Wave

Bonjour, Ce qu'il faudrait, c'est un modèle fiable qui "prévoit" la température qu'il aurait fait en l'absence d'urbanisation et comparer cette température à celle enregistrée. Ce modèle devrait non seulement être régional, mais aussi global. Il devrait faire ses prévisions à partir de la même répartition des terres agricoles, des forêts et des lacs qu'il y a 220 ans. Pour plus de fiabilité, il faudrait comparer plusieurs modèles qui respectent ces critères.

Moi aussi. J'irais certainement, mais je suis trop pris pour m'en occuper.

Similaire à Montréal. Bonne pluie ce matin, spectacle son et lumière, vents. Cela a fait du bien ! Le "antibio-orage" qui nous couvre semble moins efficace le matin...

C'est vous les chanceux finalement...

Elle s'est formée sur Blainville ou juste à l'est, puis s'est éloignée.

Cellule sur Blainville. On a entendu quelques grondements de tonnerre depuis Ahuntsic.

Elle atteint maintenant Lachute, selon le radar.

Nous avons déjà des passages nuageux : stratus et strato-cumulus, il me semble. En moyenne et haute altitude.

Bonjour Éric ! Sois le bienvenu parmi nous. Quand on les comprend, les barrières entre les individus tombent. Ce sera un plaisir d'échanger avec toi. Salutations

Concernant le potentiel d'orages violents samedi soir, pour l'instant le GFS fait passer les pluies fortes au sud de Montréal, sans nous épargner complètement. Quant au NAM, il fait passer les pluies fortes sur les Laurentides et Lanaudière, en direction de la Mauricie et des Bois Francs environ. Cette zone de pluies abondantes est moins présente sur le GDPS. Il faut s'attendre à ce qu'elle varie beaucoup en position et en intensité sur les modèles aujourd'hui et demain.

Bonjour Éric, Mes connaissances concernent surtout les questions théoriques, tandis que certains membres du forum ont des connaissances techniques bien plus pointues. Alors, une partie de la réponse à ta question se trouve dans la rubrique qui permet aux membres du forum de se présenter. Au delà de cette présentation, mon profil personnel est un sujet de messagerie personnelle, si cela t'intéresse. En ce qui concerne les facteurs qui influencent la formation d'orages violents, il y a aussi le suivant (très important) : (9) la présence d'un "couvercle" en altitude, c'est à dire la présence en altitude d'un profil vertical de température potentielle qui est stable. (La température potentielle est un équivalent de température qui permet de prévoir la quantité de chaleur relâchée lors du soulèvement de la masse d'air. Elle tient compte de la chaleur dégagée par la condensation de la vapeur d'eau). Ce couvercle favorise l'accumulation de chaleur dans le bas de l'atmosphère (CAPE). Il saute lorsqu'une quantité suffisante de chaleur s'est accumulée et/ou lorsque les éléments qui favorisent le brassage (cisaillement du vent et reliefs) sont suffisamment présents. Lorsqu'il saute, un cumulonimbus se forme s'il y a suffisamment d'humidité et de CAPE, si le cisaillement du vent n'est pas trop fort. L'extension verticale du cumulonimbus dépend de la quantité de CAPE (et du profit vertical de température de la masse d'air environnante), tandis que son contenu en eau liquide (par unité de volume d'air) dépend de la concentration en vapeur d'eau initialement présente dans la masse d'air ainsi soulevée. Ça signifie qu'avec un CAPE et une humidité très élevés, on obtient des pluies fortes et des crues soudaines. L'essentiel de la théorie qui explique la formation des nuages d'orages est résumée dans les deux derniers paragraphes. Il existe des archives sur le forum qui expliquent ces choses. Quant aux éclairs, il s'agit d'un phénomène dont la complexité échappe à la plupart des modèles et pour lequel les explications théoriques habituellement avancées sont incomplètes. Voilà. Bonne journée!

Bonsoir Zeus, Je me souviens que la banquise avait beaucoup reculé dans cette région l'été dernier. Les deux explications ne sont pas incompatibles. Une banquise plus mince et qui font de surcroit peut plus facilement s'empiler lorsqu'elle est poussée par les vents. Les vents du sud dans le détroit de Béring auraient entraîné les eaux chaudes par la même occasion. Ces eaux chaudes auraient contribué à la fonte de la banquise. Je crois donc que nous avons là des explications complémentaires.

J'oubliais : (7) la présence d'une nappe d'eau et sa température en surface; (8) la présence d'un relief montagneux ou d'une vallée et la directions des vents par rapport à ce relief. Le relief contribue à déstabiliser la masse d'air, tandis qu'une nappe d'eau froide stabilise la masse d'air. C'est parce que l'île dans une vallée et est entourée d'eau (surtout au sud-ouest) que les formations orageuses s'affaiblissent habituellement en atteignant Montréal (surtout par vents du sud-ouest).

