Jean-François

Exacte. Voici une règle simple pour savoir quelle rangé correspond aux données les plus récentes... Comme les images sont mises à jour à 00:15 et 12:15 (heure du Québec en été), cela veut dire que entre 00:15 et 12:14, les cartes les plus récentes sont celles de la rangé du haut (run de 00Z), alors que entre 12:15 et 00:14, les carte les plus récentes sont celles de la rangé du bas (run de 12Z)

On ne dit pas que cela ne peut pas arriver mais simplement que cela semble arriver moins fréquemment que dans les régions environnantes.

Je suis étonné de votre disctrétion exemplaire C'est OK de le mentionner sur ce forum. Pour ceux qui ignore ce dont je parle, voir: http://meteocentre.com/forums/index.php?sh...=45entry36305 Je ne voudrais juste pas que les cartes ou l'addresse se répendent sur divers sites web et ainsi recevoir la visite d'agents de la GRC. Je déconne... bonne nuit!

Merci de faire cette remarque qui est très pertinente. N'empêche que même en masquant les données à moins de 20km, une axe de minimum est tout de même visible (de façon moin nette je l'admet). De plus, la transition rapide de peu à beaucoup d'évenements sur la portion est de la région métropolitaine colle tellement à ce que l'on peut voir très fréquemment, été après été, qu'il est difficile de croire que cela est un artifice créé par la proximité du radar. Lors de mon séjour à McGill, je me souviens avoir vu d'autres cartes (je ne me souviens plus de quel paramêtre il sagissait) qui montrait avec encore plus d'éloquence un minimum dans un axe nord-sud sur MTL.

Pour ceux que cela intéresse, voici le document auquel j'ai fait référence il y a quelque temps qui démontre, à partir des observation du radar de McGill, que la région de Montréal n'est pas un endroit favorable pour l'activité orageuse intense: http://people.sca.uqam.ca/~caron/divers/be...zki_AO_2003.pdf Ce document est tiré d'une revue scientifique, sa lecture peut donc être parfois ardu pour un non-initié je dois l'avouer. Par contre, la section 4, qui s'attarde aux résultats, est assez facile à comprendre. Je vous conseille de porter votre attention sur les figures 7 et 8, ainsi que sur le texte qui s'y rapporte (soit les pages 10 à 13). La figure 7 montre la distibution géographique des mésocyclones observés entre 1993 et 2001 autour du radar de McGill, alors que la figure 8 montre la distribution géographique des événement de convections profondes observés sur la même période de temps. Dans la fig 8, et dans une moindre mesure dans la figure 7, un minimum est clairement visible dans un axe nord-sud convrant les îles de Montreal et de Laval ainsi que la rive-sud (sous la portion ouest de l'ile de Mtl). Notez que les auteurs ce sont attardés uniquement à l'activité orageuse extrême, le portrait pourrait être quelque peu différent (pas vraiment autour de Mtl mais plutot en région montagneuse) si on s'attardait à tout le spectre de l'activité orageuse (de faible à fort). Bonne lecture. ps: Si vous espérez y trouver des explications sur le minimum d'orage dans la région métropolitaine, vous allez rester sous votre faim

Fort probablement due à de la subsidence (mouvement descendant), qui nous amène l'air sec qui est en altitude. La présence d'un anticyclone sur nos régions favorise évidemment ce scénario. Ceci expliquerait aussi comment la fumée du Nord du Québec (ou de l'Ontario) aurait pu redescendre en surface sur le S-O du Québec malgré les vents du sud en surface (les vent sont N-O en altitude).

http://galileo.cyberscol.qc.ca/InterMet/ve...t4_friction.htm

Pas garantie... il me semble avoir observé le phénomème même lors de circulation autre que du S-O. Et même en flux du S-O, il arrive que les orages gardent toute leur vigeur.

Un classique: les orages faiblissent en arrivant sur l'ouest de l'ìle et se reforme à l'est. Ce n'est pas qu'une question de timing, il y a vraiment un mécanisme qui, assez fréquemment, détruit les orages autour de l'île de Montréal. C'est observables par tous ceux qui regardent cela sur une base régulière et cela a été démontrer de façon objective en faisant des statistiques à partir des données du radar de McGill. Quel en est la cause ? Toujours inconnue à ce jour... Bon, ne soyons pas trop montréalocentriste, plusieurs en ont pour leur argent ce soir :-)

