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lefevre.65

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  1. Par contre, le corps qui attaque les Pyrénées va être très orageux au moins sur le tiers oriental de la chaîne . Je n'ai pas pu sortir le sondage de Palma, ni bien sûr celui de Sarragosse disparu dpuis un moment . Mais l' air chaud de Murcie avec un pied maritime plus chaud, juste devant le front froid légèrement ondulant, annonçait bien les échos qui se multiplient près de la mer en Catalogne.- Ce n'était qu' un remords - en pensant aux neiges roulées qui instabilisent le manteau neigeux que j'aimerais aller voir . C.L.
  2. Bonsoir Jean Louis, et à tous nos amis : il me semble que vous aviez raison de vous étonner du pessimisme de MF, quoiqu'on ne sache jamais , juste à l'avant du front qui va passer cette nuit dans des zones d' accélérations locales il peut y avoir des rafales imprévisibles . A première vue ce soir, la pression baissant sur Perpignan laisse prévoir la chute de l' autan . A l' inverse si le champ de pression avait baissé à l' ouest sur le Béarn et le Pays Basque, il aurait fallu faire une prévision immédiate de renforcement - d'où l' intérêt des tendances . Quant à la neige elle sera de courte durée, la subsidence et le foehn qui suivent devraient défigurer cette perturbation. A bientôt pour des situations plus intéressantes . Notez cependant le magnifique couloir convectif de l' Islande à l' W du Portugal dans l' air polaire qui se réchauffe les pieds sur un océan de plus en plus chaud relativement, permettant un développement de plus en plus marqué des cellules convectives. C' est un régal en photos sat et sans doute en basses tempés et tropos chaudes ; ce qui doit finir par un beau cut-off comme vous l' annonciez. C.L.
  3. Bonjour Laurent : à propos de cohésions de la neige j' aimerais bien me recycler car j' en étais resté à une cohésion de frittage sur des grains fins, très solide mais rigide, celle des blocs de glace dans un verre de whiskie et des plaques à vent et donc cassante -c' est fonction de la sous-couche avec laquelle elle n' a pas de liaison solide . La cohésion de feutrage, par contre, celle des neiges fraîches est très souple mais fragile ; ne confondez vous pas avec elle votre premier type de cohésion ? quant à la cohésion de viscosité on verra au printemps . AMITIES à tous C.L.
  4. Bonjour à tous et à Jean Louis en particulier : juste deux remarques concernant les iso zéro : j' avais oublié d' indiquer dans ma dernière intervention que l' on allait voir descendre en bloc et passer à tempé positive cette longue isothermie légèrement négative, liaison entre le pied radiatif et le ventre du Kd chaud et sec . Ce qui est intéressant pour les montagnards : réchauffement et assèchement par le haut . Je me souviens d' avoir vu en Octobre des gelées matinales sur le pied-mont pyrénéen et 14° au Pic du Midi . Par contre l' inverse : une longue isothermie à peine positive en plaine dans le Km ( advection chaude saturée d' un front chaud au-dessus de l' air froid antérieur ) , soulevée en bloc au vent d' un massif montagneux passe à tempé légèrement négative, conduisant à une baisse spectaculaire de l' iso zéro et à des chutes de neige imprévues à très basse altitude dans le corps orographique . Les choses peuvent encore se compliquer et s' aggraver si seul le pied du RS passe à tempé négative et s' il subsiste au-dessus un sandwitch positif où il continuera à pleuvoir comme en plaine . Les basses couches de nos vallées seront donc en condition de verglas . Nuance entre les deux mécanismes : le premier s' effectue en descente sur des rails adiabatiques ( air sec ), le second , en ascendance forcée sur des rails pseudo-adiabatiques ( saturation ). Amitiés à tous C. L.
  5. Bonjour Laurent : il me semble que l' EDF embauchait autrefois dans son service météo . J'y ai connu , notamment , d'anciens météo de la marine à Toulouse. Amitiés à tous ?CL.
