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Wave

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  1. Si on lit ce qui est écrit, ça dit que l'idée de vouloir démontrer que la Terre est plate était probablement juste un coup de publicité. Si un jour quelqu'un vous dit qu'il croit que la Terre est plate malgré les images satellite et tout, il faudrait lui demander comment il explique que les dépressions ne tournent pas dans le même sens dans l'hémisphère sud. S'il vous dit que c'est juste des images truquées, bien on peut vérifier au niveau des stations d'observation ou y aller en personne. Mais il y aura toujours des gens qui ne veulent pas entendre raison. Au sujet de cette mort tragique, il y a des gens qui sous-estiment vraiment la complexité des technologies aérospatiales et autres technologies de pointe. Ce sont habituellement les mêmes qui n'y connaissent rien. Et voilà ce que ça donne quand on se surestime à ce point.
  2. Sur sa passe 06Z, le GFS réduit le développement du premier système sur les Grands-Lacs (par rapport à sa passe 00Z), mais pas assez pour nous éviter une bonne rince à Montréal. Le NAM 06Z à 72 heures est plutôt propice à la neige. Le premier centre est moins développé et plus au sud que sur le GFS 06Z à la même heure. L'isotherme 0 degré à 850 hPa est loin au sud. Il va falloir attendre pour être fixés quant aux types de précipitations sur le sud du Québec. Ce n'es pas "canné". Hier le UKMET présentait un scénario très particulier et fort intéressant avec un premier système faible au sud-est des Grands-Lacs le 26 qui faisait place à un puissant "noreaster" près de New-York le 27. Mais il était le seul à proposer cela. On se reprendra peut-être en mars ?
  3. La tendance est aux mélanges pour les 26-27-28 février à Montréal. GDPS : neige et pluie, 50/50 GFS : surtout de la pluie ICON : neige ECMWF : neige... et pluie ? C'est limite ! Ensembles GEPS et GEFS : 1/3 des scénarios en pluie et 2/3 en neige Clairement, le GFS est le plus pluvieux. C'est parce qu'il gonfle le système dès son arrivée sur les Grands-Lacs le 26. Les autres modèles le gonflent moins. Du coup, ils accordent plus de poids au creux qui s'étirera vers la côte.
  4. Bonjour Éric, Une dépression, ce n'est pas une masse solide bien distincte. Il s'agit au départ d'un creux dépressionnaire dans lequel une région centrale se creuse davantage que les régions voisines. Avec le temps, le système évolue, la région centrale se comble, le creux s'étire et se déforme et un autre centre se forme dans le même creux. Éventuellement, le creux va se dissiper complètement et il va faire place à une zone de haute pression. Souvent, plusieurs centres dépressionnaires se fusionnent en un plus grand système. Des dépressions qu'on aurait nommées Marie, Michel et Marc par exemple, pourraient devenir la dépression Marie-Michel-Marc. Tu peux voir ça comme une sorte de "blob". D'un gros système, il peut se former un ou plusieurs bras dans lequel un ou plusieurs autres centres vont se former et évoluer. Habituellement, les centres dépressionnaires évoluent en se rapprochant du pôle, mais il arrive qu'ils s'en éloignent. Parfois, un système dépressionnaire se fragmente, particulièrement lorsqu'il rencontre une chaîne de montagnes. Il doit être plutôt rare qu'un même centre dépressionnaire fait le tour de la planète à notre latitude. Surtout que le système éventuellement se fragmente et s'écrase sur les chaînes de montagnes qu'il rencontre, mais aussi parce qu'une dépression n'a pas toujours un contour bien défini : c'est plutôt comme une vague. Tu as sans doute déjà remarqué que les vagues se forment et se déforment constamment ? Un train de vagues progresse et garde un certain temps son identité, mais les vagues individuelles ont une durée de vie beaucoup plus courte. Si un système dépressionnaire a parcouru 360 degrés de longitude à la latitude de 80 degrés, peut-on affirmer qu'il a fait le tour de la planète ? Sans doute pas, car la distance qu'il a parcourue n'est pas assez grande. Et à 45 degrés de latitude, est-ce que c'est suffisamment près de l'équateur pour pouvoir parler d'un tour de la planète ? Et alors, à quelle latitude doit-on trancher ? Quelle doit être la longueur minimale d'un tel tour ? On comprend ici que cette notion de "tour de la planète" est floue, donc la question devient elle-même floue. La façon de trancher cette question sera nécessairement arbitraire.
  5. Wave

