snorkyller Posté(e) le 25 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 25 juillet 2009 Selon le CRIACC, la température froide et pluvieuse de cet été serait causé par un nombre anormalement élevé de ce qu'on appel "bloquage atmoshpérique".Cliquer ici pour tous les détails du CRIACC (voir section "Cause" en bas) On comprend que le blocage est créé par un certain positionnement des crêtes et anticyclones. Mais qu'est-ce qui cause ces crêtes et anticyclones à se positionner de cette façon, de sorte à créer un blocage? C'est une certaine manière de demander pourquoi y a t-il eu jusqu'ici 6 blocages dans les étés 2008 et 2009 alors qu'il y en a normalement 1 par 2 ans... Selon Wikipedia (Section de wikipedia sur les bloquages), un blocage résulte "de la formation d'ondes de Rossby allongées desquelles un anticyclone, remontant lentement vers le pôle, se détache". J'ai un peu de difficulté à comprendre... Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mathieu Bordage Posté(e) le 26 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 Ton lien ne marche pas.. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 26 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 Je l'ai expliqué il n'y a pas longtemps, mais ces blocages sont principalement causés par l'oscillation nord Atlantique. the NAO is also believed to have an impact on the weather over much of eastern North America. During the winter, when the index is high (NAO+), the Icelandic low draws a stronger south-westerly circulation over the eastern half of the North American continent which prevents Arctic air from plunging southward. In combination with the El Niño, this effect can produce significantly warmer winters over much of the United States and southern Canada. Actuellement nous sommes en NAO négatif (depuis avril ou presque) - donc c'est exactement l'influence contraire qu'on constate depuis ce temps. Son impact est surtout notable en hiver car elle est responsable des redoux et vagues de froids. Force est d'admettre qu'il y a un impact certain sur nos été pour notre partie du continent. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
MicHuot Posté(e) le 26 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 Les liens que tu affichent en expliquent pas mal déjà. Il y en a quelques autres sur les ondes de Rossby et la circulation générale ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_de_Rossby http://fr.wikipedia.org/wiki/Circulation_a...lules_de_Hadley Selon Wikipedia (Section de wikipedia sur les bloquages), un blocage résulte "de la formation d'ondes de Rossby allongées desquelles un anticyclone, remontant lentement vers le pôle, se détache".Lorsqu'ils parles d"ondes de Rossby allongées", ils veulent dire allongées nord-sud. On dit alors que la circulation est méridienne plutôt que zonale (ouest-est). Cela favorise la formation de goutte chaude au nord et froide au sud et ça bloque. Pourquoi est-ce plus fréquent? Pourquoi est-ce que la chaleur est maintenant capable de se rendre au pôle nord et s'y installer? Il y aura toujours des sceptiques qui diront que le réchauffement n'a rien à voir avec cette situation. Mais ça c'est un autre sujet qu'il vaut mieux éviter. MH Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Wedge Posté(e) le 26 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 Selon le CRIACC, la température froide et pluvieuse de cet été serait causé par un nombre anormalement élevé de ce qu'on appel "bloquage atmoshpérique".Cliquer ici pour tous les détails du CRIACC (voir section "Cause" en bas) On comprend que le blocage est créé par un certain positionnement des crêtes et anticyclones. Mais qu'est-ce qui cause ces crêtes et anticyclones à se positionner de cette façon, de sorte à créer un blocage? C'est une certaine manière de demander pourquoi y a t-il eu jusqu'ici 6 blocages dans les étés 2008 et 2009 alors qu'il y en a normalement 1 par 2 ans... Selon Wikipedia (Section de wikipedia sur les bloquages), un blocage résulte "de la formation d'ondes de Rossby allongées desquelles un anticyclone, remontant lentement vers le pôle, se détache". J'ai un peu de difficulté à comprendre...Il n'y a pas qu'une seule cause. Dire que l'allure de l'été est uniquement due au NAO reviendrait à dire que les orages sont attribuable à la chaleur...Sans aucun doute, mais c'est un peu réducteur ! Prit isolément, le NAO n'a que peu à