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  1. Désolé de ne pas avoir vu la perche tendue. Je sais que les discussions entourant le RC sont très balisées, je ne m'étends donc jamais sur le sujet. Je pense que la création de ces fortes crêtes stationnaires est multifactoriel et qu'il est très difficile de pointer du doigt un facteur comme seule cause du phénomène. Bien qu'il semble y avoir un lien assez claire entre un courant-jet polaire faible et la création de ces crêtes, les facteurs causant l'affaiblissement du jet de façon global ou régional sont multiples. Avant de pointer du doigt des phénomènes à très grandes échelles comme le cycle solaire ou le réchauffement climatique, je crois qu'il faut d'abord se tourner du côté des grandes oscillations atmosphériques (MJO, etc.), océanique (El nino, La nina, etc.) et peut-être même du côté de la stratosphère dont le rôle est moins bien connu pour ses effets au niveau de la troposphère... j'ai mentionné ici au début de l'été qu'on observait une perturbation importante dans la stratosphère. Est-ce que cela a joué un rôle sur le blocage observé en Sibérie ? Je n'ai pas la réponse... Certains font un lien entre le réchauffement graduel de l'Arctique et l'affaiblissement du jet polaire. La théorie est bonne. La réduction de l'écart de température entre les pôles et les tropiques devrait atténuer la force du jet, mais à quel point ? C'est pas claire... et rappelons-nous que nous sortons d'un hiver doux causé par un jet polaire parfait d'une force qui frôlait les records. Qu'est-ce qui a causé ce jet record ? Je n'ai pas la réponse... Je finirai en partageant un point de vue plus personnel. J'ai fait des études en géographie à McGill au début des années 90, dont une année complète dans le département météo de l'Université. On n'était pas plus que 10 étudiants du premier cycle dans le département... un très petit département. Nous avions eu des discussions sur la venue possible d'un petit ère glaciaire causé par l'affaiblissement du cycle solaire. Nous devrions normalement être dans cette voie. Nous avions aussi eu des discussions avec nos professeurs sur la hausse du CO2 dans l'atmosphère et ses conséquences possibles sur le réchauffement du Globe. À cette époque, les premiers modèles, dont celui de James Hansen, voyaient un réchauffement possible de l'atmosphère entre 1 et 4 degrés en 100 ans. Je me souviens très bien que personne ne croyait aux modèles qui donnaient une hausse de plus de 1,5 degrés en 100 ans. Nos professeurs nous parlaient d'une hausse possible de 1 degré tout au plus. Nous avions discuté des effets plus important sur les pôles, mais toutes ces discussions étaient accompagnées de beaucoup de scepticismes. Force est de constaté aujourd'hui qu'un réchauffement s'opère de façon constante et qu'il est de plus en plus difficile d'exclure le CO2 comme principal facteur de se réchauffement. Force est aussi de constaté que Hansen a probablement fait un sacré bon travail de modélisation même s'il n'était pas parfait. Son modèle voyait très bien les effets sur les pôles, l'Arctique dans un premier temps. Ce réchauffement ne change rien à l'aspect probabilistique de la météo. Il y aura toujours des phénomènes extrêmes causés par l'alignement d'une combinaison de facteurs agissant sur la météo, mais ce réchauffement change certaines probabilités et c'est difficile de savoir lesquelles. Comme j'écris souvent, c'est à suivre!
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  3. C'est tout en ton honneur mon cher. Considère cette journée comme un précédent, une référence.
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