Jean-François

118 cm en 1972, c'est le record de décembre. S'il cite ce chiffre comme étant le record du mois, alors c'est correct. 149,2 cm c'est le record pour septembre à décembre (donnée que j'ai compilé moi-même dans Excel soit dit en passant) Pour ce qui est de la tempête la plus importante de l'automne... Tout dépend de la définition de tempête, qui reste subjective pour le moment. Pour Montréal, on a recu 41cm le 16 décembre 2005. Par contre, en 2005, il n'y avait presque pas de vent. Faudrait inventer une mesure pour combiner vent et neige. Une échelle de tempêtitude

Ce genre de truc relève plus des gens de EC du Centre de Prévision des Intempéries (à la place bonaventure). As-tu des exemples de contradictions rapportées dans les médias ?

Données mise à jour après la tempête d'hier (voir premier post)

Effectivement. Un petit calcul rapide: Altitude 1500m Vitesse de chute d'un flocon ~ 1 m/s ( http://www.radar.mcgill.ca/profiler_img/mvert.gif ) => Temps pour rejoindre le sol ~ 25 min Supposons un vent horizontal moyen de 60 km/h => Déplacement horizontal entre 1500m et le sol = ~ 25 km (considérable!) Comme le mentionne Regg, le déplacement ne sera pas en ligne droite, mais plutot selon une courbe. Quant à l'implication que cela a dans l'interprétation des images radars... Comme le mentionne Regg le radar fait une mesure dans un certain volume (qui augmente a mesure que l'on s'éloigne du radar causer par l'élargissement du faisceau) et non un point ponctuel (comme l'exemple précédant). N'empêche, je ne crois pas que cela masque grandement l'effet de dérive. ps: A noter qu'une goutte de pluie chute beaucoup plus rapidement (~4-8 m/s)... la dérive est donc beaucoup plus faible dans ces cas.

Plusieurs rapportent du grésil présentement.... vérifiez s'il ne s'agirait pas plutôt de neige roulée (graupel en anlgais) car c'est ce que j'observe où je suis présentement (ste-anne de bellevue). La neige rouléé se présente sous forme de petite boule blanche et irrégulière (qui rebondit tout comme le grésil) alors que le grésil est translucide et plus arrondie. Le grésil est le résultat de la fonte quasi-totale d'un flocon qui regèle par la suite. Pour la neige roulée, 2 possibilités: soit la fonte partielle d'un flocon ou l'accumulation de goutellete d'eau par un flocon lors de sa chute. Dans le cas présent, tout porte à croire que c'est la fonte partielle (probablement autour de 700 hPa comme le suggère les téphis des modèles)

Les normes pour les avertissements à travers le Canada: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/msb/manuals/pubpro/index_f.cfm Pour le Québec: http://www.wul.qc.ec.gc.ca/meteo/Documenta...fr.html#wwhiver

Dorval avait enregistré 58,9 cm pour cet événement qui reste jusqu'a présent la plus importante chute de neige jamais enregistrée à cette station (le top 10 ici: http://people.sca.uqam.ca/~caron/sommaires/top10neige.html ). Le restant de décembre 69 avait été pluôt calme. Le total pour le mois n'a rien d'exceptionnel: 74,4 cm. http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca/clim...&Month=12&Day=1

Bonjour, Un petit regard aux statistiques pour Montréal indique l'on se dirige vers le plus important début d'hiver, en terme de neige, depuis l'hiver 95-96. Voici une table avec les accumulations de neige de septembre à décembre pour les 13 dernières années: MAJ (17-12-07): C'est fait, on a le plus de neige depuis 1995 MAJ (02-01-08): On a finalement dépassé 1995, mais pas le record de 1983 2007: 135,2 cm (en date du 16 décembre) 2006: 30,6 cm 2005: 82,0 cm 2004: 50,6 cm 2003: 70,4 cm 2002: 72,5 cm 2001: 40,3 cm 2000: 96,1 cm 1999: 22,6 cm 1998: 12,0 cm 1997: 98,2 cm 1996: 52,0 cm 1995: 134,5 cm Le record: 1983 avec 149,2 cm Pour ceux qui se posent la question: A quoi avait ressemblé la 2e moitié de l'hiver 95-96? Un flop ! Très peu de neige. Vaut mieux en profiter pendant que ca passe, juste au cas ou... Pour ce qui est de décembre uniquement... MAJ (02-01-08) 2007: 106,2,0 cm Le record: 1972 avec 118,4 cm

Le bilan de cette tempête, pour Montréal et les environs, sera: bonnes prévisions numériques, mauvaises prévisions publiques !