voir avec la situation actuelle dans l'est de l'Amérique du Nord compte tenue du fait que c'est une téléconnection qui est plutôt active l'hiver. Il faut le remettre en relation avec d'autres facteur notamment l' East atlantic pattern dont les centres d'action sont beaucoup plus près géographiquement parlant de l'Amérique du Nord pour expliquer notre été merdique. Normalement, on retrouve associé à ce pattern l'anticyclone des Bermudes fait sentir son action sur toute la côte Est des États-Unis en "poussant" l'air chaud et humide vers nos latitudes plus au nord. C'est lui qui nous donne nos fameuses canicules de juillet. Or cet été, ce joueur majeur est moins puissant dans l'atlantique sud de telle sorte que son action ne se fait pas sentir de manière aussi importante qu'à l'habitude. C'est une des causes qu'on peux invoquer si on oublie toutes les autres qui peuvent être à l'origine de cet été plutôt tiède : cycle solaire 23 ? épaisseur de la glace marine dans la Baie d'Hudson ? température et position du gulf stream ? El Nino ? EA pattern ? NAO pattern ? Oscillations naturelles du climat ? Chacun de ces facteurs, qui jouent à des échelles géographiques et temporelles différentes peux servir d'explication...Le problème c'est que chacun de ces facteurs influence l'autre...Ça vient vite mêlant et un véritable défi statistique pour les climatologues Quoiqu'il en soit, ici à Lévis, pour le commun des mortels dont je fais partie, la température aujourd'hui est tout simplement exécrable. On a un maudit nordet qui souffle en continue à 40km depuis hier. Y a des moutons sur le fleuve et le mercure peine à atteindre 15C...en raison du wind chill qui refroidi encore davantage l'air...On se croirait un 15 mai...c'est absolument pitoyable Je pense qu'on va oublier les risques d'orages ici pour aujourd'hui. Pas de soleil, une circulation de surface froide et intense qui vient couper court à toute tentative de convection, corrigez-moi si je me trompe, mais je ne crois pas que ce soit propice aux orages.... Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 26 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 Ton explication est bien belle, mais elle n'explique pas pourquoi il fait chaud tout juste à côté (et bien plus chaud). La question c'est qu'est-ce qui cause les blocages - pas qu'est-ce qui cause la météo qu'on a . Le seul phénomène qui cause des blocages (hiver comme été), c'est le NAO. El Nino et La Nina , viennent influencer le type de système, la quantité de système, et le rithme des systèmes qui se forment sur l'ouest venant du Pacifique. Une fois qu'on a des systèmes qui montent, vers le nord est - qu'est-ce qui arrive avec eux . Et c'est là que le NAO a un impact. Pour ce qui est du EAP, il aura un impact certain sur la trajectoire des systèmes tropicaux (incluant la chaleur). Mais si cette chaleur est dévié (encore le NAO) alors tu te retrouves avec le genre de saison qu'on a dans nos régions alors qu'ailleurs (juste à côté et au nord), il fait très chaud. Va voir les statistiques d'été et d'hiver avec un NAO positif et un NAO négatif, tu trouveras toute la corrélation avec les blocages. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
wingei Posté(e) le 26 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 juillet 2009 ouin... mais ça devrait être général comme phénomène au sud du courant jet? Voici l'image du jour..c'est quoi le phénomène, Québec est clairement climatisé par un processus régional. Notez encore que la Baie James bénéficie des mêmes jolie couleur que Cuba. Allez, une autre douche bien chaude pour chasser le froid de nos os. http://www.rap.ucar.edu/weather/model/ruc00hr_sfc_temp.gif Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mistral21 Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 ouin... mais ça devrait être général comme phénomène au sud du courant jet? Voici l'image du jour..c'est quoi le phénomène, Québec est clairement climatisé par un processus régional. Notez encore que la Baie James bénéficie des mêmes jolie couleur que Cuba. Allez, une autre douche bien chaude pour chasser le froid de nos os. http://www.rap.ucar.edu/weather/model/ruc00hr_sfc_temp.gif Il est important de comprendre la dynamique qui fait en sorte qu'il fait très chaud dans le Nord. Premier facteur : le sol. Le sol des régions à partir de la Baie James est sec en été. Il accumule rapidement la chaleur, d'autant