  6. Bonsoir Jean-Louis et à tous nos amis du forum. Juste quelques compléments sur la situation : pour la neige, on dépasse aujourd'hui le mètre de neige à 2500 m en Pyrénées ( 80 cm ces dernières 24h et risque d'avalanches spontanées de poudreuse). Ca ne m'étonne pas du tout, GFS faisait bien cette goutte froide à -30° à la 500 hpa depuis plusieurs jours me semble-t-il à côté de deux autres . Le couloir perturbé de nord axé sur les Pyrénées centrales , souligné par la permanence du Jet correspond aux cas des plus grandes quantités de chutes de neige ( corps orographique ou traines entretenues au vent du relief ). Foehn intéressant, bien sûr, en Espagne . Le "cut off" consommé on va voir enfin revenir la dorsale anticyclonique, extension de l'anticyclone Atlantique par le haut avec son Kd typique, ses tropos élevées ( c'est en Novembre qu'on a les tropos les plus tropicales ) et sa subsidence qui permet d'inscrire une hausse de pression au sol, renforcée par des couches inférieures de plus en plus radiatives et denses (dorsale thermique). Assèchement donc par le haut que vous voyez déjà se dessiner dans les RS prévus et d'autant plus que l'on remonte vers le nord . Alors là j'aurai peut-être un peu plus raison que jeudi dernier d'en envisager la persistance quelques jours ; à moins que cet anticyclone dynamique Atlantique impresionnant dans les préisos de Bracknell ne s'entête à se bloquer sans jamais avancer efficacement. CL.
  7. Maintenant que l'échéance approche avec la poussée anticyclonique et le flux de nord-est avec parfois de forts gradients de pression, on est obligé d'envisager un refroidissement avec gelées au sol limitées aux zones sans vent ( vallées perpendiculaires au flux, par exemple ) et aux relâchements passagers de gradient. En général l'ébranlement turbulent sous le vent du massif central devrait engendrer des couches de stratocumulus persistants, notamment au passage des limites froides continentales divergentes ( Cd ) . Si cela se confirme on risque d'en avoir pour longtemps car ce sont des régimes très permanents en général ( blocage haut de l'anticyclone ) . En attendant l'été lâche ses dernières cartouches avec le Kc à XV de Nîmes ( il me semble qu'il vaut mieux lire K convectivé que convergent ). C.L. Amités à tous.
  8. Bonsoir à tous , notamment à Raymond que je n'ai pas pu joindre depuis longtemps. Nous n'avions pas grand' chose à nous mettre sous la dent, à part ce temps d'automne où presque toutes les tendances à l'autan sont accompagnées en fin de nuit des brouillards classiques de la moyenne vallée de la Garonne , plus ou moins vite dissipés suivant que l'autan démarre franchement , que des nuages ne viennent pas bloquer l'insolation ... Ce retour d' Est en occlusion rétrograde, en fait de nord est à nord après enroulement autour de la goutte froide marque un changement . Butant sur les Pyrénées il s'élargissait même en tête de requin marteau pour donner du foehn côté espagnol . L'explosion dépressionnaire dans le Golfe de Gênes en fin de semaine - vue différemment suivant les modèles va bien nous amuser aussi à travers les changements d'options auxquels elle va donner lieu. Retours d' est ensuite , ou pas de retours d'est ? et jusqu'où ? Juste un rappel pour Laurent que j'ai le plaisir de saluer concernant les occlusions : elles ne peuvent pas se transformer en gouttes froides puisque par définition air chaud de type Km rejeté en altitude à partir du sol sur le dos des masses d'air froid, généralement convectif, mais aussi radiatif plus tard en plein hiver . L' image idéale en est donnée par l' orange que l'on pèle en tournant en spirale ascendante; et encore mieux dans l' imagerie satellitale des vortex où l'on peut compter le nombre de tours effectués par l'air chaud d' altitude . Mais attention ! au sud de la dépression , entre deux gouttes froides ou dans l'écrasement de la goutte principale, cet air chaud peut retomber au sol en SECLUSION et rouvrir un petit secteur chaud rétrograde à tracer en "bonnet phrygien" . Encouragements à Jean Louis pour le mal qu'il se donne et son excellente pédagogie .Amitiés et bonsoir à tous C.L.
