Wave

Cette fois (selon GFS 12Z), le phasage n'est que partiel, mais le système est plus costaud à son arrivée et il passe plus proche de nous. Il y aurait davantage de neige sur le sud du Québec et moins sur le sud du NB. Le système n'explose pas en atteignant la côte, mais il tend plutôt à s'allonger pour se confondre avec une zone frontale. Il passe plus loin au sud du NB. Le GLB est bel et bien sorti; il est sur le site d'EC. En effet, il fait passer le système loin au sud. Il ne réussit pas le phasage. Il ne faut pas s'énerver avec les sorties actuelles des modèles. Il est encore trop tôt. La disparité que présentent les modèles ce matin est représentative de ce que montre l'ensemble SPENA 00Z.

Oui, on pourrait être effleuré mercredi par ce système (et peut-être plus). Selon les GFS et GEMGLB 00Z, nous aurons 5 cm à Montréal. Selon l'ensemble SPENA, ça peut être n'importe quoi entre 0 et 20 cm (et d'après le ECMWF selon Pierre). Hier et avant-hier, la moitié canadienne de l'ensemble SPENA montrait même des "possibles" scénarios de vigoureuse tempête pour toute la vallée du St-Laurent, certains membres prévoyant près de 50 mm d'eau (en neige) et des vents très forts. Quelle qu'en soit la raison, ce n'est plus ce que montre le SPENA. À l'heure actuelle, un 15 à 20 cm de neige (et davantage en montagnes) me semble très probable pour l'extrême sud des Cantons de l'est. À Montréal, 5 à 10 cm avec un peu de chance. En faisant le tour des modèles de 00Z, on peut constater que le GFS est celui qui réussit le mieux le phasage du système avec l'onde planétaire située plus au nord. La différence avec les autres modèles est marquée à partir de 120 heures, c'est-à-dire après le passage du système au sud du Québec et à son arrivée sur la côte. Dès lors, il devient davantage circulaire (plutôt qu'allongé) et son intensification s'accélère. Ainsi, sa pression centrale passe de 998 à 978 hPa (environ) en 12 heures seulement. Il s'agit d'un développement explosif. Selon ce scénario, Mizar (dans le sud-est du NB) aurait une bonne tempête avec beaucoup de neige et des vents forts. Pour nous sur le sud du Québec, le phasage aura eu lieu trop tard. On peut mettre la faute sur la forte crête anticyclonique est-ouest qui s'installe sur le nord des États-Unis. Sur son flanc nord, les vents d'ouest vont chasser vers l'est la portion de la masse d'air froid située sur le sud du Canada, tandis que la portion sud-ouest va s'en détacher et descendre davantage vers le sud pour alimenter la tempête qui se va se développer (voir le GFS 00Z à 84 heures) sur le Texas. Ainsi, la masse d'air froid continentale se sera séparée en deux. Tandis que sa partie sud-ouest sera responsable du développement initial de la tempête, sa partie est (qui sera sur nous) va inhiber la tempête à son arrivée au sud de nos régions, puis elle pourrait contribuer à son développement explosif une fois le phasage réussi, si cela se produit. À 00Z, il n'y a que le GFS (et quelques scénarios de l'ensemble SPENA) qui prévoit le phasage.

En effet, je n'avais pas vérifié la température. Pour ce qui est du 25 février 2010, il s'est accumulé 5 cm au sol, selon la même source donnée par Erick (poste no 37). La mémoire est une faculté qui oublie.

Oui, c'est bon pour les tempêtes côtières, mais pas pour nous ici.

En fait, pour ce système et à Montréal, presque la moitié des scénarios canadiens du SPENA nous amène au moins 15 mm d'eau (généralement en neige), tandis que tous les scénarios américains du SPENA font passer le système trop au sud-est. Si on se fie aux scénarios américains, nous ne serons pas touchés : l'onde au nord devance celle au sud, une zone frontale se développe et le système glisse vers l'est-nord-est le long de celle-ci. *** Les GFS et ECMWF 12Z sont très semblables. Dans le cas du ECMWF, un clipper se forme sur le nord de la zone frontale, ce qui renforce l'advection froide à l'avant de la dépression du GOM, de sorte que celle-ci se tasse encore plus vers l'est dans l'océan. GFS : phasage partiel ECMWF : phasage raté La pâte semble bonne, pourtant le gâteau ne lève pas. On va demander à revoir le four, y'a peut-être un problème stratosphérique...

Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un hiver cauchemar. Va voir les statistiques de neige des hivers 1979-80, 80-81, 81-82 et 82-83 pour Montréal. Quatre hivers pourris en ligne. Pires que les deux derniers et celui actuel. Et il y en a eu d'autres. Pour moi, un hiver est pourri quand il n'y a pas de neige au sol. Il est archipourri quand nous recevons des systèmes de pluie l'un après l'autre. Ça fait quelques années que nous n'avons pas vu ça... *** Surprise : le UKMO 12Z fait un phasage complet et amène la tempête du 2 février sur les Grands-Lacs. C'est même trop à l'ouest.

Comme anticipé, le GFS 12Z revient un peu vers l'ouest pour ce système du 2 février. Un peu, mais pas assez. On remarque un phasage partiel : ça ressemble au GEMGLB d'hier soir. Comme anticipé, ça s'enligne vers une tempête côtière. Le disque est usé et il se répète...comme moi...

D'accord Christian, je vais le faire. Merci pour les fleurs!! Aussi pour Erick. AJOUT : C'est maintenant chose faite. *** C'est la déception ce matin... Nous en sommes rendu là (et las) : - GFS, ECMWF, JMA : aucun phasage, le tout file vers l'océan. - GEMGLB, UKMO, NOGAPS : phasage partiel, tempête côtière. Il reste à espérer un miracle, pour ceux qui veulent croire au père noël et aux revirements soudains et inattendus. Avez-vous des blagues qui concernent la météo ?

Merci Jean-Sébastien, c'est mon travail d'expliquer les choses de façon aussi claire que possible. Mais il manque quelques images... J'ai bien hâte de voir l'évolution des modèles pour ce système du 2 février.

Bonjour Erick, Dans le cas de la tempête actuelle, le phasage est partiel. En effet, il y a bien un creux planétaire qui s'est développée à l'arrière à 500 hPa et une crête thermique à l'avant, c'est pourquoi elle a pris la direction nord-est au lieu de poursuivre son chemin vers l'est. Cette crête et ce creux en altitude sont évidemment le résultat de la descente d'air froid sur le continent et de la montée d'air chaud sur l'océan associés au développement de la tempête et des hautes pressions situées à l'avant et à l'arrière. Hier et aujourd'hui, nous avons reçu une petite neige passagère sur le sud et le centre du Québec, c'est parce qu'une première onde courte (à 500 hPa) est passée hier arrivant de l'ouest, puis une autre aujourd'hui. À la première onde courte est associé le creux actuel (trowal) qui s'est développé et s'étire maintenant vers le nord-est à l'avant de la tempête côtière. Cette onde courte et ce "trowal" ont devancé la dépression du GOM. S'ils avaient été en phase avec elle, alors la tempête serait remontée vers le sud du Québec. C'est ce que montraient les modèles il y a quelques jours. Règle générale, la mise en phase des ondes nord-sud représente la situation optimale, celle qui favorise le plus le développement d'une dépression. Suite à une telle mise en phase, il se développe un creux au nord (ou nord-ouest) de la dépression, un anticyclone à l'avant et un autre à l'arrière. La circulation provoquée par la conjugaison de la dépression et des anticyclones provoque le creusage de l'onde planétaire à l'arrière et son "crêtage" à l'avant, déviant le courant jet vers le sud à l'arrière et vers le nord à l'avant, de sorte que la trajectoire de la tempête courbe vers le nord (en l'absences d'autres facteurs important comme un dégagement de chaleur latente). Lorsqu'il n'y a pas mise en phase mais que l'onde au nord devance l'onde au sud, alors il se développe une zone frontale le long de laquelle la dépression est forcée de se déplacer. Dans ce genre de situation, l'advection froide au nord-est du centre dépressionnaire inhibe son développement; le système tend à s'allonger le long du front et à "s'aplanir" sur son flanc nord. Maintenant qu'il y a un trowal vers le nord-est de la tempête côtière, la dépression va emprunter ce chemin, car la pression y est déjà plus basse qu'autour et parce que les isothermes y sont plus rapprochées : c'est la principale zone barocline, le front chaud. Voilà, j'espère avoir bien répondu à ta question. *** Au sujet de cette trajectoire que montre le ECMWF 12Z pour le système du 2 février, ce que j'en comprends est qu'une partie de l'énergie en altitude (jet streak) est emportée vers l'est par le fort courant jet avant d'avoir pu être absorbée et utilisée pour creuser le centre dépressionnaire, provoquant la formation d'un important "trowal". Autrement dit, ou bien le phasage n'est pas parfait, ou bien l'énergie est dispersée, ce qui revient au même. Ce trowal est aussi favorisé par la concentration de la zone barocline (ici un front chaud), car l'advection d'air chaud fait chuter la pression. Le centre dépressionnaire prend la route du front chaud, ce qui est naturel, puisque que la pression y est déjà basse. De plus, l'advection froide de bas niveau (le vent qui s'engouffre dans le système par le nord) est un facteur qui s'oppose au creusage du système vers le nord. Enfin, les isobares sont probablement parallèles aux isothermes de ce côté, ce qui n'aide pas. Le système emprunte la voie de la facilité (comme mes étudiants...).