    printemps 2020

    C'est drôle à quel point les prévisions d'EPO et d'AO divergent à partir du 26 février. Ça coïncide avec la formation de notre très probable système du 27.
  6. Bonjour Éric, avant de dire que la quantité d'oxygène dans l'atmosphère risque de baisser de façon dramatique, il faudrait pouvoir s'appuyer sur des chiffres. Voici un raisonnement très simple qui n'est probablement pas trop loin de la réalité. Comme tu sais, ça prend une molécule de O2 pour former une molécule de CO2. Actuellement, 0,04 % de l'atmosphère est du CO2. En considérant seulement le bilan observable dans l'atmosphère, on obtient qu'un doublement de CO2 correspond à une baisse en O2 de 0,04 % du total de l'atmosphère. Le pourcentage d'oxygène dans l'air passerait de 20% à 19,96%, ce qui n'est pas perceptible pour nous.
  7. Bien sûr, mais 20% de l'air est de l'oxygène. Nous ne risquons pas d'en manquer. En comparaison, le CO2 actuellement c'est environ 400 parties par million, donc 0,04 %.
  8. Le GFS 06Z me fait tellement penser à notre dernière tempête... Mais en effet, on est loin d'un scénario stable sur le GFS jusqu'à présent.
  9. Oui : les automobiles, les camions, les avions, les usines, les poêles à bois, les incendies, les fours crématoires... Mais un poêle à bois, ça émet beaucoup plus de particules de suie qu'une automobile. Si on voulait continuer à les utiliser, la solution serait de leur installer un filtre et d'établir des normes sur ces filtres. Au sujet des automobiles (et des camions), celles qui émettent le plus de suie sont celles au diésel. Car les systèmes antipollution des diésels ne retiennent pas les particules les plus fines. J'ai appris ça dans un article d'une revue scientifique il y a 20 ans. Je sais que c'est vrai parce que je suis plus sensible aux émanations des diésels. L'article était écrit par un chercheur français, mais je suis persuadé que le problème ne se limite ni à Volkswagen, ni à l'Europe. L'ennui avec les particules de suie les plus fines, c'est qu'elles vont se loger plus profondément dans les voies respiratoire, ce qui les rend plus dangereuses à la longue. En passant, j'aime ton avatar. Une marmotte, ça te va bien!
  10. Wave

    Vortex polaire

    Oui... On oublie vite. Et l'hiver 2013-2014 a été très froid aussi, mais peut-être pas autant glacial dans le golfe du St-Laurent.
  11. Wave

    Vortex polaire

    Bonjour Serge. As-tu des photos comparables pour les années 30 ou 40 ?
  12. Bonsoir Éric ! En un mot, c'est à cause du smogue. Si on permet aux citadins d'utiliser un poêle au bois, la pollution de l'air en ville et en banlieue devient la cause de problèmes respiratoires très sérieux. Je sais que nombre de gens sont déçus de ces restrictions, mais elles sauvent des vies. Et pour ma part, elles m'évitent des bronchites à répétition.
  13. Wave

    Vortex polaire

    Selon Wikipedia... "Un vortex polaire (ou tourbillon polaire1,2) est une dépression d'altitude tenace et de grande taille, localisée près d'un des pôles géographiques d'une planète. Sur Terre, ces centres dépressionnaires se forment dans la haute et moyenne troposphère et dans la stratosphère3. Ces zones de basse pression sont associées à un cœur d'air froid (...). Le vortex polaire s'intensifie donc en hiver et s'affaiblit en été parce qu'il dépend de l'écart thermique entre l'équateur et les pôles." On explique comme suit ce phénomène. Étant donné que l'air froid est plus dense et plus lourd que l'air chaud, les masses d'air froides aux pôles tendent à glisser près du sol vers les latitudes tempérées. Ce mouvement est compensé par l'élévation des masses d'air à nos latitudes et celles-ci glissent en altitude vers les pôles et redescendent. Cette circulation prend le nom de "cellule polaire". Or, la Terre tourne plus vite à l'équateur qu'aux pôles et les masses d'air provenant de régions plus près de l'équateur conservent cette quantité de mouvement que le sol leur a communiqué. C'est pourquoi il se forme ces immenses tourbillons atmosphériques en altitude près des pôles. Le vent en altitude associé aux gradients de température dans les bas niveaux est appelé "vent thermique". Le courant jet en fait partie. La page de Wikipedia sur le vent thermique explique comment on le modélise. En gros, les gradients de pression en altitude causés par les écarts horizontaux de température dans les niveaux près du sol s'équilibrent avec la force de Coriolis causée par les vents et la rotation de la Terre. Ça, c'est comment on le modélise. Mais, comme je l'ai expliqué, la cause sous-jacente est le transport de la quantité de mouvement des régions tempérées vers les pôles.
  14. Bien dit, Erick. Quant à moi cela conclut ce sujet et nous pourrons revenir sur notre hiver, le VP et l'Antarctique à la vraie fin de notre hiver pour tanter d'y comprendre quelque chose sans tomber dans les clichés et raccourcis trop fréquents et habituels.
  15. Merci Ato. Ayant déjà visionné il y a une couple d'années cette vidéo, je voulais faire cette analyse, mais je n'avais pas le temps de le faire ici maintenant. Je vois que tu connais ton sujet.
  16. Merci Marc, je vais regarder cette vidéo attentivement.
  17. Wave

