Wave

J'aurais-dû écrire "peut-être"...

Bonjour Erick, En effet, c'est une possibilité à vérifier. Une autre possibilité : Drummondville a reçu les restes d'un "water spout" passé sur le lac Saint-Pierre... mais je ne parie pas là-dessus.

Bonjour, c'était très humide mais je n'ai pas senti l'air salin du bord de mer. Cette humidité provenait quelque peu du golfe du Mexique (à vérifier), mais surtout des Grands Lacs. Il y avait bien dans ce système les restes d'une tempête tropicale ayant traversé les Rocheuses depuis la péninsule californienne, mais on s'entend que la traversée a dû lessiver l'air complètement, ou presque.

Oui, au nord du lac Supérieur, c'est assez exceptionnel...

Merci Alex, ton article est très intéressant. Enfin, des hypothèses ouvertes sur ce qui est vraiment possible. Je suis sceptique vis-à-vis les scénarios de catastrophes, mais il reste que ce que nous avons vécu en Europe cet hiver (vagues de froid plutôt exceptionnelles) et ici au printemps dernier (pluies abondantes et inondations) pourrait être indicateur de ce qui s'en vient au cours des deux prochaines décennies et au-delà. Enfin, on verra bien. Mais pour ceux qui sont du genre prévoyant, le sujet vaut la peine de s'y intéresser.

Il y aurait une corrélation, paraît-il, entre le NAO et le cycle des températures en Arctique, le NOA- étant corrélé avec des températures plus chaudes là-haut. Et nos printemps frais sont corrélés avec le NAO-. Par ailleurs (selon d'autres sources), les cycles d'activité magnétique solaire sont corrélés avec le NAO : certains évoques une thermosphère très sensible aux variations des flux de particules chargées provenant du soleil (créant les aurores boréales), donc un effet sur la thermosphère qui pourrait se répercuter sur la stratosphère et sur le jet stream. À l'heure actuelle, tout ça me semble plutôt spéculatif et demande à être confirmé, mais je ne suis pas au courant des recherches de pointe dans ces domaines. Il y a aussi l'activité électrique (les éclairs, les elfes et le sprites), qui font intervenir beaucoup d'énergie et dont l'effet global est possiblement sous-estimé. Cela peut (ou pourrait) avoir un impact non négligeable sur la dynamique globale de l'atmosphère, particulièrement en une période où l'équilibre des champs magnétiques et des flux de particules est perturbé par les variations de l'activité magnétique solaire. Ceci aussi est spéculatif, mais ça demande à être exploré. On nous a enseigné que les éclairs sont simplement le résultat de la séparation des charges dues aux collisions et frôlements des gouttes d'eau et particules de glace, mais ce modèle est naïf et incomplet. Les éclairs doivent être vues dans une perspective beaucoup plus vaste, en lien avec les rayonnements et les champs magnétiques. Une autre hypothèse, c'est qu'il y a globalement plus de nuages ces dernières années que ce que nous avions les décennies précédentes, par exemple peut-être 20% de plus. L'effet sur les saisons serait similaire à l'effet sur les cycles jour/nuit : les réchauffements seraient retardés et les refroidissements aussi, malgré un effet (pour l'instant) presque imperceptible sur la température moyenne annuelle globale au sol. La cause de cette augmentation de la quantité de nuages serait l'augmentation du nombre de noyaux de condensation, due à l'augmentation du rayonnement cosmique, elle même causée par la diminution du vent solaire, en lien direct la diminution de l'activité magnétique solaire. Il faut savoir que, outre les cycles de 22 ans (ou 2 fois 11 ans), le soleil a aussi un cycle dont la période serait de l'ordre de 200 ans. Bien sûr, on peut penser que des pôles moins froids diminuent le force du courant jet, qui alors fait davantage de méandres, ce qui entraîne que les masses d'air se mélangent mieux. Alors, il y a davantage de systèmes dépressionnaires et plus de nuages. On a bien vu cet hiver le lien entre les fortes poussées de chaleur en Arctique, le décrochage du vortex polaire et le SSW. La cause semble se situer au niveau de la dynamique de l'atmosphère. Ce sont quelques pistes de réflexion et de recherche.