En effet Erick, c'est ce qu'on observe habituellement sur le GFS quand une tempête importante fait son entrée dans les modèles. Merci de nous le rappeler! *** Les modèles de ce midi (12Z) continuent à montrer des solutions divergentes pour ce système de mercredi prochain, 2 février. En voici un aperçu. Le ECMWF fait remonter vers les Grands-Lacs la dépression du Texas. Comme on le voit ci-haut, elle passe à peu près sur le centre du sud de l'Ontario, puis courbe vers l'est, direction NB. Montréal demeure au nord de la trajectoire du centre, donc dans le secteur froid. On remarque le creux marqué qui se développe vers l'est-nord-est à l'avant du système. Le GFS tasse le tout dans l'océan. Avec le JMA, c'est la solution la plus à l'est. Le système peine à se creuser, car il est inhibé par une zone frontale : l'énergie est dispersée le long de la zone frontale. Le GEMGLB développe une tempête côtière. Une crête anticyclonique au nord l'empêche de remonter vers nous. Elle se dirige vers la Nouvelle-Écosse. Le NOGAPS est un compromis entre le GEMGLB et le GFS. La tempête se développe sur l'océan et remonte vers la N.É. Le UKMO ne va pas assez loin dans le temps, mais ça ressemble à un compromis entre le ECMWF et le JMA : il y a creusage, à partir du GOM, vers le sud du Québec, mais le phasage ne me semble pas réussi. Le JMA développe un creux vers le nord-est à partir du GOM. Ici, le phasage n'est pas réussi, de sorte que le creux se scinde en deux : l'onde courte provenant de l'ouest devance la dépression du GOM et l'anticyclone à l'arrière la tasse vers l'océan et inhibe son développement. Bref, tout est une question de phasage, bien entendu. ECMWF : phasage réussi => tempête sur le sud du Québec. GFS et JMA : phasage raté => pas de tempête GEMGLB et NOGAPS : phasage partiel => tempête côtière ou remontant vers la côte. UKMO : phasage partiel ?? En ce moment, tout semble possible avec ce système, mais le ECMWF fait figure d'exception. Je favorise les scénarios du GEMGLB et du NOGAPS.

Le GFS 18Z vient de la tasser de plusieurs centaines de km vers l'est, dans l'océan. On verra demain si elle revient vers l'ouest. Un doute me chatouille les neurones. Par ailleurs, il semble y avoir un bug avec au moins une carte du GFS : http://www.nco.ncep.noaa.gov/pmb/nwprod/an...8/fp0_144.shtml La carte de surface n'est pas la bonne...

