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lefevre.65

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  1. Comme nous devons être voisins et aussi fanas de photos de ciels ( j'en ai quelques centaines endormies dans des boîtes dont je n'ai sorti que quelques dizaines pour des expos ) que de météo , j'aurais aimé faire votre connaissance puisque nous n'en avons pas eu l'occasion à notre réunion du 20 octobre. Je suis localisable dans l'annuaire à Plaisance. Amitiés météos . A bientôt peut être. C.LEFEVRE
  2. N' étant pas très loin de chez vous, Laurent, je ne peux que vous répéter ma disponibilité suivant la vôtre ; si deux ou trois heures suffisaient à débloquer des semaines de lecture laborieuse ça pourrait se trouver facilement chez vous ou chez moi à Plaisance du Touch. Accessoirement je peux dire aux fans de Mayençon que j'ai vu au SCEM de M.F. jeudi dernier , qu'il allait très bien. Amitiés météos à tous C.LEFEVRE
  3. Il me semble bien que l'on devrait avoir droit à nos quinze jours de beau temps habituels entre 15 oct et 15 nov . Les montagnards vont se régaler avec des iso zéros au-dessus de 3000 ou même 3500 m ( j'ai vu 14° ) en octobre au Pic du Midi . Mais n'oubliez pas vos crampons ; les premières neiges (40cm à 2400 m ) vont fondre et rester en glace bleue à l'ombre. Les schémas classiques : brouillards matinaux suivis de tendances au vent d'autan vont se reproduire plus efficacement que celui que j'avais signalé le soir où la goutte froide continuait son pendule ascendant pour lâcher ses bandes convectives sur le S.W.- J'aurais mieux fait de me taire- Le meilleur cas de figure est le passage en axe de dorsale anticyclonique, et surtout sur son versant ouest au lever du jour pendant qu'elle continue son déplacement vers l'est suivie d'isobares d ' W.S.W. ( beau temps ) ou de S.W. de plus en plus serrées ( vent d'autan). Amitiés à tous C.LEFEVRE.
  4. Bonsoir à Laurent : votre "station météo" ne fait malheureusement que des observations à l'échelle locale. Il faut l'inscrire dans la grande échelle par les photos satellites, les cartes .. . Je pense que l'on est rentrés rapidement dans la "cuvette" dépressionnaire à fond plat et donc sans gradient de pression . Les bas géopotentiels d'altitude se sont étirés et bloqués de l'Atlantique à la Mer du Nord associés à deux "gouttes" froides séparées en "cut off" pour donner un flux de plus en plus SW sur les Pyrénées . Le front froid a passé les Pyrénées foehné et donc atténué sur nos régions . La persistance du SW d'altitude a maintenu une petite dépression dynamique sous le vent de la Chaîne, imposant un gradient desserré au sol . Je pense que vous n'avez pas eu le coup de vent d'W et l'onde de hausse habituels ou très brièvement à son passage . On est donc restés du côté oriental de la cuvette dépressionnaire , situation favorable aux brouillards si couverture nuageuse et vent ne se pressent pas trop. Par contre, si le thalweg d'altitude était passé ,le basculement au NW dans des masses d'air polaires directes se serait produit avec ses forts gradients, sa hausse brutale de pression et les rafales induites par les mouvements descendants . C'eût été le schéma classique : onde de hausse annoncée par l'onde de baisse de pression qui vous a inquiété . La prochaine fois, peut être observerez-vous que les deux variations de pressions ne sont pas symétriques mais la hausse nettement plus forte en valeur absolue que la baisse . Amitiés météos C.LEFEVRE
  5. A première vue c'est bien le même ; toutefois les pseudos en bleu continu ici ne partent pas à 1000hpa de l'intersection des thêtas et des isothermes tracés de 10 en 10° , ce qui me gêne beaucoup dans l'identification des masses d'air en altitude . C'est bien l'inconvénient que je trouve aux R.S. de l'université du Wyoming que j'utilise parce qu'ils vont jusqu'à 100 hpa. Les vôtres me conviendraient parfaitement ( même avec des isobares un peu courbes, ce qui n'est pas gênant ) s'ils n'étaient pas amputés souvent à 400 hpa . Dans l'émagramme que vous nous proposez les pseudos croissantes à droite de la X° seraient côtées respectivement : XVI, XXII, XXVII, XXIX 1/2 ...Difficile de dire d'un coup d'oeil quelle est la pseudo mini d'une masse d'air convective située par exemple à 550 hpa sans redescendre mentalement à 1000 hpa sur une interpolation alors que dans un canevas de pseudos que l'on sait côtées de 10 en 10, c'est évident. Merci infiniment pour le mal que vous vous donnez . C.LEFEVRE.
