Oui, ils s'attendaient à une intensification, mais pas aussi soudaine. J'avais émis l'hypothèse que l'énergie électrique associée à la différence de potentiel entre le sol et la ionosphère (possiblement 500 000 volts) aurait participé à cette intensification. Très hypothétique, mais pas du tout farfelu. Cette idée est d'autant plus intéressante que Matthew s'est rapidement intensifié assez précisément au moment où il passait au-dessus d'une faille tectonique. Dans un matériau solide, les failles sont les voies les plus fréquemment empruntées par les courants électriques. Je sors ici du cadre habituel de la météorologie, mais cette hypothèse a le mérite d'expliquer ce que les modèles météo ont été incapables de prévoir. Dans le cas de Arlène, la différence de température entre l'océan et la masse d'air juste au-dessus peut (je suppose) avoir contribué au développement.