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Jean-François

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Tout ce qui a été posté par Jean-François

  1. Effectivement, c'est plus efficace ainsi. Je constate également le retour de la pub sur le forum... une levée de fond pour un nouveau logiciel ???
  2. Possible oui, suffit que quelqu'un soit mandaté pour faire un tel site. Mais je n'ai rien entendu à ce sujet... Sincèrement, je l'ignore... Par contre, comme l'UQAM a accès à ces données, rien n'empêcherait Christian de produire de telles cartes (message subliminal) Merci! Je viens de poster ton chèque
  3. Une révolution ? Pas vraiment. Si c'est le cas, elle est plutôt tranquille ! Plus sérieusement, en ce qui à trait à la prévision à court, moyen et long terme, les deux versions du GEM (régional et global) n'ont pas grand chose à envier aux modèles américains (WRF et GFS). Je n'ai pas jeté un coup d'oeuil aux scores des modèles dernièrement, mais aux dernières nouvelles, les 2 modèles canadiens étaient légèrement meilleurs quel leurs compétiteurs américains. C'est la même chose du point de vue des prévisions d'ensemble, nous sommes bien servie de ce côté. La où l'on tire de l'arrière par rapport aux américains (et plusieurs autres pays), c'est dans la prévision à très court terme (exemple: RUC vs LAM 2,5KM) comme je le mentionnais précédemment. Idem du côté des prévision d'ensemble à courte échéance. Cependant, des changements sont en vue de ces côtés. Il est prévu qu'un système de prévision d'ensemble à courte échance (à l'image du SREF aux USA) voit le jour opérationellement en 2009 ou 2010. Pour ce qui est du LAM 2,5km, des efforts ont débuté dernièrement en vue d'améliorer ses conditions initiales (ce qui représente sont principal handicap présentement) afin d'en faire un modèle à cycle rapide orienter pour la prévision à très courte échéance. Je suis assez bien placé pour parler de ce dernier point car c'est le projet sur lequel je travaille ! En ce qui à trait à la disponibilité des données... si on se compare aux pays Européens, on peut se considérer comme choyé ! Bon, il est que nos vosins du sud sont la mecque de la distribution libres des données, mais on est tout même bien servie compte tenu de la taille des effectifs vs les USA.
  4. De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public. Je rétracte une partie de mes propos car la public à aussi accès gratuitement aux données brutes des modèles régional et global, ainsi que des prévisions d'ensemble, et ce en temps réel: http://www.meteo.gc.ca/grib/index_f.html . Elles sont sous format (binaire) GRIB et il est possible de la visualiser avec le logiciel GRADS ( http://www.iges.org/grads/ ). Ce même logiciel peut égalment servir à produire des cartes automatisées. Ainsi, pourvu d'être un peu habile en informatique, tout le monde peut créer son petit météocentre !
  5. De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public. Oui, mais lorsqu'on parle du temps-réel (ou presque), je parle là des données radars, vous avez des données que le public n'a pas. De mon point vue, pas grand chose de différent que le public. Quelques mosaïques combinant les données radars américaine et canadienne, des cartes d'accumulation basées sur les radars, c'est à peu près tout dans les différences. Cependant, je sais que les prévisionniste ont un utlilitaire (que je n'ai pas) pour visualiser les données radars. Julie pourrait en dire plus sur les possibilités avec cet outil.
