À l'heure actuelle, aucun organisme du gouvernement américain n'est crédible à mes yeux et surtout pas la NASA. Trop d'influence politique, des enjeux considérables, des agendas cachés, des sources non précisées, des données non largement disponibles, des études non reproduites de façon indépendante. Les soi-disant résultats présentés ici (post #131) sont simples, clairs et non-équivoques. Les conclusions sont évidentes pour un large public. Et comme par hasard - ou parce qu'elle a le prestige qui permet de prétendre à de tels résultats - la NASA obtient presque parfaitement les données expérimentales, en moyenne de surcroît, en combinant l'effet des différents facteurs, ce qui n'avait pas été obtenu par le reste de la communauté scientifique avant elle. Au fond, à la NASA, on est plus brillant que tout le monde. Cela n'est pas de la science, c'est de la mystification. Voici une liste de facteurs qui influencent probablement le climat et qui est passée sous silence dans ce diaporama : le smog; les aérosols et nuages causés par les avions (trainées blanches); les variations du vent solaire, du champ magnétique solaire et (conséquemment) du rayonnement cosmique (or ceux-ci influencent probablement la formation des nuages). Et il y en a probablement d'autres qui sont oubliés. Les scientifiques et la NASA ne sont pas capables à l'heure actuelle de prévoir avec précision le phénomène ENSO (El Nino et La Nina) six mois à l'avance, alors que ce phénomène a une influence considérable sur les bilans énergétiques de la Terre. Alors, comment les modèles de la NASA font-ils pour arriver presque exactement aux bonnes températures moyennes, d'un point de vue climatique, sur plus de 150 ans ? Pour ceux qui n'ont pas une formation en sciences de l'atmosphère, je vais vous donner une idée de la complexité du problème. Il est clair par exemple que la répartition des nuages selon l'altitude, la longitude et la latitude, a une influence considérable sur les bilans énergétiques de la Terre. Or, pour prévoir la répartition des nuages, il faut un modèle qui prévoit l'évolution globale du couple atmosphère-océan, c'est-à-dire un bon modèle de prévision du temps (à long terme) pour la planète. Ensuite, pour prévoir les températures moyennes, il faut exécuter un grand nombre de simulations de l'atmosphère (et océan) sur de très longues durées, puis calculer des moyennes. Comme les calculs requis sont trop longs même sur les plus puissants ordinateurs, il faut simplifier le modèle en y introduisant toutes sortes d'approximations dont on connait mal les impacts. Ce qu'on obtient n'est plus vraiment une simulation de la réalité, mais c'est une idéalisation de la réalité. Le joujou qu'on obtient doit être testé sur les données météo et climatiques historiques de façon à être validé en termes de moyennes et d'écart types. Il y a 20 ans, les résultats n'étaient pas du tout satisfaisants. Aujourd'hui, je ne sais pas, mais je doute que ça soit beaucoup mieux, car ce n'est pas dans ce domaine que la science a le plus progressé, mais c'est plutôt dans les méthodes d'assimilation des données de toutes provenances. Oui, les ordinateurs classiques sont plus puissants qu'ils étaient, mais ce n'est pas du tout suffisant. Ce qu'il faudrait, ce sont des ordinateurs qui sont par nature massivement parallèles, c'est-à-dire des ordinateurs quantiques. Il parait que la NASA en possède un qui fonctionne, mais ça c'est une autre question. Comment Bloomberg (ou la NASA) fait pour connaître avec précision la température moyenne du globe en 1880 ? Et quelles sont les marges d'erreurs sur les températures "observées" en fonction du temps ? Voyez-vous déjà ici l'abus de langage que le diaporama emploie ("observed" temperatures) ? Enfin, quelles sont les "découvertes" (findings) auxquelles on y fait référence et sur lesquelles s'appuie ce diaporama ? Ce n'est pas mentionné, alors s'agit-il encore d'une mystification ? Personnellement - mais c'est juste mon opinion - je dirais que ce diaporama s'appuie avant tout sur l'idée que la plupart de la population est crédule. Ça doit être ça qu'ils ont découvert à la NASA.