C'est dur de suivre la conversation dans cette mer de messages

Comme la mentionné Romie, ce sont les vents et la température entre 850 et 700 hPa qui va tout déterminer. Le GFS et le NAM mettent tous 2 l'extrême sud du QC et Montréal au-dessus de zero à ces niveaux demain alors que l'on reste sous zéro, de justesse, avec les GEM Reg et Glb. Le pétard pourrait être glacé à Mtl demain...

Effectivement, ce sont trois tirets, soit signe de stratus. Une jolie fiche à imprimer: http://www.weathergraphics.com/dl/wxchart.pdf

En effet. Je n'ai réalisé que la partie la plus simple du puzzle. Toutes les hypothèses sont sur la table et il se peut bien que ce soit une combinaison de facteurs qui explique cela.

Bonjour, Avec l'arrivé des premiers flocons sur le sud du Québec quel temps propice pour parler... orages ! Si vous vous souvenez, en juin derrnier, je vous avais fait part d'une étude sur la distribution de la convection profonde sur le sud du Québec faites à partir des données du radar de McGill: http://meteocentre.com/forums/index.php?showtopic=4761&hl= . Les résultats suggèraient un minimum d'activité orageuse sur la portion ouest de la région de Montréal. Toutefois, comme quelqu'un l'avait souligné, la mesure employée combiné avec la proximité du radar empêchaient d'obtenir une mesure valable sur une bonne portion de la région où l'on suspecte une activité orageuse moins intense. J'ai donc eu l'idée suivante: bâtir une climatologie de l'occurence de la foudre à haute résolution sur le sud du Québec à partir des données du réseau canadien de détection de la foudre. Deux avantages à cette approche, on couvre tout le spectre de l'activité orageuse (des orages les plus faibles aux plus intenses) et le réseau offre une converture continue sur le continent. L'inconvénient, le réseau existe seulement depuis 1998, donc l'historique est limité (mais comparable aux nombres d'années utilisées dans l'étude de McGill). Les résultats (fascinant, mais complexe également) se trouve ici: http://people.sca.uqam.ca/~caron/foudre/ Les conclusions: 1- Oui, durant la période étudié, on trouve une région relativement étendue sur l'ouest de la région de Montréal où il y a, en moyenne, moins d'orages (cercle blanc sur les cartes). 2- La variabilité interannuelle est relativement grande: Plusieurs années montrent un minimum sur l'ouest de Montréal (1998, 2000, 2001, 2003, 2004, 2005), certaines années l'activité orageuse autour de Montréal est répartit de facon relativement uniforme (1999, 2002) et une année contredit la moyenne, et de facon spectaculaire: 2006. 2006 est tellement différente des autres années que le fait de l'inclure ou l'exclure dans la climatologie influence d'une facon significative le patron moyen. En incluant 2006, le minimum sur l'ouest de l'île s'atténu, mais demeure tout de même présent. La question: est-ce que 2006 est l'exception qui confirme la règle ou bien le mimum à l'ouest de Montréal n'est dû qu'au faible échantillon des données (donc, un cas comme 2006 ne serait pas exceptionel). Personnellement, je crois que 2006 est exceptionelle, mais seulement l'avenir nous la dira. Dernier point, j'ai également placé la carte de l'étude de McGill (fig 8a. dans l'arctile) dans le panneau droit de la page web. La ressemblance entre la climato de la foudre 98-05 et la climato du radar est frappante: - bande maximum orienté est-ouest au sud de la rivière des Outaouais - bande maximum orienté nord-sud à l'est de Montréal - maximum dans la région de shawinigan - maximum dans la vallé du Lac Champlain. Le fait que les 2 études n'ont pas été réalisés sur les mêmes années, donne encore plus de confiance aux résultats. Je vais ajouter d'autres cartes dans les semaines à venir, entre autres une climato par mois. A suivre. JF ps: Je dois une fière chandelle à mes collègues de EC pour m'avoir fourni les données ainsi qu'une partie du code pour réaliser le compte des observations de foudre.