  6. Tout à fait d'accord avec Shawn, c'est l'évidence même ! Pour obtenir un bon maillage atmosphérique, il faut obligatoirement un réseau dense de stations (automatisées ou non) au sol. Mais il est vrai que le sud du Québec est déjà fourni... le problème c'est que le sud du Québec ne représente qu'une faible superficie. Alors que tout le reste du Québec (càd les 75% de la province, au nord donc) est quasiment vide de stations météo. Et c'est là qu'il en faudrait. Seulement, ça doit probablement coûter un bras d'installer des stations supplémentaires là haut. Donc je pense que EC s'aide des données de télédétection pour couvrir ces zones, mais est-ce suffisant ? je ne crois pas... Julie, pourrais-tu nous dire si c'est bien cela ? Au contraire, les modèles numériques n'utilisent qu'une infime partie des données de surface. C'est plutôt en altitude que ça se passe et c'est justement là que les données manquent. Si vous trouvez que les données de surface sont dispersées alors que dire des ballons-sonde: 5 au Québec et près de 30 sur tout le Canada. Oui! les modèles numérique utilisent de plus en plus la télédétection pour initialiser l'analyse de départ pas seulement au nord mais partout sur le globe. Romie Au risque de surprendre un peu, je ne suis pas d'accord avec ta réponse Romie, bien que Julie l'ait appuyée ! Un réseau dense au sol est absolument nécessaire si on veut améliorer les modèles avec un maillage plus fin... En effet, les données recueillies in situ permettent de calibrer et de valider les algorithmes satellitaires, et ce justement pour toutes les altitudes. Par ailleurs, les satellites ne mesurent pas tout (pression au sol par ex). Je répète que, si l'on veut améliorer le maillage, on est obligé d'augmenter la densité de mesures au sol afin d'effectuer les validations. C'est une condition physiquement indispensable ! Et autre chose, un réseau dense au sol est nécessaire pour des applications et utilisations humaines directes et la gestion des risques naturels : autant en milieu urbain (les îlots de chaleur urbains provoquent des micros climats d'une très grande variabilité spatio-temporelle) qu'en zone bien plus vaste comme pour le suivi des feux de forêts potentiels (IFM, indice forêt-météo), pour ne citer que ces exemples... Et je maintiens ce que j'ai dit plus tôt : si le réseau au sol est assez limité, c'est uniquement une question de budget. Toute les réponses fournies sont bonnes à mon avis, cela dépend du point de vue. Du point de vue de la prévision numérique, compte tenu de la résolution des modèles actuels et, surtout, compte tenu de la résolution des systèmes pour bâtir les conditions initiales (qui sont éxécuté à beacoup plus faible résolution que les modèles), le réseau d'observation actuel fait un travail décent. Il est vrai aussi que les stations radiosondes ont beaucoup plus d'importance que les stations de surfaces pour la prévision. Évidemment personne ne s'objecterait à augmenter le réseau d'observation in situ. Particulièrement pour la validation de modèles, la précipitation principalement. Toutefois, la densité de la population de notre pays joue contre nous Toutefois, il y a un domaine bien particulier où il faut un réseau d'observation dense: la prévision à très court terme (moins de 24h) à haute résolution. Jusqu'à présent EC n'a pas encore embarqué dans la production de tels produits. Il y a bien le LAM 2,5km mais c'est plus un jouet qu'autre chose pour le moment. Rien à comparé avec RUC aux USA où les différents systèmes en Europe (HIRLAM, Aladin, etc). On verra la réaction des hauts gestionnaires lorsqu'il seront confrontés à ce dilemme une fois que EC aura embarqué le pas dans la production de ces produits. C'est en train de ce faire progressivement au niveau de la recherche, mais on est encore loin d'une mise en opération d'un tel système.
  7. Même son de cloche de mon côté. Si maintenir une station de surface loin des régions urbaines coûte un bras, maintenir une station de ballonsonde dans le grand nord coûte un bras et une jambe. Pas surprenant que la composante instrumentation représente la majeur partie du budget de EC. Et pas surprenant (d'un point de vue administratif) qu'elle soit la première visé quand on cherche à réaliser des économies.
  8. Chrisitan me corrigera si je fais fausse route, mais, au moment du lancement du forum, il était loin de se douter que le forum serait visiter principalement par le public. Il espérait créér un espace ou les passionnés de météo, tant pro que amateur, viendrait échangé. Il s'est avéré que la composante amateur à pris le dessus avec le temps.
