Environnement Canada a dévoilé ce matin son bilan de l'été 2007 au Canada. S'il n'a pas été le plus chaud ni le plus humide de l'histoire, cependant les températures et la pluviosité ont été plus élevées que la normale. Ainsi, en 2007, le Canada a connu son septième été le plus chaud de son histoire, soit 0,9 °C au-dessus de la normale (d'après les données provisoires). Dans la majeure partie du pays, les températures n'étaient pas plus de 1 °C au-dessus des normales, alors que dans les régions nordiques du Nunavut, elles ont dépassé la normale de plus de 1 °C. L'été 1998 a été le plus chaud, avec 1,8 °C au-dessus de la normale, et l'été 1968 le plus froid, avec 0,8 °C sous la normale. Cet été, c'est au Nunavut que les températures ont été les plus élevées par rapport à la normale (+1,4 °C), et c'est dans le sud de l'Ontario et du Québec qu'elles ont été les plus basses par rapport à la normale (+0,4 °C). À l'exception des printemps de 2002 et 2004, qui ont été plus froids que d'habitude, les températures saisonnières moyennes au Canada sont restées près ou au-dessus de la normale au cours des dix dernières années (de l'été 1997 à l'été 2007). En général, le Canada a connu son 28e été le plus pluvieux, avec 2,9 % plus de précipitations que la normale. L'été le plus pluvieux remonte à 2005, où nous avons reçu 21,2 % plus de pluie que d'habitude, et l'été le plus sec remonte à 1958, où les précipitations ont été 14,3 % sous la moyenne. La région climatique qui englobe la majeure partie du Nunavut a enregistré son deuxième été le plus pluvieux (28 % au-dessus de la normale), alors que celle qui comprend la partie sud des Prairies a connu son septième été le plus sec (26,6 % sous la normale). Les conditions climatiques peuvent varier grandement d'une année à l'autre en raison de la variabilité naturelle, il est donc difficile d'associer les conditions météorologiques de cet été à une cause particulière. Cependant, selon les scientifiques, ces conditions et les répercussions connexes correspondent à bien des égards à ce qui nous attend en raison du réchauffement de la Terre attribuable aux changements climatiques.