On a eu une tempête le 25 mars dernier ??? Je ne me souviens pas, mais j'ai trouvé ceci : http://www.climat.meteo.gc.ca/radar/index_...ageType=Default Il semble que c'était plutôt le 23 mars et qu'à Montréal nous étions entre deux zones de précipitations abondantes. Puis, il y a eu un développement côtier le 24, qui a affecté l'est du Québec, incluant la Beauce. C'est clair qu'on est dû.

En effet... Et puis, on en souhaite tous ici de la neige, ne serait-ce que pour le ski et le carnaval de Québec.

Et la question est, bien sûr : mais quand diantre une tempête va-t-elle se décider à remonter vers le sud du Québec, avec cette masse d'air froid qui agit comme un bouclier canadien ? Hé bien, les têtes se tournent maintenant vers les 2-3-4 février prochains. Que voulez-vous : le coeur a ses raisons et tous les espoirs sont permis à celui qui vibre au rythme des modèles météo. En guise d'invitation à la prochaine débauche d'élucubrations fantasmagoriques sur fond de prévisions hydrométéorologiques, voici ce que nous disent ce midi quelques modèles parmi les plus renommés. Le GFS prévoit qu'une tempête se développera le 3 février sur la côte et la longera. Right on track, pourrait-on dire. Le pattern persiste et le GFS signe. On croirait un copie-coller du système de cette semaine et du dernier avant lui. Il manque juste un petit décalage vers l'est, mais ça ne saurait tarder à venir. Selon l'ECMWF, la tempête va plutôt se développer le 1er février à l'intérieur des terres, le centre passant à 200 km au sud des Grands Lacs, direction Gaspésie. Un moment d'étourdissement de l'Euro, dira-t-on. Le NOGAPS ressemble étrangement au GFS, prévoyant une tempête sur la côte le 2 février. On devine, selon les vents à 500 hPa, que la tempête va nous frôler et peut-être plus, mais la prévision s'arrête là. Le GEMGLB ne voit rien pour l'instant. Parions qu'il verra d'ici un jour ou deux une tempête remontant sur Montréal, puis qu'il va la tasser progressivement de 800 km vers l'est, comme d'habitude cette année. Quant au UKMO, il ne va pas assez loin. Moyen en tout, on peut s'attendre de ce petit frère qu'il suivra ses deux grands frères, hésitant entre une solution et l'autre. En définitive, tous les modèles vont se ranger du côté du GFS, qui finalement placera la tempête davantage à l'est. Bref, il y a là un autre beau mirage de plus à suivre avec des lunettes roses. Ah oui, j'oubliais : Mizar est bien placé pour celle-là aussi !

Bonjour As de pique, Non seulement faut-il prendre ça avec un grain de sel, mais il convient de se rappeler que MM nous prévoyait 25-35 cm à Montréal pour mercredi il y a seulement 3 jours. Il suffit de regarder une seule passe du GFS pour avoir une prévision plus fiable que celles de MM. Si on veut faire encore mieux, on regarde 4 à 6 passes successives du GFS et on en fait la moyenne (pondérée en donnant plus de poids aux dernières passes). Mais je suppose que tu savais ça. La meilleure prévision à 2 semaines d'échéance demeure la persistance des patterns. Selon les modèles actuels, aucun changement sérieux n'est prévu. Et, puisque les patterns sont installé depuis 3 semaines déjà, il n'y a pas de raison de croire que ça changera avant la fin de février. Par la suite, le soleil va faire son effet et on peut s'attendre à un changement, marqué ou progressif, quelque part en fin de février ou en début mars. Côté températures, la situation n'est pas comparable à celle de l'hiver dernier. En effet, nous avions alors un bloc Rex qui a persisté en janvier, février et mars. Cette année, nous avons eu un tel blocage en décembre, mais il est bel et bien terminé. Rien n'indique qu'il reviendra nous hanter cet hiver, surtout que les glaces devraient s'installer progressivement entre le Groenland et le Labrador au cours des prochaines semaines. Ça reste à voir cependant.

On va souhaiter en avoir au moins une avant la fin de l'hiver. Un doute s'infiltre progressivement dans mon esprit...

En effet, le SPENA le montre clairement. Il faut s'y attendre et s'y résoudre. On va chauffer les tuyaux d'eau... et les sièges de toilettes...