  9. De mon point de vue, depuis quelque années, il n'y a plus une si grande différence. Mis à part les données de foudre, toutes les autres données sont disponible sur le web. La différence principale se situe au niveau de la flexibilité dans la visualisation. De mon coté, plûtot que d'utiliser un interface web qui me présente des cartes préfabriquées, je peux utiliser un visualisateur pour explorer les données brutes des modèles. De plus, j'ai accès aux données archivées. Pour les données des autres pays toutefois, américaines par exemple, nous n'avons pas d'avantage sur le public.
  10. Salut Éric, Je garde ta question en tête... je vais procédé en ordre chronologique.
  11. Bonsoir, Que de questions ! Je compte bien, au courant de la semaine, ajouter mes propos sur certains points soulevés dans cette discussion. La (re)venue de Julie est une excellente nouvelle. Bien que tous deux météorologues à EC, nos tâches diffèrent grandement. Julie, en tant que prévisionniste, est aux premières lignes de la production et par conséquent bien placé pour vous faire part des défis et contraintes dans l'élaboration des prévisions. Pour ma part, je travaille dans la division de la recherche en prévision numérique, là où son développés les modèles et les systèmes pour générer les conditions initiales... un monde loin des contraintes des travailleurs de quart où les tâches s'accomplissent sur plusieurs années.
  12. Réjean, Pluie abondante c'est + de 50mm (en 24h). Dans les 2 dernières run du régional, il y a seulement les régions au nord du fleuve qui dépassent ce critère, soit les régions sous avertissement. Le NAM, pour sa part, dépasse les 50 mm sur la rive-sud. Je ne dis pas que c'est une prévision parfaite, mais cela ce défend.
  13. Selon le relevé des tornades au Québec ( http://www.criacc.qc.ca/climat/suivi/tornade_f.html ), il faudrait remonter à 1994 pour noter une tornade sur le Fleuve dans les environs de Montréal. 1994 ..... 21 juillet ....... F0 ....... Lac-Saint-Louis Rien n'indique explicitement que cet événement s'est déroulé sur l'eau, mais, si cela n'était pas le cas, il aurait certainement inscrit le nom de la municipalité.
  14. Pour Pierre et les autres utilisateurs de produits des radars américains: Est-ce qu'un méso a été détecté par le radar de Burlington dans cette celulle ? Sans méso, (la faiblesse de la cellule le suggère), on aurait eu droit à ce qui est appelé communément une trombe d'eau (http://en.wikipedia.org/wiki/Waterspout). Ceci dit, certains s'opposent de différencier tornade et trombe d'eau... voir à ce sujet la section 2 du texte suivant http://www.cimms.ou.edu/~doswell/a_tornado/atornado.html
  15. Vraiment spectaculaire. Fait étonnant: pas un seul éclair rapporté avec cette celulle, ni même de fort écho d'altitude ! Il y a des gens au radar de McGill qui vont se mordre les doigts
  16. On est devant une situation qui fait ressortir toute la complexité de la précipitation d'été. Tant le NAM que le régional font osciller largement les accums et le positionnement de l'axe des précipitations. Après les pluies importantes de la nuit dernière dans la région de La Tuque, il pourrait y avoir d'important dégat si cette région est arrosé copieusement dans les 48 prochaine heures.