plus que la végétation est plus clairsemée. Second facteur : l'air est très sec. Plus l'air et le sol sont secs, plus le soleil est efficace pour le réchauffer et, conséquemment, pour réchauffer l'air. Troisième facteur : un ensoleillement important depuis le début de mai. S'il fait souvent soleil, le sol se réchauffe très vite pour les raisons mentionnées précédemment. Dès que le soleil se cache quelques jours, les températures reviennennt rapidement dans les valeurs normales. Le hic, est que la situation de blocage actuel maintient une haute pression dans le nord du Québec et le soleil est toujours présent. Il finit par se former une masse d'air chaud très localisée, bien visible sur la carte des températures de l'Amérique du Nord. Les chaleurs records du Nord ne sont donc pas du à une advection d'air chaud, mais à la construction locale d'une masse d'air chaud. S'il y avait advection d'air chaud jusqu'au nord, elle passerait d'abord par chez nous (ou sur l'extrême ouest de la province). Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Wedge Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 (modifié) Ton explication est bien belle, mais elle n'explique pas pourquoi il fait chaud tout juste à côté (et bien plus chaud). La question c'est qu'est-ce qui cause les blocages - pas qu'est-ce qui cause la météo qu'on a . Le seul phénomène qui cause des blocages (hiver comme été), c'est le NAO. El Nino et La Nina , viennent influencer le type de système, la quantité de système, et le rithme des systèmes qui se forment sur l'ouest venant du Pacifique. Une fois qu'on a des systèmes qui montent, vers le nord est - qu'est-ce qui arrive avec eux . Et c'est là que le NAO a un impact. Pour ce qui est du EAP, il aura un impact certain sur la trajectoire des systèmes tropicaux (incluant la chaleur). Mais si cette chaleur est dévié (encore le NAO) alors tu te retrouves avec le genre de saison qu'on a dans nos régions alors qu'ailleurs (juste à côté et au nord), il fait très chaud. Va voir les statistiques d'été et d'hiver avec un NAO positif et un NAO négatif, tu trouveras toute la corrélation avec les blocages.Merci Regg je savais que tu trouverais mon explication séduisante. Venant de toi, ça me touche profondément...Par ailleurs, j'avais très bien compris la question Alors si je te comprends bien, le seul phénomène qui cause les blocages hiver comme été c'est le NAO ? Sérieux ? Et que fais tu du Rex block ? Et du ring of fire block ? Et du split flow ? et du cut-off low ? Encore le NAO ?? Come on! C'est tout à fait l'inverse : ce sont les modulations des ondes de Rossby qui sont responsables des variations du NAO et des autres patterns pas l'inverse ! À l'été 2008, l'index s'est positionné en négatif avec des valeurs très basse près de -3, si ma mémoire est bonne. Pourtant, l'été 2008 n'a pas été si pire. Et jamais on a eu de blocages aussi nombreux qu'en 2009. Or à ce jour, en 2009, l'index est en négatif, mais de manière très faible, plutôt près du 0 et regarde moi l'été merdique qu'on a... J'en ai déjà fait mention ici, le NAO est un pattern actif l'hiver et non pas l'été ou du moins, très faiblement. Pis même en hiver, le NAO a beaucoup plus d'influence dans le nord de l'Europe qu'ici...Actuellement, le NAO est en mode négatif comme tu dis...pourtant, tout le centre et l'est de l'Europe est en train de cuire sous des températures grésillantes alors que ça devrait être totalement l'inverse. Le seul lien qui peux exister entre les température de surface l'été, la circulation atmosphérique et le NAO c'est un lien décalé mis en évidence par une lag-corrélation. Là-dessus, y a moyen de s'entendre. Ainsi, il y a une bonne corrélation entre les hivers NAO négatifs important comme en 2008 et les cold spell d'été (nombre de jours avec températures froide en été) comme on a cet année. En tout cas, moi je ne crois pas à l'implication direct d'un NAO - et le temps estival ici tant qu'on ne m'aura pas montré un lien robuste entre les séries de SST et de précipitations estivales et les séries NAO estivale...et à ce jour, à ma connaissance, ça n'a pas été encore démontré...Encore moins les séries temporelles du NAO et les blocages comme tu dis, j'ai jamais vu ça. MISTRAL21, ton analyse est intéressante. Ça a l'avantage d'être très défendable comme point de vue. Modifié le 27 juillet 2009 par Wedge Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