C'est exact. Une carte à 850 hPa va te donner une idée approximative. Par contre, il faudrait ajouter quelques degrés de plus car, même si tu seras à 850 hPa, il y aura un sol sous tes pieds ce qui fera grimper la température (de jour, et diminuer la nuit) comparativement à un 850 hPa "dans les airs". Combien de degré à ajouter ? Je ne sais pas trop par contre, n'ayant pas l'habitude de regarder cela. Tu peux regarder les données des stations du Mont Mansfield pour te faire une idée. http://www.uvm.edu/~empact/weather.php3

tel que paru hier à http://www.radio-canada.ca/nouvelles/surLeWeb/schnobb/

Cela fait partie des cartes disponibles sur le site interne du CMC à Dorval, donc pas disponible pour le grand public. Par contre, je fais un transfert automatique (2 fois par jour) de plusieurs de ces cartes vers un site public afin de pouvoir les consulter lorsque que je ne suis pas au bureau. Je suis prêt à vous divulger l'adresse en question, mais à une condition: que vous me promettez de ne pas répandre pas cette addresse, ni les images, sur le web. Tout le monde est d'accord ? Bon, voici l'adresse: http://people.sca.uqam.ca/~caron/cartes/. Toutes les cartes sont dérivées des sorties du GEM-REG. Amusez-vous bien

Effectivement, pour Montréal quelques flocons fondants semblent possible. Mais plutôt dans la nuit de mercredi à jeudi. LA QUESTION: Est-ce qu'il y aura une bordée de neige dans le centre du Québec ? Le GEM-Reg semble dire oui... http://people.sca.uqam.ca/~caron/cartes/sigwx_hiver/TSH_R112_sn_24_48.gif

Il est vrai qu'une telle transition n'est pas fréquente. Voici un cas extrême de transformation de système extra-tropical à un système purement tropical: le cas de la "perfect storm" à l'automne de 1991, alors qu'un ouragan avait pris naissance dans le "cadavre froid" (dépression froide) d'une forte tempête extra-tropicale dans l'Atlantique. http://www.ncdc.noaa.gov/oa/satellite/sate.../pfctstorm.html

La dépression vient finalement d'être classé dépression subtropicale (soit un cyclone ayant à la fois les caractérisitiques d'un cyclone extra-tropicale et d'un cyclone tropicale, une sorte d'hybride quoi). Curieusement, il lui on aussi attribué un nom. Je les croyait pourtant réservé aux systèmes purement tropicaux... http://www.nhc.noaa.gov/ WTNT41 KNHC 091459 TCDAT1 SUBTROPICAL STORM ANDREA DISCUSSION NUMBER 1 NWS TPC/NATIONAL HURRICANE CENTER MIAMI FL AL012007 1100 AM EDT WED MAY 09 2007 AN AIR FORCE RECONNAISSANCE PLANE HAS BEEN INVESTIGATING THE LOW PRESSURE SYSTEM OFF THE SOUTHEAST U.S. COAST SINCE EARLY THIS MORNING. THE INITIAL LEG OF THE MISSION WAS FLOWN AT 300 MB FROM WEST TO EAST OVER THE CIRCULATION CENTER...AND SEVERAL DROPSONDES WERE RELEASED. THE TEMPERATURE PROFILES REVEAL A RATHER FLAT THERMAL CROSS-SECTION...NOT INDICATING A DISCERNIBLE WARM OR COLD CORE AT ANY VERTICAL LEVEL. THE WIND PROFILES...HOWEVER...SHOW WINDS INCREASING WITH HEIGHT IN THE WESTERN HALF OF THE CIRCULATION AND DECREASING WITH HEIGHT IN THE EASTERN HALF. GOES IMAGERY INDICATES THAT...COMPARED TO YESTERDAY...THE THUNDERSTORM ACTIVITY HAS CONSOLIDATED CLOSER TO THE CENTER...BUT PRIMARILY IN THE EASTERN SEMICIRCLE. THERE IS ALSO A SLIGHT HINT OF UPPER-LEVEL OUTFLOW WHICH WAS COMPLETELY ABSENT YESTERDAY...BUT THE SYSTEM REMAINS EMBEDDED WITHIN A LARGE DEEP-LAYER TROUGH. ALSO...THE RADIUS OF MAXIMUM WINDS HAS CONTRACTED FROM MORE THAN 100 N MI YESTERDAY TO ABOUT 50-60 N MI THIS MORNING. BASED ON THE HYBRID STRUCTURE OF THE SYSTEM...ADVISORIES ARE BEING INITIATED ON SUBTROPICAL STORM ANDREA. THE 40 KT INITIAL INTENSITY IS BASED ON AN EARLY MORNING QUIKSCAT PASS AND RECENT AIRCRAFT DATA FROM 850 MB. THE INITIAL MOTION IS SLOW AND GENERALLY WESTWARD...ABOUT 270 DEGREES AT 4 KT. SINCE ANDREA IS ESSENTIALLY TRAPPED WITHIN A MIDDLE- TO UPPER-LEVEL TROUGH THAT THE DYNAMICAL MODELS FORECAST TO NOT MOVE MUCH DURING THE NEXT FEW DAYS...ANDREA WILL PROBABLY CONTINUE TO MOVE SLOWLY...BUT IN THE GENERAL DIRECTION OF THE NORTHEAST FLORIDA COAST. THE OFFICIAL FORECAST GENERALLY FOLLOWS THE SCENARIO PAINTED BY ALL OF THE MODELS...TAKING THE SYSTEM SLOWLY SOUTHWESTWARD AND THEN SOUTHWARD DURING THE NEXT 3 DAYS OR SO. NONE OF THE MODELS BRING ANDREA INLAND...AND NEITHER DOES THE OFFICIAL FORECAST. ANDREA IS CURRENTLY OVER SEA-SURFACE TEMPERATURES OF NO MORE THAN ABOUT 25 CELSIUS...AND THEY WILL NOT GET ANY WARMER ALONG THE FORECAST TRACK. THEREFORE A SLOW WEAKENING TREND IS ANTICIPATED AND THE OFFICIAL FORECAST SHOWS DISSIPATION NEAR THE COAST IN LESS THAN FIVE DAYS. HOWEVER...SINCE ANDREA MIGHT BRING WINDS OF TROPICAL STORM FORCE TO THE COAST...A TROPICAL STORM WATCH HAS BEEN ISSUED. FORECAST POSITIONS AND MAX WINDS INITIAL 09/1500Z 30.8N 79.3W 40 KT 12HR VT 10/0000Z 30.6N 79.9W 40 KT 24HR VT 10/1200Z 30.2N 80.6W 35 KT 36HR VT 11/0000Z 29.8N 81.0W 35 KT 48HR VT 11/1200Z 29.6N 81.0W 30 KT 72HR VT 12/1200Z 29.5N 81.0W 25 KT 96HR VT 13/1200Z 29.5N 81.0W 25 KT...DISSIPATING 120HR VT 14/1200Z...DISSIPATED

