Je suis bien d'accord avec Michel. Il n'y a rien de magique attaché au mois de mars. Certaines années, mars ne nous amène pas de tempête sur le sud du Québec. Ce sera peut-être le cas cette année. Plutôt de que regarder le pourcentage d'années où mars nous amène une tempête sur l'ensemble des 40 dernières années, nous pourrions regarder ce pourcentage sur l'ensemble des hivers (parmi les 40 derniers) où nous avons connu des mois de janvier et février exceptionnellement secs. Je parie que ce pourcentage chutte drastiquement. Cela revient à dire que la probabilité d'avoir une tempête est plus basse lorsque l'on sait que les mois de janvier et février ont été particulièrement secs. ******** Petit cours de probabilités Pour les amateurs de mathématiques, il s'agit d'une probabilité conditionnelle. Les événements "avoir une tempête en mars" et "avoir des mois de janvier et février particulièrment sec" ne sont sans doute pas indépendants. La probabilité d'avoir une tempête en mars est affectée par le fait de savoir que les mois de janvier et février ont été très secs. (Bien sûr, si l'atmosphère était parfaitement chaotique et aléatoire, donc si elle n'avait aucune espèce de mémoire, ce ne serait pas le cas). Pas besoin d'aller bien loin en arrière pour tomber sur un mois de mars sec. L'an passé c'est exactement ce qui s'est passé. En fait, février et mars 2009 ont été très secs!