  6. Une folliation de tropopause pourrait s'appeler dans le cas le plus simple un dédoublement où tropos polaires et tropos tempérées ou même subtropicales sont superposées avec leurs caractéristiques (isothermies, altitudes et températures typiques : par exemple -40 pour une tropo polaire à 450 hpa à notre latitude, -55° classiquement à 250 hpa pour les tropos tempérées -70 ou - 80° comme on risque d'en voir très haut en novembre pour les tropopauses tropicales ). On parle aussi d'"entonnoir" de tropopause . Cette espèce de discontinuité ou de déchirure permet des échanges entre stratosphère et troposphère, notamment descendants . Des jets marqués sont aussi pris en sandwitch entre ces diverses tropos, témoignant des contrastes thermiques et des énergies en présence. Mais il faudrait que je me recycle depuis le temps que je ne côtoie plus les 100 ou 80 hpa dont on avait besoin pour les protections des prototypes de Concorde. En ce qui concerne votre formation nivo-météo j'ai sous le coude le diaporama élémentaire d'une heure ou une heure et demie que je faisais dans mes cours de météo montagne ; à réactualiser un peu peut être aussi. A votre disposition quand vous viendrez nous voir. Amitiés météos C.LEFEVRE.
  7. J'ai oublié de vous saluer amicalement pour conclure mais aussi de dire que le point de condensation indiqué se situait à 900 hpa à l'intersection de la thêta 10 et de la pseudo la plus à droite du pied du RS: la VI ° environ autant que je puisse "pinailler"avec les RS que j'ai sur Internet. N'oublions pas les risques de grésil . A bientôt. C.L.
  8. TROPOPAUSE POLAIRE ENFIN ! Autre signature polaire intéressante dans cette "goutte froide" : au R.S. de Bordeaux on doit être près du centre de l'entonnoir tropopausique à 450 HPA et - 40 ou - 38° cel. Au-dessus : Jet stream de basse stratosphère sous la tropo classique à 175 HPA et -53° . Cette folliation de tropo doit aussi bien se voir en tourbillons potentiels . De toute évidence l'évolution diurne aura vite fait de consommer l'inversion nocturne du pied convectif pour donner des CB jusqu'à 450 hpa. Le premier point de condensation sur la thêta 10° montant alors sur une pseudo recoupera l'iso zéro vers 870 hpa . D'où averses et orages avec neige au-dessus de 1000 à 1100 m. Déjà cette nuit il est tombé plus de 20 cm de neige au Maupas avec -7° cel.
  9. Merci et bonsoir à tous , mais n'oubliez pas les brouillards entre la gravitation universelle et deux"cut off". Les conditions me semblent bien réunies avec le passage côté W de la dorsale relative au sol (tendance à S.E. ou Sud faible) et un fort rayonnement nocturne si une advection nuageuse ne vient pas l'atténuer.
  10. Merci Jean-Louis pour cette inversion typique . Je vais essayer d'être simple et me limiter aux masses d'air qui représentent la vision la plus synthétique. A première vue le R.S. de Payerne en régions montagneuses continentales est du radiatif montagnard coiffé d'une petite advection de Km à XII ,stratocumulus de sommet 850 hpa . Ils interdiront la dissipation des brouillards ou stratus très bas qu'ils coiffent puiqu'il n'y a pas de flux comme dans le cas d'arrivée de vent d'autan. A 350 hpa, Km à XVII annonçant l'arrivée de cirrus. A 12h U.T.C. l'inversion s'est même accentuée , la divergence a déchiré et séparé le cinématique à XII en deux couches : juste sous 900 hpa et entre 770 et 730 hpa plus épaisse . Un petit flux de S.W. permet l'advection du Km d'école à XIV de Lyon pour ce matin à ooh (base à 780 hpa) Aujourd'hui donc , à Payerne, nous sommes devant le même radiatif surmonté d'un Km à XIV entre 780 (+ 3°) et 650 hpa (- 5° cel) ; c'est de l'altostratus qui pourrait précipiter par effet Bergeron mais un peu limite; Quelques flocons jusqu'à + 2° (2700m environ), sublimés en dessous. Avec de l'altostratus plus épais, dans deux mois on aurait eu un sondage à verglas car le rayonnement aurait donné des tempés très négatives au sol. Quoique le sandwitch positif soit très chaud (+10°) sous forte épaisseur. A 400 hpa arrivée de cirrus plus épais dans le Km à XV/XVI . merci de supporter mes explications. Amitiés à tous.C.LEFEVRE
  11. La saison des brouillards a déjà commencé en moyenne vallée de Garonne et même au-delà : mais chez nous il va falloir se méfier des tendances au vent d'autan en fin de nuit où son mini brassage turbulent va se conjuguer avec plusieurs causes : évaporation des rivières (attention aux confluents), rayonnement des plaines ou plateaux voisins et petits transports advectifs difficiles à localiser pour saturer les basses couches. Encore un défi que les modèles ne maîtrisent pas encore me semble-t-il. A vos pifomètres, donc. On n'accusera plus l'A.Z.F. d'engendrer localement le mécanisme et l'on perdra aussi cet hiver les fines précipitations glacées en cristaux ténus à l' W et au N.W. de l'ancienne ONIA . Amitiés. C.LEFEVRE