Je conclus qu'à 4, 5 et 6 jours d'échéance, une prévision basée sur la persistance du pattern actuel valait mieux que l'étude détaillée de ce que prévoyaient les modèles, même si ce fut amusant pour certaines personnes. Certains diront que c'est parce que la masse d'air froid sur le continent a trop d'emprise et que la dépression est forcé de la contourner. Moi, il me semble qu'il y a autre chose en plus, une raison que nous ne connaissons pas et en vertu de laquelle les phasages ne se font pas cette année, une raison qui explique le découplage entre les systèmes qui passent au nord et ceux aux sud. Je suppose que cette situation va se prolonger jusqu'à la mi février au moins. On va attendre la neige des petits clippers qui nous arrivent de l'ouest.

En effet Bouboule de neige, nous sommes d'accord. Je comparais des humidités relatives différentes pour une même température. C'est à ce moment là qu'on ressent une différence : à -25°C, le froid est plus mordant s'il y a 80% d'HR que 45%. Et cette différence ressentie sera plus grande s'il fait 0°C par exemple. Fin du hors sujet.

Ça, c'est l'évidence même... Mais 80 % d'HR à -25°C, non ce n'est pas humide, point. J'en ai fini sur ce sujet. ;0 Bonjour Bouboule de neige, En effet, l'air contient beaucoup moins d'eau à -25°C qu'à -5°C pour une même humidité relative, car celle-ci représente le taux de saturation de l'air en eau : ça prend moins d'eau pour saturer l'air à -25°C qu'à -5°C. Mais que veut dire "plus humide" ou "moins humide" ? Parle-t-on de ce qu'on ressent au niveau de la peau ou de la quantité d'eau qui peut précipiter ? Lorsqu'on s'intéresse à la température ressentie, alors oui il faut tenir compte de l'humidité relative, même à -25°C. En effet, il y aura beaucoup plus de gouttelettes d'eau et de cristaux de glace en suspension dans l'air à 80% d'humidité relative qu'à 45% d'HR. Or ces gouttelettes (et cristaux), lorsqu'elles entrent en contact avec la peau, font baisser sa température, car elles absorbent la chaleur et s'évaporent (tandis que les cristaux se subliment). Qui plus est, elles traversent souvent les vêtements. Bref, le froid nous semble plus mordant lorsque l'humidité relative est plus élevée. À Montréal, le phénomène est amplifié par la présence des voitures, qui rejettent beaucoup d'eau dans l'air (par les gaz d'échappement). Et il l'est davantage si les fondants sont efficaces (au-dessus de -15°C), car les pneus soulèvent quantité de gouttelettes d'eau. Si l'humidité relative est élevée, alors les gouttelettes en suspension dans l'air vont persister davantage avant de s'évaporer. Et celles qui s'évaporent vont faire augmenter l'humidité relative. Ceci dit, j'imagine que ce phénomène est moins important à -25°C qu'à -5°C, car les gouttelettes vont être moins nombreuses et moins grosses. Ce serait à vérifier.

Pourquoi pas, en effet. S'il renforce les doutes lui aussi, l'ensemble SPENA permet quand même tous les espoirs. Verra-t-on le consensus des modèles se défaire durant les prochaines passes ? Hum! Ça reste à voir.

C'est bien vrai, Marc : le consensus qui se dessine correspond bien à un compromis entre les passes des différents modèles. Les ECMWF, GEMGLB et UKMO ont tous prévu, à un moment ou un autre depuis 36 heures, un phasage réussi. C'est ce en quoi ils se sont gouré. Le GFS n'a jamais prévu de phasage complet du système côtier avec l'onde courte plus au nord, bien au contraire. Il s'en est juste rapproché un peu.

Sauf que tout n'est pas joué Erick, mais à combien tu chiffres la probabilité que le GFS (et maintenant tous les modèles) se trompe pour une prévision à 4-5 jours ? Allez Erick, je crois bien que tu peux danser de joie! Tu es en plein centre de la mire.

Oui : d'un phasage parfait hier soir à un phasage quasi nul ce midi. Le jour et la nuit. Pouète-pouète.