MicHuot Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Second facteur : l'air est très sec. Plus l'air et le sol sont secs, plus le soleil est efficace pour le réchauffer et, conséquemment, pour réchauffer l'air. Désolé Jean-François. Ton analyse ne marche pas. Premièrement l'air est sec dans le nord pour la même raison qu'elle l'est ici au printemps. Les plans d'eau sont froids et captent l'humidité dans l'air comme le fait un déhumidificateur. Deuxièmement la subsidence dans les crêtes thermiques qui assèche l'air adiabatiquement. Les chaleurs records du Nord ne sont donc pas du à une advection d'air chaud, mais à la construction locale d'une masse d'air chaud. S'il y avait advection d'air chaud jusqu'au nord, elle passerait d'abord par chez nous (ou sur l'extrême ouest de la province). Impossible Jean-François que la masse se réchauffe localement par le sol jusqu'à la tropopause. Cela impliquerait une instabilité énorme et ce phénomème se retrouve qu'à l'équateur avec les "doldrums" lieu de départ de la distribution d'énergie. Les hautes géopotentielles que l'on retrouvent dans le nord proviennent de crêtes thermiques du sud. La chaleur du nord n'est pas due à une advection d'air chaud en surface mais à une une advection d'air chaud en altitude en subsidence (crête). On a même observé au début de juillet un "col" entre deux crêtes qui traversait carrément l'arctique. Les hautes pressions subtropicales préfèrent les océans (à confirmer), ainsi les crêtes poussent de chaque côté du continent et un creux s'installe au milieu. Ce qui me préoccupe c'est cette bascule de la cellule polaire (creux) vers le sud vs les hautes géopotentielles (crêtes) au nord que l'on observe depuis quelques années et qui est plus persistant que jamais cette année (cet été). Si tout cela est normal, j'imagine que l'on perd notre temps à parler de réchauffement qui s'attaque à l'arctique. J'aimerais bien voir qu'elle genre de circulation générale les modèles proposent dans dix ans avec un tel réchauffement. MH Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Mistral21 Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Michel, merci pour les explications mais.... Comment se fait-il que l'advection d'air chaud en altitude (850 mb) se produise dans le nord, sans passer par ici? Il demeure évident pour moi (mais je peux me tromper, je ne suis pas un expert) que l'air chaud, amené par advection, doit obligatoirement provenir du sud....et le sud des régions au Nord du Québec, c'est chez nous... D'où cet air chaud provient, s'il n'a pas passé par chez nous? D'où mon idée que la chaleur est construite localement en raison du soleil persistent et du fait que la chaleur s'accumule beaucoup plus vite dans des régions sèches comme l'arctique (tout comme la température monte très vite le matin dans un désert, parce que le sol est totalement sec). Et, quand je parlais d'air chaud au sol, je ne m'attend pas à ce que toute la tropsophère se réchauffe. Pour moi, l'air est chaud au sol jusqu`'à une certaine altitude. Et oui, cela déstabiliserait l'atmosphère, comme tu dis. Mais...comme l'air est sec...même si l'atmosphère se déstabilise, il y a pas d'humidité assez présente pour former des nuages. Mais là....je soumets des hypothèses...je ne suis pas certain de ce que j'avance. C'est une analyse...sans plus. Je vois bien les creux et les crêtes sur la carte des hauteurs de géopotentielles. Mais cela ne m'explique pas l'advection d'air chaud à 850. Voilà.. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Le seul lien qui peux exister entre les température de surface l'été, la circulation atmosphérique et le NAO c'est un lien décalé mis en évidence par une lag-corrélation. Là-dessus, y a moyen de s'entendre. Ainsi, il y a une bonne corrélation entre les hivers NAO négatifs important comme en 2008 et les cold spell d'été (nombre de jours avec températures froide en été) comme on a cet année. En tout cas, moi je ne crois pas à l'implication direct d'un NAO - et le temps estival ici tant qu'on ne m'aura pas montré un lien robuste entre les séries de SST et de précipitations estivales et les séries NAO estivale...et à ce jour, à ma connaissance, ça n'a pas été encore démontré...Encore moins les séries temporelles du NAO et les blocages comme tu dis, j'ai jamais vu ça. MISTRAL21, ton analyse est intéressante. Ça a l'avantage d'être très défendable comme point de vue. Wedge.. je te ramène à la question . QU'EST-CE QUI CAUSE LES BLOCAGES ? arrête de me parler de la terre et de tous les problèmes du monde de la quantité de pluie ou des orages. Le NAO ne génère pas de système ni la pluie à lui seul, je dis que c'est son influence qui génère les blocages. Comme ça l'été 2008 a pas été si pire... Ouf.. et pourtant il s'en est braillé un coup sur météocentre sur le fait qu'il pleuvait tout le temps de mai à juillet. Seule la fin juillet et une partie du mois d'août a été relativement bien. Actuellement on est dans le négatif (voir ci-dessous).. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
