haut, tandis qu' au dessous s' est glissée cette masse d' air encore plus froide étant données ses pertes d' énergie dans sa longue trajectoire continentale sur des sols sans doute enneigés. Seule sa vitesse de déplacement et l' épaisseur du manteau nuageux transporté l' ont sauvée d' une évolution radiative .

Au-dessus par l'W on voit arriver par le haut, avec la main mise de la subsidence anticyclonique, un dessèchement et un aplatissement de ces masses d' air .

Les deux advections qui nous intéressent se sont bien matérialisées dans le glissement de Payerne ou de Lyon à Nîmes entre 12 et 00h utc de cette structure . Stuttgartt aussi en disposait.

 

Bonne soirée à tous . Si je retrouve une coupe froide je vous la mettrai sur le Forum Amitiés C.L.

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A propos du radiosondage de Payerne et de Nimes du 16 février a 12z entre-autres , les anomalies dont jean-louis , calou ou chritian lefevre font état , sont peut-étre dues du fait du vent thermique dans les basses-couches incriminées. Quand on calcule le vent thermique dans certaines tranches l'on s'apercoit que des secteurs ont une alimentation thermique diamétralement opposé au flux existant. Pour exemple dans celui de Payerne pour la couche 936hpa / 866 hpa l'on a un vent thermique du 175 pour 1 noeud. Pour la couche 807 hpa / 746 hpa l'on a un VT du 200 pour 4 noeuds. Pour le Rs de Nimes l'on retrouve dans certaines tranches ( ou le vent geostrophique de la tranche supérieure decroit par rapport a celle de l'étage inférieur ) l'on retrouve des alimentations de composante Sud. Vous me direz que cette alimentation n'est pas importante mais dans ce genre de question posée , seul le détail que l'on peut trouver sur un RS bien fait , avec une radiosonde bien préparée ,peut nous donner la réponse . Peut-étre que Christian Lefevre ou d'autres pourront nous dire ce qu'ils en pensent. Pour info n'allez pas sur le massif de l'Aubrac c'est l'enfer. Jakote34

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Je viens de revoir les RS qui vous intéressent : de toute évidence ces phénomènes d' accélération de basses couches sont liés à des effets de relief, notamment pour Nîmes où l' on tombe dans le domaine du mistral : canalisation , redressement et accélération du flux . Le vent thermique n'est pas une cause mais une conséquence, surtout ces faibles valeurs ne me semblent pas très représentatives, sinon de petites nuances dans le signe des advections- quand il y en a.

 

N.B. Vous avez pu voir aujourd'hui à Trappes comment l' air à V/VI jouait le rôle d' air chaud ( Km froid ) . Mais en Méditerranée, par exemple, son vieux passé convectif peut se réveiller avec des injections à la base de pseudos de Dix . Attendons de voir les cyclogénèses méditerranéenns. Meilleur souvenir à tous.CL.

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Voici la coupe dont je me suis souvenu : il y a presque un mois j' avais été surpris par la brutalité de l' invasion polaire et l' avais esquissée . Là je l' ai rapidement complétée mais vous ai laissé un peu de travail : pointage au-dessous des obs tri-horaires de Bordeaux que je n' ai pas, nature des précipitations , horaire de passage des limites secondaires .etc...

Vous voyez comment de l' air de plus en plus froid s' est emboîté pr le N.E., modifié à deux reprises par la subsidence : juste derrière le front froid, et le dernier jour avec cette lentille divergente à moins trois degrés en pseudos qui a séparé les nuages bas des nuages moyens . Ceux-ci dans un faux Km à zéro, sommet d' un vieux convectif , vieux parce que loin des surfaces océaniques relativement chaudes qui lui avaient donné cette caractéristique . Ce qui nous ramène au précédent exemple : Payerne Lyon, Nîmes.

Le front froid était passé à Bordeaux à 15h avec un gros crochet au baro, de fortes rafales, et à19h à Toulouse, je crois.

N' oubliez pas que c' est une coupe chronologique, le temps se lisant de gauche à droite, et le déplacement "apparent " dans l' espace de droite à gauche ; Les masses d' air qui arrivent à Bordeaux sont passées en amont dans le flux sous une forme analogue, sans doute, mais pas identique, notamment en raison des phénomènes de l' évolution diurne, de la divergence, des effets de relief, etc...

post-3-1108906361_thumb.jpg

Modifié par lefevre.65
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Toutes mes excuses : mon image était trop grande, je vais recommencer et effacer celle-ci si je peux C.L. Voilà, c' est fait. Ah que j'envie les bons en info!C.L.

 

N.B. Comme me le fait aimablement remarquer Laurent, le pied du RS chaud de Bx est évidemment à X°, il a été amputé au découpage ; on pouvait la lire d' ailleurs en altitude sur l' iso pseudo à X . Vous pouvez remarquer la vallée chaude à XII° emboîtée par le haut et rechercher si ce secteur chaud a touché le sol quelque part, plus tôt, ou plus bas en latitude . Amitiés C.L.

Modifié par lefevre.65
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