  9. Il me semble intéressant d'analyser aujourd'hui entre les sondages de Valentia (Irlande) et Brest en passant sur Camborne (Cornouailles) l'énergie résiduelle de Jeanne à travers le Jet puissant déjà sur le dos de l'air froid à 600 hpa de Valentia. Les masses d'air en présence sont d'ailleurs typiques : gros contrastes entre les airs froids antérieur et postérieur à dix degrés et l'air chaud à XV/XVII du secteur chaud de Camborne. Le sens de rotation des vents de bas en haut vous donne d'emblée le signe des advections : positive à Brest (rotation anticyclonique et donc front chaud), négative à Valentia (rotation cyclonique et donc front froid). Si vous avez le temps d'y faire une coupe verticale elle sera très instructive. Plus près de nous, pas grand chose à attendre, sauf à surveiller une rentrée maritime océanique ou simplement un front de brise après la montée thermique continentale déjà bien amorcée dans le foehn sec de Biarritz ( 25° à 7h). Restent à voir les tempés de l'océan , les réserves de brouillards ou stratus du Golfe de Gascogne et l'enclenchement de la boucle verticale ascendances /descendances entre continent et océan. Bon boulot et bonne journée à tous.C.L.
  10. A l'intention de Christian Pagé : merci pour votre gros travail sur notre masse d'air ; mais hier je n'ai pas compris la pseudo en tiretés violets sur la pseudo 19 de Bordeaux 1200 UTC, alors que les pseudos max du RS ne sont que de 16, sans avenir pour sortir du sondage . Bonne nuit encore au Canada et bon réveil aux travailleurs français.C.L.
  11. Bonjour à tous et à Jean Louis en particulier / non, vous ne vous trompez pas, tant que la remontée chaude sur la face occidentale de l'anticyclone est en trajectoire anticyclonique , donc en mouvements descendants (subsidente), elle vient renforcer les hautes pressions et participer à la fixation de l'anticyclone . L'écoulement froid subsident sur sa face orientale participe aussi au blocage. Mais dans sa partie nord, l'advection chaude reprise en trajectoire cyclonique sur son côté gauche, ne résiste pas à l'appel dépressionnaire et vient participer au conflit froid/chaud en se faisant soulever en corps pluvieux et renforcer le creusement de la dépression . Le Kd devient Km . La partie droite de la poussée chaude continue en trajectoire anticyclonique le tour par le nord pour superposer son Kd au Cd de basses couches de plus en plus affaissé et limité en épaisseur. Dans les préisos de Bracknell, il me semble intéressant de voir rentrer entre samedi et dimanche une dépression satellite très rapide sur l'Irlande issue d'un conflit tropico-polaire si j'ose dire, avec très fort et rapide creusement . NB, pour les néophytes : Kd = cinématique divergent, masse d'air stable, claire et sèche, en iso pseudos de bas en haut, en mouvements descendants. Km= cinématique de mélange, masse d'air très humide et saturée des corps pluvieux en iso pseudo de bas en haut, et donc stable . le soulèvement sur les surfaces frontales entretient sa saturation, mais ne modifie en rien sa stabilité. Cd = convectif divergent, masse d'air des fins de traine où les cumulus s'aplatissent en SC sous une inversion de température ( sous le Kd d'altitude qui a fait le tour de l'anticyclone ) pseudo décroissante de bas en haut. Excusez moi pour mes longueurs, bonne journée à tous.C.L.