MicHuot Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Michel, merci pour les explications mais.... Comment se fait-il que l'advection d'air chaud en altitude (850 mb) se produise dans le nord, sans passer par ici? Il demeure évident pour moi (mais je peux me tromper, je ne suis pas un expert) que l'air chaud, amené par advection, doit obligatoirement provenir du sud....et le sud des régions au Nord du Québec, c'est chez nous... D'où cet air chaud provient, s'il n'a pas passé par chez nous? D'où mon idée que la chaleur est construite localement en raison du soleil persistent et du fait que la chaleur s'accumule beaucoup plus vite dans des régions sèches comme l'arctique (tout comme la température monte très vite le matin dans un désert, parce que le sol est totalement sec). Et, quand je parlais d'air chaud au sol, je ne m'attend pas à ce que toute la tropsophère se réchauffe. Pour moi, l'air est chaud au sol jusqu`'à une certaine altitude. Et oui, cela déstabiliserait l'atmosphère, comme tu dis. Mais...comme l'air est sec...même si l'atmosphère se déstabilise, il y a pas d'humidité assez présente pour former des nuages. Mais là....je soumets des hypothèses...je ne suis pas certain de ce que j'avance. C'est une analyse...sans plus. Je vois bien les creux et les crêtes sur la carte des hauteurs de géopotentielles. Mais cela ne m'explique pas l'advection d'air chaud à 850. Voilà..On retrouve un pattern similaire à 850 mbs et 500 mbs avec une différence de 5 dam supérieurs d'amplitude entre crête et creux à 500 mbs. Donc la chaleur à 850 mbs est supporté au-dessus. Si on regarde le cas des derniers jours à Iqualuit (CYFB), les forts vents du nord-ouest sur un terrain accidenté qu'est l'île de Baffin a permis un brassage et un rabattement de cette chaleur au sol au taux adiabatique sec. Pour revenir au bloquage. Celui-ci est causé à partir d'une circulation méridienne qui elle est causée par la faiblesse de la circulation zonale qui elle est causée par une faiblesse de la cellule polaire. Une fois ce processus enclenché, il est difficile de le défaire. C'est le principe de la saucisse Hygrade (pour ceux qui s'en souviennent ). L'air froid du nord déplacé par l'air chaud du sud fait une pression sur l'air chaud au sud qui remonte vers le nord et qui affaiblit encore la cellule polaire, etc .... C'est de cette bascule que je parlais plus tôt. Cela s'arrêtera que lorsque la chaleur se retirera. Soit à la fin de l'été, et ce sera partie remise pour l'été prochain, avec peut-être plus d'amplitude encore, et probablement des crêtes et des creux à différents endroits en espérant que l'on soit pas directement sous la crête comme dans l'ouest du pays. MH Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
dann17 Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 (modifié) Michel et Jean-François, je dirais à mon humble avis, que vous détenez tous les deux une partie de la vérité... non pas que JE la détienne, bien sûr ! Mais voici une explication qui me semble plausible : tout d'abord, il est fort possible que ces hauts geopotentiels en altitude au dessus du nord du Québec et du Nunavut soient causés par le blocage. Il s'agit donc bien d'un anticyclone d'altitude au dessus de cette zone. Ce type d'anticyclone, étant donnée l'altitude (dont le sol ne peut quasiment pas exercer d'influence), ne peut être que "dynamique", càd influencé par les cellules de Ferrel notamment et donc le vortex polaire. Du coup, puisque ces cellules "dynamiques" de hautes pression sont campées au dessus de ces régions, alors en effet, aucune perturbation ne pénètre (plus près du sol). Si bien que le soleil est largement prédominant. Or, ce qu'il faut savoir, c'est que même à ces latitudes (entre 55 et 70° nord), au mois