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Wave

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  1. C'est intéressant ça Dave. Prenons un modèle avec une résolution plutôt pauvre (le JMA), puis comparons-le avec la moyenne des prévisions d'ensemble issues d'un modèle qui a une meilleure résolution, et on observe que les deux sont relativement semblables. C'est rassurant pour le JMA.
  2. Bonjour Mizar, permets-moi de te répondre en trois points : 1) Je doute que le JMA soit plus mauvais que le NOGAPS. Et sa "mauvaisitude" est essentiellement due à son manque de résolution, il me semble. 2) Analysons ce que le JMA prévoit. J'ai bien remarqué qu'à 144h l'isotherme zéro à 850 hPa n'est pas loin au sud, avec un vent du sud-est à ce niveau, ce qui regarde mal pour le type de précipitations ici entre 144h et 168h. Cependant, si tu regardes la zone de précipitations abondante (extrêmes même) sur cette carte, elle se déplace nettement vers NY et Cap Cod, alors c'est dans cette direction que le centre dépressionnaire se déplace, puis c'est là que se produit le développement explosif et d'où provient le centre dépressionnaire, qui est rendu sur la côte du Maine à 168h. Avec un développement explosif sur Cap Cod aux environs de 156h, l'isotherme zéro à 850 hPa reculerait vers le sud-est, surtout qu'un centre fermé à 850 hPa est prévu de se former sur le Maine. C'est ce qu'on devine d'après la carte du niveau 850 hPa à 168h. Sur Montréal, il y aurait peut-être des mélanges au début, mais ça tournerait rapidement en neige, avec des vents forts du nord-est et de la poudrerie. Pour le NB cependant, ce serait moins beau. 3) Bien entendu, c'est juste pour le plaisir de discuter des modèles, qu'ils soient bons ou moins bons. Et le JMA n'est pas si pire cette année, ma foi. Ce n'est pas nécessaire de s'acharner sur lui (ou moi). Demain matin, 7h à Rimouski, une épée chacun, on va régler notre petit différent.
  3. Oui, en effet Mizar, et je vous invite tout-le-monde à aller voir ce que le JMA prévoit, de son côté pour le 24, c'est très impressionnant : http://www.meteociel...&nh=1&archive=0 Alors, la possibilité est bien présente. (Ah oui, pour ceux qui ne sont pas habitués, c'est l'hémisphère nord et il faut pencher la tête de 90 degrés vers la droite, ou faire l'inverse avec votre écran! Et c'est la prévision de 168h).
  4. En effet Réjean, mais ce biais froid des GFS et NAM n'était-il pas dû principalement au fait que ces deux modèles prévoyaient un développement secondaire sur la côte qui ne s'est pas matérialisé (ou qui s'est matérialisé avec beaucoup de retard) ? De sorte que le centre dépressionnaire est passé à l'ouest de nos secteurs, favorisant un apport d'air plus doux que ce que ces modèles prévoyaient. Au fond, le problème n'est pas le biais froid mais le phasage, qui s'est produit avec du retard, probablement à cause d'une mauvaise initialisation.
  5. On s'entend qu'il y a très probablement un peu (et peut-être beaucoup) de "RC" derrière notre manque de neige actuel sur le sud du Québec et au NB, mais on va pas partir une polémique qui, de toute façon, ne changerait strictement rien à la chose. Quant à l'influence de La Nina, ce n'est pas un hiver ou deux de plus qui changera sensiblement les statistiques à long terme. On a juste une démonstration qu'un La Nina ne signifie pas "plus de neige" sur nos régions. C'est sur les statistiques à long terme qu'il faut se baser si on espère tirer une conclusion le moindrement sérieuse sur l'impact de La Nina, qu'il soit positif ou négatif. Si le SPENA me décourage 7 jours à l'avance, c'est que l'espoir d'une tempête de neige pour la fin de février qui semblait se dessiner il y a quelques jours jours est en train de s'envoler depuis deux jours. Cette année, les modèles sont pourris à 7 jours d'échéance (ce qui n'est pas toujours le cas), mais le SPENA parvient quand même à indiquer une tendance, des probabilités pour cette même échéance. Quand il indique un redoux très probable, on s'en sort rarement, même à 7 jours. Bien sûr, tout peut encore survenir pour le 23, mais il y a une tendance lourde qui se dégage. C'est clair que si on se laisse emporter par la déprime à cause de la météo, vaut mieux passer à autre chose. Or, c'est l'espoir qui nous amène à regarder les prévisions au-delà de 48 heures. Et quand l'espoir est déçu, la déprime (sur le coup) est naturelle. Désolé donc, pour ceux qui tentent de garder le moral. Vous avez bien raison, tout est possible. Mais pour ceux qui ont lancé la serviette, je vous comprends.