Bonjour Antoine, Sans surprise pour moi, l'euro et son ensemble ont fait un pas important vers le GFS ce matin (00Z) : la réformation côtière est moins prononcée et tarde à se manifester par rapport à la passe 12Z. Cet hiver et en ce début de printemps, l'euro m'a semblé médiocre sur le long terme. Le GFS était supérieur selon moi. C'est rien de scientifique, mais juste une impression.

Un lampadaire avec feux de signalisation est tombé cet après-midi dans Cartierville à Montréal, coin Laurentien et Gouin. Le ciel était relativement dégagé et les vents étaient féroces. Ce soir, nous avons eu une bourrasque de neige avec vents forts entre 19h et 19h30, puis le tout s'est calmé. Il vente encore, mais beaucoup moins.

En effet, le pattern est inhabituel, mais chaleur et froidure se compensent.

Ça tombe bien, maintenant que les conditions se sont améliorées, je viens de commencer le ski de fond et je commence à apprécier l'hiver ! Il faut dire que la luminosité aide...

Ça ferait une belle carte de Noël! Vous êtes bons pour vous promener en skidoo jusqu'en juin. Juillet est dans 3 mois et demi... Courage!

D'accord, merci Erick! *** Sur un autre sujet, à la vue des modèles ce soir (NAM et GFS), on ne devrait pas tirer trop vite la plogue sur le système du 20-21 mars... surtout dans l'est.

Bien l'bonjour, mon cher Erick! Les modèles ont tellement de difficulté à gérer dernièrement l'interaction des systèmes arrivant du Pacifique avec le blocage et l'air froid au nord-est. Cette solution de l'Euro tient la route maintenant depuis 36 heures, mais j'ai bien hâte de voir la suite. Quant à la dernière carte ci-dessus, il me semble que c'est juste le membre C01, pas la moyenne d'ensemble. La moyenne de l'ensemble associé à l'Euro, que je consulte sur Weather Online UK, montre plutôt un faible creux nord-sud entre la baie d'Hudson et la Floride pour la même date. C'est peut-être ma source qui n'est pas fiable. Peux-tu me confirmer qu'il s'agit bien là de la moyenne de l'ensemble ?

Sur un air de Village People (Macho macho man) : Mon chaud Chamouchouane, I want to be at Chamouchouane. Mon chaud Chamouchoua-ane, I want to be at Chamouchouane !

Bonjour Antoine, En effet, c'est ce qui est généralement mis de l'avant quand on parle des rétroactions positives (les effets qui s'emballent) liées au RC. Je n'ai pas prétendu que le volume est la meilleure mesure sur tous les plans, mais j'ai juste dit que de se limiter à la superficie des glaces de mers était trop restrictif, dans le sens où ça ne rend pas bien compte de ce qui se passe et que ça ne permet pas de bien cerner la question. Mais on peut parler aussi de la superficie. La banquise de l'Arctique a déjà été moins étendue dans le passé. Nous ne sommes pas à l'aube d'une catastrophe planétaire due au CO2. Le CO2 c'est bon pour les plantes, il y en eu beaucoup plus dans un passé lointain qui se compte en millions d'années. La crainte d'un basculement irrécupérable du climat dû au CO2 n'a pas de base scientifique sérieuse. Le grand battage médiatique autour de cette question, c'est de la propagande dont les visées sont suspectes. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire et je m'arrête.

Pendant ce temps (en ce début de semaine), de l'autre côté de la planète, le sommet du volcan Sinabung a explosé, catapultant des milliers de tonnes de poussières dans la stratosphère. Voilà un événement qui, cumulé à d'autres du même genre, risque de provoquer une baisse de la température du globe de l'ordre de 1 degré Celsius pendant un an ou deux. De quoi annuler temporairement le réchauffement climatique des 50 dernières années. C'est sans compter l'augmentation de la couverture nuageuse globale causée par l'augmentation des rayons cosmiques associée au grand minimum d'activité solaire (cycle de 400 ans). La corrélation est un fait expérimental et la théorie a été confirmée par des mesures effectuées par des chercheurs du CERN. L'activité du soleil est suivie quotidiennement par le satellite SOHO. Actuellement, il n'y a pas de tache solaire observable depuis la Terre et c'est ce à quoi on s'attend à la fin d'un cycle de 11 ans. En plus, le dernier cycle de 11 ans (cycle numéro 24) a été le moins intense en plusieurs décennies (grand minimum solaire).