    Hiver 2019-2020

    Une marmotte qui se gratte la tête ! Peut-être qu'elle se demande quand viendra le printemps ? Mais en attendant, tu devrais lui mettre des patins...
  18. Peut-être parce que je blaguais : c'était de l'ironie.
  19. Il lui fallait un parti solide pour le lancer en politique. Il n'aura qu'à faire comme Jean Charest, qui est passé du PLC au PLQ et se propose de passer au PCC. C'est dur autant de compromis sur ses propres idéaux ! Ça démontre un réel dont de soi.
  20. OK, je ne suis pas d'accord sur les points en gras et je vais expliquer pourquoi. (1) Douter est une attitude scientifique nécessaire tant qu'il n'y a pas eu démonstration. Le mot "dénégation" est péjoratif, il sert à dénigrer celui qui doute. (2) Je n'ai pas parlé d'un complot politique. Puisqu'il s'agit d'un organe politique, c'est évident que le GIEC a pour but de faire pression sur les gouvernements depuis le début. Où est le complot ? (3) Je ne souhaite pas préserver le statut quo. Je souhaite seulement que le discours s'appuie sur des faits rigoureusement démontrés. (4) Si on définit la crise écologique comme étant la perte de biodiversité sur l'ensemble de la planète , alors cette crise est bien réelle, mais elle n'a pas de lien avec les changements climatiques. L'accaparement du territoire a un lien avec le système économique et une grande population, pour ne pas dire une surpopulation. La sur-pêche ainsi que les déversements de produits toxiques dans l'air et l'eau sont liés à une règlementation et un contrôle insuffisants. (5) Il n'y a pas de risque pour la biodiversité que le réchauffement en vienne à son "paroxysme" à cause du CO2. Au carbonifère, il y avait 10 fois plus de CO2 qu'actuellement et la biodiversité se portait très bien. Le CO2 est la principale nourriture des plantes. Si on augmente la quantité de CO2, la plupart des plantes poussent mieux. Le risque, c'est pour les populations humaines qui auront à s'adapter à un climat différent et possiblement plus difficile que ce à quoi elles sont habituées. Ceci dit, je suis d'accord avec ton dernier paragraphe et j'explique. Le système politico-économique actuel ne peut pas résoudre cette crise réelle de la biodiversité sans se remettre en question. Les solutions qu'on nous propose sont de la poudre aux yeux. La vraie solution passerait par une réforme complète du système. Ce n'est pas nos politiciens ni ceux qui détiennent les leviers de l'économie qui vont le faire, car ce n'est pas dans leur intérêt personnel.
  21. J'ai cru que je t'avais vexé, mais c'était mal te connaître.
  22. Marc, est-ce que tu parles de moi ? Parce que tu me fais dire ce que je n'ai pas dit. Je ne doute pas des changements climatiques, mais je doute qu'ils soient principalement causés par le CO2. Et de douter, ce n'est pas un défaut, ni un signe de faiblesse ou de santé mentale. Au contraire, avec presque tout le monde et les médias qui disent la même chose, il faut être solide mentalement (en ta...) pour tenir tête à tout ce monde et oser remettre en doute, ne serait-ce qu'une fraction de tout cela. En science, le doute n'est pas un défaut, c'est un prérequis indispensable. Sinon, ce n'est pas de la science qu'on fait, mais c'est juste la diffusion d'une doctrine. Quant aux signes "évidents", bien il y a toujours eu des périodes de sécheresses prononcées ici et là, des inondations majeures, des périodes plus actives d'ouragans, etc, etc. Et c'est pour valider ou infirmer ces "évidences" qu'on a inventé les méthodes statistiques, avec lesquels on devrait répondre à la question : "Ces observations peuvent-elles s'expliquer par le hasard ?". Mais au lieu de faire cette démonstration, on ne trouve rien de mieux à nous dire que 97% des experts en climat sont convaincus de ceci ou de cela. Bon, je crois avoir été suffisamment clair.
  23. Oui. "Bébé échaudé craint l'eau froide". Ton grand-père en sait quelque chose...
  24. Bonjour Erick et bon matin!!! Plus bouché à l'est, n'est-ce pas ce que montre le GEM ? Or, il prévoit de la pluie sur le sud du Québec pour cet événement...
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