  6. Pour me changer les idées, je pensais au problème d'initialisation des modèles et au fait qu'il manque cruellement de données d'observations fiables en Asie et sur le Pacifique. Avec l'assimilation à peu près continue des données d'observation dans les modèles (c'est-à-dire que ceux-ci ne repartent pas à zéro comme une page vierge à chaque initialisation), le manque de données est en partie comblé par l'intégration des nouvelles données d'observation aux prévisions issues des anciennes données. Si l'atmosphère n'était pas chaotique et si les modèles de prévision intégraient fidèlement les lois de la physique (donc en théorie), on finirait probablement par connaître de façon très précise et exacte l'évolution du temps pour les prochains jours et les prochaines semaines. Les limites dans les prévisions sont donc le résultat de la compétition entre le taux d'intégration des nouvelles données d'observation et la perte d'information issue du chaos et de la dissipation associée aux phénomènes turbulents et radiatifs (en plus des approximations employées dans l'intégration des équations de la physique et des erreurs d'observation). Voilà, j'ai eu envie de partager cette idée, que je trouve naturelle et assez évidente. *** Dans un autre ordre d'idées, je me demande quelle différence fondamentale il y a entre l'indétermination quantique et le chaos déterministe qui règne à long terme dans l'atmosphère (et dans les évènements sociaux qui font l'actualité). Je ne suis pas convaincu que la distinction qu'on a l'habitude de faire soit aussi fondamentale qu'on le croit. Autrement dit, je pense que le chaos déterministe de l'atmosphère pourrait être réinterprété, comme l'indétermination quantique, simplement comme le résultat d'une certaine liberté (de l'univers) dans ce qui se réalisera parmi l'ensemble des scénarios possibles. Autrement dit, je ne vois pas, en principe, pourquoi le hasard atmosphérique à long terme devrait être distingué du hasard quantique. La portée de cette idée, si elle était juste, pourrait être immense, car ça pourrait signifier que l'état de l'atmosphère ne serait pas défini au-delà de notre connaissance. Bien entendu, je remets ici en question la nature même de la réalité. Alors, je dis ça sous toute réserve et vous pouvez croire ou penser ce que vous voulez. (Fin du hors sujet). ***
  7. Ouache!!! L'Euro d'hier soir place tout le sud et le centre du Québec dans la flotte le 23, c'est pas ce que j'appelle un scénario encourageant!! S'il est "un peu plus meilleur" que le GFS, c'est que la solution du GFS est nulle à ch...souhait. L'Euro et le GFS représentent bien la variabilité des scénarios du SPENA d'hier soir pour le 23-24 (jeudi prochain environ). Même dans les cas où le centre du système passerait au sud ou à l'est, nous aurions presque certainement de la pluie ou du verglas. Svp mon Dieu, n'importe quoi, mais pas une autre tempête de verglas! C'est bien beau le verglas dans les arbres, mais les urgences sont déjà débordées. Cependant, je pense bien que ce sera de la pluie. À moins que le tout se tasse encore vers le nord-ouest et au final ne fasse que rabattre ici l'air froid (disons tiède) de l'ouest canadien. Si le petit système de samedi était mal initialisé sur le Pacifique, que dire de celui là du 23 ? Pour la période entre le 27 février et le 1er mars, le SPENA est plus encourageant. Mais il l'est autant qu'il l'était pour le système du 23-24 il y a 3 jours, donc on s'en reparlera dimanche. Je songe à déménager en Antarctique, avec les manchots. Là -bas durant l'hivers austral, et à Riviera del Carmen durant l'hiver septentrional. Qui veut me suivre ?