Oui les modèles en tiennent compte (sinon les abérations seraient bien plus grandes que celles observés). Ce qu'il faut savoir c'est que les échanges sol-atmosphère sont l'une des composantes les plus complexe et difficile à reproduire adéquatement dans les modèles. A l'automne et au printemps, on se retrouve fréquemment à la limite pluie/neige et, par conséquent, un biais chaud ou froid introduit par un modèle en surface, aussi léger soit-il, sera facilement perceptible dans le type de précipitation. La même erreur en plein été ou en plein hiver passera inaperçu la plupart du temps. De plus, on retrouve lors de ces 2 mêmes saisons (printemps et automne) de très grand écart entre la température des plans d'eau, de l'air et du sol. Par conséquent, les schémas de sol (qui gèrent les échanges d'énergie sol-atmopshère dans les modèles) sont fortement sollicités et leurs faiblesses affecteront la prévision au moment même où l'on aurait besoin d'une plus grande précision. Il vaut donc mieux redoubler de prudence avant de crier à la tempête (de neige) par les temps qui court lorsque le mercure oscille autour du point de congélation.

J'aimerais savoir si il y a des critères au sujet de la première neige. Si c'était de moi je qualifierais de première neige celle qui reste définitivement au sol. Et a l'il par ici c'est environ le 25 novembre. Éclair,; oui, moi aussi mes plantes fragiles sont encore la! Il a gelé mais très légèrement et un très court laps de temps il y a quelques nuits. La première neige, selon le criacc (http://www.criacc.qc.ca/climat/suivi/neigeTR_automne_f.html), est la première "trace" de neige. Je ne crois pas qu'il est nécessaire qu'elle s'accumule au sol. Par contre, je ne me souviens plus exactement de l'accumulation qui correspond à une "trace". Je crois que c'est 0,2mm. La réponse se trouve certainement dans le MANOBS (http://www.msc-smc.ec.gc.ca/msb/manuals_e.cfm), mais il n'est plus sur le web...

Merci à Météofun et Jean-Louis pour vos suggestions. En fait, il serait relativement facile de produire des cartes pour les anomalies de basse couche et à la tropopause en terme de PV car l'agorithme en question peut suivre les extremums de n'importe quel champ 2D. Je n'ai réalisé qu'une partie de ce que j'ai en tête (juste à penser à toutes les possibilités avec les prévisions d'ensemble). Je retiens tout de mêmes vos idées et, qui sait, peut-être qu'il y aura une version 2.0 dans le futur

Un des buts premiers de ce genre d'algorithme qui fait le suivi des cyclones est justement de faire des climatologies. Plusieurs études ont porté sur les changements entre le passé récent et le futur, mais j'ignore si certains ont tenté d'évaluer des tendances dans le passé récent comme tu fais référence. En passant, je dois dire que ce projet ne se serait pas réaliser sans l'aide de Christian, pour la création des cartes, ainsi que d'une collègue d'Ouranos, Corina, qui m'a fourni l'algorithme de suivi.

Bonjour, Voici le fruit de plusieurs mois de travail à temps partiel: http://people.sca.uqam.ca/~caron/track_map/ Ce site présente les trajectoires et l'intensité des cyclones extra-tropicaux observés dans la dernière semaine de même que ceux prévus pour la semaine à venir par différents modèles numériques. Pour les prévisions modèles, il est possible de voir les variations de chacun des modèles sur les 3 dernières initialisations de même que d'intercomparer les initialisations de 00z et 12z. Tous les produits sont offert pour l'Amérique du Nord et pour l'Europe. L'idée est semblable à celle du site du NCEP/EMC (http://www.emc.ncep.noaa.gov/gmb/tpm/emchurr/tcgen/) à l'exception que la variable de base pour suivre les cyclones n'est pas le minimum de pression au niveau de la mer mais plutôt le maximum de tourbillon du vent à 1000 hPa (tourbillon dont seulement la composante grande échelle, synoptique, est prise en compte). Bien que plus abstrait, le maximum de tourbillon présente plusieurs avantages par rapport au minimum de la pression pour suivre et quantifier l'intensité des cyclones. Vous trouverez également un suivi des perturbations en altitude fait à partir des maximums de tourbillon à 500 hPa. Présentement, le site sont est hébergé sur mon site personnel. Au courant de l'automne, les produits seront intégrés sur Météocentre. Il ne manque plus que quelques bonnes dépressions E-T pour donner une utilité à ces nouveaux produits !

