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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 2020-02-23 dans Posts

  1. Effectivement une dépression au dessus de l'océan a souvent plus d'apport d'énergie que au dessus de la terre ferme, on voit assez fréquemment une dépression qui débute au dessus de l'Afrique de l'ouest et devenir ouragan dans l'atlantique, remonter un peu vers le nord se faire happer par les vents prédominants de l'ouest près de la Floride pendre direction nord puis est vers l'Europe retraverser l'Atlantique puis de dissiper au dessus de la Scandinavie. C'est long longtemps. Certaines dépressions prennent naissance dans le Pacifique, aboutissent vers l'Alaska, se font repousser au sud dans le mid-ouest américain par le courant-jet, ce qui leur redonnent l'énergie venant de l'humidité et la chaleur du Golfe du Mexique, rendu près de nous elles reprennent de la force dans l'atlantique puis vont mourir en Europe ou en Russie. Je pense que l'Eurasie est une grosse barrière pour ces dépressions, trop de chaines de montagnes, trop de terre ferme pour qu'elles puissent continuer leur chemin.
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  2. Bonjour Éric, Une dépression, ce n'est pas une masse solide bien distincte. Il s'agit au départ d'un creux dépressionnaire dans lequel une région centrale se creuse davantage que les régions voisines. Avec le temps, le système évolue, la région centrale se comble, le creux s'étire et se déforme et un autre centre se forme dans le même creux. Éventuellement, le creux va se dissiper complètement et il va faire place à une zone de haute pression. Souvent, plusieurs centres dépressionnaires se fusionnent en un plus grand système. Des dépressions qu'on aurait nommées Marie, Michel et Marc par exemple, pourraient devenir la dépression Marie-Michel-Marc. Tu peux voir ça comme une sorte de "blob". D'un gros système, il peut se former un ou plusieurs bras dans lequel un ou plusieurs autres centres vont se former et évoluer. Habituellement, les centres dépressionnaires évoluent en se rapprochant du pôle, mais il arrive qu'ils s'en éloignent. Parfois, un système dépressionnaire se fragmente, particulièrement lorsqu'il rencontre une chaîne de montagnes. Il doit être plutôt rare qu'un même centre dépressionnaire fait le tour de la planète à notre latitude. Surtout que le système éventuellement se fragmente et s'écrase sur les chaînes de montagnes qu'il rencontre, mais aussi parce qu'une dépression n'a pas toujours un contour bien défini : c'est plutôt comme une vague. Tu as sans doute déjà remarqué que les vagues se forment et se déforment constamment ? Un train de vagues progresse et garde un certain temps son identité, mais les vagues individuelles ont une durée de vie beaucoup plus courte. Si un système dépressionnaire a parcouru 360 degrés de longitude à la latitude de 80 degrés, peut-on affirmer qu'il a fait le tour de la planète ? Sans doute pas, car la distance qu'il a parcourue n'est pas assez grande. Et à 45 degrés de latitude, est-ce que c'est suffisamment près de l'équateur pour pouvoir parler d'un tour de la planète ? Et alors, à quelle latitude doit-on trancher ? Quelle doit être la longueur minimale d'un tel tour ? On comprend ici que cette notion de "tour de la planète" est floue, donc la question devient elle-même floue. La façon de trancher cette question sera nécessairement arbitraire.
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