  8. Bof, puisqu'il n'y a pas grand action, ça ne change pas grand chose : une rubrique, l'autre ou une fusion... Du côté du SPENA, à moyen et long terme : La moyenne des 20 scénarios des cartes de pressions au sol est étonnamment nette sur aussi loin que 14 jours, c'est rare qu'on voit ça. On peut s'attendre à un système qui longera la côte dimanche le 19. Le Québec sera relativement épargné (ce n'est pas mon pari, c'est seulement ce que montre le SPENA). Puis le 23 ou 24 on peut s'attendre à un système intense qui passera près de Montréal. La variabilité des scénarios est grande et ça c'est la moyenne (donc l'incertitude est grande). Même chose au voisinage du 28 février. Les 23-24 février, la température moyenne (la moyenne des scénarios) avoisine zéro. C'est parce qu'il y a plusieurs scénarios de redoux, le système passant au nord, tandis qu'il y a quelques scénarios de temps plus froid, le système passant à l'est ou au sud. Dans tout ça, il y a plusieurs scénarios de bordées, mais plusieurs scénarios de pluie aussi. Bref, le temps sec devrait prendre fin en début de semaine prochaine. En ce qui concerne le système du mid-ouest dont parle ACW (le canal de la météo spectacle ou Météofolie), le SPENA voit bien quelque chose et ça pourrait être gros là-bas. Il me semble qu'ils sont dû. Mais pour ici, ça sent la pluie.
  9. En effet, mais le SPENA lui est près des normales. À long terme, il est plus fiable que le GFS. Selon lui, le risque de tempête de neige s'étende aussi loin qu'on peut voir (mais c'est un risque modeste) , soit jusqu'au 24 février, tandis que les risques de redoux demeurent faibles. Le SPENA repousse au 17 février le premier risque non négligeable de tempête sur le sud du Québec. Le dernier ECMWF (12Z) repousse la prochaine tempête aux calendes grecques, tandis que le GFS 00Z la repousse au 19 février. Voilà. Après le système du 12 qui va se développer loin à l'est, il va faire froid et la météo sera tranquille pour quelques jours. Après, c'est une boîte de Pandore.
  10. Hé bien mon ami Mizar, si le GFS 00Z dit vrai, ça va être ta fête!
  11. En effet Mizar. Et la bougie d'allumage c'est une advection de tourbillon suffisante en altitude, mais ça a l'air qu'elle ne sera pas là.
  12. Je ne sais pas où ils ont pris leur 15 cm, mais tu peux oublier ça, à moins d'être en terrain montagneux (en pente ascendante) et ce serait en tenant compte du ratio (probablement autour de 2 cm pour 1 mm en altitude). À ce que je sache, Drummondville est plutôt dans la vallée du St-Laurent.
  13. Personnellement, une tempête toute en neige cet hiver à Montréal, j'y croirai quand je le verrai. Bref, tempête de mélanges probable sur le sud du Québec le 16 février. C'est ce que montre le GFS 18Z, qui présente un compromis entre les ECMWF 12Z (neige) et GLB 00Z (pluie) : entre un système dont le centre longe la côte (ECMWF) et un autre dont le centre passe à l'ouest (GLB), le GFS présente un centre passant par Montréal. C'est le scénario le plus probable à mon avis. À suivre.
  14. En effet, il y aura probablement un ou deux gros systèmes qui vont nous affecter entre le 15 et le 21 février. On voit ça sur les dernières passes des GFS, ECMWF et GLB, ainsi que sur le SPENA. Pour ce qui est de la date, ça varie d'un modèle à l'autre et d'une passe à la suivante. Par exemple, les derniers GFS 18Z et ECMWF 12Z sont impressionnants. Le 16 février semble être une date probable. De la neige ou des mélanges.
  15. À Montréal, on peut s'attendre à recevoir entre 2 et 5 cm vendredi soir. Si une tempête nous affecte, ce sera samedi, mais c'est peu probable.