de juillet, l'énergie thermique parvenant au niveau du sol (sous forme de chaleur sensible) est quasiment aussi importante qu'au niveau de l'équateur !!! (si, si !) Sauf que, dans un cas "normal", l'albedo atmosphérique est important en été dans ces régions polaires et subpolaires (du fait de la présence de nombreux nuages), si bien qu'une grande partie de l'energie solaire est renvoyée vers l'espace. Ce n'est pas le cas ces jours (semaines) ci. C'est pour cette raison que petit à petit ces terres (sèches en plus, en effet, donc presque pas d'évaporation locale, donc pas de refroidissement induit) ont fini par se réchauffer pour atteindre des valeurs carrément inhabituelles. ps : j'ai oublié de préciser qu'en plus de ça, la subsidence créée par les mouvements descendants en bordure des cellules (Ferrel, et polaire) finit par engendrer un réchauffement adiabatique de l'air. (Mais Michel l'a déjà expliqué) Modifié le 27 juillet 2009 par dann17 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Trapper Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Salut Dann, La surface peut être sèche mais à cause de cette plus grande chaleur, le pergélisol devrait fondre plus donc donner plus d'humidité? Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Wedge Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Le seul lien qui peux exister entre les température de surface l'été, la circulation atmosphérique et le NAO c'est un lien décalé mis en évidence par une lag-corrélation. Là-dessus, y a moyen de s'entendre. Ainsi, il y a une bonne corrélation entre les hivers NAO négatifs important comme en 2008 et les cold spell d'été (nombre de jours avec températures froide en été) comme on a cet année. En tout cas, moi je ne crois pas à l'implication direct d'un NAO - et le temps estival ici tant qu'on ne m'aura pas montré un lien robuste entre les séries de SST et de précipitations estivales et les séries NAO estivale...et à ce jour, à ma connaissance, ça n'a pas été encore démontré...Encore moins les séries temporelles du NAO et les blocages comme tu dis, j'ai jamais vu ça. MISTRAL21, ton analyse est intéressante. Ça a l'avantage d'être très défendable comme point de vue. Wedge.. je te ramène à la question . QU'EST-CE QUI CAUSE LES BLOCAGES ? arrête de me parler de la terre et de tous les problèmes du monde de la quantité de pluie ou des orages. Le NAO ne génère pas de système ni la pluie à lui seul, je dis que c'est son influence qui génère les blocages. Comme ça l'été 2008 a pas été si pire... Ouf.. et pourtant il s'en est braillé un coup sur météocentre sur le fait qu'il pleuvait tout le temps de mai à juillet. Seule la fin juillet et une partie du mois d'août a été relativement bien. Actuellement on est dans le négatif (voir ci-dessous).. Je te parle de la terre et de tous les problèmes du monde parce que champs de SLP et champs de température sont des indices de l'existence d'un bloc...je croyais que tu savais déjà ça...Pour moi, il est clair qu'un phénomène d'échelle hémisphérique (NAO) ne peux pas générer un phénomène circumglobal (le break-up des ondes de Rossby responsable des blocs). Anyway, j'ai pu envie de m'obstiner. Je te réfère à d'autres : 1) http://ams.confex.com/ams/pdfpapers/117774.pdf. 2) http://www.met.reading.ac.uk/~swr01tjw/pub...lings_jas07.pdf 3) http://adsabs.harvard.edu/abs/2007ClDy...29..713C 4) http://www.mi.uni-hamburg.de/fileadmin/fil...Frae-Lun_QJ.pdf "Seule la fin juillet et un partie du mois d'août a été relativement bien" Pourtant l'index était largement négatif.... Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 (modifié) Salut Wedge. J'ai lu les documents - c'est écrit (même assez souvant) le lien entre NAO négatif et blocages. À résumer tout ceux ci, on parle de la même chose en des termes différents dans le sens où un explique l'autre qui explique le premier. Tk.. J'aimais bien la discussion, j'en ai appris un bon bout en fouillant pour mes arguments et les tiens. Concernant fin juillet et août, le rythme des dépressions arrivant dans les blocages en 2008 avait grandement diminuer - pas de système (même en cas de blocage), ben ça donne quand même du beau temps. Ceci dit, le nordais avait quand même persisté dans l'est. Faudra reprendre ça autour d'un feu de camps et de quelques .5 Modifié le 27 juillet 2009 par Regg001 Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