  17. Pas dans le contexte dont tu fais référence... http://meteocentre.com/forums/index.php?sh...findpost&p=9088 D'ailleurs, EC s'apprête à ajouter des runs à 06z et 18z pour le gem-régional afin d'améliorier les prévis 0-48h. (En fait, le modèle roule déjà 4 fois par jour depuis quelques semaines, mais les prévisions publiques n'en tiennent pas encore compte. Cela ne devrait pas ce faire avant l'automne)
  18. La trace de la foudre pour ce 18 juillet (entre 06Z, le 18, et 06Z, le 19) http://people.sca.uqam.ca/~caron/divers/foudre/20080718_ne_small.gif zoom S-O du Qc http://people.sca.uqam.ca/~caron/divers/foudre/20080718_so_small.gif zoom sur la région de Mtl http://people.sca.uqam.ca/~caron/divers/foudre/20080718_mtl_small.gif Pour comparaison avec le 10 juin dernier: http://meteocentre.com/forums/index.php?sh...=15entry66107
  19. Personnellement, ca soulève plus de questions que de réponses... Voilà ce que j'ai trouvé sur le site AW... MESO (Mesocyclone) - This area will read either MESO (Mesocylone identified), 3DCO (3-D Correlated Shear (change in wind direction) identified but Mesocyclone not detected), or UNCO (Uncorrelated Shear (2-D) identified by Mesocyclone not detected). These elements will be present if the NEXRAD radar indicates rotation on a slightly larger scale then the TVS (tornadic) signature within a thunderstorm. Mesocyclones are often the parent rotation for tornado development. Seen at the surface, a mesocyclone is the wall cloud in the southwest part of a supercell thunderstorm. The screen will indicate "NONE" if no rotation is detected. NOTE: During the summer of 2007, the NWS is gradually switching radars from the MESO/3DCO/UNCO scale to a numerical scale, where low numbers represent weak rotation, and numbers above 5 are considered "strong" by the National Weather Service. They also add "L" to the number when the circulation is low-level (near the ground). Storms with shear detected will be marked with a green square (see chart at right). C'est un peu plus claire... La fameux "3D correlated shear" serait donc une région ou il y a un changement dans la direction du vent (donc rotation p/r au sol). Et le 2D: une région de rotation relative au déplacement des cellules. (edit) Le taux de rotation de ceux-ci servirait à déterminer s'ils entre ou non dans la catégorie méso. Enfin, c'est ce que j'en déduis. Merci pour la recherche
  20. Pierre, Quelques questions... Qu'est-ce que tu (et/ou le logiciel) entend par "potentiel" de méso ? Je vois sur la carte que tu as jointe trois types de carrés verts: a) 2D shear, 3D correlated shear et c) meso detected. Le shear en question, je présume que c'est à l'horizontal. Qu'est-ce qui différencie alors un "2D shear" d'un "méso détecté" ? Le temps de vie ? Salut Jean-François, Selon l'échelle proposée par AW montrée plus haut, les carrés verts dans leur évolution vers le carré vert avec le + à l'intérieur montrent les différents stades d'évolution vers le mésocyclone (j'ai donc parlé de potentiel de méso et non de méso) puisqu'aucune cellule n'est rendu au stade de méso. Selon ce que j'en comprend , il ont mis les étapes précédant le mésocyclone lui même. Je vais essayé de trouver d'autres infos la dessus sur AW. OK merci. Il serait intéressant de savoir les paramêtres qui déterminent chacun des stades. Normalement (je référe à ce qu'on ma raconté sur la détection des mésos au radar de McGill) on doit soustraire l'écoulement moyen pour identifier le méso (une rotation). On cherche donc une rotation relative au déplacement de la cellule et non (edit: et non seulement) par rapport au sol. En conséquent, il n'est donc pas nécessaire d'observer une rotation claire sur une image doppler brute pour noter un méso, c'est à dire qu'il peut y avoir un méso (relatif) avec un simple cisaillment dans le vent sans noter de changement de signe dans la direction du vent radial.
  21. Personnellement, ca soulève plus de questions que de réponses...
  22. Pierre, Quelques questions... Qu'est-ce que tu (et/ou le logiciel) entend par "potentiel" de méso ? Je vois sur la carte que tu as jointe trois types de carrés verts: a) 2D shear, 3D correlated shear et c) meso detected. Le shear en question, je présume que c'est à l'horizontal. Qu'est-ce qui différencie alors un "2D shear" d'un "méso détecté" ? Le temps de vie ?
  23. Effectivement ! Je me demandais justement si le niveau 4 était atteignable au Québec. Quel timing
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