J'ai découvert tout récemment (hier soir) que la personne qui a réalisé ce montage travaille chez EC. Il a réalisé une page web sur le cas du 1er août 2006 ainsi que sur le "making of" de son film. http://ptaff.ca/orage_montreal/

Salut, Dans la plupart des cas le taux d'humidité en surface est un bon indicateur du potentiel orageux, mais ce n'est pas le seul facteur à prendre en compte et ton exemple l'illustre bien. Comme quelqu'un la mentionné, le cas du 14 avril 2003 était associé à un front chaud: http://weather.unisys.com/archive/sfc_map/0304/03041500.gif. Dans ces situations, il est possible d'avoir des orages même sans la présence de CAPE ! Le simple fait d'avoir une injection d'air chaud, qui culmine normalement près du sommet de la couche limite, tend à destabiliser le profil vertical de température (entre le niveau où l'advection d'air chaud est maximal et les niveaux supérieurs) et peut déclencher la convection. Dans ces cas, l'humidité va aussi jouer un rôle déterminant, mais c'est l'humidité près du niveau où le max d'advection d'air chaud se trouve (près du sommet de la couche limite) qui sera déterminante et non celle en surface. Ceci peu donc expliquer les orages de cette journée malgré le peu d'humidité présente en surface. Ce n'est qu'une hypothèse, il faudrait regarder ce cas plus attentivement pour confirmer. A tout le moins, ça illustre une situation (parmi d'autres) où il est possible d'avoir des orages en présence de peu d'humidité à la surface. JF

L'ingrédient manquant: l'humidité en basse couche... Avec des points de rosée autour de 6-8 deg alors qu'il fait près de 25, il n'y a pas de quoi faire un gros feu d'artifice.

Le max record à montréal: 24.40°C (1957). On devrait dépasser cette valeur tôt cet après-midi. Déjà 25 deg le long de la frontière à 10 h !