  12. Pour mon voisin Tosh qui se posait aussi des questions sur la morphologie des grêlons il y a quelque temps : la bible des spécialistes de la physique des nuages est toujours : MICROPHYSICS of CLOUDS and PRECIPITATIONS par Hans R. Pruppacher et James D. Vlett , je crois, aux pages 545 et 565 en anglais, bien sûr. Pour Jean Louis : les secteurs chauds creusés par les vieilles dépressions tropicales auxquels je pensais se situent en ce moment sur la face occidentale de l'anticyclone bloqué trop à l'ouest pour qu'on en profite . Mais ne vaut-il pas mieux se situer dans cet écoulement frais de nord en Kd à X° et bénéficier de ces belles journées à forte amplitude thermique plutôt que dans du Kd à XVIII°? Sauf que ça ne doit pas être très favorable aux champignons. Bonne journée à tous. C.L.
  13. Bonjour Jean Louis : vous ne vous êtes peut-être pas trompé pour les remontées de sud, car je me souviens de dépressions extratropicales venues creuser les secteurs chauds de nos perturbs polaires en organisant des remontées très chaudes de sud-ouest sur le proche Atlantique et l'Espagne . Je pars guetter les dernières grêles d'air chaud ou les premiers champignons à Tarbes entre deux bricolages . Amitiés à tous, notamment à notre ami chamoniard qui a retourné le fer dans la plaie en me rappelant les belles courses que je n'y ferai plus . ( je dois avoir des milliers de diapos qui dorment dans des boîtes sur ce sujet. C.L.
  14. Bonjour mademoiselle Girouette : si je peux me permettre d'indiquer les principes de prise de vue des éclairs pour les avoir pratiqués souvent mais pas toujours avec succès, je dois avouer que c'est au "coup de pot" car il faut ouvrir son obturateur en pose B ( tant que j'appuie c'est ouvert, quand je relâche le déclencheur, c'est fermé ) . L'appareil doit être évidemment fixé sur un pied ou un rebord de fenêtre quelconque, mais il vaut mieux un pied avec rotule pour orienter l'objectif . Il existait autrefois sur les très vieux appareils une pose T : uncoup pour ouvrir , un coup pour fermer l'obturateur . Peut-être trouve-t-on maintenant cette fonction sur les numériques ? Il existe aussi des déclencheurs souples à blocage pour récupérer cette fonction. Diaphragme sur f:8 en moyenne pour 100 ASA de sensibilité. Distance focale : fontion de l'éloignement des éclairs, grand angle si on en est très près ou pour ratisser large ; 35 à 80 mm en moyenne, télé supérieur s'ils son très loin, mais on rique d'y perdre en contraste aves les rideaux de pluie. C'est là que commence la magie de "ce qui de soi-même s'inscrit " chaque éclair attendu se dessinant sur la surface sensible où bon lui semble . On peut en superposer plusieurs , mais il faut se méfier des éclairs en nappe qui voilent le film au détriment du contraste des autres . Quand on est sûr d'en avoir un bon dans la boîte, il vaut mieux refermer et passer au suivant , d'autant plus que l'on photographie en même temps tout ce qui est pollution lumineuse : lumières de la ville, éclairage public; phares de voitures en trainées empilées. Les meilleures situations sont celles avec plafond élevé (1500 m) qui correspondent d'ailleurs aux décharges les plus intenses à l'avant de la ligne de grain . A l'arrière le rideau de pluie , l'abaissement du plafond viennent vite gêner en réduisnt l'ampleur et le contraste du phénomène. Je pense que le numérique doit bien aider en permettant de contrôler tout de suite et de jeter ce qui n'est pas bon . C'est une des raisons qui m'y fera passer un jour . Bonne chasse et bonne journée C.L. PS : Tosh aurait pu vous donner aussi ces conseils car il semble bien maitriser.
  15. Bonjour Jean Louis : très intéressant ce petit topo sur le verglas d'été . Je me demandais hier au soir si on n'avait pas abandonné trop tôt l'épisode Cévennol, le premier conflit masses d'air semblant devoir s'y produire, Cd à X ondulant poussant ce que d'aucuns doivent encore appeler du Kc à XVIII à Nîmes à 850 hpa ce matin, mais je pense que ça ne va pas trop s'y bloquer . Par contre on va bien vers une cyclogénèse dans le Golfe de Gênes avec les enroulements rétrogrades sur les Alpes et toutes les conséquences pluvieuses associées. Bonne journée à tous les travailleurs. C.L.