Bonjour, Voici le fruit de plusieurs mois de travail à temps partiel: http://people.sca.uqam.ca/~caron/track_map/ Ce site présente les trajectoires et l'intensité des cyclones extra-tropicaux observés dans la dernière semaine de même que ceux prévus pour la semaine à venir par différents modèles numériques. Pour les prévisions modèles, il est possible de voir les variations de chacun des modèles sur les 3 dernières initialisations de même que d'intercomparer les initialisations de 00z et 12z. Tous les produits sont offert pour l'Amérique du Nord et pour l'Europe. L'idée est semblable à celle du site du NCEP/EMC (http://www.emc.ncep.noaa.gov/gmb/tpm/emchurr/tcgen/) à l'exception que la variable de base pour suivre les cyclones n'est pas le minimum de pression au niveau de la mer mais plutôt le maximum de tourbillon du vent à 1000 hPa (tourbillon dont seulement la composante grande échelle, synoptique, est prise en compte). Bien que plus abstrait, le maximum de tourbillon présente plusieurs avantages par rapport au minimum de la pression pour suivre et quantifier l'intensité des cyclones. Vous trouverez également un suivi des perturbations en altitude fait à partir des maximums de tourbillon à 500 hPa. Présentement, le site sont est hébergé sur mon site personnel. Au courant de l'automne, les produits seront intégrés sur Météocentre. Il ne manque plus que quelques bonnes dépressions E-T pour donner une utilité à ces nouveaux produits !

Q: Aussi, les température à 850 mb, cela correspond à quoi ? à 2000 m daltitude ? Cette hauteur doit varier jimagine. Et pour les autres pressions en mb, par exemple 300 mb ou 500 mb, c est quelle hauteur en moyenne ? R: Quand on parle de hauteur de niveau de pression en météo, on parle de la distance qui sépare le niveau de la mer du niveau de pression en question. En moyenne, 850 mb = 1500m. Tu peux calculer la pression moyenne (et d'autres paramètres moyens) en fonction de l'altitude ici: http://www.digitaldutch.com/atmoscalc/ Note qu'une surface de pression peut très bien se retrouver sous la surface (exemple le niveau 850 hPa dans les rocheuses). Ceci se produit dès que un niveau de pression possède une valeur supérieur à la pression à la surface Q: Le Géopotentiel, (Dam) cela correspond aux poussées de température en altitudes ??? Je demande des éclaircies si vous pouvez,. Et le Thickness dam, à quoi sa sert ? R: Techniquement, le géopotentiel est la hauteur d'un niveau de pression multiplié par la gravité. En fait, le geopotentiel n'apparait jamais sur une carte météo, c'est la hauteur (en dam, décamètre) qui est montrée. Les épaissseurs sont la distance qui sépare 2 niveaux de pression donnée. Cette mesure est uniquement lié à la température moyenne (et dans une moindre mesure à l'humidité moyenne) dans la couche d'air entre ces 2 niveaux. Voilà pourquoi on peut faire un lien direct entre les changements d'épaisseurs et les changements de température (il ne faut pas oublier que cela représente une moyenne sur une couche... l'épaisseur entre 1000 et 500 hPa peut très bien augmenter sans nécessairement que la température augmente à tout les niveaux) Q: Quel est le meilleur modèle à regarder pour connaître la tendance des températures (si réchauffement ou refroidissement) sur plusieurs jours ? Q: Il n'y a pas vraiment de meilleur modèle pour cela. La meilleur façon est de regarder plusieurs modèles et/ou des prévisions d'ensemble, pour avoir une idée de la probabilité de la réalisation d'un scénario météo. La barre en couleur sur les cartes de modèle correspond aux potentiels de précipitations prévues en mm ? R: J'imagine que tu fais référence aux cartes sur météocentre. Dans ce cas, les couleurs représentent l'accumulation de précipitations prévue par le modèles dans les derniers x heures (cela varie d'une carte à l'autre). Ex: Pour la carte suivante: http://meteocentre.com/models/gemreg_00/P1...N_024_0000.html, soit la prévision 24 h du GEM-REG, les couleurs représentent l'accumulation de précipitation donnée par le modèle dans les 3 dernières heures, soit entre +21h et +24h. Sur météocentre, la période d'accumulation est lié à l'intervalle des cartes. Quand les cartes sont aux 3 h, comme dans le cas précédant, l'accumulation est sur 3 h. Cartes aux 6 h, accum sur 6h, etc. Q: Quand vous regardez vos indices pour savoir comment seront les orages, genre connaître le Li, helicity, cape, wind shear.je voudrais en savoir plus,,, quelquun a-t-il des liens qui donnent des infos pertinentes pour savoir interpréter ces indices. R: Je laisse les accro de temps violent répondre à cette question... il y a une multitude de sites qui touchent à ce sujet. Q: Une carte en exemple les couleur sur la carte,, correspondent à la température à 1000 hpa, mais c est quelle altitude ça ? et les lignes noires de géopotentiel, qu'est-ce qu'elles veulent dire. R: Le niveau 1000 hPa est plutôt "weird" car il se trouve à plusieurs endroit sous la surface (soit partout où la pression à la surface est inférieur à 1000 hPa). Pour produire une telle carte on doit donc, là où la pression en surface est < 1000 hPa, interpoler les valeurs à la surface (température, vent, etc) vers le bas, dans le sol, là où l'atmosphère n'existe pas... Évidemment ce procédé est rempli d'approximations. Tout comme les autres niveaux, les hauteurs du niveau 1000 hPa sont mesurées par rapport au niveau de la mer. Pour un point où la pression au niveau de la mer est inférieur à 1000 hPa, la hauteur du niveau 1000 hPa aura une valeur négative, indiquant que ce niveau se trouve alors (fictivement) dans le sol.