Salut ! Non ce n'est pas nécessaire. Ici la quasi totalité des événements de grésil se produisent en air stable. En fait, je ne suis pas certain que ce que vous appelez grésil lors d'instabilité en masse d'air froide est vraiment du grésil (une précip solide qui fond puis gèle en traversant une couche sous zéro avant de toucher le sol). Cela me semble plutôt être de la petite grêle (accumulation de particules solides et liquides (surfondues) dans les courants convectifs). a+

Les effets des plans d'eau entrent dans la catégorie des advections de température... si l'air provient de la surface du plan d'eau et bien il apportera de l'air qui a été influencé (réchauffé ou refroidi) par la surface d'eau... cela va évidemment avoir un impact majeur sur la température.

Oui, on pourrait atteindre 23 dans l'après-midi pourvu que le ciel soit dégagé...

Contrairement a plusieurs poussés de fièvres imaginaires de la part des prévisions automatiques de EC ces derniers temps, celle-ci a de bonne chance de se réaliser. Avec une température à 850 hPa de près de zero vendredi et de près de 5 samedi (pour MTL), on pourra atteindre aisément un max de près de 15 et de 20 deg respectivement pour ces 2 journées SI le soleil est au rendez-vous et SI les vents en surface n'amène pas de l'air plus froid ou plus chaud à 850 hPa (donc pas d'advection de température dans les bas niveaux). Tout semble indiquer que ces 2 conditions seront respectées à la fin de la présente semaine. Petite règle du pouce: à nos latitudes, de Avril à début Septembre, lors d'une journée ensoleillé et sans advection d'air froid ou chaud près de la surface, vous pouvez déduire le T_max de la journée en appliquant la règle: T_max = T_850hPa + 15 ! (Dans un cas d'advection froide le max sera inférieur et vice-versa pour l'advection chaude) Cette règle s'explique par le phénomène suivant: Durant cette période de l'année le soleil est assez "fort" pour réchauffer, au courant de la journée, le 1er 1,5 km de l'atmosphère et amener cette couche à être neutre. Un taux neutre de variation verticale de la température = 1 deg par 100m. Donc sur 1,5km cela implique une variation de 15 deg. Comme 850 hPa se trouve en moyenne à 1,5 km de la surface on obtient alors T_max = T_850hPa + 15. ps: Un petit détail, cela ne fonctionne pas s'il reste encore le neige au sol...

Pas évident de faire une estimation de la neige (et de déclarer un vainqueur de le prévision de neige) Si vous prenez ce qu'il reste au sol et bien ce n'est pas grand chose (exemple Dorval rapporte 8 cm d'accumulation dans les metars). Par compte, si on prend l'équivalent eau de cette neige on arriverait à plus de 20 mm (il est tombé 23 mm entre 00 et 06z soit la période de neige intense pour MTL). Encore là, que vaut l'équivalent eau ? Avec une température de la surface tout juste sous zéro on obtiendrait quelque chose entre 1:7 et 1:10 et non 1:3,5 (8cm/23mm). En plus, tout cela change selon la surface sur lequel vous mesurer: il y avait bien plus de neige sur le toit de ma voiture que sur le sol, et plus sur le gazon que sur le ciment/asphalte... En conclusion, un joyeux bordel printanier! Toutes mes sympathies aux prévisionnistes en fonction depuis 48 hrs

Bonjour, Juste pour vous faire remarquer que plusieurs régions du Sud du Québec recoivent présentement du grésil même si la température à la surface (2m) est positive, ce qui est plutôt rare. Pour avoir ce genre de situation il faut trois passages de part et d'autre de 0°C dans le profil verticale de la température: 1er passage (en altitude) pour nous amener au-dessus de 0 et faire fondre la neige: Présentement ce niveau semble se trouver près de 775 hPa selon le profiler de McGill: http://www.radar.mcgill.ca/profiler_img/mvert.gif 2e passage pour retomber sous-zero et faire geler la précip liquide: ce passage semble se faire tout juste au-dessus de 850 car les cartes à 850 hPa montres sous-zero au-dessus de MTL (bien que les cartes peuvent être en erreurs car il n'y a pas de sondages dans la région de MTL). 3e passage pour repasser au-dessus de zero à la surface: Ce passage doit se faire seulement quelques centaines de mètres au-dessus de la surface, car si trop loin du sol: la précip refond. C'est la 2e fois depuis le début du mois que le phénomène est observable à MTL... le fait d'être au printemps (sol dégelé ou presque) favorise ce phénomène, mais il est possible de l'observer parfois en plein hiver. La plupart du temps le grésil s'observe dans une situation de 2 transitions de l'isotherme 0°C: les étapes 1 et 2 ci-dessus, la surface étant alors dans la couche sous-zéro (tout comme lors de verglas). JF