  12. Merci à Jean Louis d'avoir répondu à ma place, c'est formidable de pouvoir aller aux champignons deux jours et de retrouver un site plus vivant que jamais . Je vous dois des excuses car au vu de vos dialogues très pertinents, de vos références à un cours du télé-enseignement que je ne connais pas, ( il faudra que j'essaie d'en voir un à l'E.N.M. ) j'étais parti dans un langage d'initiés. L'intérêt des pseudos adiabatiques c'est d'être un traceur très conservatoire des masses d'air : même après un effet de foehn, elles ne varient pas, alors que les thêtas (adiabatiques sèches) montent beaucoup . Dans les frontolyses on suit encore en altitude des fronts froids indistincts au sol mais bien marqués dans l'assèchement divergent au-dessus des "pieds" maritimes . Ils peuvent déclancher ainsi des fronts de rafales ou des "galernes" à l'avant du front flou et donc oublié au sol . On peut parler des pseudos en termes "d'énergie humide" puisqu'elles préfigurent l'allure des condensations nuageuses, leur teneur en eau, leur stabilité. Les plus riches en énergie sont les masses d'air saturées tropicales ou équatoriales ; des pseudos à XX/ XXIV y sont courantes. C'est pourquoi Kate avec le XVIII que j'ai vu était déjà une vieille dame, j'y ai pensé trop tard. Je ne vous alerterai plus que sur des exemples simples dans le domaine des Téphigrammes France entre deux réseaux par exemple, entre deux sondages alignés dans le flux pour combiner le temps et l'espace afin d'accéder à une vision 3D des volumes nuageux . Je compte sur la formation exhaustive de Jean-Louis pour me poser les questions adaptées à nos amis du Forum. Amicalement, à bientôt, C.LEFEVRE
  13. Pour complèter votre curiosité je suis allé voir hier sur une station de travail Synergie de M.F. des sondages de mercredi juste à l'arrière de Kate : de l'air à II en pseudos commençait à s'injecter sous très faible épaisseur sous les masses d'air tropicales à XVIII . Vous voyez le contraste énorme et tous les paramètres associés : foliations de tropopause, entonnoirs de tourbillon potentiel ... Hier les sondages toujours issus du modèle à défaut des réels, indiquaient une descente très rapide d'air convectif à V à l'arrière d'un air relativement chaud à X de type Km toujours sous le Km à XVIII rejeté de plus en plus haut. D'où l'intérêt de tracer un front froid évident entre V et X° mais de laisser ouvert le secteur chaud en poche rétrograde ; vous ne pouvez pas demander, surtout aux anglais, de tracer en "bonnet phrygien" comme l'imposent les masses d'air. J'ai remarqué qu'à M.F. on commence quand même à ne pas coller le front froid au front chaud dans sa partie nord . Mais combien de points triples trop tôt sortis du coeur de la dépression ne voit-on pas encore ! Alors on sort de derrière les fagots un front froid secondaire, ou deux. Si vous aviez l'occasion de voir "Synergie " de près vous oublieriez tous vos crayons de couleur ; et pourtant j'ai dû en user un nombre incalculable, moi aussi. Amitiés météorologiques. C.LEFEVRE
  14. Pour construire des cirrus ou Cs sur un sondage trois paramètres peuvent être retenus : la vieille règle toute bête d'un écart inférieur à 10° entre T et Td, la présence d'un Jet , surtout s'il est très turbulent comme ce matin (rotations et variations de vitesse brutales) , mais surtout un sondage en Km, c'est à dire à pseudo constante dans la tranche incriminée. Cela se voit très facilement car dans un sondage en thêta habituellement croissantes de bas en haut, le basculement vers la gauche saute aux yeux . Même en l'absence de courbe bleue, les thêtas et thêta prime d'W étant asymptotiques au sommet des sondages la courbe d'état indique bien l'allure de la pseudo ; corrélé à un Jet ce paramêtre vous donne à coup sûr la présence, base et sommets des nuages supérieurs. Aujourd'hui deux masses d'air typiques se superposaient : Convectif divergent à VIII en basses couches, Cinématique de mélange à XII ou XIV dans l'advection chaude d'altitude, plus sans doute dans le Jet. Pour que le Cd donne des averses il aurait fallu que les sommets des cumulus atteignent - 3 à - 5° pour que l'effet Bergeron soit assez efficace. Par contre à 12 h utc , Brest dans l'air chaud, saturé en Km sous forte épaisseur mais à tempé positive ne peut donner que de la bruine même forte . Amitiés météos C.LEFEVRE
  15. Tous les amateurs d'originalités ont à se mettre sous la dent le passage d'une dépression chaude à une dépression froide avec Kate qui a fini de contourner l'anticyclone des Açores par le sud et l'ouest pour s'intégrer dans la circulation polaire avec tout ce que ça comporte d'explosif . Vous allez pouvoir exercer votre perspicacité, notamment si nous avions quelques radio-sondages au bon endroit et au bon moment, comme on dit toujours. Amusez vous bien. Amitiés météorologiques C.LEFEVRE.