MicHuot Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 Michel et Jean-François, je dirais à mon humble avis, que vous détenez tous les deux une partie de la vérité... non pas que JE la détienne, bien sûr ! Mais voici une explication qui me semble plausible : tout d'abord, il est fort possible que ces hauts geopotentiels en altitude au dessus du nord du Québec et du Nunavut soient causés par le blocage. Il s'agit donc bien d'un anticyclone d'altitude au dessus de cette zone. Ce type d'anticyclone, étant donnée l'altitude (dont le sol ne peut quasiment pas exercer d'influence), ne peut être que "dynamique", càd influencé par les cellules de Ferrel notamment et donc le vortex polaire. Du coup, puisque ces cellules "dynamiques" de hautes pression sont campées au dessus de ces régions, alors en effet, aucune perturbation ne pénètre (plus près du sol). Si bien que le soleil est largement prédominant. Or, ce qu'il faut savoir, c'est que même à ces latitudes (entre 55 et 70° nord), au mois de juillet, l'énergie thermique parvenant au niveau du sol (sous forme de chaleur sensible) est quasiment aussi importante qu'au niveau de l'équateur !!! (si, si !) Sauf que, dans un cas "normal", l'albedo atmosphérique est important en été dans ces régions polaires et subpolaires (du fait de la présence de nombreux nuages), si bien qu'une grande partie de l'energie solaire est renvoyée vers l'espace. Ce n'est pas le cas ces jours (semaines) ci. C'est pour cette raison que petit à petit ces terres (sèches en plus, en effet, donc presque pas d'évaporation locale, donc pas de refroidissement induit) ont fini par se réchauffer pour atteindre des valeurs carrément inhabituelles. ps : j'ai oublié de préciser qu'en plus de ça, la subsidence créée par les mouvements descendants en bordure des cellules (Ferrel, et polaire) finit par engendrer un réchauffement adiabatique de l'air. (Mais Michel l'a déjà expliqué)C'est vrai qu'une fois le processus d'assèchement au sol enclenché, cela augmente la température au sol et comme tu le dis Dann ça contribue aux valeurs inhabituelles que l'on observent. Je le concède à Jean-Francois. Mais pour en arriver là, il faut préalablement une source d'énergie externe. MH Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
dann17 Posté(e) le 27 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 27 juillet 2009 À Michel (Huot) : oui, je suis bien d'accord, il y a eu sans doute un apport de chaleur dans la haute atmosphère. Mais je penche plutôt vers le côté de la subsidence, c'est à dire que les limites des cellules de Ferrel et polaire se sont retrouvées au dessus de ces régions, ce qui a contribué à la descente de l'air, et donc, par compression adiabatique, celui-ci s'est réchauffé.Maintenant, pourquoi le vortex polaire a t-il pris cette forme ? alors là...! (c'est la discussion de Réjean et Wedge) À Michel (Hebert) : tu fais là une excellente remarque, à mon avis. C'est vrai que le sol (en tout cas le sous sol) de ces contrées est gelé. Donc étant données les températures actuelles, il est fort possible en effet qu'une partie du sol gelé fonde. Mais il faut être conscient du fait que le pergélisol est souvent situé pas mal en profondeur, et qu'à cette profondeur (de 1 à 4 ou 5 mètres environ), l'inertie thermique est importante (de l'ordre de quelques semaines à plusieurs mois !). Autrement dit, s'agissant du pergélisol, les températures chaudes actuelles ne peuvent pas encore l'affecter.Mais tu as raison de soulever cette hypothèse, puisque, en effet, la fonte de la glace est une transformation fortement endothermique, cad qu'il se produit une forte absorption de chaleur (autant pour le passage solide -> liquide, que pour le passage liquide -> gaz), donc un refroidissement de l'air environnant. Mais malgré cela, on constate que la hausse de la température est quasi-constante depuis une semaine, comme ne témoignent ces données :http://french.wunderground.com/history/air...hlyHistory.html vous constaterez d'ailleurs qu'à Akulivik (extrême nord du Québec, bordant la Baie d'Hutson) le vent vient constamment de l'est, donc de l'intérieur. Même scénario à Inukjuak, vent de SE, donc de l'intérieur, et hausse constante de la Tm depuis une semaine ! 30°C aujourd'hui !!!!http://french.wunderground.com/history/air...hlyHistory.html Bref, tout ça pour dire que le double effet (réchauffement dû à la subsidence + réchauffement dû au bilan thermique au sol exédentaire) est plus important que le refroidissement causé par la fonte du sol gelé. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Trapper Posté(e) le 28 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 28 juillet 2009 *****MODÉRATION**** Messieurs, on reste dans le sujet. Merci. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