Bonsoir Antoine, Puisque tu aimes les statistiques, en voici une autre qui nous vient du Danish Meteorological Institute (DMI,19 février). Selon les calculs effectués à partir des mesures des satellites, le volume total des glaces de mer en Arctique est actuellement plus élevé qu'à pareille date en 2016 et 2017. L'avantage de la mesure du volume (comparativement à la superficie), c'est qu'elle est moins influencée par la divergence et la convergence des banquises causées par les vents à grande échelle. En effet, la banquise s'épaissit lorsque les vents de grande échelle convergent, tandis qu'elle s'amincit dans le cas contraire. Il semble que l'épaisseur de la banquise ait peu de chose à voir avec l'ancienneté de la glace. Quant à la disparition hâtive de la banquise en mer de Bearing, ça peut très bien s'expliquer par la présence de vents inhabituels, donc ce n'est pas seulement une question de température.

Bonjour, Quand on sait ce que ça vaut les prévisions de moyennes plusieurs mois à l'avance… on sait qu'il faut prendre ça avec un grain de sel. Et on se demande si (il se pourrait que) la NOOA ait (((peut-être))) davantage une intention politique qu'une base objective et réellement scientifique qui appuient ses publications de prévisions mensuelles. Avec les scandales et dénonciations dont elle a fait l'objet, on sait que la NOOA ne lave pas toujours plus blanc que blanc. Or pour monsieur et madame tout-le-monde, plus c'est gros, plus ça les marque et plus ils s'en souviennent, même quand c'est faux. Si les prévisions s'avèrent mauvaises, ce n'est pas ça que les gens vont retenir. C'est juste dit comme ça, sans aucune prétention.

Pour Québec, on peut le dire sans choquer personne, heureusement que ça va fondre (enfin j'espère).

Bonjour Antoine, as-tu des données pour appuyer cette assertion ? Le record contemporain du peu d'étendue de glace en Arctique date de 2012, il me semble. Je ne crois pas qu'on soit aussi bas. Comme Erick a dit, Bearing ne fait pas l'Arctique. Mais il est clair que le peu d'étendue de glace en mer de Bearing est corrélé avec les patterns météo sur une période qui se compte en mois ou en années.

Wow! À première vue selon cette carte, l'Europe va gouter à l'hiver... Et ici… on verra.

Bonjour, En effet Erick, je parlais du 25 février (pas mars). C'est fort intéressant tout ça. Merci Dave et Erick!

Bonjour, Sans doute relié à l'important SSW prévu, c'est assez remarquable l'unanimité des modèles pour ce qui se trame dans deux semaines : un vaste système de basse pression sur l'Atlantique à l'est des maritimes, qui va stagner plusieurs jours, mélanger les masses d'air et dominer la météo sur la moitié est de l'Amérique du Nord. Une situation météo qu'on voit une fois par cinq ans et moins. Ça devrait amener un changement de pattern pour le mois de mars. C'est ce qui me pousse à avancer ce qui suit pour mars : selon moi, nous aurons une météo moins dominée par le vortex polaire et l'anticyclone des Bermudes, un flux plutôt zonal à 500 hPa, des températures dans les normales et moins fluctuantes, davantage de petits systèmes, avec (probablement) une couple de chutes de neige appréciables. Si tempête importante il y a, ce sera plutôt dans la deuxième moitié du mois de mars. À moins que l'hivers ne se termine en mouton ?

Bê-ê-ê-ê-ê! Bonjour mon gourou préféré! Je pensais que ça serait un coup de froid, mais ça sera plutôt un coup de massue à notre hiver, selon ce que je vois dans les modèles, avec (encore) un fort anticyclone des Bermudes qui va dominer notre température quelques jours. C'est un pattern plutôt récurent cet hiver. Mais au-delà du 25 mars, un changement de pattern se pointe, ça a l'air.

Oui, peut-être même du 19 au 22, si on se fie à l'Euro et son ensemble. Ça sera assez remarquable. Impact marqué à prévoir sur le couvert de neige dans le sud du Québec. Avec ça, il y a des mélanges très probables et des risque de verglas autour du 21 février.