  16. Ces deux dates me conviennent à priori . Donc à bientôt le plaisir de faire connaissance . C.LEFEVRE
  17. C'est bien de souligner les incohérences de nos collègues de M.F. dans les relations "causes/conséquences", mais j'en ai tellement vu des trahisons des médias que je me méfierais encore . D'autant plus qu'en cas de foehn en régime de sud deux causes peuvent masquer le trou de foehn : la rentrée maritime des stratus méditerranéens dans le domaine du marin et de l'autan, et le grand nuage d'onde (cirrus épais) né sous le vent de l'ébranlement des couches supérieures en I.C.S. alors que l'Espagne peut être en ciel clair. Ce que j'appelais par dérision de l'anti-foehn. Je peux ajouter que j'ai vu une présentatrice météo encore en activité, dire en régime de nord que les sommets pyrénéens catalans seraient accrochés "par effet de foehn" ! C.L.
  18. A priori d' accord, sauf peut-être pour le 29 octobre ( vacances scolaires ) C.Lefèvre
  19. C'est bien ce que je demandais,mon merci va être ridicule après le concert des "merci", aussi vous donnerais-je plutôt le bonjour de Frédéric Marin vu hier au C.D.M. H.G. Si vous voyez ZWACK , veuilez lui transmettre mon meilleur souvenir .
  20. Je ne tirerai les oreilles de personne surtout pas de Laurent Violet si passionné. Je pense devoir avouer 20% d'erreurs dans les années 57 à 82, sans modèle sans radars et sans photos Sat, il est vrai, au moins pour les trois quart de ces 25 années où un prévisionniste permanent émettait 20.000 bulletins ,20.000 Tafs après avoir tracé autant de cartes . Les prévisions de Tafs étaient bien meilleures sans doute parce qu'à courte échéance et dans le domaine d'efficacité du radio-sondage. Par contre en 1990 à l'occasion de trois semaines de prévisions effectuées pour la campagne Pyrex j'ai pu réduire grâce aux modèles, à la densité exceptionnelle des R.S., du Péridot expérimental à mailles de 10 km, les échecs à 10%. J'ai bien peur que maintenant les derniers % soient incompressibles à courte échéance mais heureusement extensibles dans le temps à trois jours, puis quatre jours ...Bon courage et bonne continuation. C.L.
  21. Comme l'un des derniers représentants de l'école "Pone" je me sens obligé après des milliers de tracés masses d'air de me mettre à votre disposition pour vous refaire un cours "masses d'air" particulièrement difficile à assimiler par correspondance . Mais où et comment ? Je suis en banlieue de Toulouse et en contacts étroits avec mes anciens services. et l'on pourrait toujours se procurer des cartes vierges de tracé pour des T.P. Je peux me déplacer aussi bien sûr. Si vous avez une ou plusieurs idées dites le moi, ce sera avec plaisir que je rencontrerai autant de passionnés. Au passage , tout en remerciant pour cette ébauche de masse d'air je dois dire que sans courbe des pseudos on ne peut pas faire de tracé masses d'air, que l'utilisation simultanée des R.S. n'est pas possible parce qu'à trop petite échelle, au moins sur mon écran, notamment les vents tout à fait illisibles, et indispensables pour lire d'un coup d'oeil le signe des advections, les bases et les sommets des surfaces frontales et des nuages (en complément des humidités et des pseudos). Tout cela est si riche et passionnant que je comprends votre besoin de découverte . C.L. Amitiés météorologiques.