  16. Cool! On va surveiller le ciel ce soir. Concernant ce système pour samedi-dimanche, c'est à surveiller. Le "setup" à 500 hPa est impressionnant mais il n'est pas idéal, car le vortex situé sur le nord-est du continent va pivoter et laisser derrière elle l'onde courte qui sera au voisinage du Mexique. Ce vortex transportera jusqu'à l'océan l'énergie qui alimentera la dépression côtière. Ceci dit, même si l'ensemble SPENA et les principaux modèles ne voit à peu près rien (en terme de précipitations) pour le sud du Québec, on les a vu se tromper royalement il n'y a pas si longtemps et la situation est à surveiller (sic). Mais c'est surtout les maritimes qui risquent de recevoir une bonne tempête dans la nuit de samedi à dimanche (comme le dit Dave). Dans le long terme, la troisième semaine de février s'annonce mouvementée selon le SPENA, qui devient relativement actif, particulièrement le long de la côte, ce qui est bon signe. Il y a un bémol, c'est le redoux du 15 février dont on parle plus haut, mais sa probabilité est plutôt marginale pour l'instant. L'activité le long de la côte s'explique (selon la moyenne du SPENA) par une onde planétaire qui descendra loin au sud sur le centre du continent, pour remonter le long de la côte est. Bien sûr, tout cela n'est qu'hypothétique pour l'instant (je sais que je sors du sujet), mais ça fait de quoi d'intéressant à jaser et c'est à suivre.
  17. Wave

    Été 2012

    Salut Christian, Est-ce aussi vrai du QBO ? De quelle façon est-il relié à la température des océans ? (La période de ce phénomène est d'environ deux ans).
  18. Pas de tempête en vue, à part pour St-John (TN). Cependant, les risques sont accrus à partir du 12 février, selon le SPENA. En effet, un blocage se dessine à long terme (7 à 15 jours) dans la circulation à 500 HPa. La moyenne du SPENA sur cette période est conforme à la carte de gauche présentée par Dave plus haut, montrant la moyenne du ECMWF sur 7 à 10 jours. Ce sera une circulation propice aux tempêtes côtières, avec un risque de voir une de ces tempêtes monter directement vers le nord. D'ici là, ça s'annonce tranquille.
  19. Bonjour, il me semble plutôt qu'elle s'est intensifié plus que prévus au passage des Grands Lacs.
  20. Peut-être qu'EC l'étendra au reste des Laurentides, mais l'épisode de pluie verglaçante sera très bref sur le nord des Laurentides selon le NAM. D'ailleurs, voici une animation de ce modèle (de 06Z) : http://www.meteo.psu.edu/~gadomski/NAMSFC4_6z/8loop.html On remarque qu'à 850 HPa le premier centre dépressionnaire (avant le développement sur la côte du Maine) passera à l'ouest des Laurentides et ça explique le verglas.
  21. SPENA, sud du Québec : un faux espoir pour le 2 février. On peut quasiment déjà dire next. Et un espoir plus sérieux qui sera encore déçu pour le 5 février, plus ou moins un jour. Ça devient redondant...
  22. Neige modérée ici à Ste-geneviève. On croirait un début de tempête de neige, avec quelques rafales et poudrerie. Je me retiens de ne pas déblatérer contre vous savez quoi, maintenant devenu tabou et qu'il ne faut plus évoquer. Autrefois, on avait des hivers. Maintenant, on a des demies portions. C'est une réalité. L'année 2007-2008 fut l'exception le long du St-Laurent et au nord.
  23. Ouais. Dans les journaux, on mentionne toujours combien de millions ça prendra pour déneiger après les tempêtes de neige à Montréal, mais on ne mentionne pas souvent combien il en coûte en déglaçage, en frais médicaux et en dommages environnementaux suite aux tempêtes de verglas. C'est un peu comme si on n'avait pas le droit d'aimer la neige, tandis que le verglas... Quoi qu'il en soit, le fait de le mentionner n'y changera rien (fin du hors sujet). Bonne tempête aux gens de l'est du Québec et à ceux du centre du Nouveau Brunswick !
  24. Je pense plutôt que ça signifie que le critère du 540 présente un biais positif. Autrement dit, c'est la température de bas niveau qui est responsable de l'épaisseur relativement élevée de la couche d'air située entre 500 et 1000 HPa (mb), de sorte qu'on a l'impression qu'il ferait au-dessus de zéro quelque part en altitude, alors que ce n'est pas le cas. Il faudrait vérifier le profil vertical de température prévu à Québec.
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