MicHuot Posté(e) le 28 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 28 juillet 2009 (modifié) À Michel (Huot) : oui, je suis bien d'accord, il y a eu sans doute un apport de chaleur dans la haute atmosphère. Mais je penche plutôt vers le côté de la subsidence, c'est à dire que les limites des cellules de Ferrel et polaire se sont retrouvées au dessus de ces régions, ce qui a contribué à la descente de l'air, et donc, par compression adiabatique, celui-ci s'est réchauffé.Maintenant, pourquoi le vortex polaire a t-il pris cette forme ? alors là...! (c'est la discussion de Réjean et Wedge) Bonjour Dann: La limite Ferrell-Polaire correspond à la zone d'ascendance. C'est la région des systèmes de basses pressions et des fronts. Et c'est justement cette cellule de Farrell ou plutôt Polaire qui manque au nord et est refoulée vers le sud à plusieurs endroits. Dans un contexte de circulation méridienne et de bloquage, souvent les fronts sont coupés, et c'est ce qu'on peut voir sur les 500 mbs. La haute pression subtropicale pousse sa crête jusqu'au pôle avec la cellule de Farrell ce qui ne laisse plus de place à la cellule polaire qui est refoulée vers nos régions. Edit: J'ai apporté quelques corrections. Je préfère parler d'une système Hedley-Ferrell qu'un système Hedley-Polaire car cela sous-entendait une circulation directe équateur-pôle qui est impossible à cause des anticyclone subtropicaux. Les notions théoriques sont parfois difficile à appliquer. MH Modifié le 28 juillet 2009 par MicHuot Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
dann17 Posté(e) le 28 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 28 juillet 2009 Bonjour Dann: La limite Ferrell-Polaire correspond à la zone d'ascendance. C'est la région des systèmes de basses pressions et des fronts. Et c'est justement cette cellule de Farrell ou plutôt Polaire qui manque au nord et est refoulée vers le sud à plusieurs endroits. Dans un contexte de circulation méridienne et de bloquage, souvent les fronts sont coupés, et c'est ce qu'on peut voir sur les 500 mbs. La haute pression subtropicale pousse sa crête jusqu'au pôle avec la cellule de Farrell ce qui ne laisse plus de place à la cellule polaire qui est refoulée vers nos régions. Edit: J'ai apporté quelques corrections. Je préfère parler d'une système Hedley-Ferrell qu'un système Hedley-Polaire car cela sous-entendait une circulation directe équateur-pôle qui est impossible à cause des anticyclone subtropicaux. MH Salut Michel, Oui, en effet, tu as entièrement raison. C'est bien la limite entre Hadley et Ferrel. Je me suis laissé induire en erreur par le fait que je trouvais surprenant que la cellule de Hadley puisse monter aussi haut vers le nord. Vivement que tout ce ptit monde retrouve sa place habituelle...! ps : je pense que tu avais peut être malheureusement raison lorsque tu expliquais (voilà quelques semaines) que cette configuration de blocage estival risquait probablement de devenir la norme pour les étés à venir, à cause de la diminution de la surface de la banquise en été... Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
beachcp31 Posté(e) le 29 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 29 juillet 2009 Le sud du Québec n'est pas seul à vivre avec un blocage cet été (dans le secteur pluvieux). Le Royaume Uni aussi.... http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8173533.stm Christian Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
wingei Posté(e) le 29 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 29 juillet 2009 Un blocage... est-ce toujours froid? Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
Regg001 Posté(e) le 29 juillet 2009 Signaler Partager Posté(e) le 29 juillet 2009 Un blocage... est-ce toujours froid? Ça dépend où il se situe - ou - ça dépend où tu es par apport à celui-ci. Regarde dans l'ouest et dans le nord, eux les blocages ils aiment ça en mautadit. Citer Lien vers le commentaire Share on other sites More sharing options...
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