Bonjour, Juste pour mentionner qu'il semble y avoir un certain relâchement de la qualité du français dans plusieurs messages dernièrement. Je ne parle pas ici des fautes de frappes ou de grammaires faites par inadvertance, mais plutôt de l'utilisation d'un langage parlé ou d'anglicismes. SVP, pour le bien des lecteurs, soyez un peu plus vigilant à l'avenir. Un peu dans le même thème, il faudrait éviter le plus possible les messages multiples "d'une ligne" qui ne comporte pas d'information nouvelle. Cela allonge inutilement les fils de discussions et noie l'information pertinente. Tout ceci n'a qu'un but: rendre le forum plus convivial pour les utlisateurs (qui sont de plus en plus nombreux soit dit en passant). Merci, JF

C'est surtout l'humidité dans le sol (et non celle dans l'atmosphère) qui a un impact sur la température en surface. Lorsqu'un sol est humide, il se réchauffera moin le jour qu'un sol sec étant donné qu'une partie du rayonnement solaire "servira" à faire évaporer l'eau plutôt qu'à réchauffer le sol. Par conséquent, la température de l'air près d'une surface humide sera elle aussi moin grande.

Tenter de comprendre la présence des nuages et précipitations en regardant les zones de hautes et basses pressions en surface, c'est une approche simple mais très limitées. Il suffit de regarder une carte ou sont superposés la pression au niveau de la mer et les nuages (comme ici avec une image sat IR, http://virga.sfsu.edu/crws/press.html ) et l'on constate rapidement que le lien n'est pas toujours direct. La quasi totalité des nuages et précipitations viennent du refroidissement de l'air par les mouvements ascendants (comme la pression dans l'atmosphère diminue avec la hauteur, l'air se refroidira s'il monte). Comprendre la présence d'une zone nuageuse revient donc à comprendre la présence des ces mouvement ascendants. Et c'est là que cela ce complique, car il y a plusieurs mécanismes qui peuvent les générer et il est souvent difficile de les déduire à partir des cartes météo de bases (carte de la pression au niveau de la mer, carte des hauteurs du niveau 500 hPa, etc).

Ces nuages sont liés à la présence d'un faible creux en altitude qui se ballade tranquillement vers l'est. Les nuages se trouvent tout juste en aval (à l'est) du creux car c'est à cet endroit que le creux génére un mouvement ascendant (par advection positive de tourbillon, http://eumetcal.meteo.fr/euromet/french/nw...0/n9j00062.htm). JF