Bonjour Eric, c'est l'indice "humidex", pas "humidez". Et il s'agit d'un indice sans dimension. Ça veut dire qu'on dit "un indice humidex de 40" et on ne dit pas "un humidex de 40 degrés". Tu trouveras la formule qui définit cet indice dans wikipedia, sous "indice humidex". Pour la possibilité d'orages violents samedi soir ou dimanche, cela a été mentionné plus haut sur le forum. Ce n'est pas automatique lorsqu'on change ainsi de masse d'air, car ça dépend de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont le CAPE et la quantité de vapeur d'eau présente. Le CAPE (Convective available potential energy) est la quantité de chaleur accumulée dans le bas de l'atmosphère (ou plus exactement la quantité de chaleur qui sera dégagée si la colonne d'air se soulève). Il dépend des facteurs suivants : (1) la quantité de vapeur d'eau disponible; (2) la température du haut de l'atmosphère (plus froid c'est mieux); (3) la présence ou l'absence de soleil pour réchauffer le sol; (4) le brassage vertical (déjà survenu ou non) de la masse d'air; (5) la présence d'instabilité causée par le cisaillement des vents; (6) le soulèvement de la masse d'air causée par une advection positive de tourbillon en altitude. Les variables les moins prévisibles, ce sont la quantité de soleil et l'historique du brassage vertical, car elles dépendent des endroits où la convection est initiée, comment elle s'organise et comment les nuages se dissipent. Comme tu vois, tout n'est pas si simple. Cependant, on peut extraire des modèles comme le GFS une prévision (sous forme de cartes) de la quantité de vapeur d'eau et du CAPE (et d'autres indices). Ces produits sont accessibles sur Météocentre et ailleurs. Ça donne une bonne idée du potentiel de temps violent.

Oui encore, ou sous-marin de la terre . Ça prendrait une méchante méga irruption pour produire une telle anomalie et ça ne serait sans doute pas passé inaperçu. À ce sujet, malgré que ce n'était vraiment pas au même endroit, quelqu'un a-t-il des données d'anomalies de températures dans le Pacifique causées par l'irruption du Kilauea (Hawaï) l'année dernière ?

C'est honnêtement très correct qu'on rapporte ces records ici et qu'on en discute. Moi, ce qui m'embête, c'est l'attitude ambiante à la télé et dans les journaux. On oublie que les faits divers de la météo au quotidien ne sont pas la démonstration du réchauffement planétaire accéléré et de ses conséquences catastrophiques supposées. Depuis que les données sont enregistrées, il y a toujours eu de nouveau records de hauts maximums et de bas minimums. D'ailleurs, puisque la température moyenne globale de l'air au sol (à 2 mètres) et des eaux de surface a augmenté depuis 100 ans (et depuis bien plus longtemps), les nouveaux records de hauts maximums sont compréhensibles, c'est même ce à quoi il faut s'attendre. Mais encore une fois, ça ne démontre strictement rien. Alors, je ne comprends pas pourquoi on ne considère pas cela comme étant un autre fait divers, sans plus. À moins d'avoir un agenda politique derrière la tête.

Bonjour Zeus, comment sais-tu que l'anomalie de température des eaux en Arctic près du détroit de Béring est due à la fonte (causée par les températures élevées de l'air) et non pas à un courant qui transporte cette eau depuis l'océan Pacifique ? Je te pose la question parce qu'il me semble qu'une fonte rapide de la banquise ça produit une eau froide. Si on veut voir se réchauffer rapidement cette partie de l'océan arctique, le meilleur moyen c'est : (1) les vents poussent les glaces en retrait; (2) l'eau froide est remplacée par une eau qui est plus chaude au départ. Pour moi, une anomalie de température aussi élevée, c'est simplement le signe que l'eau (probablement poussée par les vents) vient d'une région située plus au sud.

Bonjour! On a entendu dire ces dernières années que, selon des experts, la baisse de la population d'abeilles est causée par des champignons et autre parasites, quand elle n'est pas due aux changements climatiques. Mais la vérité, c'est que les populations les plus sensibles aux maladies sont celles qui sont soumises au plus grand stress, à commencer par le stress causé par les pesticides. Quand les soi-disants experts détournent les projecteurs des causes réelles, c'est suspect.

Oups! Faudrait que tu commences à envisager un plan B.

En effet, c'est remarquable. Avec une humidité relative de 35% (un point de rosée à 4oC), c'est sans doute en partie causé par une très forte subsidence, donc une masse d'air qui a descendu les montagnes.

Très bel été jusqu'à présent, selon mes goûts à moi! Nous avons pu profiter de belles journées chaudes à l'aide de la climatisation. Hier et aujourd'hui, c'était plus confortable dehors et il a beaucoup plus, ce qui est parfait pour les jardins, la tape phréatique, l'agricultures et la nature. Nous pouvons dire que l'été s'est vraiment installé autour du 21 juin, assez soudainement d'ailleurs et sans que ce soit bien prévu par les modèles. Et il y a beaucoup de terres agricoles autour de chez toi ?

Nous avons été bien arrosé aussi aujourd'hui dans Ahuntsic en début d'après-midi. Moins qu'hier soir cependant. Ça s'est développé à proximité, on ne l'a pas vu arriver sur les radars.

Oui, c'est arrivé jusqu'à nous hier soir vers 21h15 : grosse pluie soutenue, mais très peu de vent et (à peu près) aucun éclair.

Oui, j'ai vu ça! Je m'étais fié à une unique passe du GFS, celle de hier midi. Selon les dernières prévisions, le centre dépressionnaire associé à Barry pourrait même se reformer sur l'Atlantique, après de le système ait traversé le centre et l'est des USA, comme tu l'avais déjà mentionné.

Probablement pas. Peut-être juste un peu d'humidité résiduelle la semaine prochaine. Mais au-delà de 96 heures, c'est difficile de distinguer les restes de Barry dans la prévision du GFS. La configuration synoptique n'étant pas favorable à la transition de Barry en un système extra-tropical, il va simplement se dissiper sur le centre et l'est des USA.