Une bonne partie du printemps nous avions la flotte et vous aviez le soleil, dans l'est. Peut-être pour cette raison que c'est encore plus sec par chez vous que pour nous. Ici, les rivières importantes ne semblent pas encore trop basses car elles sont largement alimentées par des montagnes qui, jusqu'à tout récemment du moins, avaient encore de la neige (lundi de la semaine dernière j'étais au pic Johanssen en haut du Mont-Tremblant et j'avais les deux pieds dans la neige pour le dernier 15%). J'ai un ami pas loin de Saint-Côme et il me dit que la rivière qui longe sa terre est à peine plus basse qu'à l'habitude. Voyons voir la suite. Je vous souhaite que ça ne gèle pas... ou pas trop, car ce serait sûrement très mauvais après une telle chaleur.
Anecdotiquement, j'ai jasé avec un agriculteur dans mon coin, qui habite dans le creux de la vallée de Mirabel, près de la rivière du Nord, et il me disait qu'un producteur d'asperges avait perdu plus de la moitié de sa récolte à cause du gel intense d'il y a environ deux semaines. Même des arbres avaient été affectés (les petites feuilles sur son chêne à gros fruits avaient noirci et étaient mortes). Bref, plusieurs effets locaux, mais quand même hors du commun à ce temps-ci de l'année. On est à des années-lumières de 1816, mais ces variations importantes sont intéressantes à suivre (peut-être moins pour ceux qui en subissent les contrecoups, cela dit...).