  16. J'ai été un peu léger et incomplet en ne parlant que de l'air stable sur le front froid, mais vous avez dû tous voir comme MF l'appel de l'air chaud instable , à l'avant du front froid à partir de l'Espagne . Où la convergence va-t-elle se réaliser avec l'intensification max ? Les atmogrammes RS de Météotel semblent avoir bien vu le phénomène . Maintenant il reste de la place pour le "feeling" des prévis locaux . Bonne nuit à tous C.L.
  17. Merci Jean Louis pour cette documentation ; je ne voudrais pas en rire car ce n'est sans doute pas ce que vous appelez du "verglas d'été" dont je pensais que vous pourriez nous parler un jour. Espérons que les assurances et leurs experts feront diligence pour les pauvres gens qui ont subi tant de dégâts . Il ne me semble pas que le front froid attendu soit aussi méchant avec ses masses d'air en Km sur son dos. Amitiés C.L.
  18. Non, n'étant pas un physicien de l'eau ni de la grêle en particulier , je découvre comme vous avec beaucoup de curiosité les conséquences de la glaciation en milieu nuageux . J' ai ramené des grêlons de Tarbes il ya plus d'un mois ressemblant aux chapeaux melon des Dupont, constitués autour d'un noyau dense et tranlucide d'un anneau transparent à structure radiale et à nouveau d'un anneau dense à l'extérieur. J'irai voir au CNRM de MF s'il y a un spécialiste . Comme le suggère Laurent de Gimont, j'aurais bien aimé que MF fasse une alarme orange pour les zones touchées, mais j'ai bien peur que l'on en ait encore pour quelques années à affiner le développement si rapide et si localisé de cellules prévues mais sous estimées. C'est un défi encore à relever , comme le passage violent du dernier front froid sur Marseille mais les modélistes y travaillent, bien sûr. Les phénomènes de paroxysmes mais de courte vie et très localisés passent encore entre les mailles du filet. Amitiés et bonne semaine à tous . PS. Même si on avait eu le RS de Bordeaux, je crains qu'il ne nous aurait pas permis de le prévoir. C'est tout un service qui travaille sur la prévision immédiate, à partir du suivi Radar, notamment . C.L.
  19. Merci beaucoup por tous ces renseignements et les éclairs. Quand j'aurai mes photos ce sera du réchauffé et il me faudrait mon informaticien de service pour les mettre sur le site car son système est bien trop compliqué pour moi . AZmitiés C.L.
  20. Est ce que quelqu'un a des nouvelles précises sur les orages subis cette nuit sur l'W toulousain ?" Ma femme m'a dit " comme dirait Colombo qu'au marché de Plaisance, ce matin, on ne parlait que des orages de grêle de St Lys et Ste Foy de Peyrolière dans la nuit . J'avais bien vu au radar les deux pulsations orageuses de 23h et 1h30 environ, s'amplifiant rapidement, la première passant tangente, plus à l'W . Sur la deuxième j'ai bien essayé de piéger quelques éclairs car la cellule est passée en trainant juste sur nous, mais je n'aurai les résultats en argentique, que dans quelques jours ; et comme c'est au coup de pot... . J'espère que notre ami Tosh avec son numérique a pu trier tout de suite et qu'il nous en mettra sur le site . Ce n'est pas le sondage de Bordeaux qui va nous aider encore à mieux comprendre le mécanisme . Je n'en dirai pas plus... Amitiés .C.L.