  22. Il me semble qu'il faut garder présente à l'esprit la différence fondamentale entre dépression froide et dépression chaude. Les premières sont bien lisibles dans les vortex de haute altitude notamment, quel qu'en soit le niveau, et leur mise en phase avec des pieds chauds et humides conduit à des catastrophes orageuses encore difficilement prévisibles longtemps à l'avance. Le moteur en est bien une goutte froide d'altitude et son cyclonisme parfois d'échelle mésosynoptique très fréquent chez nous. Les secondes sont bien de nature tropicale et liées aux fortes tempés de la mer(plus de 27°), à de fortes humidités de basses couches, et à cette injection de fortes épaisseurs de bas en haut qui viennent inverser la dépression de basses couches en anticyclone d'altitude . Celle-ci sont rarissimes à nos latitudes et liées à des conditions maritimes exceptionnelles. Mais je ne vais pas refaire un cours de météo tropicale ici . Ce sont de beaux objets météorologiques que l'on guette avec excitation au bout de son crayon ou des" photos sat", mais que l'on craint aussi beaucoup quand on ne sait pas vers où les déplacer . A échelle encore plus fine dans le temps et dans l'espace il faudrait parler aussi de trombes marines ou terrestres car c'est un domaine qui laisse encore pour longtemps du pain sur la planche des météos. C.L.
  23. A votre crainte des épisodes cévenols j'ajouterai, ce qui est plus rare : gare aux cyclones , ce que l'on a déjà vu exceptionnellement sur une Méditerranée supérieure à 27° C , minima nécessaire mais semble t-il dépassé . Attendons le couplage cyclonisme humide de basses couches et divergence de haute altitude .
  24. Comme je l'ai écrit dans un petit article de Pyrénées Magazine il y a de nombreuses années, plusieurs paramètres conduisent à créer ou supprimer des visibilités exceptionnelles vers les pyrénées : D'abord en air convectif où l'air est très limpide, les cumulus font vite écran . Ensuite la brume de basses couches en conditions anticycloniques, à moins de s'élever au-dessus de l'inversion de température au-dessus de laquelle on retrouve la sécheresse des masses d'air divergentes. Cette brume en contre-jour diffuse la lumière solaire pour accentuer l'effet d'écran que l'on n'avait pas le matin ou le soir en éclairage latéral ,ce qui accentue encore les contrastes du relief . Enfin le facteur améliorant fondamental est la présence d'un paresoleil idéal nuageux dont l'ombre se projette entre les pyrénées et nous pour éteindre l'effet diffusant de la brume devenue invisible. Ces grands bancs nuageux peuvent être liés à l'approche d'une perturbation d'WSW à Sud, (nuages de foehn ) ce qui fait dire parfois à tort , qu'il va pleuvoir quand on voit les pyrénées. Mais ce sont souvent d' immenses nuages d'onde stationnaires parallèles à la chaîne sous le vent dans un flux très rapide de composante sud qui déclenche l'I.C.S. de l'étage supérieur, ce que j'ai appelé par boutade de l'anti-foehn, alors qu'au vent, côté espagnol le ciel reste dégagé. L'éclairage latéral du soir ou du matin vient évidemment renforcer cet effet pour nous faire voir des pointes de sommets derrière l'horizon . Amitiés météorologiques et bonnes visis pour vos téléobjectifs .
  25. Vous ne trouverez rien de publié de ma main, mais le cours de Jean Jacques Thillet est ce qu'il y a de mieux; comme il me l'avait demandé j'y ai d'ailleurs modestement participé par une contribution uniquement Pyrénéenne. Après sa parution, je n'avais aucune raison de me fatiguer à rédiger tout ce qui est météo géné, aérologie, incidence du relief sur les masses d'air,etc... très bien illustré par les éditions du Seuil sur les croquis de JJ.Thillet. Ayant passé 17 étés à Chamonix, de 61 à 77, je l'ai vu arriver, d'abord en mission pour deux mois, puis en permanent après la création de la station météo, ce qui a considérablement changé l'opinion du milieu montagnard et sa sécurité. C'est donc un excellent ami que je reverrais avec plaisir. Mon obole à la sécurité montagne a surtout constitué dans des dizaines de cours ou conférences au C.A.F , à F.F.R.P., à la F.F.M. depuis trente ans où je me suis fait de nombreux amis, notamment au centre de formation de Gouliers en Ariège. Toujours à votre disposition. Amitiés météorologiques et bonne sortie avec beau temps . C.L.
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