Une analyse subjective de ce que montre le GFS Il se forme d'abord un archipel de petits tourbillons qui ceinturent le vortex polaire. Les tourbillons sont des ondes qui se propagent au niveau des vents en altitude, des ondes qui aussi descendent ou remontent la circulation, la modifiant au passage. Ils tendent à accumuler leur énergie, dans ce cas-ci, sur le sud-est des États-Unis. Il naît alors une vague d'une rare amplitude, comme une langue qui s'étend des Grands-Lacs jusqu'en Floride, quasi-stationnaire. Évoluant lentement vers le nord-est, elle alimente en tourbillon une dépression, qui progressivement s'intensifie - et bientôt encore davantage - à la faveur des eaux chaudes de l'océan. La langue enfin part de la Colombie Britannique et s'étend juuusqu'à l'Atlantique. Dommage que ce n'est pas la langue de Molière ! *** Je dis ça juste comme ça. La dernière fois que j'ai vu une situation similaire, il est tombé 50 cm de neige à Montréal et ça a duré trois jours.