  21. Merci pour les futurs R.S. : c'est le coloriage de Pône et je m'y retrouve très bien ; j'espère qu'il en sera de même pour tout le monde . La présence de l'échelle altimétrique doit être précieuse aussi pour les néophytes. Quant au choix de la pseudo max, je pense qu'il ne faut pas la prendre dans tout le sondage, mais seulement en dessous de 600 HPA par exemple, c'est à dire celle qui a un avenir orageux . Plus haut on n'appréhenderait que le ventre d'altocumulus très instables ou même des cirrocumulus dans un sondage très stable au demeurant en basses couches . Mais je conçois que ça ne doit pas être facile de personnaliser à l'extrême . On peut très bien en rester à la pseudo du Cape . Il faut quand même laisser à l'utilisateur un peu de travail d'interprétation, ce qui reste très formateur , d'erreur en erreur, on s'améliore . Merci encore .C.L.
  22. Vos nouveaux abaques , très intéressants parce que matérialisant la pseudo issue du sol montant à droite du sondage en tirets violets pourraient être encore améliorés en faisant le choix non automatique de la pseudo la plus chaude où qu'elle soit. Par exemple aujourd'hui à Bordeaux il faudrait la prendre à 750 hpa ( thêta prime W supérieure à 20° ) plutôt qu'au sol ( 17° ) . C 'est bien sur la XX °à partir de la 750 hpa que monteront les ascendances dans les Cb , et non sur la XVII à partir du sol . Par contre, je ne vois pas l'intérêt d'étendre en largeur vers la droite le domaine du téphigramme dans les basses couches, sauf dans les zones sahariennes . Merci infiniment pour tout le mal que vous vous donnez pour améliorer ce outil aérologique. C.L.
  23. Vous pouvez remarquer ce matin les 28° C de Biarritz Socoa sans doute à 0500 UTC : descente forcée en foehn sec (pas de précipitations au vent du relief) sur une thêta très chaude . On peut d'ailleurs remarquer au RS de Santander des thêtas de 35° entre 850 et 680 Hpa, traces de la convection diurne du chaudron espagnol. Le fort gradient thermique côtier nous prépare-t-il quelque chose ? Bonne journée à tous. C.L.
  24. Je vous envie d'aller approcher ces beaux sommets que je connais bien de l'Aiguille du Tour aux Aiguilles de Chamonix et au Mont Blanc ; dépêchez vous d'en profiter avant l'aggravation de Dimanche soir et surtout de Lundi . Après, créneau utilisable sans doute Mardi . Même si mon collègue JJ Tillet n'y est plus depuis longtemps, vous devez avoir des gens compétents au 0450536300 (Meteofrance Cham). Bonnes vacances.CL.
  25. lefevre.65

    inondations

    Bonjour à "Calou 34" et bienvenue : si je peux me permettre après une cinquantaine d'années de météo et de photos de nuages deux remarques concernant la couleur des ciels d'abord : j'ai remarqué que les ciels les plus froids chromatiquement ( verts ) s'observent l'hiver avec des tropos à 5000 m , donc une stratosphère très basse à -40° ( proximité de l'ozone ?), et que les ciels les plus chauds, tropicaux par exemple se voient avec des tropos supérieures à 12 ou 13000m à - 70° ou - 75° et donc une troposphère très épaisse . D'où la beauté et la chaleur des couchers de soleil tropicaux où le rouge le dispute à l'orangé et à toute la gamme des jaunes . Maintenant l'heure, l'éclairage et l'humidité atmosphérique peuvent tout changer ponctuellement. Quant à l'orage remarquable que vous avez subi, je n'en doute pas, mais dans le sondage de 12h utc de Nîmes je ne retrouve plus d'instabilité inquiétante malgré un pied à pseudos supérieures à 22 ou 24° puisque bloqué par la petite lentille convective divergente à XVII ou XVIII °à 800hpa. La phase de stabilisation post orageuse est bien engagée par ce petit sandwitch dorsalique . Sauf que si des conditions locales voisines ( sols plus chauds, soulèvement énergique sur les reliefs ) permettent de franchir cette lame divergente, nous nous retrouvons avec des Cb jusqu'à une tropo voisine de 12000m , enrichis à la base par l'énergie et les fortes teneurs en eau des 2000 premiers mètres . Je vais essayer de retrouver quand même le RS de 00 heures . Amitiés météorologiques et toujours à votre service si c'est possible. C.L.
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