Salut did. Oui, c'est bien ce que je suggère. Il faudrait avoir une meilleure idée de la quantité d'énergie disponible avant de s'avancer davantage. Quant aux endroits où cette énergie serait davantage accessible pour un ouragan, je suppose que quelques degrés de latitude (30S à 30N) ne font pas une différence significative. Ce qui est critique serait davantage l'extension verticale des cumulonimbus, donc la température des eaux de surface. Je n'ai pas une idée précise des différences de potentiel électriques par beau temps entre le sol et la ionosphère. J'ai vu dans une revue scientifique (Science et Vie) il y a quelques années qu'on peut faire "voler" un objet assez léger (fabriqué avec des tiges de bambou et du papier d'aluminium) simplement en lui appliquant un potentiel électrique suffisant (mais attention aux décharges!). On ne donnait pas d'explication à ce phénomène, mais la force électrostatique causée par une différence de potentiel entre le sol et la haute atmosphère me semble être la seule possibilité. Une expérience assez simple (pour un prof de physique du secondaire ou du collégial) mesurant les forces en jeu permettrait de quantifier le phénomène et de calculer les énergies disponibles, sous certaines hypothèses à préciser. L'article de Wiki sur le "phénomène lumineux transitoire" mentionne brièvement un possible couplage atmosphère-ionosphère étudié depuis 2013. Si je peux me permettre un commentaire tout-à-fait personnel, je pense qu'il est plus que temps que cette possibilité soit étudiée, d'une part parce que Nicolas Tesla l'avait suggérée et d'autre part parce que ça fait longtemps que le modèle habituel avancé pour expliquer la séparation des charges à l'origine des éclairs ne me satisfait pas, car il me semble incomplet et incapable de rendre compte de ce qu'on observe. Selon moi, ce modèle (la friction entre les gouttes d'eau dans l'air serait la cause des séparations de charges à l'origine des éclairs) fait partie des idées reçues qu'on admet trop facilement sans se questionner. Non pas qu'il soit faut, mais je pense qu'il est incomplet. J'en suis même quasiment convaincu.